La Neuville-Roy est une commune française située dans le département de l'Oise, en région Hauts-de-France.
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La Neuville-Roy | |
L'église de La Neuville-Roy. | |
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Hauts-de-France |
Département | Oise |
Arrondissement | Clermont |
Intercommunalité | CC du Plateau Picard |
Maire Mandat |
Thierry Michel 2020-2026 |
Code postal | 60190 |
Code commune | 60456 |
Démographie | |
Gentilé | Neuvillois, Neuvilloises |
Population municipale |
927 hab. (2019 ![]() |
Densité | 74 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 49° 28′ 58″ nord, 2° 34′ 41″ est |
Altitude | Min. 68 m Max. 119 m |
Superficie | 12,49 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | Canton d'Estrées-Saint-Denis |
Législatives | 1re circonscription de l'Oise |
Localisation | |
Liens | |
Site web | http://www.laneuvilleroy.fr/ |
modifier ![]() |
Ses habitants sont appelés les Neuvillois et les Neuvilloises.
Son nom était anciennement orthographié Laneuvilleroy.
La Neuville-Roy est une commune située à 71 km au nord de Paris, 36 km à l'est de Beauvais, 20 km à l'ouest de Compiègne et à 50 km au sud d'Amiens[1].
Montiers | Wacquemoulin | |
Pronleroy | ![]() |
Moyenneville |
Cressonsacq | Grandvillers-aux-Bois |
La Neuville-Roy est une commune du plateau Picard, lequel est entaillé de plusieurs vallées sèches tel la Fosse au Lait au nord, le Fond de la Garenne au sud ou la Vallée à Fromages à l'est. La vallée des Nœuds, en amont de la source de l'Aronde en constitue la limite nord où se situe le point le plus bas à 68 mètres d'altitude.
Le territoire culmine à 119 mètres au lieu-dit le Quénotoy à l'ouest du village. L'[église communale se situe à 111 mètres, le cimetière à 95 mètres et l'ancienne sucrerie à 80 mètres au-dessus du niveau de la mer[2]. La commune se trouve en zone de sismicité 1, c'est-à-dire faiblement exposée aux risques de tremblement de terre.
La présence de souterrains anciens dans le vieux village a occasionné quelques effondrements de terrains[3].
La commune n'est traversée par aucun cours d'eau permanent.
Les vallées sèches orientent les ruissellements vers le bassin versant de l'Aronde[2] et les plus basses d'entre elles sont situées au-dessus de nappes phréatiques sous-affleurantes[4]
Un château d'eau et une station de pompage des eaux y ont été construits. Le village conserve également plusieurs mares.
La commune est traversée par cinq routes départementales : la RD 37, la RD 58, la RD 152, la RD 528 et la RD 531E. La route départementale 37, de Breuil-le-Sec à Gournay-sur-Aronde en forme l'axe majeur. Elle traverse le village par la seule rue de la Libération. La route départementale 152, de Blincourt au Ployron y entre par la rue des Square d'Otelet en tronc commun avec la D37 avant de constituer les rues de Paris puis Pennelier, artères centrales du bourg. Plusieurs autres routes secondaires ont leur origine depuis le village : la RD 58 se détache de la RD 152 au niveau de la sucrerie au nord avant de rejoindre Saint-Just-en-Chaussée. La RD 528 (rue verte) se dirige vers Pronleroy et la RD 531E vers Beaupuits. Enfin, une route communale a été établie en direction de Wacquemoulin[2].
Les gare SNCF les plus proches sont la halte de Wacquemoulin à 4 km à l'est sur la ligne d'Amiens à Compiègne. La gare d'Estrées-Saint-Denis, davantage desservie se situe à 8 km au sud-est. Sur la ligne Paris-Amiens, la gare de Saint-Just-en-Chaussée à 11 kilomètres au nord-ouest[1]. La commune dispose de plusieurs dessertes de transports en commun. Elle est desservie par le réseau ATRIOM du Compiégnois du conseil général de l'Oise par deux lignes de car départementaux (ligne 47 de Saint-Just-en-Chaussée à Compiègne et ligne C2 de Cauvigny à Fournival) ainsi que par plusieurs lignes de transports scolaires vers le collèges d'Estrées-Saint-Denis, Saint-Just-en-Chaussée et Maignelay-Montigny[5]. La commune fait partie du réseau TADAM, service de transport collectif à la demande, mis en place à titre expérimental par la communauté de communes du Plateau Picard. Elle constitue l'un des 8 points de destination avec Saint-Just-en-Chaussée, Maignelay-Montigny et Tricot au départ des 98 points d'origine du territoire[6]. Une navette de regroupement pédagogique intercommunal a été mise en place avec les communes voisines de Montiers et de Wacquemoulin[7].
L'aéroport de Beauvais-Tillé se trouve à 34 km à l'ouest[1] et l'aéroport de Paris-Charles-de-Gaulle se situe à 53 km au sud[1]. Il n'existe pas de liaisons par transports en commun entre la commune et ces aéroports.
Une association communale a balisé plusieurs chemins de randonnées qui cheminent dans les environs [8].
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[9]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[10].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
|
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[13] complétée par des études régionales[14] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Godenvillers », sur la commune de Godenvillers, mise en service en 1937[15] et qui se trouve à 12 km à vol d'oiseau[16],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 10,6 °C et la hauteur de précipitations de 700,9 mm pour la période 1981-2010[17]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 5], « Beauvais-Tillé », sur la commune de Tillé, mise en service en 1944 et à 34 km[18], la température moyenne annuelle évolue de 10,4 °C pour la période 1971-2000[19] à 10,6 °C pour 1981-2010[20], puis à 11,1 °C pour 1991-2020[21].
Hormis les espaces bâtis couvrant 55 hectares soit 4 % de la surface communale, le territoire comprend 92 % d'espaces cultivés sur 1168 hectares ainsi que 7 hectares de vergers et de prairies. Les surfaces boisées, situées à proximité de la sucrerie au nord et dans la vallée à Fromages à l'est s'étendent sur 35 hectares soit 3 % du terroir dont deux hectares de landes[22],[2].
La Neuville-Roy est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[23],[24],[25]. La commune est en outre hors attraction des villes[26],[27].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (95,8 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (95,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (95,8 %), zones urbanisées (4,1 %), forêts (0,1 %)[28].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[29].
La majorité de l'espace bâti se situe dans le bourg. Le seul hameau est celui de la Sucrerie, au nord de la commune[2].
Le village était dénommé Apud novam villam en 1179, puis Nova villa régis en 1189, issu du germanique et signifiant nouveau village du roi[30].
Durant la Révolution française, la commune porte le nom de La Neuville-sur-Aronde[31]. Il se modifie en La Neufville-Roy puis Laneuvilleroy, avant d'être définitivement renommé par son nom actuel La Neuville-Roy par un décret du [32],[33].
Le village obtient une charte communale en 1200[34].
Sous l'Ancien Régime, le village dépendait du domaine royal français.
C'était dès Philippe Auguste une place-forte dotée de trois portes : celle de Paris, celle de Clermont et enfin la porte d'Enfer ou d'Amiens et d'un mur d'enceinte épais d'un mètre au moins, bordé d'un large fossé. En effet, la situation de La Neuville-Roy était stratégique en raison de sa situation à la frontière de la Picardie et sa proximité d'une vallée. Le château-fort, dont le donjon datait du XIIIe siècle, est abandonné au XVe siècle[34],[35].
Le village accueillait un prieuré de Saint Médard[34].
Le village est incendié par Jean de Werth en 1636, lors de la Guerre de Trente Ans[34].
De 1891 à 1948, le village et la sucrerie ont été desservis par la ligne à Estrées-Saint-Denis - Froissy - Crèvecœur-le-Grand, une ligne de chemin de fer secondaire à voie métrique du réseau des chemins de fer départementaux de l'Oise. L'ancienne gare subsiste toujours aujourd'hui.
La commune se trouve dans l'arrondissement de Clermont du département de l'Oise. Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 1988 de la première circonscription de l'Oise.
Elle faisait partie depuis 1803 du canton de Saint-Just-en-Chaussée[31]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune est désormais rattachée au canton d'Estrées-Saint-Denis.
La commune est membre de la communauté de communes du Plateau Picard, créée fin 1999.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
Alfred Pennellier | Rad. | Président de la cour d'appel de Douai Conseiller général de Saint-Just-en-Chaussée (1919 → 1940) | ||
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
mars 1995 | avril 2014 | M. Claude Lafferrère | Retraité | |
5 avril 2014[36] | En cours (au 3 juin 2020) |
Thierry Michel | Réélu pour le mandat 2020-2020[37] |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[38]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[39].
En 2019, la commune comptait 927 habitants[Note 7], en diminution de 3,03 % par rapport à 2013 (Oise : +1,72 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
657 | 609 | 650 | 626 | 657 | 651 | 668 | 677 | 682 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
704 | 732 | 773 | 790 | 808 | 854 | 840 | 859 | 822 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
807 | 807 | 808 | 742 | 724 | 697 | 690 | 702 | 672 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2005 | 2006 | 2010 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
651 | 649 | 694 | 700 | 743 | 878 | 1 008 | 1 002 | 969 |
2015 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
945 | 927 | - | - | - | - | - | - | - |
La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 34,9 %, soit en dessous de la moyenne départementale (37,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 22,4 % la même année, alors qu'il est de 22,8 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 461 hommes pour 479 femmes, soit un taux de 50,96 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,11 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,9 | 90 ou + | 1,5 |
5,3 | 75-89 ans | 6,4 |
16,9 | 60-74 ans | 13,7 |
23,4 | 45-59 ans | 22,5 |
18,9 | 30-44 ans | 20,6 |
13,4 | 15-29 ans | 14,4 |
21,2 | 0-14 ans | 20,8 |
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,5 | 90 ou + | 1,3 |
5,3 | 75-89 ans | 7,5 |
15,1 | 60-74 ans | 15,8 |
20,9 | 45-59 ans | 20,1 |
19,5 | 30-44 ans | 19,4 |
17,9 | 15-29 ans | 16,5 |
20,8 | 0-14 ans | 19,4 |
Les enfants de la commune sont scolarisés au sein d'un regroupement pédagogique intercommunal (RPI), qui regroupe La Neuville-Roy, Léglantiers, Pronleroy, Wacquemoulin et Montiers et est géré par le syndicat scolaire « Les Hirondelles[43] », et qui accueille en 2018 270 écoliers scolarisés dans 11 classes de double niveaux réparties dans quatre écoles. Soixante enfants sont accueillis dans deux structures périscolaires, à La Neuville- Roy et Léglantiers.
Le syndicat scolaire a décidé de réaliser une école unique pour les 5 villages, constituant donc un regroupement pédagogique concentré (RPC) à La Neuville-Roy comprenant notamment 12 salles de classe, deux salles de repos, des locaux administratifs, ainsi que des espaces mutualisés comme la bibliothèque, une salle périscolaire, une salle de motricité. La cantine est prévue pour accueillir 50 couverts dans deux salles et jusqu’à 200 convives en deux services.
Ce projet, envisagé dès 2006[44], voit le début de la construction en pour une livraison escomptée fin 2019.
Le coût du projet conçu par Christophe Giraud et Christophe Fournier, du cabinet ADD d’Ons-en-Bray, est évalué à 5,2 millions d’euros, financé par une subvention départementale de 1,78 M€, l’État (1,1 million d’euros), le conseil régional (675 767 €) et la CAF de l’Oise (90 000 €)[45],[46].
La commune compte en 2018 quelques commerces de proximité : une épicerie, un café, et une boulangerie rouverte en 2018 dans les locaux municipaux de l'ancien bureau de poste, fermée en 2014[47], et remplacé par une agence postale communale[48].
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Les armes de La Neuville-Roy se blasonnent ainsi :
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