Grandvillers-aux-Bois est une commune française située dans le département de l'Oise en région Hauts-de-France. Ses habitants sont appelés les Eutropiens et les Eutropiennes en hommage à saint Eutrope, patron du village.
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Grandvillers-aux-Bois | |
![]() Église Saint-Eutrope. | |
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Hauts-de-France |
Département | Oise |
Arrondissement | Clermont |
Intercommunalité | Communauté de communes du Plateau Picard |
Maire Mandat |
Bertrand Candelot 2020-2026 |
Code postal | 60190 |
Code commune | 60285 |
Démographie | |
Population municipale |
306 hab. (2019 ![]() |
Densité | 46 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 49° 27′ 27″ nord, 2° 36′ 20″ est |
Altitude | Min. 63 m Max. 99 m |
Superficie | 6,63 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Compiègne (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton d'Estrées-Saint-Denis |
Législatives | Première circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | www.grandvillersauxbois-beaupuits.fr |
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Grandvillers-aux-Bois est une commune située à 69 km au nord de Paris, 38 km à l'est de Beauvais, 17 km à l'ouest de Compiègne et à 54 km au sud d'Amiens[1].
La Neuville-Roy | Moyenneville | |
![]() |
Rouvillers | |
Cressonsacq |
Grandvillers-aux-Bois est une commune de transition entre la plaine d'Estrées et le plateau Picard, d'étendues planes. Ce dernier est parcouru par plusieurs vallées sèches : la fosse Quette et la vallée à Fromages à l'ouest convergent vers la vallée sinueuse de Grandvillers. Elle se prolonge au nord par la vallée de Beaupuits au niveau du hameau éponyme où se trouve le point le plus bas du territoire à 63 mètres au-dessus du niveau de la mer. Le terroir culmine à 99 mètres au sommet de la fosse Quette, tandis que le chef-lieu et le hameau de Beaupuits se trouvent respectivement à 80 et 70 mètres. Plusieurs bornes géodésiques ont été implantées, la première à 92 mètres sur la route de Cressonsacq au sud-ouest et la seconde à l'arbre des Pauvres à l'est à 91 mètres d'altitude[2].
La commune se trouve en zone de sismicité 1, c'est-à-dire faiblement exposée aux risques de tremblement de terre[3].
La commune n'est traversée par aucun cours d'eau permanent. Les talwegs orientent les ruissellements vers le bassin versant de l'Aronde situé au nord[2]. La vallée de Beaupuits est située au-dessus d'une nappe phréatique sous-affleurante[4].
La commune est traversée par trois routes départementales : la D 36, la D 531 et la D 531E. La principale voie de communication est la route départementale 36 reliant Jaux à Saint-Just-en-Chaussée traversant le village par la rue du bois de Coupelle. Elle permet d'accéder aux agglomérations d'Estrées-Saint-Denis et de Compiègne, les plus proches par la commune voisine de Rouvillers. La D 531 se détache de la D 36 au niveau du cimetière, passe sur la place de l'église rejoint Moyenneville en passant par la rue Saint-Lucien au hameau de Beaupuits. La D 531E se détache de la D 531 à Beaupuits par la rue de l'Épine et se dirige vers La Neuville-Roy[2].
La gare SNCF la plus proche est celle d'Estrées-Saint-Denis à 4 km à l'est sur la ligne d'Amiens à Compiègne[1]. De 1891 à 1948, la commune était traversée par la ligne à voie métrique Estrées-Saint-Denis - Froissy - Crèvecœur-le-Grand. L'ancienne gare, au hameau de Beaupuits subsiste toujours aujourd'hui.
La commune est desservie par le réseau ATRIOM du Compiégnois du conseil général de l'Oise par la ligne 47 reliant Compiègne à Saint-Just-en-Chaussée et par deux lignes de transports scolaires vers les établissements de l'agglomération de Clermont ainsi que vers le collège d'Estrées-Saint-Denis[5],[6]. La commune fait partie du réseau TADAM, service de transport collectif à la demande, mis en place à titre expérimental par la communauté de communes du Plateau Picard. Elle est reliée à l'un des huit points de destination situés à Saint-Just-en-Chaussée, Maignelay-Montigny, La Neuville-Roy et Tricot au départ des 98 points d'origine du territoire[7]. Une navette de regroupement pédagogique intercommunal relie le village au groupe scolaire de Bailleul-le-Soc, avec les communes de Cressonsacq et Rouvillers[8],[9].
L'aéroport de Beauvais-Tillé se trouve à 36 km à l'ouest[1] et l'aéroport de Paris-Charles-de-Gaulle se situe à 51 km au sud[1]. Il n'existe pas de liaisons par transports en commun entre la commune et ces aéroports.
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[10]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[11].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
|
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[14] complétée par des études régionales[15] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Airion », sur la commune d'Airion, mise en service en 1989[16] et qui se trouve à 14 km à vol d'oiseau[17],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 10,9 °C et la hauteur de précipitations de 663,5 mm pour la période 1981-2010[18]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 5], « Beauvais-Tillé », sur la commune de Tillé, mise en service en 1944 et à 36 km[19], la température moyenne annuelle évolue de 10,4 °C pour la période 1971-2000[20] à 10,6 °C pour 1981-2010[21], puis à 11,1 °C pour 1991-2020[22].
Hormis les espaces bâtis couvrant 20 hectares soit 3 % de la surface communale, le territoire comprend 96 % d'espaces cultivés sur 631 hectares ainsi que 2,4 hectares de vergers et de prairies. Les quelques larris boisés autour de Beaupuits, seuls éléments boisés, s'étendent sur 6,4 hectares soit 1 % du terroir[23],[2].
Grandvillers-aux-Bois est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[24],[25],[26].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Compiègne dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 101 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[27],[28].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (100 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (100 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (91,6 %), zones agricoles hétérogènes (8,4 %)[29].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[30].
Le hameau de Beaupuits est situé à 1,5 km au nord du village[2].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
mars 2001 | mars 2008 | Jean-Marie Candelot | DVD[31] | |
mars 2008 | En cours (au 5 septembre 2014) |
Bertrand Candelot | Agriculteur Réélu pour le mandat 2014-2020[32] |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[33]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[34].
En 2019, la commune comptait 306 habitants[Note 8], en diminution de 3,77 % par rapport à 2013 (Oise : +1,72 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
160 | 142 | 164 | 124 | 226 | 224 | 217 | 207 | 220 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
231 | 254 | 257 | 283 | 279 | 293 | 279 | 281 | 249 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
257 | 255 | 226 | 215 | 288 | 288 | 251 | 251 | 254 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2004 | 2006 | 2009 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
182 | 163 | 129 | 159 | 274 | 263 | 253 | 253 | 308 |
2014 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
319 | 306 | - | - | - | - | - | - | - |
La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 36,6 %, soit en dessous de la moyenne départementale (37,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 19,3 % la même année, alors qu'il est de 22,8 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 156 hommes pour 153 femmes, soit un taux de 50,49 % d'hommes, légèrement supérieur au taux départemental (48,89 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,6 | 90 ou + | 0,7 |
4,5 | 75-89 ans | 2,0 |
15,6 | 60-74 ans | 15,1 |
18,8 | 45-59 ans | 20,4 |
24,7 | 30-44 ans | 24,3 |
14,9 | 15-29 ans | 13,8 |
20,8 | 0-14 ans | 23,7 |
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,5 | 90 ou + | 1,3 |
5,3 | 75-89 ans | 7,5 |
15,1 | 60-74 ans | 15,8 |
20,9 | 45-59 ans | 20,1 |
19,5 | 30-44 ans | 19,4 |
17,9 | 15-29 ans | 16,5 |
20,8 | 0-14 ans | 19,4 |
En matière d'enseignement primaire, les enfants sont scolarisés au sein d'un regroupement pédagogique intercommunal associant les communes de Bailleul-le-Soc, Cressonsacq, Rouvillers et Grandvillers-aux-Bois, dans lequel chaque village conserve son école.
En , 150 élèves fréquentent le regroupement. Une cantine a été créée ainsi qu'une bibliothèque, une salle informatique et une salle d'accueil périscolaire[39].
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