Aulas[olas] est une commune française située dans l'ouest du département du Gard en région Occitanie.
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Aulas
Vue des habitations d'Aulas, le long du Coudoulous.
Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par le Coudoulous, le Souls et par un autre cours d'eau. Incluse dans les Cévennes, la commune possède un patrimoine naturel remarquable composé d'une zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Aulas est une commune rurale qui compte 456 habitants en 2019, après avoir connu un pic de population de 1 000 habitants en 1846. Elle est dans l'agglomération de Vigan et fait partie de l'aire d'attraction du Vigan. Ses habitants sont appelés les Aulasiens ou Aulasiennes.
Géographie
Localisation
La commune d'Aulas se situe en Cévennes, dans la vallée du Coudoulous.
Hydrographie et relief
La commune est traversée par le Coudoulous.
Voies de communication et transports
La commune est accessible par les routes départementales 48N, 170, 190 et 370. Par ailleurs, elle est traversée par le Sentier de grande randonnée 7 (GR 7) qui constitue localement un tronçon du chemin de Saint-Guilhem-le-Désert.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de «climat méditerranéen franc», selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type «climat méditerranéen» dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents[2].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré suivant[1].
Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000
Moyenne annuelle de température: 12,7°C
Nombre de jours avec une température inférieure à −5°C: 3 j
Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C: 12,2 j
Nombre de jours de précipitation en janvier: 8,8 j
Nombre de jours de précipitation en juillet: 4 j
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[4] complétée par des études régionales[5] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, «Le Vigan», sur la commune du Vigan, mise en service en 1965[6] et qui se trouve à 2 km à vol d'oiseau[7],[Note 3], où la température moyenne annuelle est de 13,5°C et la hauteur de précipitations de 1 405,8 mm pour la période 1981-2010[8].
Sur la station météorologique historique la plus proche, «Millau», sur la commune de Millau, dans le département de l'Aveyron, mise en service en 1964 et à 42 km[9], la température moyenne annuelle évolue de 10,7°C pour la période 1971-2000[10], à 10,9°C pour 1981-2010[11], puis à 11,3°C pour 1991-2020[12].
Milieux naturels et biodiversité
Espaces protégés
La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[13],[14].
Dans ce cadre, la commune fait partie de l'aire d'adhésion du Parc national des Cévennes[Note 4]. Ce parc national, créé en 1967, est un territoire de moyenne montagne formé de cinq entités géographiques: le massif de l'Aigoual, le causse Méjean avec les gorges du Tarn et de la Jonte, le mont Lozère, les vallées cévenoles ainsi que le piémont cévenol[15].
La commune fait partie de la zone de transition des Cévennes, un territoire d'une superficie de 116 032ha reconnu réserve de biosphère par l'UNESCO en 1985 pour la mosaïque de milieux naturels qui la composent et qui abritent une biodiversité exceptionnelle, avec 2 400 espèces animales, 2 300 espèces de plantes à fleurs et de fougères, auxquelles s’ajoutent d’innombrables mousses, lichens, champignons[16],[17].
Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique
Carte de la ZNIEFF de type 2 localisée sur la commune.
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Une ZNIEFF de type 2[Note 5] est recensée sur la commune[18]:
les «vallées amont de l'Hérault» (21 533ha), couvrant 23 communes dont 22 dans le Gard et 1 dans l'Hérault[19].
Urbanisme
Typologie
Aulas est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[20],[I 1],[21].
Elle appartient à l'unité urbaine du Vigan, une agglomération intra-départementale regroupant 6 communes[I 2] et 7 102 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[I 3],[I 4].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction du Vigan, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 20 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[I 5],[I 6].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (56,4% en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (58,7%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
forêts (56,4%), zones urbanisées (22,6%), zones agricoles hétérogènes (13,9%), prairies (7,1%)[22].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Risques majeurs
Le territoire de la commune d'Aulas est vulnérable à différents aléas naturels: météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité faible)[23]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[24].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment le Coudoulous et le Souls. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1994 et 2011[25],[23].
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux d'Aulas.
La commune est vulnérable au risque de mouvements de terrains constitué principalement du retrait-gonflement des sols argileux[26]. Cet aléa est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 45,3% de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (67,5% au niveau départemental et 48,5% au niveau national). Sur les 305 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 270 sont en en aléa moyen ou fort, soit 89%, à comparer aux 90% au niveau départemental et 54% au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[27],[Carte 2].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[28].
Toponymie
On peut lire dans les chartes anciennes: Aulaz in pago Arisdendis (XIIesiècle), Aulatis dans une bulle pontificale de 1156, Aulatio (1239), puis Avolacium lors du dénombrement de la sénéchaussée en 1384.
Nom de domaine formé avec le suffixe -atis sur le nom de personne latin Aulus.
Ses habitants se nomment les Aulasiens, Aulasiennes.
Histoire
Moyen Âge
La famille de Bermond d'Anduze et de Sauve gouverne en Cévennes un vaste territoire: la baronnie d'Hierle qui comprend 22 paroisses et 12 châteaux. Lors de la croisade contre les Albigeois, la baronnie est confisquée par le roi de France, les châteaux et forteresses sont démantelés. Elle n'est restituée aux Bermond que très diminuée. D'abord établi à Roquedur, le siège de la baronnie d'Hierle est transféré à Aulas en 1243. En 1275, le baron accorde de nombreux droits et franchises à la cité et à ses habitants. Par la suite, les Bermond cèdent la baronnie à Pons de Saint-Just, évêque de Béziers, lequel la transmet à la famille de Pierre de Pierrefort avant qu'une autre lignée, les Montfaucon, n'en fasse l'acquisition en 1541. Si Le Vigan est une terre ecclésiastique et royale, dans la vallée voisine, Aulas est une petite cité commerçante et active où demeure le baron d'Hierle, premier seigneur des Cévennes de l'Ouest après le roi.
Époque moderne
Le Coudoulous, depuis la rive, à proximité du moulin. Des habitations qui longent la rivière sont distinguables.
Au XVIesiècle, la population d'Aulas devient majoritairement protestante. Le baron d'Hierle, Fulcrand de Montfaucon s'oppose avec violence à l'installation de la Réforme et aux pasteurs envoyés prêcher celle-ci. À son château d'Aulas, il préfère séjourner dans sa forteresse de Vissec située en terres restées catholiques ou bien au château Lombard au Vigan, l'actuel Hôtel de Vissec.
Du Moyen Âge au XVIIIesiècle, Aulas est un centre lainier important des vallées viganaises grâce à ses manufactures de draps qui transforment la laine des brebis des Causses et emploient un grand nombre d'ouvriers. À partir de 1750, cette industrie est concurrencée par les fils de soie et de coton avec lesquels sont tricotés bas et collants. Ce dynamisme économique est complété par la diffusion des idées des Lumières portées et défendues par quelques familles locales: les Bérenger de Caladon à Clapices, les Quatrefages à la Capelle…
Révolution française et Empire
En 1789, Alexandre de la Tour du Pin est le dernier porteur des titres de baron d'Hierle et gouverneur de la ville d'Aulas. La Révolution entraîne la fin de la baronnie d'Hierle et Aulas perd son titre de ville et les franchises dont elle jouissait depuis 1275.
Les troubles et les guerres qui s'ensuivent désorganisent les ateliers et les filières d'exportation.
Époque contemporaine
Il faut attendre la Restauration et la paix retrouvée pour que l'essor bonnetier permette à Aulas de connaître un nouvel âge d'or symbolisé par les vastes filatures édifiées dans la seconde moitié du XIXesiècle. L'économie textile et l'agriculture participèrent à l'essor du village jusqu'à la Seconde Guerre mondiale.
Politique et administration
Liste des maires
Liste des maires de la Révolution française à la Libération
Liste des maires de 1790 à 1944
Période
Identité
Étiquette
Qualité
1er novembre 1808
François Méjean
25 juillet 1815
16 septembre 1821
Jean-Louis Berger
16 septembre 1821
2 février 1823
Louis-Paulin-Amédée Bousquet de Florian
2 février 1823
8 mai 1825
Louis-Paulin-Amédée Bousquet de Florian
8 mai 1825
22 janvier 1832
Louis-Paulin-Amédée Bousquet de Florian
22 janvier 1832
6 janvier 1833
Théodore Quatrefages du Fesq
6 janvier 1833
23 juillet 1837
Germain Pelon
1852
24 juillet 1852
Casimir Galary
24 juillet 1852
9 août 1855
Félix Barral
9 août 1855
14 septembre 1860
Félix Barral
14 septembre 1860
8 septembre 1865
Félix Barral
8 septembre 1865
5 mars 1871
Charles Sabatier
5 mars 1871
22 novembre 1874
Adrien Bousquet de Florian
22 novembre 1874
13 mai 1876
Isidore Durand
13 mai 1876
8 octobre 1876
Adrien Bousquet de Florian
8 octobre 1876
18 mai 1884
Etienne Massabieaux
18 mai 1884
22 août 1886
Emile Brunschwig
22 août 1886
14 avril 1887
Clément Arnal
14 avril 1887
20 mai 1888
Philippe Sabatier
20 mai 1888
1er avril 1890
Emile Brunschwig
1er avril 1890
9 septembre 1894
Emile Brunschwig
9 septembre 1894
17 mai 1896
Albert Massabieaux
17 mai 1896
20 mai 1900
Louis Cavalier
20 mai 1900
1er mars 1903
Paul Finiels
1er mars 1903
19 mai 1908
Pierre Alauze
19 mai 1908
5 décembre 1909
Germain Massabieaux
5 décembre 1909
19 mai 1912
Charles Solignac
19 mai 1912
17 mai 1925
Joseph Finiels
17 mai 1925
12 mai 1929
Joseph Finiels
12 mai 1929
19 mai 1935
Joseph Finiels
19 mai 1935
6 mai 1945
Joseph Finiels
Liste des maires depuis la Libération
Période
Identité
Étiquette
Qualité
6 mai 1945
12 janvier 1952
Louis Guibal
12 janvier 1952
14 mars 1965
André Alauze
14 mars 1965
13 mars 1977
Daniel Martin
13 mars 1977
6 mars 1983
Paul Montet
6 mars 1983
18 juin 1995
Alain Villegas
18 juin 1995
2020
Jean Boulet
PS
Retraité Fonction publique
2020
En cours
Bruno Montet
Les données manquantes sont à compléter.
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[29]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[30].
En 2019, la commune comptait 456 habitants[Note 8], en diminution de 1,94% par rapport à 2013 (Gard: +2,08%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
900
858
889
900
999
950
985
1 000
971
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
926
908
864
872
852
843
865
807
741
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
705
703
708
544
570
546
486
447
415
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2004
2006
2009
384
308
296
338
386
391
439
450
436
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2014
2019
-
-
-
-
-
-
-
475
456
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[31] puis Insee à partir de 2006[32].)
Histogramme de l'évolution démographique
Enseignement
École élémentaire communale.
Économie
Revenus
En 2018 (données Insee publiées en ), la commune compte 222 ménages fiscaux[Note 9], regroupant 447 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 17 740 €[I 7] (20 020 € dans le département[I 8]).
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 269 personnes, parmi lesquelles on compte 73,4% d'actifs (61,6% ayant un emploi et 11,8% de chômeurs) et 26,6% d'inactifs[Note 10],[I 9]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui du département, mais supérieur à celui de la France.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction du Vigan, du fait qu'au moins 15% des actifs travaillent dans le pôle[Carte 3],[I 12]. Elle compte 70 emplois en 2018, contre 90 en 2013 et 98 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 172, soit un indicateur de concentration d'emploi de 40,7% et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 51,7%[I 13].
Sur ces 172 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 36 travaillent dans la commune, soit 21% des habitants[I 14]. Pour se rendre au travail, 83,9% des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 1,8% les transports en commun, 8,9% s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 5,4% n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 15].
Activités hors agriculture
28 établissements[Note 11] sont implantés à Aulas au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 12],[I 16].
Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 25 % du nombre total d'établissements de la commune (7 sur les 28 entreprises implantées à Aulas), contre 30% au niveau départemental[I 17].
La commune est dans les Cévennes, une petite région agricole occupant l'ouest du département du Gard[33]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 14] sur la commune est la culture de fruits ou d'autres cultures permanentes[Carte 4]. Cinq exploitations agricoles ayant leur siège dans la commune sont dénombrées lors du recensement agricole de 2020[Note 15] (17 en 1988). La superficie agricole utilisée est de 70ha[35],[Carte 5],[Carte 6].
Culture locale et patrimoine
Édifices civils
Le centre d'Aulas.La poterne, entrée médiévale du village sur les rives du Coudoulous.
Anciens moulins et lavoirs.
La place où l'on peut admirer les façades médiévales et le griffe.
Château des barons d'Hierle.
Vieux pont médiéval.
Maison Teissier du Cros bâtie entre le XVIIIeet le XIXesiècle.
Filature de soie Pelon édifié en 1852 par Hippolyte Pelon. Agrandie en 1866. Devient propriété des Teissier du Cros puis des Bresson. Elle devient bonneterie de nylon puis ferme ses portes dans les années 1970.
Porte de la Capelle.
Les traouquets, étroits passages entre les maisons permettant le passage des personnes et la ventilation des rues du vieux villages.
Château de la Capelle. Appartenant à la famille des Quatrefages avant de revenir aux Bousquet de Florian.
Monument des prédicants sur la D48 érigé en 1929 faisant mémoire des prédicants Teissier, Bénézet et Roussel mis à mort à Montpellier au XVIIIesiècle.
Château de Clapices, résidence des Bérenger de Caladon.
Édifices religieux
Croix et clocher de l'église Saint-Martin d'Aulas.Église Saint-Martin remaniée maintes fois jusqu'au XIXesiècle.
Temple protestant bâti en 1840 portant les inscriptions ultérieurement rajoutées: « Liberté, Égalité, Fraternité » et « République Française ».
Personnalités liées à la commune
Alexandre Roussel, pasteur clandestin arrêté le 10 septembre 1728 et pendu à Montpellier le 30 novembre 1728.
Jean-Pierre Bérenger de Caladon de la Nuège (1728-1802), officier de cavalerie, partisan de la Grande Encyclopédie, correspondant de Voltaire.
Henri Bérenger de Caladon de Lanuejols (1740-1810).
Odette Teissier du Cros (1906-1997), ethnologue française, fondatrice et conservatrice du Musée cévenol au Vigan.
Héraldique
Article connexe: armorial des communes du Gard.
Les armes d'Aulas se blasonnent ainsi:
D'or à l'aigle de sable, au chef d'azur chargé de trois tours d'argent[36].
Voir aussi
Bibliographie
Aulas. Dépliant patrimoine. Office de Tourisme des Cévennes Méridionales. 2009.
Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[3].
L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
La réglementation dans la zone périphérique du parc, dite zone d'adhésion, est plus souple, afin bénéficier d'investissements d'ordres économique, social et culturel afin de freiner l'exode rural et de développer l'équipement touristique de la région.
Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[34].
Cartes
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, «Les types de climats en France, une construction spatiale», Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no501, (DOIhttps://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
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