Les Plantiers est une commune française située dans le nord-ouest du département du Gard, en région Occitanie.
Les Plantiers | |
![]() Pont aux Plantiers. | |
![]() Blason |
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Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Occitanie |
Département | Gard |
Arrondissement | Le Vigan |
Intercommunalité | Communauté de communes Causses Aigoual Cévennes |
Maire Mandat |
Bernard Mounier 2020-2026 |
Code postal | 30122 |
Code commune | 30198 |
Démographie | |
Population municipale |
259 hab. (2019 ![]() |
Densité | 8,4 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 44° 07′ 02″ nord, 3° 43′ 26″ est |
Altitude | Min. 331 m Max. 1 069 m |
Superficie | 30,83 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | Canton du Vigan |
Législatives | Cinquième circonscription |
Localisation | |
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Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par le ruisseau de Borgne et par divers autres petits cours d'eau. Incluse dans les Cévennes, la commune possède un patrimoine naturel remarquable : un site Natura 2000 (la « vallée du Gardon de Saint-Jean ») et trois zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Les Plantiers est une commune rurale qui compte 259 habitants en 2019, après avoir connu un pic de population de 1 350 habitants en 1846. Ses habitants sont appelés les Plantiérois ou Plantiéroises.
Le patrimoine architectural de la commune comprend un immeuble protégé au titre des monuments historiques : l'église Saint-Marcel-de-Fontfouillouse, inscrite en 1986.
La commune est située dans le nord-ouest du département du Gard, dans les Cévennes.
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Saint-André-de-Valborgne (7,7 km) | Sainte-Croix-Vallée-Française (14,3 km) | Moissac-Vallée-Française (12 km) | ![]() |
Mont Aigoual (17,4 km) | N | Saumane (5,1 km) | ||
O Les Plantiers[1]. E | ||||
S | ||||
Valleraugue (11,5 km) | Notre-Dame-de-la-Rouvière (10,4 km) | Soudorgues (16 km) |
Saint-André-de-Valborgne | ||
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Saumane | |
Val-d'Aigoual | L'Estréchure |
Située à 404 mètres d'altitude, la commune est traversée par le Ruisseau de Borgne[1].
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat méditerranéen franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2]. En 2020, la commune ressort du type « climat méditerranéen » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents[3].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré suivant[2].
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Mont Aigoual », sur la commune de Val-d'Aigoual, mise en service en 1896[7] et qui se trouve à 8 km à vol d'oiseau[8],[Note 3], où la température moyenne annuelle est de 5,3 °C et la hauteur de précipitations de 1 931,7 mm pour la période 1981-2010[9]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Millau », sur la commune de Millau, dans le département de l'Aveyron, mise en service en 1964 et à 52 km[10], la température moyenne annuelle évolue de 10,7 °C pour la période 1971-2000[11], à 10,9 °C pour 1981-2010[12], puis à 11,3 °C pour 1991-2020[13].
La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[14],[15].
La commune fait partie de la zone de transition des Cévennes, un territoire d'une superficie de 116 032 ha reconnu réserve de biosphère par l'UNESCO en 1985 pour la mosaïque de milieux naturels qui la composent et qui abritent une biodiversité exceptionnelle, avec 2 400 espèces animales, 2 300 espèces de plantes à fleurs et de fougères, auxquelles s’ajoutent d’innombrables mousses, lichens, champignons[16],[17].
Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 4]. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive habitats : la « vallée du Gardon de Saint-Jean »[19], d'une superficie de 19 020 ha, présentant une variété d’habitats naturels d’intérêt communautaire remarquables (22 génériques dont cinq prioritaires)[20].
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Deux ZNIEFF de type 1[Note 5] sont recensées sur la commune[21] : le « ruisseau de la Hierle » (4 ha)[22], et la « serre de Borgne et Lacam » (367 ha), couvrant 3 communes du département[23] et une ZNIEFF de type 2[Note 6],[21] : les « Hautes vallées des Gardons » (73 898 ha), couvrant 48 communes dont 27 dans le Gard et 21 dans la Lozère[24].
Les Plantiers est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 7],[25],[I 1],[26]. La commune est en outre hors attraction des villes[I 2],[I 3].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (99,6 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (99,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (72,6 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (27 %), prairies (0,4 %)[27].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Le territoire de la commune des Plantiers est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque particulier : le risque de radon[28]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[29].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau et par une crue torrentielle ou à montée rapide de cours d'eau, notamment le ruisseau de Borgne. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1992, 1993, 1994, 1995, 2002, 2008, 2011, 2014 et 2020[30],[28].
La commune est vulnérable au risque de mouvements de terrains constitué principalement du retrait-gonflement des sols argileux[31]. Cet aléa est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 6,3 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (67,5 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 214 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 101 sont en en aléa moyen ou fort, soit 47 %, à comparer aux 90 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[32],[Carte 2].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[33].
Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune des Plantiers est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[34].
Le territoire de Saint Marcel de Fontfouillouse était, au XIIe siècle, géré par la famille d'Aleyrac domiciliée au château d'Aleyrac situé sur le lieu-dit du même nom, puis au château de Champfort. Beaucoup plus tard, fut construit, en bord de rivière, le château situé au lieu-dit « Les Plantiers ».
La commune se nomme Les Plantiers-de-Fontfouillouse au cours de la Révolution française[35]. Elle reprend ensuite son nom originel de Saint-Marcel-de-Fonfouillouse[Note 8] qu'elle garde jusqu'en 1874, date à laquelle elle prend celui de « Les Plantiers »[35].
Le au matin, un homme tue par balles le patron et un employé de la scierie où il travaille, avant de prendre la fuite dans la forêt équipé notamment d'armes[36]. Après environ trois jours de traque et de pression par plus de 350 gendarmes dans une zone privilégiée de 15 km2, Valentin Marcone, près d'être interpellé après que les forces de l'ordre ont trouvé une cache dans laquelle il se terrait avec une tenue de camouflage, se rend en début de soirée du près de l'église Saint-Marcel de Fontfouillouse[37].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
mars 2001 | mai 2020 | Francis Maurin | SE puis DVG | Conseiller général du canton de Saint-André-de-Valborgne (2004-2015) |
mai 2020 | En cours | Bernard Mounier | ||
Les données manquantes sont à compléter. |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[38]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[39].
En 2019, la commune comptait 259 habitants[Note 9], en augmentation de 14,6 % par rapport à 2013 (Gard : +2,08 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
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1 200 | 1 113 | 1 222 | 1 278 | 1 250 | 1 230 | 1 275 | 1 350 | 1 301 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 244 | 1 240 | 1 165 | 1 002 | 1 053 | 1 027 | 932 | 900 | 880 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
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891 | 795 | 750 | 610 | 547 | 511 | 429 | 312 | 323 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2011 | 2016 |
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299 | 257 | 227 | 228 | 221 | 228 | 248 | 235 | 255 |
2019 | - | - | - | - | - | - | - | - |
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259 | - | - | - | - | - | - | - | - |
En 2018 (données Insee publiées en ), la commune compte 124 ménages fiscaux[Note 10], regroupant 225 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 17 420 €[I 4] (20 020 € dans le département[I 5]).
2008 | 2013 | 2018 | |
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Commune[I 6] | 7,2 % | 7,6 % | 7,4 % |
Département[I 7] | 10,6 % | 12 % | 12 % |
France entière[I 8] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 150 personnes, parmi lesquelles on compte 72,3 % d'actifs (64,9 % ayant un emploi et 7,4 % de chômeurs) et 27,7 % d'inactifs[Note 11],[I 6]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.
La commune est hors attraction des villes[Carte 3],[I 9]. Elle compte 75 emplois en 2018, contre 71 en 2013 et 72 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 98, soit un indicateur de concentration d'emploi de 76,7 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 46 %[I 10].
Sur ces 98 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 56 travaillent dans la commune, soit 57 % des habitants[I 11]. Pour se rendre au travail, 77,1 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 2,1 % les transports en commun, 11,5 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 9,4 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 12].
21 établissements[Note 12] sont implantés aux Plantiers au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 13],[I 13]. Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 28,6 % du nombre total d'établissements de la commune (6 sur les 21 entreprises implantées aux Les Plantiers), contre 30 % au niveau départemental[I 14].
1988 | 2000 | 2010 | 2020 | |
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Exploitations | 16 | 13 | 8 | 5 |
SAU[Note 14] (ha) | 1 102 | 1 538 | 47 | 303 |
La commune est dans les Cévennes, une petite région agricole occupant l'ouest du département du Gard[41]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 15] sur la commune est l'élevage d'équidés et/ou d' autres herbivores[Carte 4]. Cinq exploitations agricoles ayant leur siège dans la commune sont dénombrées lors du recensement agricole de 2020[Note 16] (16 en 1988). La superficie agricole utilisée est de 303 ha[43],[Carte 5],[Carte 6].
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Blason | D'azur à la fontaine d'argent accostée de deux arbres d'or sur une terrasse de sinople. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
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