Montiers est une commune française située dans le département de l'Oise en région Hauts-de-France.
Pour les articles homonymes, voir Montiers-sur-Saulx et Montiers-en-Argonne.
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Montiers | |
![]() Église Saint-Sulpice. | |
![]() Blason |
|
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Hauts-de-France |
Département | Oise |
Arrondissement | Clermont |
Intercommunalité | Communauté de communes du Plateau Picard |
Maire Mandat |
Xavier Deneufbourg 2020-2026 |
Code postal | 60190 |
Code commune | 60418 |
Démographie | |
Gentilé | Montièrois, Montièroises |
Population municipale |
412 hab. (2019 ![]() |
Densité | 52 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 49° 30′ 05″ nord, 2° 34′ 43″ est |
Altitude | Min. 62 m Max. 131 m |
Superficie | 7,89 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | Canton d'Estrées-Saint-Denis |
Législatives | Première circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | http://www.mairie-montiers.fr/ |
modifier ![]() |
Ses habitants sont appelés les Montièrois et les Montièroises.
Saint-Martin-aux-Bois | Ménévillers | |
Léglantiers | ![]() |
Wacquemoulin |
Pronleroy | La Neuville-Roy |
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[2].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Godenvillers », sur la commune de Godenvillers, mise en service en 1937[7] et qui se trouve à 10 km à vol d'oiseau[8],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 10,6 °C et la hauteur de précipitations de 700,9 mm pour la période 1981-2010[9]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 5], « Beauvais-Tillé », sur la commune de Tillé, mise en service en 1944 et à 34 km[10], la température moyenne annuelle évolue de 10,4 °C pour la période 1971-2000[11] à 10,6 °C pour 1981-2010[12], puis à 11,1 °C pour 1991-2020[13].
Montiers est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[14],[15],[16]. La commune est en outre hors attraction des villes[17],[18].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (84,7 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (84,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (84,7 %), forêts (10,9 %), zones urbanisées (4,3 %)[19].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[20].
La seigneurie de Montiers a appartenu à la famille Tarteron, qui a conservé le château jusqu'au début du XIXe siècle[21].
La commune se trouve depuis 1942 dans l'arrondissement de Clermont du département de l'Oise. Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 1988 de la première circonscription de l'Oise.
Elle faisait partie depuis 1801 du canton de Saint-Just-en-Chaussée[22]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune est désormais rattachée au canton d'Estrées-Saint-Denis.
La commune est membre de la communauté de communes du Plateau Picard, créée fin 1999.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
1790 | 1805 | Jean-Baptiste L’Heureux | ||
1805 | 1809 | Claude de Warmaize | ||
1810 | 1811 | Jean-Baptiste L’Heureux | ||
1811 | 1815 | Charles-Pierre Ducancel | Avocat et auteur dramatique Sous-préfet de Clermont (1815 → 1816) | |
1816 | 1822 | Jean-Louis Leclerc[24] | Ancien préfet de la Meuse | |
1822 | 1824 | Charles-Pierre Ducancel | ||
1824 | 1826 | Pierre, Louis Steculorum | ||
1826 | 1831 | Félix Delagarde | ||
1831 | 1833 | Pierre, Louis Steculorum | ||
1833 | 1843 | Pierre Pouillet | ||
1843 | 1846 | Louis Sébastien Boitel | ||
1846 | 1870 | Georges, Toussaint Vimeux | ||
1871 | 1874 | Jacques, Prudent Le Boucher | ||
1874 | 1878 | François, Xavier, Ursule, Adolphe d’Astanieres | ||
1879 | 1884 | Eugène, Nicolas, Clément d’Astanieres | ||
1885 | 1889 | Henri Deneufbourg | Agriculteur | |
1890 | 1896 | Jules, Joseph Gerard | ||
1896 | 1899 | Eugène, Nicolas, Clément d’Astanieres | ||
1899 | 1904 | Jules Gerard | ||
1904 | 1921 | Henri Deneufbourg | Agriculteur | |
1921 | 1943 | Léon Deneufbourg | ||
1943 | 1945 | Émile Ducastel | ||
1945 | 1952 | Henri Lacaille | ||
1952 | 1953 | Gilberte Bourdon | ||
1953 | 1974 | André Deneufbourg | ||
1974 | 1993 | Paul Sueur | ||
1993 | 2001 | Xavier Deneufbourg | ||
2001 | 2008 | Claude Debaye | Enseignant [25] | |
mars 2008 | En cours (au 6 juillet 2018) |
Xavier Deneufbourg | Agriculteur Réélu pour le mandat 2020-2026[26] |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[27]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[28].
En 2019, la commune comptait 412 habitants[Note 7], en augmentation de 0,98 % par rapport à 2013 (Oise : +1,72 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
293 | 309 | 375 | 379 | 434 | 422 | 397 | 397 | 412 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
368 | 408 | 399 | 415 | 429 | 415 | 437 | 404 | 378 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
379 | 413 | 373 | 338 | 371 | 327 | 333 | 316 | 270 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2005 | 2006 | 2010 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
276 | 292 | 236 | 240 | 353 | 399 | 439 | 438 | 407 |
2015 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
418 | 412 | - | - | - | - | - | - | - |
La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 34,4 %, soit en dessous de la moyenne départementale (37,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 18,0 % la même année, alors qu'il est de 22,8 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 216 hommes pour 202 femmes, soit un taux de 51,67 % d'hommes, largement supérieur au taux départemental (48,89 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,0 | 90 ou + | 1,0 |
3,8 | 75-89 ans | 3,6 |
15,2 | 60-74 ans | 12,2 |
20,5 | 45-59 ans | 23,5 |
25,7 | 30-44 ans | 25,5 |
13,8 | 15-29 ans | 14,3 |
21,0 | 0-14 ans | 19,9 |
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,5 | 90 ou + | 1,3 |
5,3 | 75-89 ans | 7,5 |
15,1 | 60-74 ans | 15,8 |
20,9 | 45-59 ans | 20,1 |
19,5 | 30-44 ans | 19,4 |
17,9 | 15-29 ans | 16,5 |
20,8 | 0-14 ans | 19,4 |
Les enfants de la commune sont scolarisés au sein d'un regroupement pédagogique intercommunal (RPI), qui regroupe La Neuville-Roy, Léglantiers, Pronleroy, Wacquemoulin et Montiers et est géré par le syndicat scolaire « Les Hirondelles[32] », et qui accueille en 2018 270 écoliers scolarisés dans 11 classes de double niveaux réparties dans quatre écoles. Soixante enfants sont accueillis dans deux structures périscolaires, à La Neuville- Roy et Léglantiers.
Le syndicat scolaire a décidé de réaliser une école unique pour les 5 villages, constituant donc un regroupement pédagogique concentré (RPC) à La Neuville-Roy comprenant notamment 12 salles de classe, deux salles de repos, des locaux administratifs, ainsi que des espaces mutualisés comme la bibliothèque, une salle périscolaire, une salle de motricité. La cantine est prévue pour accueillir 50 couverts dans deux salles et jusqu’à 200 convives en deux services.
Ce projet, envisagé dès 2006[33], voit le début de la construction en pour une livraison escomptée fin 2019.
Le coût du projet conçu par Christophe Giraud et Christophe Fournier, du cabinet ADD d’Ons-en-Bray, est évalué à 5,2 millions d’euros, financé par une subvention départementale de 1,78 M€, l’État (1,1 million d’euros), le conseil régional (675 767 €) et la CAF de l’Oise (90 000 €)[34],[35].
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Blason | Parti : au 1er d'argent à trois fasces de gueules, au 2d d'or à un scorpion de sable posé en pal ; le tout sommé d'un chef de gueules chargé de trois coquilles d'or[38]. |
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Détails | Le premier est inspiré des armes de la famille des comtes d'Astanières, qui donna deux maires du village. Le second renvoie aux armes de la famille Tarteron de Montiers qui portait « d'or à un scorpion de sable, au chef d'azur chargé de trois étoiles d'argent », et qui donna des seigneurs de Montiers de 1690 jusqu'à la Révolution. Enfin, le chef est inspiré des armes de la famille de Warmaise de Montiers, qui portait « d'argent à la croix de gueules chargée de cinq coquilles d'or », qui possédait la seigneurie avant les Tarteron de Montiers. Adopté en 2021. |