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Trèves est une commune française située dans l'ouest du département du Gard, en région Occitanie. Ses habitants sont officiellement appelés les Trévoises, Trévois. Localement il est fait usage du gentilé occitan Trévezennes, Trévezens. La rivière Trévezel traverse le territoire communal d'est en ouest. Le patrimoine architectural de la commune comprend deux immeubles protégés au titre des monuments historiques : le Pont Vieux , inscrit en 1931, et la grotte du Pas-de-Joulié, classée en 1953.

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Trèves

Blason
Administration
Pays France
Région Occitanie
Département Gard
Arrondissement Le Vigan
Intercommunalité Communauté de communes Causses Aigoual Cévennes
Maire
Mandat
Régis Valgalier
2020-2026
Code postal 30750
Code commune 30332
Démographie
Gentilé Trevois, Trevoises
Population
municipale
113 hab. (2019 )
Densité 4,2 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 04′ 44″ nord, 3° 23′ 21″ est
Altitude Min. 514 m
Max. 1 298 m
Superficie 26,59 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton du Vigan
Législatives Cinquième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Trèves
Géolocalisation sur la carte : France
Trèves
Géolocalisation sur la carte : Gard
Trèves
Géolocalisation sur la carte : Occitanie
Trèves

    Exposée à un climat de montagne, elle est drainée par la Dourbie, le Trèvezel, le Crouzoulous et par divers autres petits cours d'eau. Incluse dans les Cévennes, la commune possède un patrimoine naturel remarquable : trois sites Natura 2000 (Les « gorges de la Dourbie et causses avoisinants », le « massif de l'Aigoual et du Lingas » et le « causse Noir ») et quatre zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

    Trèves est une commune rurale qui compte 113 habitants en 2019, après avoir connu un pic de population de 545 habitants en 1866. Ses habitants sont appelés les Trevezais ou Trevezaises.


    Géographie


    Le causse Bégon au nord-est du col de la Pierre Plantée avec au loin les gorges du Trèvezel.
    Le causse Bégon au nord-est du col de la Pierre Plantée avec au loin les gorges du Trèvezel.

    La commune de Trèves est située dans l'ouest du département du Gard, dans la partie supérieure du bout de la « manche » du département, d'où une frontière sud et ouest avec le département de l'Aveyron. Elle est traversée par deux rivières qui ont la particularité d'être les seules du Gard à verser dans l'Atlantique et non pas en Méditerranée : la Dourbie et son affluent le Trèvezel qui arrose le village de Trèves.

    Le territoire communal est morcelé en quatre parties :


    Communes limitrophes


    Carte de Trèves et des communes avoisinantes.
    Carte de Trèves et des communes avoisinantes.

    Trèves est limitrophe de cinq autres communes dont deux dans le département de l'Aveyron. À l'ouest son territoire est distant de 500 mètres de celui de Revens. Au sud-est, son territoire est proche de ceux de deux autres communes : Sauclières à 350 mètres et Alzon à un peu plus de 500 mètres.

    Communes limitrophes de Trèves
    Lanuéjols
    Nant
    (Aveyron)
    Dourbies
    Causse-Bégon Saint-Jean-du-Bruel
    (Aveyron)

    Climat


    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat des marges montargnardes », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat de montagne » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, la température décroît rapidement en fonction de l'altitude. On observe une nébulosité minimale en hiver et maximale en été. Les vents et les précipitations varient notablement selon le lieu[2].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré suivant[1].

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000

    • Moyenne annuelle de température : 10,8 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 4,7 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 6,3 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 15,9 °C
    • Cumuls annuels de précipitation : 1 308 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 10,5 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 4,7 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[4] complétée par des études régionales[5] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Saint-Sauveur-Camprieu », sur la commune de Saint-Sauveur-Camprieu, mise en service en 1998[6] et qui se trouve à km à vol d'oiseau[7],[Note 3], où la température moyenne annuelle est de 8,3 °C et la hauteur de précipitations de 1 428,3 mm pour la période 1981-2010[8]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Millau », sur la commune de Millau, dans le département de l'Aveyron, mise en service en 1964 et à 25 km[9], la température moyenne annuelle évolue de 10,7 °C pour la période 1971-2000[10], à 10,9 °C pour 1981-2010[11], puis à 11,3 °C pour 1991-2020[12].


    Milieux naturels et biodiversité



    Espaces protégés

    La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[13],[14]. Dans ce cadre, la commune fait partie de l'aire d'adhésion du Parc national des Cévennes[Note 4]. Ce parc national, créé en 1967, est un territoire de moyenne montagne formé de cinq entités géographiques : le massif de l'Aigoual, le causse Méjean avec les gorges du Tarn et de la Jonte, le mont Lozère, les vallées cévenoles ainsi que le piémont cévenol[15].

    La commune fait partie de la zone de transition des Cévennes, un territoire d'une superficie de 116 032 ha reconnu réserve de biosphère par l'UNESCO en 1985 pour la mosaïque de milieux naturels qui la composent et qui abritent une biodiversité exceptionnelle, avec 2 400 espèces animales, 2 300 espèces de plantes à fleurs et de fougères, auxquelles s’ajoutent d’innombrables mousses, lichens, champignons[16],[17].


    Réseau Natura 2000

    Site Natura 2000 sur le territoire communal.
    Site Natura 2000 sur le territoire communal.

    Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 5]. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive habitats[19] :


    Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

    L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Deux ZNIEFF de type 1[Note 6] sont recensées sur la commune[24] : les « gorges de la Dourbie et ses affluents » (14 060 ha), couvrant 11 communes dont 6 dans l'Aveyron et 5 dans le Gard[25], et les « gorges de la Virenque et Pic de Saint-Guiral » (1 003 ha), couvrant 5 communes dont 2 dans l'Aveyron et 3 dans le Gard[26] et deux ZNIEFF de type 2[Note 7],[24] :


    Urbanisme



    Typologie


    Trèves est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 8],[29],[I 1],[30]. La commune est en outre hors attraction des villes[I 2],[I 3].

    Le bourg de Trèves est exclusivement bâti sur la rive droite du Trèvezel, à l'exception de trois maisons de part et d'autre de la route de Saint-Jean-du-Bruel, au-delà du pont neuf.

    L'habitat est typique des Causses avec des ruelles étroites.


    Occupation des sols


    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (89,7 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (86,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (46,7 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (43 %), prairies (8,2 %), zones agricoles hétérogènes (2,1 %)[31].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].


    Risques majeurs


    Le territoire de la commune de Trèves est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque particulier : le risque de radon[32]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[33].


    Risques naturels

    Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment la Dourbie et le Trèvezel. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1994 et 2003[34],[32].

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Trèves.
    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Trèves.

    La commune est vulnérable au risque de mouvements de terrains constitué principalement du retrait-gonflement des sols argileux[35]. Cet aléa est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 34,5 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (67,5 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 128 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 118 sont en en aléa moyen ou fort, soit 92 %, à comparer aux 90 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[36],[Carte 2].

    Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[37].


    Risque particulier

    Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune de Trèves est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[38].


    Toponymie



    Attestations anciennes


    Cette forme Trevidon est attribuée à Trèves depuis plusieurs décennies, alors qu'elle fait référence à Saint-Laurent-de-Trèves en Lozère. Ce nom est cité par Sidoine Apollinaire dans son 24e poème connu sous le nom de Panégyrique de Narbonne, où il décrit le trajet de sa lettre vers son ami Tonnance Ferreol et sa villa de Trevidon. Dans ce texte, il indique que depuis cet endroit, on peut tout autant admirer le poissonneux Tarn et les cimes du Mont Lozère, or ces particularités géographiques sont inexistantes à Trèves (Gard), alors qu'elles correspondent parfaitement à Saint-Laurent-de-Trèves[40] ;

    On peut ajouter les mentions suivantes :


    Étymologie


    Albert Dauzat rapporte une forme Trevidon mentionnée au IVe siècle qu’il n'explique pas[39]. Il propose sans conviction le latin trivium « carrefour »[39] carrefour de trois rues → carrefour »[44]), hypothèse reprise par la suite[45]. Puis il suggère un *Treba (villa) « propriété de *Trebus », anthroponyme latin non attesté mais basé sur l'existence de Trebenus[39]. Trebenus est par ailleurs considéré comme un nom de personne gallo-romain[46], comprendre implicitement d'origine gauloise (gaulois treb- « habitation »). Plus récemment, il est envisagé directement un recours au gaulois treb- (apparenté au vieil irlandais treb « habitation, exploitation agricole », vieux breton treb « lieu habité » > moyen breton treff « village, ville », voir trève), mais au sens de « village »[47]. En outre, cette racine s'est perpétuée dans l'ancien occitan trevar « habiter » (cf. trèva s.f. « celui qui habite; fréquente » → « fantôme, revenant »). Dauzat rapproche aussi le nom de Trèves (Rhône) et Trèves (Maine-et-Loire, de Trevie 1036)[39].


    Histoire


    Le bourg fut pendant plusieurs siècles la possession de la puissante famille de Roquefeuil-Blanquefort, et notamment celle de Bérenger de Roquefeuil, constructeur du château de Bonaguil.

    Un archéologue ayant fait des fouilles, un ancien cimetière a été découvert sous l'église.

    Trèves était le plus petit chef-lieu de canton du département du Gard jusqu'au redécoupage cantonal et un des moins peuplés de France, avec seulement 112 habitants en 2010. Son existence a été longtemps liée à l'activité minière.

    En effet, les mines de plomb-zinc de Villemagne, sur un filon encaissé dans les calcaires du Lias, ont été exploitées avant la Seconde Guerre mondiale par une société britannique. Dans les années 60-70, des recherches par sondages ont été menées sur le filon, et aussi sur des amas de type stratiforme. Elles n'ont pas été couronnées de succès.


    Politique et administration



    Tendances politiques et résultats


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    Administration municipale


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    Au vu du nombre d'habitants dans la commune, le conseil municipal est composé de 11 conseillers[48].


    Liste des maires


    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    mars 2001 2008 M. Henri Gerin    
    mars 2008 mars 2014 Mme Claude Casteiltort Divers gauche DVG  
    mars 2014 en cours M. Régis Valgalier SE Retraité fonction territoriale

    Rattachements administratifs et électoraux


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    Politique environnementale


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    Finances locales


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    Jumelages


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    Population et société



    Démographie


    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[49]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[50].

    En 2019, la commune comptait 113 habitants[Note 9], en diminution de 9,6 % par rapport à 2013 (Gard : +2,08 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    400472480514477524499535534
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    519519545485500533513512457
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    433457404395317322287241184
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
    16915113912912011910397110
    2014 2019 - - - - - - -
    131113-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[51] puis Insee à partir de 2006[52].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Enseignement


    La commune dépend de l'académie de Montpellier[53]. Une crèche collective est à disposition des jeunes enfants, dans la commune voisine de Lanuejols[54].Une école maternelle est implantée dans la commune[53]. L'école primaire est partagé avec celle de la commune de Lanuejols : les classes de CP et CE1 des 2 communes sont regroupées à Trèves, les classes du CE2 au CM2 sont regroupées à Lanuejols[55].


    Manifestations culturelles et festivités


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    Santé


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    Sports


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    De 1997 à 2009, Trèves constituait l'avant-dernier ravitaillement sur la grande course des Templiers au mois d'octobre. Depuis, il en est de même mais sur le trail des Hospitaliers le même mois.


    Médias


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    Cultes


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    Économie



    Emploi


    Taux de chômage
    200820132018
    Commune[I 4]6,8 %11,8 %3 %
    Département[I 5]10,6 %12 %12 %
    France entière[I 6]8,3 %10 %10 %

    En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 72 personnes, parmi lesquelles on compte 77,6 % d'actifs (74,6 % ayant un emploi et 3 % de chômeurs) et 22,4 % d'inactifs[Note 10],[I 4]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.

    La commune est hors attraction des villes[Carte 3],[I 7]. Elle compte 29 emplois en 2018, contre 28 en 2013 et 29 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 54, soit un indicateur de concentration d'emploi de 54,7 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 52,5 %[I 8].

    Sur ces 54 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 20 travaillent dans la commune, soit 38 % des habitants[I 9]. Pour se rendre au travail, 70 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 2 % les transports en commun, 10 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 18 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 10].


    Activités hors agriculture



    Secteurs d'activités

    15 établissements[Note 11] sont implantés à Trèves au [I 11]. Le secteur de la construction est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 26,7 % du nombre total d'établissements de la commune (4 sur les 15 entreprises implantées à Trèves), contre 15,5 % au niveau départemental[I 12].


    Entreprises et commerces


    Revenus de la population et fiscalité


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    Agriculture


    1988200020102020
    Exploitations3222
    SAU[Note 12] (ha)645309274238

    La commune est dans le Causse Noir, une petite région agricole concernant six communes à l'extrême-ouest du département du Gard[56]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 13] sur la commune est l'élevage d'ovins ou de caprins[Carte 4]. Deux exploitations agricoles ayant leur siège dans la commune sont dénombrées lors du recensement agricole de 2020[Note 14] (trois en 1988). La superficie agricole utilisée est de 238 ha[58],[Carte 5],[Carte 6].


    Emploi


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    Entreprises et commerces


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    Commerces et artisans sont implantés dans la commune, ainsi que des hébergements touristiques, tant en gîtes ruraux[59], qu'en camping[60].

    Sur le plan agricole, la commune de Trèves fait partie des zones de production des appellations[61] : vins Cévennes (IGP), Miel des Cévennes, vins du Pays d'Oc, Roquefort, Poulet des Cévennes, et Volailles du Languedoc.


    Culture locale et patrimoine



    Lieux et monuments



    Personnalités liées à la commune


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    Héraldique


    Blason
    D'azur, à la fasce d'or, accompagnée de trois haches d'armes d'argent, posées en pal, deux en chef et une en pointe.
    Détails
    - Créé par Charles d'HOZIER, héraldiste généalogiste du roi lors de l'élaboration de l'Armorial Général de France entre 1697 et 1710.

    - Colorié dans le TOME 14 LANGUEDOC P695 et blasonné dans le tome 1 Languedoc conservé au cabinet des titres, Pages 842, bureau d’Alès, N°219, Août 1700. - D’Hozier a amplifié le code régional des blasons de communauté selon le diocèse considéré. Celui d’Alès, dont dépendait le village, était très largement protestant. Aussi pour ne froisser aucune susceptibilité dans ce secteur (À quelques exceptions près), les dessins sont imagés rappelant des blasons seigneuriaux ou bien des jeux de mots par rapport au nom du village ou encore le rappel de faits plus ou moins légendaires. Pour Trèves il est choisi un mélange entre seigneur et la religion. L’or, couleur du soleil, représente la foi sous toutes ses formes. L’azur et les trois haches d’arme proviennent du blason de la famille de Mailhac, co-seigneur de Trèves. La fasce est une pièce honorable imageant la ceinture des religieux, souvenir du scapulaire des moines, lui-même issu de celui confié au mont Carmel par la sainte Vierge. Trèves est effectivement sous le vocable de la sainte avec Blaise en saint secondaire parce que la paroisse de Dourbies est aussi dédiée à la Vierge.

    En résumé on obtient les explications suivantes : Trèves est une possession des Mailhac (Azur et Haches d’arme) qui a foi (Or) en la sainte Vierge (Fasce).
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Notes et références



    Notes et cartes


    1. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[3].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    4. La réglementation dans la zone périphérique du parc, dite zone d'adhésion, est plus souple, afin bénéficier d'investissements d'ordres économique, social et culturel afin de freiner l'exode rural et de développer l'équipement touristique de la région.
    5. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[18].
    6. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
    7. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
    8. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    9. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
    10. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
    11. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
    12. Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
    13. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
    14. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[57].
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
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    Références



    Site de l'Insee


    Autres sources

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    53. annuaire de l'éducation nationale
    54. crèche collective de Lanuejols
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    59. commerces de la commune
    60. camping
    61. Fiche INAO des AOC et IGP de la commune

    Voir aussi



    Article connexe


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    [de] Trèves (Gard)

    Trèves ist eine französische Gemeinde mit 113 Einwohnern (Stand 1. Januar 2019) im Département Gard in der Region Okzitanien. Sie gehört zum Kanton Le Vigan und zum Gemeindeverband Communauté de communes Causses Aigoual Cévennes.

    [en] Trèves, Gard

    Trèves (French pronunciation: ​[tʁɛv]; Occitan: Trève) is a commune in the Gard department in southern France.

    [es] Trèves (Gard)

    Trèves es una población y comuna francesa, situada en la región de Languedoc-Rosellón, departamento de Gard, en el distrito de Le Vigan. Es el chef-lieu de cantón más pequeño del departamento.
    - [fr] Trèves (Gard)



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