Boves est une commune française située dans le département de la Somme en région Hauts-de-France.
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La commune de Boves est située au confluent de l'Avre (affluent de la rive gauche de la Somme) et de la Noye.
Elle est située à neuf kilomètres au sud de la ville d'Amiens et fait partie de la communauté d'agglomération Amiens Métropole.
Carte de la commune.
Géographie physique
Nature du sol et du sous-sol
Le sol de la commune est crayeux sur la rive droite de l'Avre et siliceux et argileux sur la rive gauche.
Relief, paysage, végétation
Le paysage de la commune revêt deux aspects, celui des plaines et celui des vallées. Prairies, étangs et tourbières alternent dans les vallées. La plaine est accidentée. La vallée de la Noye se caractérise par des falaises calcaires. L'altitude oscille de 28 m dans les vallées à 105 m à la ferme de Cambos.
Hydrographie
La commune est traversée par deux cours d'eau, l'Avre et son affluent la Noye.
Climat
Le climat de la commune est tempéré océanique.
Géographie humaine
Urbanisme est aménagement du territoire
La commune présente un habitat groupé avec un centre bourg reliant l'église, la mairie et la route Amiens-Moreuil.
Panneau à l’entrée de la localité, sur la route d'Amiens.
La rue principale vue depuis l'église.
Mairie de Boves.
Monument dédié à la Guerre de 1870.
Monument aux morts.
Transports en commun
transports inter-urbains: la localité est desservie par les lignes d'autocars du réseau Trans'80, Hauts-de-France, tous les jours sauf le dimanche et les jours fériés (ligne no41, Montdidier - Ailly-sur-Noye - Amiens et ligne no60, Davenescourt - Moreuil - Amiens)[1].
transports ferroviaires: Boves est située a une bifurcation de voies ferrées, la ligne Amiens-Paris d'une part et la ligne Amiens-Compiègne d'autre part. La gare de Boves est desservie par des T.E.R. reliant la gare d'Amiens à la gare de Creil et à la gare de Compiègne.
Boves est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[2],[3],[4].
Elle appartient à l'unité urbaine d'Amiens, une agglomération intra-départementale regroupant 11 communes[5] et 164 433 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[6],[7].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Amiens dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 369 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[8],[9].
Occupation des sols
Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (51,3% en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (59,1%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
terres arables (47,7%), forêts (25,8%), eaux continentales[Note 3] (6,9%), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (6,4%), zones urbanisées (6%), prairies (3,2%), mines, décharges et chantiers (2,3%), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,2%), zones agricoles hétérogènes (0,4%)[10].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[11].
Toponymie
Graphies anciennes de ce lieu: (dates d'apparition, textes de référence) . On trouve plusieurs formes pour désigner Boves dans les textes anciens: Bova, Bovea, Bobe, Bovas, Boshua, et enfin Boves[12].
Sens du toponyme: Bove (souterrain), ou bovel. Dans les départements du Nord de la France, on retrouve cette association graphie/sens. Par exemple, les boves d'Arras ou du canton de Vailly-sur-Aisne, de bova (souterrain en forme de boyau), sont des grottes allongées en forme de boyau. Elles ont servi d'habitat depuis le néolithique et pendant toute l'époque gauloise au moins, creusées dans le massif calcaire. Les Bovettes (ou bovelles) sont des fermes construites autour des boves et qui comportent toutes un souterrain.
Interprétation locale du toponyme: aucun souterrain ou grotte sur la commune[réf.nécessaire] qui est pourtant très calcaire. Il reste donc à interpréter le toponyme.
Histoire
Préhistoire
Des silex taillés et de grosses pierres en grès ont été trouvés sur le territoire de la commune, peut-être des restes de dolmens ou de menhirs[12].
Antiquité
On a retrouvé des monnaies d'époque romaine sur le territoire de Boves[12].
Moyen Âge
Au début du Xesiècle, fut construite la motte castrale de Boves. Dans la basse cour du château, fut construit le prieuré Saint-Ausbert rattaché à l'Ordre de Cluny et qui au XIIesiècle dépendait du prieuré de Lihons-en-Santerre[13]. La famille féodale de Boves émerge alors, possédant aussi Caix, Harbonnières, Fouencamps, Parpes; Hugues de Boves, fl. vers l'an mil, est sans doute le père de Dreux de Boves alias Dreux de Parpes (Papiriacum, sans doute Pav(e)ry à Thézy-Glimont; né au début du XIesiècle et † vers 1071/1076), vicomte de Corbie, avoué de l'évêque d'Amiens et/ou de l'abbaye de Corbie (ces titres resteront attachés à la seigneurie de Boves), un fidèle des comtes d'Amiens et de Vexin. Le fils de Dreux, Enguerrand de Boves († 1116), devient un personnage important en devenant comte d'Amiens en 1085 et en s'emparant par la force en 1079 de Coucy dont il épouse l'héritière, Ade/Adèle/Adélaïde de Marle et Coucy, très probablement la nièce du comte-archevêque Ebles de Roucy. Le couple fonde la dynastie des seigneurs de Coucy avec Thomas de Marle, fils d'Ade et fils putatif d'Enguerrand.
Juillet 1185: Philippe-Auguste signa un traité qui mettait fin au conflit entre le roi et le comte de Flandre Philippe d'Alsace au sujet de l'héritage d'Élisabeth de Vermandois et qui permit au roi d'acquérir 65 châteaux du Vermandois, la ville d'Amiens et l'expectative de l'Artois[14].
Article détaillé: Traité de Boves.
La seigneurie de Boves est donc possédée depuis le XIesiècle par la Maison de Coucy, en fait par une branche cadette car elle fut héritée par un fils puîné de Thomas de Marle, Robert, frère d'Enguerrand II; puis elle passe aux Florennes-Rumigny par le mariage d'Elisabeth/Isabelle/Isabeau de Boves, petite-fille de Robert (voir l'article Boves pour la filiation), avec Nicolas V de Florennes-Rumigny, d'ailleurs un lointain cousin puisqu'il descendait en lignée féminine du comte-archevêque Ebles.
En 1255, Nicolas V de Florennes-Rumigny († 1257), aussi seigneur d’Aubenton, Martigny et Pesche (et de Château-Porcien), devient donc également seigneur de Boves par sa femme Isabelle. À ce titre, il confirme une libéralité de son frère Jacques en faveur de l’église de Foigny. Sa veuve Isabelle, confirme, en 1259, une charte de son mari qui accordait à l’abbaye de Chaumont depuis 20 ans la moitié de sa pêche dans l’Aisne.
Comme Florennes et Rumigny, Boves échoit ensuite en 1270 à la Maison de Lorraine par le mariage d’Isabelle de Rumigny, petite-fille d'Isabeau de Boves et Nicolas V de Florennes, avec Thibaut de Lorraine, fils aîné du duc Ferry III [15]; elle y restera jusqu’au commencement du XVIIesiècle, passant notamment à la branche cadette de Vaudémont depuis Ferry (fils puîné du duc Jean), branche qui accéda à son tour au duché en 1473 avec René II. Comme les autres possessions françaises de la Maison de Lorraine, la baronnie de Boves va à la branche cadette de Lorraine-Guise: au duc Claude († 1550), fils puîné de René II; le dernier titulaire héréditaire est le duc d'Aumale Charles († 1630), petit-fils de Claude.
16 octobre 1415: le roi d'Angleterre, Henri V, négocia le passage de son armée contre des vivres en cherchant à traverser la Somme, 9 jours avant la bataille d'Azincourt. Ses soldats y volèrent du vin et demandèrent à Henri pourquoi il leur interdisait de remplir leurs bouteilles. Henri se fâcha, en disant qu'ils allaient prendre leurs estomacs comme leurs bouteilles et devenir trop ivres[16].
Époque moderne
Pendant la Ligue et les Guerres de Religion, le château de Boves servit d'arsenal aux Ligueurs. Pendant le siège d'Amiens, en 1597, le roi Henri IV séjourna à plusieurs reprises au château de Boves.
En 1606, le château de Boves, qui appartenait comme on l'a vu à la famille de Lorraine-Guise, fut confisqué sur le duc ligueur Charles d'Aumale avec la baronnie de Boves, la vicomté de Corbie et l'avouerie de Boves (sur l'Eglise d'Amiens et/ou l'abbaye de Corbie), et adjugé à Bénigne Bernard, maître d'hôtel d'Henri IV, † en 1626.
S'ensuivirent, par acquisition ou liens de parenté, plusieurs possesseurs[17]:
Nicolas de Moÿ/de Moüy/de Mo(u)y de Riberpré (issu des sires de Moÿ et Mouy en Picardie; cité en 1657; marquis de Boves, gouverneur d'Amiens), puis son fils Charles de Mouy (cité en 1660, marquis de Riberpré et de Boves, lieutenant-général, gouverneur de Ham, † sans postérité en 1681), dont la veuve Elisabeth-Françoise (de) Gruyn transmit Boves et Riberpré à sa sœur Louise-Henriette (de) Gruyn (deux filles de Charles Gruyn/Grain/Groin des Bordes et de sa 1re femme, commissaire de l'Artillerie de France, conseiller du roi, financier, bâtisseur de l'Hôtel de Lauzun, qui semble avoir été le beau-frère de Charles de Moüy par sa 2e épouse, Geneviève de Mouy[18]), épouse en 1672 de Jean Leclerc de Grandmaison, prévôt de l'Ile, Trésorier général et extraordinaire des Guerres, † vers 1698; Suivit alors un certain Denis d'Aubourg de Montigny, puis:
Jean II de Turmenies/Turmenyes de Nointel et son frère Edme-François de Turmenies/Turmenyes de Montigny, deux gardes du Trésor royal, fils de Jean Ier de Turmenies de Nointel, lèguèrent Boves à leurs petites-nièces la duchesse d'Ancenis et la duchesse de Biron (la sœur des deux frères, Marie-Marguerite de Turmenies-Nointel, avait épousé Alphonse-Denis Huguet de Sémonville, d'où Marguerite-Elisabeth Huguet de Sémonville, épouse en 1711 de François IV de La Rochefoucauld-Roye, comte de Roucy, d'où les deux sœurs - Marthe-Elisabeth (1720-1784), comtesse de Roucy, épouse de François-Joseph de Béthune-Chârost, duc d'Ancenis, et - Françoise-Pauline de La Rochefoucauld (1723-1794), femme du maréchal-duc Louis-Antoine de Biron), aux dépens de leur autre sœur Marie-Anne de Turmenies de Nointel (x 1° Mathieu de La Rochefoucauld-Barbezieux-Bayers, puis 2° Guy-André comte de Laval-Montmorency-Lezay) qui fut déboutée par le Parlement de Paris le 1er septembre 1746[19],[20].
La dernière propriétaire du château et de la terre de Boves fut donc la maréchale de Biron, détenue en tant que suspecte sous la Révolution, condamnée à mort par le Tribunal révolutionnaire le , et exécutée dès le lendemain[12].
Époque contemporaine
Août 1835: Victor Hugo visite les ruines du château.
Au cours de la guerre franco-prussienne de 1870, lors de la bataille d'Amiens des combats se déroulèrent sur le territoire de la commune de Boves les 26 et 27 novembre 1870. L'insuffisance des moyens humains et matériels ne permirent pas de faire reculer l'ennemi.
Le 8 septembre 1944, peu après la Libération d'Amiens et de sa région, les FFI de Boves découvrirent, à la lisière du bois de Gentelles, les cadavres de 26 Résistants fusillés par les Allemands, déposés dans deux fosses, anciennes cagnats de la Première Guerre mondiale[21].
Politique et administration
Tendances politiques et résultats
Article connexe: Élections municipales de 2014 dans la Somme.
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Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[27]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[28].
En 2019, la commune comptait 3 281 habitants[Note 4], en augmentation de 5,33% par rapport à 2013 (Somme: −0,2%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
1 009
1 105
1 139
1 403
1 568
1 642
1 690
1 840
1 776
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
1 734
1 739
1 828
1 769
1 803
1 861
1 871
1 855
1 724
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
1 852
1 717
1 686
2 039
1 867
1 833
1 799
1 918
1 856
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2005
2006
2010
1 826
1 995
2 266
3 146
2 964
2 786
2 666
2 649
2 976
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2015
2019
-
-
-
-
-
-
-
3 104
3 281
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[29] puis Insee à partir de 2006[30].)
Histogramme de l'évolution démographique
Enseignement
Les écoliers locaux sont accueillis au sein de l'école maternelle Les Capucines et de l'école primaire des Deux Vallées[31].
Un service de restauration, Aux délices des marais, a été mis en place par la commune[32].
Vie associative
Les 44 associations locales permettent des activités variées liées au caritatif, à la musique, au sport[33]...
Économie
En 2016 , le groupe américain Amazon.com fait part de l'implantation d'un Hub logistique de 121 000m2 de traitement des commandes, couvrant plusieurs hectares, sur la commune de Boves, avec, à la clé, la création de plusieurs centaines de postes.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Le Château de Boves: Motte castrale et ruines du château fort (IXesiècle - XVIesiècle)[34], dont une nouvelle campagne de fouilles est réalisée en été 2008[35].
Article détaillé: Château de Boves.
Vestiges d'une tour au milieu de la végétation couvrant la motte (vue depuis le chemin des Voiries, vers l'est).
Les deux pans de muraille visibles depuis la route de Sains-en-Amiénois, vers le nord-est.
Mise au jour d'un alignement de blocs de grès lors de la campagne de fouilles 2008.
Emplacement du donjon principal, dans l'angle au fond.
L'église est bâtie juste au pied de la falaise de craie.
L'église Notre-Dame-de-la-Nativité[Note 5] L'église, partiellement classée monument historique, a été construite de 1805 à 1818 par l'architecte Etienne-Hippolyte Godde, en style néoclassique[36].
Article détaillé: Église Notre-Dame-de-la-Nativité de Boves.
Chapelle Notre-Dame-des-Sept-Douleurs; Route de Fouencamps, la statue de bois a été mise en lieu sûr[37].
Article connexe: Flèches et clochers de l’arrondissement d'Amiens en 1908.
Mémorial du bois de Gentelles, construit à l'initiative de l'Union des Anciens de la Résistance de Corbie et environs en 1947, en bordure de la route de Roye à Amiens, sur un terrain donné par monsieur de Thézy. Il honore la mémoire de 27 résistants (dont 5 non identifiés), assassinés par les Allemands en mai et . Les cadavres déposés dans deux fosses - anciennes cagnats de la Première Guerre mondiale - furent découverts le . Les corps identifiés ont été inhumés et le charnier a été laissé en l'état depuis lors.
Article détaillé: Mémorial du bois de Gentelles.
Monuments de la guerre de 1870: Dans un enclos se trouvent les monuments suivants:
monument «À la mémoire des Français morts pour la défense de la Patrie 26-27 novembre 1870», en forme d’obélisque sur base quadrangulaire, surmonté d'un christ en croix;
monument en forme de borne à la mémoire de Jean Blary ,«mort pour la défense de la patrie le »;
calvaire avec croix en fer forgé.
Article connexe: Liste des mémoriaux et cimetières militaires de la Somme.
Ancien moulin de la fin du XIXesiècle, transformé en bâtiment industriel[38].
La réserve naturelle nationale de l'Étang Saint-Ladre. C'est la première réserve naturelle de Picardie, créée en 1979.
Article détaillé: Réserve naturelle de l'Étang Saint-Ladre.
Personnalités liées à la commune
Godeberthe de Noyon (Sainte-Godeberthe): elle serait née vers 640, à Boves, d’une famille noble et pieuse. En 657, elle reçut le voile des mains de saint Eloi alors évêque de Noyon. Elle fonde ensuite un couvent de femmes, qui suivit la règle de saint Eloi.
Enguerrand de Boves (1042-116), comte d'Amiens, seigneur de Boves, Coucy et La Fère, véritable fondateur de la Maison de Coucy. Marié en premières noces avec Ade de Marle, il est le père de Thomas de Marle.
Jean de Boves, auteur de plusieurs fabliaux au XIIesiècle.
Henri de Lorraine-Vaudémont né à Boves en 1425?, évêque de Thérouanne puis de Metz, mort en 1505.
Patrick Lefèvre, auteur de plusieurs chansons, dont Terre de Boves.
René de Obaldia, poète, romancier et dramaturge. membre de l'Académie française.
De gueules à la bande d'or côtoyée de deux cotices du même[39]..
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.
Alias
Alias du blason de BovesFascé de vair et de gueules de six pièces[40].
Pour approfondir
Bibliographie
Père Daire, Histoire civile, ecclésiastique et littéraire du doyenné de Fouilloy: repris, corrigé et annoté par Alcius Ledieu, Le Livre d'histoire, (réimpr.1993), 233p. (présentation en ligne)
Inventaire général du Patrimoine culturel. Églises et chapelles des XIXe et XXe siècles (Amiens métropole). Textes: Isabelle Barbedor. Photographies: Thierry Lefébure (collection Parcours du Patrimoine no331). Lyon: Lieux-Dits, 2008, 72 pages. (ISBN978-2-914528-47-4).
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Vocable à vérifier: divergence dans les sources, certaines donnant par contre «Saint-Nicolas»
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Notice géographique et historique sur la commune de Boves, rédigée par Messieurs Douzinelle et Corblet, instituteurs, 1899, Archives départementales de la Somme
Chanoine C-G. Roland, Histoire généalogique de la maison de Rumigny-Florennes, Annales de la Sté Archéologique de Namur, 1891, réédition de 1982, pp 214, 225 et 237..
(en) Ian Mortimer, 1415: Henry V's Year of Glory, Random House, , 656p. (lire en ligne).
Christophe Berger, «Daniel Parisot tourne la page à Boves: À moins de quatre mois des élections municipales, nous vous proposons une série d’articles dressant le bilan de plusieurs maires de la métropole amiénoise. À Boves, après 19 années comme élu, dont 12 en tant que maire, Daniel Parisot ne se représentera plus et souhaite confier les clés de la mairie à Maryse Vandepitte, son adjointe chargée des finances», Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le )«Âgé de 74 ans, il y a été adjoint chargé des finances en 2001 avant d'être élu maire en 2008. «Avant, j'ai été 33 ans dans l'armée. Je pense avoir beaucoup donné pour la République...» L’élu a déjà désigné sa successeure: Maryse Vandepitte, son adjointe chargée des finances».
Estelle Thiebault, «Maryse Vandepitte est candidate aux municipales de Boves: Adjointe au maire chargée des finances depuis 2014, Maryse Vandepitte, 59 ans, conduira une liste lors du scrutin du 15 et 22 mars», Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le ).«Elle avait déjà été sur les rangs en 2008. Conseillère municipale de 2001 à 2008, puis adjointe au maire chargée des finances dans l’équipe de Daniel Parisot, Maryse Vandepitte, 59 ans, est candidate aux municipales. Maire depuis 2008, Daniel Parisot a décidé de ne pas briguer de nouveau mandat et de «passer la main» à son adjointe, comme il l’a dit lors de ses vœux».
Bakhti Zouad, «Maryse Vandepitte renverse la situation à Boves: Arrivée deuxième lors du premier tour derrière Nathalie Coppens, Maryse Vandepitte, soutenue par le maire Daniel Parisot, a renversé la situation à Boves», Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le )«Deuxième à l’issue du premier tour, Maryse Vandepitte (Agir ensemble pour Boves), soutenue par le maire Daniel Parisot, est finalement parvenue à renverser la vapeur en devançant Nathalie Coppens avec 52,36% pour l’une et 47,64% pour l’autre».
André Guerville, Chapelles et oratoires en Pays de Somme, Abbeville, imp. Frédéric Paillart, coll.«Richesses en Somme», 4e trimestre 2003, 302p., p.201 (ASINB000WR15W8).
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