Blincourt est une commune française située dans le département de l'Oise en région Hauts-de-France.
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Ne doit pas être confondu avec Blaincourt-lès-Précy.
Blincourt | |
![]() Représentation de l'église. | |
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Hauts-de-France |
Département | Oise |
Arrondissement | Clermont |
Intercommunalité | CC de la Plaine d'Estrées |
Maire Mandat |
Dominique Le Sourd 2020-2026 |
Code postal | 60190 |
Code commune | 60078 |
Démographie | |
Gentilé | Blincourtois, Blincourtoises |
Population municipale |
108 hab. (2019 ![]() |
Densité | 38 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 49° 23′ 03″ nord, 2° 37′ 10″ est |
Altitude | Min. 69 m Max. 98 m |
Superficie | 2,82 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Paris (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton d'Estrées-Saint-Denis |
Législatives | 7e circonscription de l'Oise |
Localisation | |
Liens | |
Site web | https://www.blincourt.fr/ |
modifier ![]() |
Ses habitants sont appelés les Blincourtois et les Blincourtoises.
Brincourt est un village rural du plateau picard situé à égale distance entre Paris, au sud et Amiens, au nord (61 kilomètres), à 39 kilomètres à l'est de Beauvais et à 15 kilomètres à l'ouest de Compiègne.
La commune s'étend entre 69 mètres et 98 mètres au-dessus du niveau de la mer. La mairie du village se situe à 84 mètres altitude. Le point le plus bas se situe au sud-est de la commune et le point le plus élevé se trouve au nord-ouest près du lieu-dit « les Quarante Mines ». Le territoire, situé sur une plaine, est légèrement orienté vers le sud du fait de son inclinaison vers le bassin versant de l'Oise[1]. .
La craie s'étend jusqu'à Blincourt[2]. La commune se trouve en zone de sismicité 1, c'est-à-dire très faiblement exposée aux risques de tremblement de terre[3].
Moyvillers | ||
Choisy-la-Victoire | ![]() |
|
Sacy-le-Petit |
Le territoire constitue une plaine découverte dépourvue d'eau[4].
Le nord et l'ouest de la commune se situent au-dessus de plusieurs nappes phréatiques sous-affleurantes[5].
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[6]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[7].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[10] complétée par des études régionales[11] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Margny-les-Compiègne », sur la commune de Margny-lès-Compiègne, mise en service en 1994[12] et qui se trouve à 15 km à vol d'oiseau[13],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 11,1 °C et la hauteur de précipitations de 662,2 mm pour la période 1981-2010[14]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 5], « Beauvais-Tillé », sur la commune de Tillé, mise en service en 1944 et à 38 km[15], la température moyenne annuelle évolue de 10,4 °C pour la période 1971-2000[16] à 10,6 °C pour 1981-2010[17], puis à 11,1 °C pour 1991-2020[18].
Hormis l'espace bâti, s'étendant sur 10 hectares (3 % de la surface communale), le territoire se compose à 86 % de cultures. Les espaces boisés, dont on trouve des parcelles en périphérie du village, rassemblent 25 hectares pour 9 % de la superficie. Les vergers et prairies totalisent 4 hectares[19],[1].
Blincourt est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[20],[21],[22].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire regroupe 1 929 communes[23],[24].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (100 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (100 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (89,2 %), zones agricoles hétérogènes (10,8 %)[25].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[26].
L'habitat communal est uniquement situé dans le chef-lieu Blincourt. La commune ne possède pas de hameaux ou de lieux-dits habités autre que le village sur son territoire[1].
La commune de Blincourt est desservie par l'ancienne route nationale 17 (actuelle RD 1017)reliant Paris à Lille et dénommée rue des Flandres lors de son passage dans le chef-lieu. Le village se situe au kilomètre 55 de cet axe.
La route départementale 152, débutant à Montgérain rejoint la route nationale 17 au nord du territoire. Plusieurs routes communales relient le site aux communes et hameaux alentour comme Choisy-la-Victoire, le hameau Froyères (dépendant de cette dernière commune), et le village de Sacy-le-Petit[1].
La station de chemin de fer la plus proche est la gare d'Estrées-Saint-Denis à 5 km à l'est sur la ligne d'Ormoy-Villers à Boves et desservie par des trains TER Hauts-de-France, express ou omnibus, qui effectuent des missions entre les gares Amiens et de Compiègne. Située sur la ligne de Creil à Jeumont, la gare de Pont-Sainte-Maxence, située à 9 km à l'ouest, est, elle, desservie par des trains TER Hauts-de-France reliant notamment Paris à Saint-Quentin.
La commune est desservie par le réseau Atriom du Compiègnois du conseil départemental de l'Oise par la LR33-Renf reliant Clermont à Compiègne ainsi que par une ligne de transports scolaires vers le collège d'Estrées-Saint-Denis[27]. Une navette de regroupement pédagogique intercommunal a été mise en place avec les communes d'Avrigny, Épineuse et Fouilleuse [28].
L'aéroport de Paris-Beauvais se trouve à 37,6 km à l'ouest de la commune et l'aéroport de Paris-Charles-de-Gaulle se trouve à 43 km au sud. Il n'existe aucune liaison entre la commune et ces aéroports par des transports en commun.
Le GR 124A, branche du GR124 reliant Litz à Orrouy traverse l'extrême sud du territoire en longeant en partie la limite communale avec Sacy-le-Petit. Une piste cyclable a été établie le long de la route nationale 17 entre la rue de l'Église et la route départementale 152[1].
La commune a porté les noms suivants au cours de son histoire : « Belincourt » en 1228, « Blaincourt » en 1373 et « Blincourt » depuis 1476. Cette localité a tiré son nom de « Blahini » ou « Blina curtis », la cour ou la ferme de Blin ou Belin[a 1].
La seigneurie de la paroisse de Blincourt appartenait aux religieuses de Penthemont, qui percevait en outre sur le terroir les grosses dîmes à raison de 7 du 100. L'abbaye de la Victoire (près de Senlis) avait à Blincourt des biens beaucoup plus importants, tenus en fief de la seigneurie de Francières[a 1]..
En 1228, Philippe Mulet, seigneur de Sacy-le-Petit, vend à l'abbaye 20 muids de blé à prendre sur sa dîme à Blincourt. En 1476, les religieux achètent à Binet Mulet, écuyer, seigneur du Petit-Blincourt, la seigneurie du Petit-Blincourt, sise en la paroisse de Sacy-le-Petit, moyennant 230 écus d'or. En 1470, ils achetent, au prix de 280 écus d'or, un fief sis à Blincourt, comprenant un manoir, 12 muids de terre et 20 arpents de bois. La même année, Jean de Harlay leur vend son fief de Quinquempoix, au Grand-Blincourt, et, quelque temps après, Pierre Lépreux leur cède également son fief comprenant une maison sise devant l'église, avec ses terres et bois. On ne sais lequel de ces fiefs s’appelait le « fief de la tour de Villers ». En 1568, cette tour était en ruine et les constructions qui l'avoisinaient n'étaient plus qu'une masure[a 1]..
La cure était à la nomination de l'évêque de Beauvais[a 1].
En 1756, 111 mines de terre étaient cultivées par leurs propriétaires, et 1323 mines par des fermiers. On comptait un tiers de bonnes terres, un tiers de médiocres et un tiers de mauvaises. Il n'y avait plus que 49 verges de vignes. Le cheptel des laboureurs se composait de 33 chevaux, 43 vaches et 264 moutons. À l'exception de trois cabaretiers et un paveur, la population était alors, comme en 1890, entièrement agricole.
Juste avant la Révolution française, le cahier de doléances des habitants de Blincourt portent sur les points suivants : leurs terres sont imposées à un taux qui excède d'un tiers celui des paroisses voisines, la conversion en argent de la corvée, autrefois faite en nature, leur coûte au moins le double, le voisinage de la capitainerie d'Halatte est pour eux désastreux, tant à cause du gros gibier qui ronge les grains, que pour les chasses des princes qui, se faisant du mois de mai au mois d'août, font le plus grand tort aux récoltes. L'impôt du sel est très onéreux, les droits sur les boissons sont exorbitants, la perception des droits de péage et travers sur les routes donne lieu à des vexations de toute espèce, la multitude des mendiants prive la campagne d'un grand nombre de bras et est l'origine d'une foule de crimes. Les ormes plantés sur la grande route de Paris à Lille, âgés de 60 ans, causent le plus grand tort aux terres riveraines par leurs racines et leur ombre qui s'étendent à plus de 100 pieds d'un côté et de l'autre, où la terre ne produit plus rien. Les députés, chargés de porter ces doléances à l'assemblée du bailliage de Clermont, sont Augustin Debourge et Jacques Cordier[a 2]
La ferme de Blincourt appartenait à l'abbaye de la Victoire. Elle est vendue, en 1791 comme bien national, avec 525 mines de terre. Une autre ferme, appartenant à l'abbaye de Penthemont, dont dépendaient 60 arpents de terre est adjugée la même année[a 2].
Blincourt, réuni à Avrigny par une ordonnance du , en est séparé le . En 1890, la population du chef-lieu était de 161 habitants[a 2].
En 1890, des 28 maisons dont se compose la commune, 19 sont groupées autour de l'église, à l'ouest de la route de Flandre. C'était ce qu'on appelait autrefois « le Grand-Blincourt », pour le distinguer du « Petit-Blincourt », qui comprenait les habitations placées sur la route. Cette dernière section était ordinairement appelée le « Pavé »[Note 8]. Enfin, deux maisons, peu éloignées des autres, avaient reçu une dénomination particulière : les Buttes et la Cour-Brûlée[a 1].
La commune se trouve depuis 1942 dans l'arrondissement de Clermont du département de l'Oise.
Elle faisait partie depuis 1803 du canton de Clermont[29]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.
Pour les élections départementales, la commune fait partie depuis 2014 du canton d'Estrées-Saint-Denis
Pour l'élection des députés, elle fait partie de la septième circonscription de l'Oise.
Blincourt est membre de la communauté de communes de la Plaine d'Estrées, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé en 1997et auquel la commune a transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
mars 2001 | 2008 | Solange Fournier | DVD[30] | |
mars 2008 | En cours (au 2 décembre 2020) |
Mme Dominique Le Sourd | UMP | Pharmacienne retraitée Députée de l'Oise (2011 → 2012) Chevalier de l’ordre national du Mérite[31] Réélue pour le mandat 2020-2026[32] |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[33]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[34].
En 2019, la commune comptait 108 habitants[Note 9], en diminution de 1,82 % par rapport à 2013 (Oise : +1,72 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 | 1856 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
104 | 120 | 132 | 134 | 117 | 127 | 117 | 127 | 113 |
1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 | 1901 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
108 | 106 | 102 | 109 | 134 | 171 | 119 | 123 | 113 |
1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 | 1962 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
146 | 128 | 118 | 130 | 124 | 137 | 126 | 120 | 103 |
1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2005 | 2006 | 2010 | 2015 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
78 | 73 | 65 | 45 | 76 | 112 | 104 | 123 | 99 |
2019 | - | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
108 | - | - | - | - | - | - | - | - |
La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 44 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (37,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 18,1 % la même année, alors qu'il est de 22,8 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 46 hommes pour 55 femmes, soit un taux de 54,46 % de femmes, largement supérieur au taux départemental (51,11 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,0 | 90 ou + | 1,6 |
1,9 | 75-89 ans | 6,3 |
11,3 | 60-74 ans | 14,3 |
34,0 | 45-59 ans | 12,7 |
11,3 | 30-44 ans | 19,0 |
20,8 | 15-29 ans | 25,4 |
20,8 | 0-14 ans | 20,6 |
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,5 | 90 ou + | 1,3 |
5,3 | 75-89 ans | 7,5 |
15,1 | 60-74 ans | 15,8 |
20,9 | 45-59 ans | 20,1 |
19,5 | 30-44 ans | 19,4 |
17,9 | 15-29 ans | 16,5 |
20,8 | 0-14 ans | 19,4 |