Arphy est une commune française située dans l'ouest du département du Gard en région Occitanie.
Cet article est une ébauche concernant une commune du Gard.
Vous pouvez partager vos connaissances en l’améliorant (comment?). Le bandeau {{ébauche}} peut être enlevé et l’article évalué comme étant au stade «Bon début» quand il comporte assez de renseignements encyclopédiques concernant la commune. Si vous avez un doute, l’atelier de lecture du projet Communes de France est à votre disposition pour vous aider. Consultez également la page d’aide à la rédaction d’un article de commune de France.
Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par la Dourbie, le Coudoulous, le ruisseau de Pueylong et par divers autres petits cours d'eau. Incluse dans les Cévennes, la commune possède un patrimoine naturel remarquable: deux sites Natura 2000 (le «massif de l'Aigoual et du Lingas» et «les Cévennes») et cinq zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Arphy est une commune rurale qui compte 152 habitants en 2019, après avoir connu un pic de population de 606 habitants en 1841. Elle est dans l'agglomération de Vigan et fait partie de l'aire d'attraction du Vigan. Ses habitants sont appelés les Arphyens ou Arphyennes.
Géographie
La commune d'Arphy s'étend de la forêt domaniale de l'Aigoual jusqu'à l'entrée d'Aulas en suivant le Coudoulous.
Tout le long sont établis plusieurs mas et hameaux.
Quelques lieux-dits: La Beaumelle, Bions, La Borie, Cap de Coste, La Carrière, La Coste, Le Crestat, La Fabrègue, Le Fesq, Fontainebleau, Galary, Le Gravas, Grimal, Les Lauzès, La Matte, Les Molières, Le Monna, Montals, Nespoulet, Les Plantiers, Le Poujol, Pratcoustal, Mas Queyrol, Trépadoux, Les Vignals.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de «climat méditerranéen altéré», selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type «climat méditerranéen» dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents[2].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré suivant[1].
Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000
Moyenne annuelle de température: 11,6°C
Nombre de jours avec une température inférieure à −5°C: 3,9 j
Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C: 10,5 j
Nombre de jours de précipitation en janvier: 9,6 j
Nombre de jours de précipitation en juillet: 4,5 j
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[4] complétée par des études régionales[5] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. La station météorologique de Météo-France installée sur la commune et mise en service en 1989 permet de connaître en continu l'évolution des indicateurs météorologiques[6]. Le tableau détaillé pour la période 1981-2010 est présenté ci-après.
Statistiques 1981-2010 et records ARPHY (30) - alt: 427 m 44° 01′ 00″ N, 3° 35′ 42″ E Statistiques établies sur la période 1989-2010 - Records établis sur la période du 01-01-1989 au 31-12-2020
Mois
jan.
fév.
mars
avril
mai
juin
jui.
août
sep.
oct.
nov.
déc.
année
Température minimale moyenne (°C)
0,9
1,2
3,3
5,4
8,7
11,6
13,7
13,7
10,2
8,1
4,2
1,5
6,9
Température moyenne (°C)
5,6
6,3
9
11
15
18,5
20,9
20,9
16,7
13,1
8,7
5,9
12,7
Température maximale moyenne (°C)
10,3
11,3
14,6
16,7
21,3
25,5
28,3
28,1
23,2
18,2
13,3
10,3
18,5
Record de froid (°C) date du record
−9 30.01.05
−12,3 12.02.12
−11 01.03.05
−2 21.04.1997
0 01.05.04
3 04.06.01
6 11.07.1993
5 29.08.1998
2 29.09.1993
−5 25.10.03
−8 21.11.1998
−9,5 17.12.09
−12,3 2012
Record de chaleur (°C) date du record
22 20.01.07
24,1 24.02.20
27,5 31.03.12
31,5 08.04.11
33 30.05.01
40,7 28.06.19
37 22.07.06
38,2 01.08.20
36,5 04.09.06
32 12.10.11
25 04.11.10
21 11.12.1994
40,7 2019
Précipitations (mm)
151,3
104,7
85,4
135,9
113,5
72,2
36,5
56,6
166,5
244
209,5
185,1
1 561,2
Source: «Fiche 30015002» [PDF], sur donneespubliques.meteofrance.fr, édité le: 06/01/2022 dans l'état de la base
Milieux naturels et biodiversité
Espaces protégés
La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[7],[8].
Dans ce cadre, la commune fait partie de la zone cœur du Parc national des Cévennes. Ce parc national, créé en 1967, est un territoire de moyenne montagne formé de cinq entités géographiques: le massif de l'Aigoual, le causse Méjean avec les gorges du Tarn et de la Jonte, le mont Lozère, les vallées cévenoles ainsi que le piémont cévenol[9].
La commune fait également partie des Cévennes, un territoire reconnu réserve de biosphère par l'UNESCO en 1985 pour la mosaïque de milieux naturels qui la composent et qui abritent une biodiversité exceptionnelle, avec 2 400 espèces animales, 2 300 espèces de plantes à fleurs et de fougères, auxquelles s’ajoutent d’innombrables mousses, lichens, champignons[10],[11].
Réseau Natura 2000
Site Natura 2000 sur le territoire communal.
Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 3].
Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive habitats[13]:
le «massif de l'Aigoual et du Lingas», d'une superficie de 10 546ha, constituant la ligne de partage des eaux entre Méditerranée et Atlantique. On y trouve des pelouses et landes qu'on peut qualifier de pseudo-alpines, recélant des éléments floristiques des Alpes et des Pyrénées en disjonction d'aire. La diversité spécifique de l'ensemble du site est remarquable, avec en particulier la présence de la très rare Buxbaumia viridis[14]
«les Cévennes», d'une superficie de 92 044ha, correspondant précisément à la zone centrale du parc national des Cévennes et rassemblant plusieurs ensembles distincts. La diversité des milieux et des paysages permet le maintien d'une avifaune riche et diversifiée: au total, 135 espèces d'oiseaux, dont 22 inscrites à l'annexe 1 de la directive 79-409-CEE, recensées dans la zone centrale du parc, dont une vingtaine d'espèces de rapaces diurnes et sept nocturnes[15].
Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Trois ZNIEFF de type 1[Note 4] sont recensées sur la commune[16]:
le «massif de l'Aigoual et du Lingas» (28 495ha), couvrant 17 communes dont 12 dans le Gard et 5 dans la Lozère[20];
les «vallées amont de l'Hérault» (21 533ha), couvrant 23 communes dont 22 dans le Gard et 1 dans l'Hérault[21].
Carte des ZNIEFF de type 1 et 2 à Arphy.
Carte des ZNIEFF de type 1 sur la commune.
Carte des ZNIEFF de type 2 sur la commune.
Urbanisme
Typologie
Arphy est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[22],[I 1],[23].
Elle appartient à l'unité urbaine du Vigan, une agglomération intra-départementale regroupant 6 communes[I 2] et 7 022 habitants en 2019, dont elle est une commune de la banlieue[I 3],[I 4].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction du Vigan, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 20 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[I 5],[I 6].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (99,5% en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (99,4%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
forêts (96,4%), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (3,1%), zones urbanisées (0,5%)[24].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Risques majeurs
Le territoire de la commune d'Arphy est vulnérable à différents aléas naturels: météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque particulier: le risque de radon[25]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[26].
Risques naturels
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment la Dourbie et le Coudoulous. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1994, 1996 et 2011[27],[25].
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux d'Arphy.
La commune est vulnérable au risque de mouvements de terrains constitué principalement du retrait-gonflement des sols argileux[28]. Cet aléa est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 16,7% de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (67,5% au niveau départemental et 48,5% au niveau national). Sur les 166 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 136 sont en en aléa moyen ou fort, soit 82%, à comparer aux 90% au niveau départemental et 54% au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[29],[Carte 2].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[30].
Risque particulier
Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune d'Arphy est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[31].
Toponymie
Nommé dès 1417 Mansus de Arfino parrochioe de Aulacio.
Histoire
Au Moyen Âge, Arphy dépend de la ville d'Aulas; c'est une entité féodale ayant le statut d'exploitant agricole. Le hameau est prospère grâce aux terres alluviales et aux cultures arboricoles très nombreuses.
En 1654, le bourgeois Étienne Galary représente le territoire d'Arphy devant le baron d'Hierle. Il est l'un des quatre consuls qui administrent la communauté de la paroisse d'Aulas.
Durant les troubles religieux, les nombreuses baumes servent de cachettes aux prédicants et aux insurgés. Comme en 1698, le berger Grimal héberge les prédicants Bas et Brousson. Le fait est ébruité et leur présence dénoncée. La « Baume du ministre » abritera pendant de long mois d'hiver différents pasteurs. En 1732, André Verseils, habitant du hameau de Pracoustals est arrêté et conduit à Montpellier où il est jugé pour avoir répandu des livres interdits et pour avoir favorisé la tenue d'assemblées clandestines. Il est condamné aux galères.
En 1792, Arphy devient commune à part entière.
Le domaine de Montals, important ensemble de bâtiments et de terres depuis l'Ancien Régime, est acquis par l'État pour le compte des Eaux et Forêts en 1892. Les bâtiments remaniés et agrandis deviennent alors un avant-poste du reboisement de l'Aigoual par Georges Fabre et Charles Flahaut. Le domaine servit de logement pour les gardes forestiers jusque dans les années 1960 et ont accueilli pendant la Seconde Guerre mondiale les chantiers de jeunesse du groupement Assas dans la région du Vigan[32].
Politique et administration
Liste des maires successifs:
1800-1808: TOUREILLE Pierre
1808-1813: MAURIN Jean
1813-1816: PAGES Théophile
1816-1817: TOUREILLE Pierre
1817-1831: de QUATREFAGES du FESQ Théodore
1831-1835: DELTRUEL Jean
1835-1837: FABRE Laurent
1837-1840: POUJOL Germain
1840-1843: BASTIDE Jacques
1843-1846: NOUGAREDE François
1846-1848: POUJOL Germain
1848: TOUREILLE Pierre
1848-1850: JOURNET Pierre
1850-1855: POUJOL Germain
1855-1861: de QUATREFAGES du FESQ Théodore
1861-1863: VERSEILS Louis
1863-1866: NOGAREDE Louis
1866-1870: BASTIDE
1870: FABRE
1870-1871: VAUC
1871-1878: POUJOL Germain
1878-1884: JOURNET Emile
1884-1892: ESCOT Louis
1892-1896: TOUREILLE Palmyre
1896-1908: GAUBERT
1908-1912: FINIELS
1912-1919: TOUREILLE Palmyre
1919-1920: NOGAREDE Louis
1920-1925: TOUREILLE Charles
1925-1929: NOGAREDE Louis
1929-1977: PRATLONG Elisée, chevalier de la Légion d'honneur
Liste des maires successifs
Période
Identité
Étiquette
Qualité
mars 2001
2008
Raymond Salles
PS
mars 2008
En cours
Jean-Pierre Gabel
SE
Retraité
Les données manquantes sont à compléter.
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[33]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[34].
En 2019, la commune comptait 152 habitants[Note 8], en diminution de 14,12% par rapport à 2013 (Gard: +2,08%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
450
486
538
491
534
576
606
500
540
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
504
531
530
540
505
452
421
426
407
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
409
403
361
320
269
230
226
200
140
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2005
2006
2010
129
130
86
122
131
173
166
160
171
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2015
2019
-
-
-
-
-
-
-
174
152
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[35] puis Insee à partir de 2006[36].)
Histogramme de l'évolution démographique
Économie
Revenus
En 2018 (données Insee publiées en ), la commune compte 74 ménages fiscaux[Note 9], regroupant 148 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 17 250 €[I 7] (20 020 € dans le département[I 8]).
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 97 personnes, parmi lesquelles on compte 75,6% d'actifs (62,8% ayant un emploi et 12,8% de chômeurs) et 24,4% d'inactifs[Note 10],[I 9]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supérieur à celui de la France et du département.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction du Vigan, du fait qu'au moins 15% des actifs travaillent dans le pôle[Carte 3],[I 12]. Elle compte 18 emplois en 2018, contre 33 en 2013 et 22 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 62, soit un indicateur de concentration d'emploi de 28,4% et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 48,5%[I 13].
Sur ces 62 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 14 travaillent dans la commune, soit 22% des habitants[I 14]. Pour se rendre au travail, 81,8% des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 3,6% s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 14,5% n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 15].
Activités hors agriculture
Secteurs d'activités
18 établissements[Note 11] sont implantés à Arphy au [I 16].
Le secteur des activités immobilières est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 16,7 % du nombre total d'établissements de la commune (3 sur les 18 entreprises implantées à Arphy), contre 4,1% au niveau départemental[I 17].
La commune est dans les Cévennes, une petite région agricole occupant l'ouest du département du Gard[37]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 13] sur la commune est la culture de fruits ou d'autres cultures permanentes[Carte 4]. Trois exploitations agricoles ayant leur siège dans la commune sont dénombrées lors du recensement agricole de 2020[Note 14] (onze en 1988). La superficie agricole utilisée est de 15ha[39],[Carte 5],[Carte 6].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Le temple protestant, construit sous le Second Empire grâce aux dons importants du consistoire de Hambourg.
Filature du Monna, usine de coton puis de soie en 1835. En 1918, fondation de la Société anonyme de Bonneterie des Cévennes.
Château du Fesq, bâtiment du XVIIesiècle, réaménagé sous la Restauration.
Baume du ministre, grotte dans laquelle plusieurs prédicants se sont cachés pendant la période du Désert.
Cascades d'Orgon, cascades impressionnantes de 35 mètres de haut.
Personnalités liées à la commune
Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue! Comment faire?
Héraldique
Article connexe: armorial des communes du Gard.
Les armes d'Arphy se blasonnent ainsi:
D'azur à la fasce d'or accompagnée de trois arcs couchés du même, deux en chef et un en pointe[40].
Voir aussi
Bibliographie
Arphy. Dépliant patrimoine. Office de Tourisme des Cévennes Méridionales. 2011.
Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[3].
L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[12].
Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[38].
Cartes
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, «Les types de climats en France, une construction spatiale», Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no501, (DOIhttps://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
Другой контент может иметь иную лицензию. Перед использованием материалов сайта WikiSort.org внимательно изучите правила лицензирования конкретных элементов наполнения сайта.
2019-2025 WikiSort.org - проект по пересортировке и дополнению контента Википедии