Exposée à un climat de montagne, elle est drainée par la Dourbie, le Trèvezel, le Crouzoulous, le ruisseau de Pueylong, le ruisseau du Lingas et par divers autres petits cours d'eau. Incluse dans les Cévennes, la commune possède un patrimoine naturel remarquable: trois sites Natura 2000 (Les «gorges de la Dourbie et causses avoisinants», le «massif de l'Aigoual et du Lingas» et «les Cévennes»), un espace protégé (le «Peyrebesse») et cinq zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Dourbies est une commune rurale qui compte 139 habitants en 2019, après avoir connu un pic de population de 1 121 habitants en 1886. Ses habitants sont appelés les Dourbiens ou Dourbiennes.
Géographie
Localisation
Situé aux confins du Gard et de l'Aveyron, à une quinzaine de kilomètres de l'Espérou et de sa station de ski de Prat Peyrot, Dourbies, blotti dans la montagne cévenole, est dominé par la crête du Suquet, avec à ses pieds la Dourbie qui coule au milieu de gorges.
La commune est limitrophe au sud-ouest du département de l'Aveyron.
La commune de Dourbies est située dans le parc national des Cévennes sur le versant atlantique du massif du mont Aigoual, à 30 km au sud-est de Millau. Elle surplombe la Dourbie.
La Dourbie (rivière).
La Dourbie en hiver.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de «climat de montagne», selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, la température décroît rapidement en fonction de l'altitude. On observe une nébulosité minimale en hiver et maximale en été. Les vents et les précipitations varient notablement selon le lieu[2].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré suivant[1].
Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000
Moyenne annuelle de température: 8,9°C
Nombre de jours avec une température inférieure à −5°C: 5,7 j
Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C: 2,4 j
Nombre de jours de précipitation en janvier: 11,3 j
Nombre de jours de précipitation en juillet: 5,2 j
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[4] complétée par des études régionales[5] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, «Saint-Sauveur-Camprieu», sur la commune de Saint-Sauveur-Camprieu, mise en service en 1998[6] et qui se trouve à 6 km à vol d'oiseau[7],[Note 3], où la température moyenne annuelle est de 8,3°C et la hauteur de précipitations de 1 428,3 mm pour la période 1981-2010[8].
Sur la station météorologique historique la plus proche, «Millau», sur la commune de Millau, dans le département de l'Aveyron, mise en service en 1964 et à 30 km[9], la température moyenne annuelle évolue de 10,7°C pour la période 1971-2000[10], à 10,9°C pour 1981-2010[11], puis à 11,3°C pour 1991-2020[12].
Voies de communication et transports
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2 Routes pittoresques mais étroites
Route départementale 151, entre l'Espérou et le col de la Pierre Plantée reliant ensuite Saint Jean du Bruel, sur la rive droite de la Dourbie.
Route départementale qui à partir du village (Pont sur la Dourbie) relie la D 151 à Saint-Jean-du-Bruel par la rive gauche de la Dourbie.
Milieux naturels et biodiversité
Espaces protégés
La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[13],[14].
Dans ce cadre, la commune fait partie de la zone cœur du Parc national des Cévennes. Ce parc national, créé en 1967, est un territoire de moyenne montagne formé de cinq entités géographiques: le massif de l'Aigoual, le causse Méjean avec les gorges du Tarn et de la Jonte, le mont Lozère, les vallées cévenoles ainsi que le piémont cévenol[15].
La commune fait également partie des Cévennes, un territoire reconnu réserve de biosphère par l'UNESCO en 1985 pour la mosaïque de milieux naturels qui la composent et qui abritent une biodiversité exceptionnelle, avec 2 400 espèces animales, 2 300 espèces de plantes à fleurs et de fougères, auxquelles s’ajoutent d’innombrables mousses, lichens, champignons[16],[14].
Quatre autres espaces protégés sont présents sur la commune:
le «Peyrebesse», une réserve biologique intégrale, d'une superficie de 15,7ha[17];
, une zone humide protégée par la convention de Ramsar, d'une superficie de 41 705,5ha[18];
, un terrain acquis par le Conservatoire du Littoral, d'une superficie de 609,4ha[19],[20];
, une zone humide protégée par la convention de Ramsar, d'une superficie de 41 705,5ha[18].
Réseau Natura 2000
Site Natura 2000 sur le territoire communal.
Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 4].
Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive habitats[22]:
le «massif de l'Aigoual et du Lingas», d'une superficie de 10 546ha, constituant la ligne de partage des eaux entre Méditerranée et Atlantique. On y trouve des pelouses et landes qu'on peut qualifier de pseudo-alpines, recélant des éléments floristiques des Alpes et des Pyrénées en disjonction d'aire. La diversité spécifique de l'ensemble du site est remarquable, avec en particulier la présence de la très rare Buxbaumia viridis[23]
Les «gorges de la Dourbie et causses avoisinants», d'une superficie de 28 057ha, qui comprennent une grande partie du Causse noir, du Causse du Larzac et du Causse Bégon, ainsi que les gorges qui les séparent. Sept espèces de l'annexe 1 se reproduisent sur le site, parmi lesquelles huit espèces de rapaces[24];
«les Cévennes», d'une superficie de 92 044ha, correspondant précisément à la zone centrale du parc national des Cévennes et rassemblant plusieurs ensembles distincts. La diversité des milieux et des paysages permet le maintien d'une avifaune riche et diversifiée: au total, 135 espèces d'oiseaux, dont 22 inscrites à l'annexe 1 de la directive 79-409-CEE, recensées dans la zone centrale du parc, dont une vingtaine d'espèces de rapaces diurnes et sept nocturnes[25].
Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Trois ZNIEFF de type 1[Note 5] sont recensées sur la commune[26]:
les «gorges de la Dourbie et ses affluents» (14 060ha), couvrant 11 communes dont 6 dans l'Aveyron et 5 dans le Gard[27];
les «gorges de la Virenque et Pic de Saint-Guiral» (1 003ha), couvrant 5 communes dont 2 dans l'Aveyron et 3 dans le Gard[28];
le «lac des Pises et montagne du Lingas» (1 173ha), couvrant 3 communes du département[29];
le «causse Bégon et Pas de l'Âne Canayère» (2 277ha), couvrant 6 communes dont 2 dans l'Aveyron et 4 dans le Gard[30];
le «massif de l'Aigoual et du Lingas» (28 495ha), couvrant 17 communes dont 12 dans le Gard et 5 dans la Lozère[31].
Carte des ZNIEFF de type 1 et 2 à Dourbies.
Carte des ZNIEFF de type 1 sur la commune.
Carte des ZNIEFF de type 2 sur la commune.
Urbanisme
Typologie
Dourbies est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 7],[32],[I 1],[33].
La commune est en outre hors attraction des villes[I 2],[I 3].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (98,2% en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (97,6%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
forêts (66,1%), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (32,1%), zones agricoles hétérogènes (1%), zones urbanisées (0,8%), prairies (0,1%)[34].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Dourbies est vulnérable à différents aléas naturels: météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque particulier: le risque de radon[35]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[36].
Risques naturels
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment la Dourbie et le Trèvezel. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982 et 1994[37],[35].
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Dourbies.
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 30,3% de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (67,5% au niveau départemental et 48,5% au niveau national). Sur les 488 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 305 sont en en aléa moyen ou fort, soit 63%, à comparer aux 90% au niveau départemental et 54% au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[38],[Carte 2].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[39].
Risque particulier
Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune de Dourbies est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[40].
Toponymie
Occitan Dourbio, du roman Dorbia, du bas latin Dorbia, Durbia, Derbia, Durbienca, du latin Fluvius Urbio, à rapprocher avec le gaulois dubron qui signifie eau[41].
Histoire
Moyen Âge
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Dourbies faisait partie de la viguerie du Vigan et Meyrueis et du diocèse de Nîmes, archiprêtré de Meyrueis. Ce lieu n'est pas nommé dans le dénombrement de 1384, mais à en juger par la somme à laquelle cette communauté est imposée en 1435, elle devait compter au commencement du XVesiècle, six ou sept feux.
Époque moderne
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Le prieuré de Notre Dame de Dourbies quoique enclavé dans l'évêché d'Alais en 1694 n'en demeura pas moins uni à la mense épiscopale de Nîmes.
Révolution française et Empire
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Époque contemporaine
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Politique et administration
Tendances politiques et résultats
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Cadre de la fonction publique retraitée[45] Suppléante du député Michel Sala
Jumelages
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Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[46]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[47].
En 2019, la commune comptait 139 habitants[Note 8], en diminution de 14,72% par rapport à 2013 (Gard: +2,08%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
834
1 079
1 067
868
978
1 026
1 026
905
969
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
1 020
1 081
1 024
1 053
1 068
1 101
1 121
1 004
885
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
865
903
852
689
625
568
515
524
468
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2008
2013
383
308
251
223
213
204
190
186
163
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2018
2019
-
-
-
-
-
-
-
140
139
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[48] puis Insee à partir de 2006[49].)
Histogramme de l'évolution démographique
Enseignement
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Santé
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Manifestations culturelles et festivités
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Fête du village le 15 août;
Pèlerinage au rocher de Saint-Guiral le lundi de Pentecôte;
De 1997 à 2009, Dourbies constituait un ravitaillement sur la grande course des Templiers au mois d'octobre. Depuis, il en est de même mais sur le trail des Hospitaliers le même mois.
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 86 personnes, parmi lesquelles on compte 73,3% d'actifs (61,6% ayant un emploi et 11,6% de chômeurs) et 26,7% d'inactifs[Note 9],[I 4]. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui du département, mais supérieur à celui de la France, alors qu'en 2008 il était inférieur à celui de la France.
La commune est hors attraction des villes[Carte 3],[I 7]. Elle compte 41 emplois en 2018, contre 35 en 2013 et 52 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 53, soit un indicateur de concentration d'emploi de 76,8% et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 46%[I 8].
Sur ces 53 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 32 travaillent dans la commune, soit 60% des habitants[I 9]. Pour se rendre au travail, 81,1% des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 11,3% s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 7,5% n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 10].
Activités hors agriculture
Secteurs d'activités
20 établissements[Note 10] sont implantés à Dourbies au [I 11].
Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 40% du nombre total d'établissements de la commune (8 sur les 20 entreprises implantées à Dourbies), contre 30% au niveau départemental[I 12].A noter que ces chiffres concernent la totalité de la commune en particulier L'Espérou et que le village centre manque d'une réelle ouverture vers le tourisme de passage, absence à un exception prés de restauration, hébergement limité.
Entreprises et commerces
Revenus de la population et fiscalité
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La commune est dans le Causse Noir, une petite région agricole concernant six communes à l'extrême-ouest du département du Gard[50]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 12] sur la commune est l'élevage d'équidés et/ou d' autres herbivores[Carte 4]. Trois exploitations agricoles ayant leur siège dans la commune sont dénombrées lors du recensement agricole de 2020[Note 13] (onze en 1988). La superficie agricole utilisée est de 298ha[52],[Carte 5],[Carte 6].
Emploi
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Entreprises de l'agglomération
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Secteurs d'activités
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Le village a développé les activités agricoles et pastorales.
La châtaigneraie, les cultures en terrasses, les pâturages et la forêt domaniale sont le résultat de siècles de labeurs agricoles et forestiers rendus difficiles par le climat et la forte déclivité des terrains.
La vallée de la Dourbie permettait la culture du seigle sur ces sols granitiques et ces terres siliceuses, cette céréale apportait autrefois aux populations des montagnes la litière pour les animaux et une matière première le chaume pour recouvrir les toitures. Cette culture est cependant devenue anecdotique, les châtaigneraies ne sont quasiment plus entretenues, subsistent les coupes de bois dans les forêts, le pastoralisme et isolement quelques terres ou pâturages
Le tourisme peut devenir, si cela est réellement souhaité, un vecteur économique non négligeable du fait du classement de la région au patrimoine mondial de l'UNESCO[53] et de la typicité du village, le village a été classé par le département et la région «village de caractère»[réf.nécessaire].
Culture locale et patrimoine
Édifices civils
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Édifices religieux
L'église paroissiale Notre-Dame-de-l'Assomption de style roman au clocher élancé (34 mètres) a été construite par l'architecte Félicien Allard de Nîmes entre 1883 et 1887 avec l'aide des habitants des environs. À cause de sa grandeur et de son architecture lancée vers le ciel, imposante mais fine, elle a été appelée par les voisins et la population de Dourbies la cathédrale des Cévennes[54]. Une allocution a été prononcée le 8 juin 1885 par Monseigneur François-Nicolas Besson, évêque de Nîmes, à l'occasion de la pose de la première pierre[55]. Le centenaire a été fêté le 20 septembre 1987.
Patrimoine culturel
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Dourbies, situé dans les Causses-Cévennes, région inscrite au patrimoine mondial de l'UNESCO en 2011[53], est attaché aux légendes et croyances ancestrales telles que le pic Saint-Guiral et la légende des Trois ermites[56], ainsi qu'à la protection de la nature de la transhumance (lac des Pises). Le parc national des Cévennes accompagne cette valorisation du patrimoine naturel et architectural.
Construite sur la place du village en 1990, une fontaine préfigure la légende des Trois ermites[56].
Patrimoine environnemental
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Dourbies est traversé par la Dourbie, qui par sa terminologie gauloise, a inspiré le nom du village[réf.nécessaire], elle coule depuis sa source (proche de l'Espérou) vers Saint-Jean-du-Bruel au milieu de gorges.
Situé sur le versant Atlantique du massif de l'Aigoual, à une altitude oscillant entre 621 m et 1 440 m, Dourbies offre un paysage typique de montagne cévenole aux vallées profondes entourées de plateaux, territoire pastoral à travers les siècles, la commune qui reste un lieu de la transhumance est prisée pour ses randonnées pédestres où de nombreux parcours sont prévus à cet effet.
Économiquement, l'activité se tourne plus naturellement vers le Sud-Aveyron et la ville de Millau.
Les gorges de la Dourbie entre 360 et 850 m d'altitude comportent de nombreux sites classés, tels que Cantobre, chapelles et Nant. Une route pittoresque au départ de Dourbies offre des vues d'ensemble.
Les toits de chaume liés autrefois à la culture florissante du seigle font l'objet d'un projet de valorisation, quelques-uns sont encore visibles au hameau des Laupiettes.
Le lac des Pises, qui fait partie du parc national des Cévennes, a été classé espace naturel sensible pour les troupeaux des vallées cévenoles par le conseil départemental du Gard, ce qui en fait un espace de protection de la nature et de la transhumance[réf.nécessaire].
Personnalités liées à la commune
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Héraldique
Blason
D'azur à la croix d'or cantonnée de quatre dauphins du même.
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.
Notes et références
Notes et cartes
Notes
Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[3].
L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[21].
Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[51].
Cartes
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, «Les types de climats en France, une construction spatiale», Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no501, (DOIhttps://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
(oc + fr) Frédéric Mistral et Jules Ronjat, Lou Trésor dou Félibrige ou Dictionnaire provençal-français: embrassant les divers dialectes de la langue d'oc moderne..., Raphèle-lès-Arles, M. Petit, , 1179p., 2 vol.; 25 cm (ISBN84-499-0563-X, BNF37258238), p.820, t.1.
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