Fouilleuse est une commune française située dans le département de l'Oise en région Hauts-de-France.
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Fouilleuse | |
![]() | |
![]() Héraldique |
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Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Hauts-de-France |
Département | Oise |
Arrondissement | Clermont |
Intercommunalité | Communauté de communes du Clermontois |
Maire Mandat |
Nathalie Bonicki 2020-2026 |
Code postal | 60190 |
Code commune | 60247 |
Démographie | |
Population municipale |
146 hab. (2019 ![]() |
Densité | 50 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 49° 25′ 46″ nord, 2° 32′ 15″ est |
Altitude | Min. 105 m Max. 156 m |
Superficie | 2,91 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Paris (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Clermont |
Législatives | Septième circonscription |
Localisation | |
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Le village de Fouilleuse est situé à 65 km au nord de Paris, 33 km au nord-est de Beauvais, 21 km au nord-ouest de Compiègne et à 55 km au sud d'Amiens[1].
Noroy | Cernoy | |
![]() |
Bailleul-le-Soc | |
Maimbeville | Épineuse |
La commune s'étend entre 105 et 156 mètres au-dessus du niveau de la mer. Le village (mairie) se trouve à 147 mètres d'altitude. Le point le plus bas se situe au fond d'un vallon situé dans le prolongement de la fosse Monet, à 105 mètres au-dessus du niveau de la mer, à la limite communale de Maimbeville, au sud du territoire. Le point le plus élevé se trouve à la limite communale avec Noroy proche du lieu-dit la Petite Montagne[2]. Le territoire, forme irrégulière, il donne naissance à plusieurs vallons descendant vers le midi (fosse Monet, vallée des Chats-Huants)[3].
Les cailloux sont accumulés au fond d'une couche de diluvium argileux, roux ou brunâtre, compacte, dans le voisinage de la roche crayeuse aux approches du village[4]. Des limons de plateaux se sont formés dans le sol[5]. La commune se trouve en zone de sismicité 1, c'est-à-dire très faiblement exposée aux risques de tremblement de terre[6].
La commune ne possède aucun cours d'eau sur son territoire. Deux mares, à l'origine au nombre de trois, se trouvent dans le village le long de la D 532. Un château d'eau se trouve au nord du chef-lieu et une station d'épuration au nord-ouest. La formation du relief vallonné au sud de la commune montre toutefois une ancienne présence d'eau sur le territoire[2]. La commune ne se situe pas au-dessus de nappes phréatiques sous-affleurantes[7].
Trois routes départementales traversent le territoire communal : la route départementale 101, route départementale de Bulles à Estrées-Saint-Denis, traverse le nord du territoire sans traverser le village. La D 532, route départementale reliant Saint-Aubin-sous-Erquery à la commune, rejoint la D 101 au nord du chef-lieu. Celle-ci le traverse par les rues du Vieux-Moulin et des Vignettes. La D 37, route départementale de Clermont à Gournay-sur-Aronde passe longe la limite communale puis croise la D 101[2].
La gare la plus proche est celle d'Estrées-Saint-Denis à 7,6 km à l'est, sur la ligne Amiens - Compiègne. La gare de Clermont-de-l'Oise, sur la ligne Paris-Nord - Lille, se situe à 10,5 km au sud-ouest[1].
La commune est desservie par le réseau Kéolis Oise du conseil général de l'Oise par une ligne de transports scolaires rejoignant les établissements secondaires de l'agglomération de Clermont par un unique arrêt situé dans le village[8]. Une navette de regroupement pédagogique intercommunal relie la commune à l'école primaire d'Avrigny[9].
L'aéroport de Beauvais-Tillé se trouve à 31 km à l'ouest et l'aéroport de Paris-Charles-de-Gaulle se situe à 48 km au sud-est[1]. Il n'existe aucune liaison entre la commune et ces aéroports par des transports en commun. La variante des circuits balisés no 8 et no 9 du GEP Centre Oise traverse une petite partie de la commune. Arrivant de l'ouest, les deux itinéraires rejoignent le moulin de Fouilleuse puis fait demi-tour avant de rejoindre les communes alentour[10].
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[11]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[12].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[15] complétée par des études régionales[16] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Airion », sur la commune d'Airion, mise en service en 1989[17] et qui se trouve à 9 km à vol d'oiseau[18],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 10,9 °C et la hauteur de précipitations de 663,5 mm pour la période 1981-2010[19]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 5], « Beauvais-Tillé », sur la commune de Tillé, mise en service en 1944 et à 31 km[20], la température moyenne annuelle évolue de 10,4 °C pour la période 1971-2000[21] à 10,6 °C pour 1981-2010[22], puis à 11,1 °C pour 1991-2020[23].
Hormis les espaces bâtis, qui couvrent 8,8 hectares pour 3 % de la surface communale, le territoire se compose à plus de 92 % de cultures, à 2,4 % de vergers et prairies (7 hectares) et les terrains nus 0,4 hectare. Les espaces boisés regroupent 6 hectares (2,3 % de la superficie), dont les quelques parcelles se situent sur les coteaux de la fosse Monet ou de la vallée des Chats-Huants[24],[2].
Fouilleuse est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[25],[26],[27].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire regroupe 1 929 communes[28],[29].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (99 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (99 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (90,6 %), zones agricoles hétérogènes (8,4 %), forêts (0,9 %)[30].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[31].
L'habitat se concentre uniquement dans le chef-lieu de Fouilleuse. Les lieux-dits sont les suivants : Grand Champ, l’Épinette, Chemin Blanc, Derrière Éloge (partagé avec la commune de Bailleul-le-Soc), Chemin du Tiers Pot, Fosse Ury, les Cinq Muids, Champ Haquin, le Tremble et les Vignettes[2].
En 1890, le village se composait de 23 maisons réparties en deux rues, la Grand'rue et la rue de l'église[a 1]. Aujourd'hui, le village compte une trentaine d'habitations réparties en quatre rues.
L'une des premières formes du nom de la commune, « Foliosae » (1173) est un adjectif féminin, variante attestée de feuilleuse. Ce terme dérive du latin folia (feuille) qui, par extension, a pris le sens de « bois », avec le suffixe collectif latin -osœ. Fouilleuse a été nommée ainsi à cause de sa naissance au milieu de l'un de ces grands espaces boisés qui couvraient alors le pays[b 1].
Voici la liste des différents de noms de la commune[a 1],[b 1] : « Foliosae » ou « Fouillouses » en 1173, « Folloses » en 1186, « Foilleuses » en 1190 et 1198, « Feulleules » en 1197, « Fouilleusæ » ou « Foillouse » en 1201, « Foilloses » en 1206, « Filiosa » vers 1230, « Foulleuses » en 1240, « Feulleuses » en 1255, « Folleuses » en 1275, « Fouleuzes » en 1284, « Foulleuse » en 1303 ainsi que « Fouilleuze » en 1597 puis le toponyme actuel de « Fouilleuse ».
L'origine du village de Fouilleuse est très ancienne. Dès l'époque du Néolithique, son territoire était déjà occupé par des hommes, comme en témoignent les outils de pierre trouvés lors de travaux agricoles. Par la suite, Celtes et Gaulois ne laissèrent aucune trace et ce n'est qu'à partir du XIIe siècle que son histoire commence à être connue. Fouilleuse resta dans son cadre forestier jusqu'au milieu du XIe siècle[b 1].
Le territoire était boisé pour la plus grande partie au XIIe siècle. De 1150 à 1200, il fut défriché par les religieux d'Ourscamp[a 2], auxquels Raoul, dit le Roux, comte de Clermont et seigneur de Breteuil avait concédé en 1173 l'investiture d'un bois situé entre Fouilleuse et Cressonsacq[b 1]. La seigneurie de Fouilleuse appartenait au XIIe siècle à une famille qui en portait le nom : en 1191, Evrard était seigneur de Fouilleuse. Son fils Roger, chevalier, est mentionné des titres de 1201 et 1233, en 1275, Simon, puis Thibaut en 1281, sont seigneurs de Fouilleuse et chevaliers[a 1]. En 1284, Robert, comte de Clermont donna à Thibault de Fouleuzes, chevalier, à cause de loyaux services, le bois qu'il possédait à Breuil-le-Sec, appelé bois de Gaaingni[b 2]. Du 21 mai 1358 au 24 juin de la même année, l'Oise, et tout particulièrement le Clermontois, fut le théâtre d'une révolte de paysans, connue sous le nom de Jacquerie. Privés pour un temps de leur chef Guillaume Carle, qui menait avec une partie de ses troupes une expédition contre le château d'Ermenonville, ceux des Jacques qui étaient restés dans le Beauvaisis cherchèrent des hommes capables de les commander. C'est ainsi qu'ils sollicitèrent un habitant de Fouilleuse, Nicolas Dufour dit Melin[32]. Celui-ci ayant refusé, ils le menacèrent, pour le décider, de lui couper la tête et d'incendier sa maison. Ainsi enrôlé, Nicolas Dufour chevaucha en leur compagnie pour aller attaquer Mello. Mais, s'il faut l'en croire, il s'échappa dès qu'il en eut l'occasion. La révolte terminée, les nobles, animés d'une haine farouche, se montrèrent impitoyables dans la répression, se jetant sur tous les lieux habités et les incendiant, poursuivant et traquant les gens épouvantés, qu'ils aient ou non pris une part active à la rébellion. Nicolas Dufour dut, pour sauver sa vie, aller vivre avec sa femme dans des lieux cachés. Pour mettre fin à cet esprit de revanche, l'autorité royale intervint et accorda des lettres de rémission qui faisaient grâce à tous ceux qui purent prouver qu'ils avaient été entraînés par force ou par peur. Ce fut le cas pour Nicolas Dufour[b 3].
En 1373, Philippe de Fouilleuse, écuyer, tient du château de Clermont un fief à Fouilleuse et un autre à Soutraine. Simon de Fouilleuse, écuyer, vassal de Jean Ier de Bourbon, comte de Clermont, suivit son suzerain dans les courants des Armagnacs en 1411 au siège de Saint-Cloud. Cette ville ayant été reprise par les Bourguignons, Simon, s'en retournant dans ses terres, fut fait prisonnier par le capitaine de Compiègne, mais obtint bientôt sa grâce au roi. C'est le fils de Simon, Guillaume, dit « le Bègue », qui, ayant épousé en 1420 Marie de Boves, héritière de Flavacourt dans le Vexin français, fut tige de la famille Fouilleuse-Flavacourt, qui ne s'éteignit qu'en 1762. Antoinette, dame de Fouilleuse, épousa vers 1463 Aubert de Ravenel, seigneur de Porquéricourt et de Rantigny, et lui apporta en dot la terre de Fouilleuse. En 1482, Christophe de Ravenel, leur fils aîné l'eut en partage. La famille des Ravenel conserva cette terre pendant plus d'un siècle[a 3].
En 1599, Fouilleuse passa dans la maison des Conflans, par le mariage de Madeleine, fille de Claude de Ravenel, avec Antoine de Conflans, seigneur de Saint-Rémy, et demeura dans cette famille jusqu'en 1692, où cette seigneurie fut achetée par Antoine de Belleval, mais elle ne tarda pas à revenir aux mains des Conflans. Au milieu du XVIIIe siècle, la seigneurie de Fouilleuse était à Louis de Conflans, marquis d'Armentières, lieutenant général des armées du roi. En 1773, elle fait retour à Belleval, et en 1785, par alliance au comte de Franclieu, qui était seigneur au moment de la Révolution[a 3]. En 1775 Antoine II de Belleval parrainait la cloche de l'église de Bailleul-le-Soc[b 4].
La mairie possède une armoire en chêne, à deux battants, avec corniche horizontale de style transition entre Louis XIV et Régence. Elle fut offerte en 1732 à la paroisse d'Ivillers (Villeneuve-sur-Verberie) par le prieur des lieux. La raison de sa présence dans la mairie de Fouilleuse est inconnue[b 5]. La cure de Saint-Nicolas de Fouilleuse était à la nomination de l'évêque de Beauvais : le curé avait les grosses dîmes de la paroisse et la jouissance d'un presbytère légué par Antoine Delacourt, curé du lieu. Le total de ces revenus était évalué, en 1789, à 1500 livres[a 4].Le 8 mars 1789, les habitants de Fouilleuse réclamèrent, dans leurs cahiers de doléances, l'égalité devant l'impôt du clergé, de la noblesse et du tiers-état, la suppression de la gabelle et des aides, le payement des impôts, moitié par le propriétaire et moitié par le fermier; ils exposaient que le territoire peu étendu de leur paroisse était endommagé par « les grandes bêtes », qui venaient des capitaineries voisines se réfugier dans les petits bois environnants. Les députés de la paroisse, à l'assemblée du bailliage de Clermont, furent : Jean Coutellier et Pierre Lambert, syndicaliste[a 2].
Au mois de mai 1791 le compte de Franclieu émigra avec sa famille et rejoignit à Worms le Prince de Condé qui en fit un aide de camp. En prairial an II (mai-juin 1794) les biens que possédait à Fouilleuse le comte de Franclieu, comprenant un corps de ferme, 47 mines de bois et un moulin à vent furent confisqués et vendus comme biens nationaux. Le revenu annuel que le comte de Franclieu tirait de ses biens à Fouilleuse s'élevait à 5760 livres. La ferme et 470 mines furent adjugées ensemble. Le reste fut divisé en 120 lots, ce qui permit à bon nombre d'habitants de se rendre acquéreurs d'une partie des biens de leur ancien seigneur.
En , à la suite du licenciement de l'armée du Prince de Condé, le comte de Franclieu revint avec sa famille en France. À plusieurs reprises, an IX et an X, il sollicita sa radiation de la liste des émigrés, ainsi que celles de ses enfants et des autres personnes de sa famille qui pourraient se trouver prévenues d'émigration. Sa demande fut apostillée par le citoyen Joseph Bonaparte qui veut bien marquer au citoyen Franclieu beaucoup d'amitié, et voulait bien de porter caution de sa moralité. Le dernier seigneur de Fouilleuse se retira à Airaines où il mourut le 18 pluviôse an XII (8 février 1804).
À l'origine, la paroisse de Fouilleuse relevait, pour le spirituel, de l'archidiaconé de Breteuil. Sur le plan de l'administration civile, Fouilleuse était comprise dans l'élection de Clermont-en-Beauvoisis, instituée en 1483. En 1790, quand la France fut divisée en départements, Fouilleuse forma avec Bailleul-le-Soc et Maimbeville le canton de La Neuville-Roy, compris dans le district de Clermont. Le 23 vendémiaire an X, un arrêté du gouvernement réduisit à 18, le nombre de cantons de l'arrondissement de Clermont. Le canton de La Neuville-Roy fut supprimé, Fouilleuse se retrouva englobé dans un nouveau canton avec Bailleul-le-Soc pour chef-lieu. Quelques mois plus tard, le 26 ventôse an XI, les consuls prenaient un nouvel arrêté qui supprimait le canton de Bailleul-le-Soc. Fouilleuse fut incorporée au canton de Clermont.
Au début du XIXe siècle, il y avait à Fouilleuse, comme dans toutes les communes de l'Oise, une école primaire publique[b 6]. La commune fut rattachée à celle de Maimbeville de 1828 à 1834[a 1]. Un télégraphe aérien fut établi jusqu'en 1853 à quelques centaines de mètres au nord-ouest du village, au lieu-dit « le Moulin de Fouilleuse » : ce point, à 150 mètres d'altitude, situé à l'extrémité d'une croupe, domine toute la région environnante. L'aspect y avait,selon Louis Graves, plus d'étendue qu'au télégraphe de Clermont. En 1853, tout le matériel télégraphique fut vendu, et le bâtiment sur lequel était placé le télégraphe ne tarda pas à être démoli. Ce poste correspondait au sud avec celui d'Agnetz (ou Clermont) et au nord avec ceux de Belloy et de Boulogne-la-Grasse[a 4].
Trois mares fournissaient l'eau en bétail. Dans les années de sécheresse, lorsque ces mares sont à sec, les habitants s'approvisionnaient d'eau à Cernoy. Un seul puits public, situé au centre de la commune, profond d'environ 100 mètres, fournissait une bonne eau potable[a 1]. Depuis le XIXe siècle, elle subit un exode rural important et une restructuration des finages. La principale culture est celle de la betterave et depuis peu du lin et du soja.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
1790 | 1791 | Pierre Lambert | ||
1791 | 1792 | Jean Coutellier | ||
1792 | An IV | Jean Delattre | ||
An IV | 1800 | Lambert, Thierry, Laurent le jeune | Respectivement officier public et agents municipaux | |
1800 | 1814 | Pierre Lambert (réelu) | ||
1814 | 1828 | Nicolas Coutellier | ||
1828 | 1834 | La commune est rattachée à Maimbeville (Antoine Jumel) | ||
1834 | 1837 | Jean François Joseph Rieul Chantareau | ||
1837 | 1838 | Jean Jacques Pollé | ||
1838 | 1863 | Louis François Auguste Lejeune | ||
1863 | 1865 | Joseph Louis Stanislas Eloy - Stanislas Laurent Beauvais | ||
1865 | 1878 | Stanislas Chantareau | ||
1878 | 1903 | Edmond Toulet | ||
1903 | 1908 | Charles Geffroy | ||
1908 | 1931 | Albert Toullet | ||
1931 | 1936 | Robert Beauvais | ||
1936 | 1940 | Paul Lamare | ||
Les données manquantes sont à compléter. |
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
1940 | 1979 | Eugène Rabbé | ||
1979 | juin 2011 | Jean Rabbé | DVD | Agriculteur Décédé en fonction[33] |
juin 2011 | à ce jour | Arnaud Petitprez | Fonctionnaire Réélu pour le mandat 2014-2020[34] | |
Les données manquantes sont à compléter. |
Lors du second tour de l'élection présidentielle française de 2002, Fouilleuse fut la quinzième commune de France à avoir voté le plus pour Jean-Marie Le Pen. Son score dans la commune fut de 53,85 %[35]. Mais les maires sont sans étiquette.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[36]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[37].
En 2019, la commune comptait 146 habitants[Note 8], en augmentation de 20,66 % par rapport à 2013 (Oise : +1,72 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 | 1856 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
108 | 100 | 109 | 107 | 107 | 106 | 106 | 92 | 94 |
1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 | 1901 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
100 | 92 | 91 | 92 | 85 | 86 | 70 | 69 | 84 |
1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 | 1962 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
78 | 74 | 68 | 58 | 56 | 56 | 72 | 60 | 34 |
1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2011 | 2016 | 2019 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
24 | 37 | 61 | 68 | 77 | 103 | 116 | 139 | 146 |
La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 43,8 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (37,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 7,9 % la même année, alors qu'il est de 22,8 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 71 hommes pour 70 femmes, soit un taux de 50,35 % d'hommes, légèrement supérieur au taux départemental (48,89 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,0 | 90 ou + | 0,0 |
1,4 | 75-89 ans | 0,0 |
8,6 | 60-74 ans | 5,8 |
12,9 | 45-59 ans | 17,4 |
37,1 | 30-44 ans | 29,0 |
12,9 | 15-29 ans | 20,3 |
27,1 | 0-14 ans | 27,5 |
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,5 | 90 ou + | 1,3 |
5,3 | 75-89 ans | 7,5 |
15,1 | 60-74 ans | 15,8 |
20,9 | 45-59 ans | 20,1 |
19,5 | 30-44 ans | 19,4 |
17,9 | 15-29 ans | 16,5 |
20,8 | 0-14 ans | 19,4 |
La commune ne possède pas de monuments historiques sur son territoire.
Le groupe de musique humoristique « F.S.A » (Fouilleuse Style Attitude) s'est constitué à Fouilleuse au mois d’août 2008. Les deux membres (Dr Pesto et MC Soja) composent, enregistrent, réalisent et montent eux-mêmes des clips décalés. Leurs comptes YouTube et Dailymotion comptabilisent plus de 200 000 vues de leurs vidéos comiques, ce qui, rapporté à la population de la commune, est important.
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Les armes de Fouilleuse se blasonnent ainsi : de gueules papelonné d'argent entre-semé de trèfles renversés du même, au franc-quartier de sable chargé d'une tour d'or coulissée, ajourée et maçonnée du champ.
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Le blason des Fouilleuse est fait d'une facture assez rare le papelonné (si on excepte la Famille Champenoise des Angures).
Les seuls seigneurs portant les mêmes armes sont les Ronquerolles, Seigneurs du hameau du même nom de la commune d'Agnetz, et pour une autre branche de cette famille seigneurs de Ronquerolles (Val d'Oise) située près de Chambly [44], la commune du Val-d'Oise utilise pour son blason les armes des seigneurs de Ronquerolles.
Il semble que les Armes des Fouilleuse soient une Brisure du franc-quartier avec en surcharge un Roc d’Échiquier, un annellet, une étoile (ou molette d’Éperon) et un écusson.
D'autres familles recensées dans le comté de Clermont en 1375 portaient d'autres brisures (Béronne, Erquinvillers, Crapin, Noroy, qui possédaient un lion à deux faces, un chevron, et une bordure).
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