Saint-André-de-Valborgne est une commune française située dans le nord-ouest du département du Gard, en région Occitanie.
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Saint-André-de-Valborgne | |
![]() Saint-André-de-Valborgne, la nuit. | |
![]() Blason |
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Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Occitanie |
Département | Gard |
Arrondissement | Le Vigan |
Intercommunalité | Communauté de communes Causses Aigoual Cévennes |
Maire Mandat |
Régis Bourelly 2020-2026 |
Code postal | 30940 |
Code commune | 30231 |
Démographie | |
Gentilé | Saint-Andréens |
Population municipale |
364 hab. (2019 ![]() |
Densité | 7,5 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 44° 09′ 25″ nord, 3° 41′ 01″ est |
Altitude | Min. 339 m Max. 1 200 m |
Superficie | 48,71 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | Canton du Vigan |
Législatives | Cinquième circonscription |
Localisation | |
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Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par le Gardon de Saint-Jean, Valat de Roumégous et par divers autres petits cours d'eau. Incluse dans les Cévennes, la commune possède un patrimoine naturel remarquable : deux sites Natura 2000 (la « vallée du Gardon de Mialet » et la « vallée du Gardon de Saint-Jean ») et six zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Saint-André-de-Valborgne est une commune rurale qui compte 364 habitants en 2019, après avoir connu un pic de population de 1 949 habitants en 1806. Ses habitants sont appelés les Saint-Andréens ou Saint-Andréennes.
Le patrimoine architectural de la commune comprend deux immeubles protégés au titre des monuments historiques : la maison-forte, inscrite en 1979, et le château de Nogaret, inscrit en 1984.
La commune est située dans le nord-ouest du département du Gard. Elle est limitrophe de la Lozère.
Le Pompidou (Lozère) |
Gabriac (Lozère) |
Sainte-Croix-Vallée-Française (Lozère) |
Bassurels (Lozère) |
![]() |
Moissac-Vallée-Française (Lozère) |
Val-d'Aigoual | Les Plantiers | Saumane |
Elle est arrosée par le Gardon de Saint-Jean, dans la Vallée borgne, que ferme la crête des Cévennes.
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat méditerranéen altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2]. En 2020, la commune ressort du type « climat méditerranéen » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents[3].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré suivant[2].
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Mont Aigoual », sur la commune de Val-d'Aigoual, mise en service en 1896[7] et qui se trouve à 9 km à vol d'oiseau[8],[Note 3], où la température moyenne annuelle est de 5,3 °C et la hauteur de précipitations de 1 931,7 mm pour la période 1981-2010[9]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Millau », sur la commune de Millau, dans le département de l'Aveyron, mise en service en 1964 et à 49 km[10], la température moyenne annuelle évolue de 10,7 °C pour la période 1971-2000[11], à 10,9 °C pour 1981-2010[12], puis à 11,3 °C pour 1991-2020[13].
La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[14],[15].
La commune fait partie de la zone de transition des Cévennes, un territoire d'une superficie de 116 032 ha reconnu réserve de biosphère par l'UNESCO en 1985 pour la mosaïque de milieux naturels qui la composent et qui abritent une biodiversité exceptionnelle, avec 2 400 espèces animales, 2 300 espèces de plantes à fleurs et de fougères, auxquelles s’ajoutent d’innombrables mousses, lichens, champignons[16],[17].
Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 4]. Deux sites Natura 2000 ont été définis sur la commune au titre de la directive habitats[19] :
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Quatre ZNIEFF de type 1[Note 5] sont recensées sur la commune[22] :
et deux ZNIEFF de type 2[Note 6],[22] :
Saint-André-de-Valborgne est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 7],[29],[I 1],[30]. La commune est en outre hors attraction des villes[I 2],[I 3].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (97,2 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (97,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (66,8 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (30,4 %), zones agricoles hétérogènes (2,2 %), prairies (0,5 %)[31].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Le territoire de la commune de Saint-André-de-Valborgne est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque particulier : le risque de radon[32]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[33].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau et par une crue torrentielle ou à montée rapide de cours d'eau, notamment le Gardon de Saint-Jean. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1992, 1993, 1994, 1995, 2002, 2011, 2014, 2015 et 2020[34],[32].
La commune est vulnérable au risque de mouvements de terrains constitué principalement du retrait-gonflement des sols argileux[35]. Cet aléa est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 2,5 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (67,5 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 452 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 64 sont en en aléa moyen ou fort, soit 14 %, à comparer aux 90 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[36],[Carte 2].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[37].
Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune de Saint-André-de-Valborgne est classée en zone 2, à savoir zone à potentiel radon faible mais sur lesquelles des facteurs géologiques particuliers peuvent faciliter le transfert du radon vers les bâtiments[38].
L'existence de la paroisse de « Sancto Andresi de Valbornia » est mentionnée dès l'an mil dans les parchemins de l'abbaye Saint-Victor de Marseille, dont les moines implantent la culture de la châtaigne sur les pentes et les vallées qui bordent le mont Aigoual.
Dès le XIIIe siècle, l'évêché de Nîmes jette un regard méfiant sur la vallée Borgne, où se sont réfugiées quelques familles cathares après le ralliement du baron d'Alais, Raymond de Pelet, à l'armée des croisés de Simon de Montfort, chargée d'extirper l'hérésie. Les seigneurs locaux, trop faibles pour jouer un rôle quelconque dans cette première participation à l'histoire nationale, oscillent entre les Pelet d'Alais et les Bermond d'Anduze qui se déchirent au grand détriment des populations rurales, dépourvues de protection.
Le traité de Meaux (1229) qui entérine le rattachement du Languedoc à la France atténue les rivalités entre les petites seigneuries querelleuses, qui vont exploser avec la guerre de Cent Ans (1335-1453). Le château du Folhaquier, première borne du Gévaudan, change plusieurs fois de main ; les partisans de Du Guesclin puis du maréchal de Boucicaut ont le plus grand mal à refouler plus au nord les seigneurs cévenols possessiones [pas clair] en Guyenne et qui témoignent d'une fidélité absolue envers les rois d'Angleterre, et ce jusqu'à la mort d'Henri V à Vincennes en 1422.
À l'issue des guerres d'Italie, la baronnie d'Alais tombe entre les mains des seigneurs de Cambis, favorables à la Réforme. Les petits seigneurs cévenols embrayent le pas à leurs suzerains, attirés par la perspective de mettre la main sur les biens du clergé. Dès 1560, le culte protestant est imposé à Saint-André par les seigneurs qui prélèvent la dîme en prévision des guerres qui s'annoncent. Une compagnie de 50 hommes d'armes est mise à la disposition du prince de Condé pour s'emparer de Montpellier et de Mende (1562-1563), puis participer aux guerres suivantes :
Nîmes, devenue place de sûreté, commande toutes les troupes huguenotes, qui s'illustrent à la bataille de Villemur (1592), laquelle voit la défaite de la Ligue du Languedoc.
L'édit de Nantes (1598) apporte la paix et la prospérité, mais en 1620, les hostilités reprennent entre les armées de Louis XIII et les milices du duc de Rohan. En 1629, les soldats de Saint-André quittent Alais invaincus, avec armes et bagages.
En 1685, l'édit de Fontainebleau qui révoque l'édit de Nantes entraîne l'occupation de la paroisse par les milices et les compagnies de dragons. En 1702, la révolte des Camisards surprend les troupes royales, vaincues à Saumane. L'occupation consécutive de Saint-André, qui ruine les habitants, alimente la révolte qui recrute plus d'une centaine de combattants. Le pouvoir des garnissaires [pas clair] ne s'étendant pas à plus d'un jet de pierre des murs de la petite cité, le maréchal de Villars ouvre les négociations qui se concluent par une petite paix locale assortie de droits limites. Mais quelques irréductibles tiennent le maquis jusqu'en 1710.
En 1787, l'édit de tolérance est bien accueilli, mais ne suffit pas à rallier les populations qui participent avec ferveur à la Révolution.
Au cours de la Révolution française, la commune porte provisoirement le nom de Valborgne-du-Gard[39].
La compagnie de gardes nationaux de Saint-André sert de creuset à tous ceux qui de 1792 à 1815 vont combattre sur tous les fronts de l'Europe. La conscription, qui devient très lourde sous l'Empire, provoque toutefois une fissure au sein de la population. Des colonnes mobiles sont levées pour traquer sur le Causse les réfractaires, de plus en plus nombreux.
Républicaine, Saint-André accueille favorablement les évènements de 1830 et de 1848. Quelques habitants sont même emprisonnés lors du coup d'État du 2 décembre 1851.
En 1870-1871, les Saint-Andréens suivent l'armée du général d'Aurelle de Paladines, victorieux à Coulmiers.
En 1914-1918, les réfugiés belges sont aimablement accueillis. Saint-André perd 76 de ses fils.
En 1939-1945, Saint-André recueille des républicains espagnols ainsi que des Juifs, et perd de nombreux fils lors de la tragédie du maquis d'Aire de Côte.
Un mécène local, Monsieur de Rouville, offre une grande demeure pour les anciens détenus des stalags et des oflags. La mutation économique de la petite bourgade s'effectue au fil du développement du tourisme.
En 2014, une citoyenne originaire de Saint-André, Camille Halut, présente aux élections municipales une liste composée de citoyens tirés au sort afin de mettre en place une démocratie participative locale où l'ensemble des citoyens pourraient participer à la vie municipale[40].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
1808 | Mathieu de Broche de Saint-André | Indépendant | Président du Conseil cantonal | |
13 mai 1900 | 12 mai 1912 | Adolphe Geminard | ||
12 mai 1912 | 30 novembre 1919 | Henri Terisse | ||
30 novembre 1919 | 10 mai 1929 | Camille Ernest Roques | Républicain | |
10 mai 1929 | 1942 | Émile Lapoule | ||
1942 | 21 mars 1965 | Jules Ozil | SFIO puis PSU | Conseiller général |
21 mars 1965 | 1973 | Paul Blanc | PS | Conseiller général |
1973 | 20 mars 1977 | Jean Domergue | PS | |
20 mars 1977 | 18 mars 2001 | Roger Atger | PS | Conseiller général |
18 mars 2001 | En cours | Régis Bourelly | NC-UDI | |
Les données manquantes sont à compléter. |
Régis Bourelly a présenté la candidature de Jean Saint-Josse (CPNT) à l'élection présidentielle de 2002.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[41]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[42].
En 2019, la commune comptait 364 habitants[Note 8], en diminution de 12,5 % par rapport à 2013 (Gard : +2,08 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 830 | 1 846 | 1 949 | 1 947 | 1 854 | 1 920 | 1 820 | 1 802 | 1 807 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 821 | 1 812 | 1 800 | 1 744 | 1 775 | 1 714 | 1 704 | 1 619 | 1 587 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 565 | 1 541 | 1 515 | 1 503 | 1 354 | 1 101 | 925 | 852 | 668 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2008 | 2013 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
670 | 524 | 429 | 443 | 437 | 368 | 436 | 456 | 416 |
2018 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
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367 | 364 | - | - | - | - | - | - | - |
En 2018 (données Insee publiées en ), la commune compte 184 ménages fiscaux[Note 9], regroupant 350 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 17 650 €[I 4] (20 020 € dans le département[I 5]).
2008 | 2013 | 2018 | |
---|---|---|---|
Commune[I 6] | 10,9 % | 12,3 % | 18,7 % |
Département[I 7] | 10,6 % | 12 % | 12 % |
France entière[I 8] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 203 personnes, parmi lesquelles on compte 72,4 % d'actifs (53,7 % ayant un emploi et 18,7 % de chômeurs) et 27,6 % d'inactifs[Note 10],[I 6]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supérieur à celui de la France et du département.
La commune est hors attraction des villes[Carte 3],[I 9]. Elle compte 73 emplois en 2018, contre 116 en 2013 et 121 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 119, soit un indicateur de concentration d'emploi de 61,3 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 48,3 %[I 10].
Sur ces 119 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 57 travaillent dans la commune, soit 48 % des habitants[I 11]. Pour se rendre au travail, 78,2 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 0,8 % les transports en commun, 10,9 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 10,1 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 12].
36 établissements[Note 11] sont implantés à Saint-André-de-Valborgne au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 12],[I 13].
Secteur d'activité | Commune | Département | |
---|---|---|---|
Nombre | % | % | |
Ensemble | 36 | ||
Industrie manufacturière, industries extractives et autres | 4 | 11,1 % | (7,9 %) |
Construction | 7 | 19,4 % | (15,5 %) |
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration | 15 | 41,7 % | (30 %) |
Information et communication | 1 | 2,8 % | (2,2 %) |
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien | 2 | 5,6 % | (14,9 %) |
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale | 2 | 5,6 % | (13,5 %) |
Autres activités de services | 5 | 13,9 % | (8,8 %) |
Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 41,7 % du nombre total d'établissements de la commune (15 sur les 36 entreprises implantées à Saint-André-de-Valborgne), contre 30 % au niveau départemental[I 14].
Les deux entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[44] :
La commune est dans les Cévennes, une petite région agricole occupant l'ouest du département du Gard[45]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 13] sur la commune est la polyculture et/ou le polyélevage[Carte 4].
1988 | 2000 | 2010 | 2020 | |
---|---|---|---|---|
Exploitations | 14 | |||
SAU[Note 14] (ha) | 518 |
Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est de 0 lors du recensement agricole de 1988[Note 15] à 0 en 2000 puis à 0 en 2010[47] et enfin à 14 en 2020[Carte 5].
![]() |
Blason | D'azur au sautoir alésé d'argent. |
---|---|---|
Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
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