Glisy est une commune française située dans le département de la Somme, en région Hauts-de-France.
Cet article est une ébauche concernant une commune de la Somme.
Vous pouvez partager vos connaissances en l’améliorant (comment ?). Le bandeau {{ébauche}} peut être enlevé et l’article évalué comme étant au stade « Bon début » quand il comporte assez de renseignements encyclopédiques concernant la commune.
Si vous avez un doute, l’atelier de lecture du projet Communes de France est à votre disposition pour vous aider. Consultez également la page d’aide à la rédaction d’un article de commune de France.
Consultez la liste des tâches à accomplir en page de discussion.
Glisy | |
![]() Église Saint-Léger. | |
![]() Blason |
|
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Hauts-de-France |
Département | Somme |
Arrondissement | Amiens |
Intercommunalité | CA Amiens Métropole |
Maire Mandat |
Guy Penaud 2020-2026 |
Code postal | 80440 |
Code commune | 80379 |
Démographie | |
Gentilé | Gliséins |
Population municipale |
826 hab. (2019 ![]() |
Densité | 149 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 49° 52′ 42″ nord, 2° 23′ 57″ est |
Altitude | Min. 21 m Max. 70 m |
Superficie | 5,55 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Amiens (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton d'Amiens-4 |
Législatives | 2e circonscription de la Somme |
Localisation | |
Liens | |
Site web | http://www.ville-glisy.fr/ |
modifier ![]() |
Séparée d'Amiens par Camon, Longueau et Cagny, Glisy n'est éloignée de l'agglomération amiénoise que de quelques kilomètres. Le viaduc Jules-Verne passe à l'ouest du territoire communal et la route départementale d'Amiens à Péronne traverse la commune. À l'est, les bois de Trouville et de l'Abbé matérialisent les limites de la collectivité.
![]() |
Camon | Lamotte-Brebière | ![]() | |
Longueau | N | Blangy-Tronville | ||
O Glisy E | ||||
S | ||||
Boves |
Le cours de la Somme et ses marais impactent fortement le paysage communal au nord.
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (48,1 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (23,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (41,3 %), terres arables (31,1 %), zones humides intérieures (20,6 %), zones urbanisées (6,8 %), eaux continentales[Note 1] (0,2 %)[1].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[2].
Glisy est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[3],[4],[5].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Amiens, dont elle est une commune de la couronne[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 369 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[6],[7].
Glissy est relevé dès 1105, la forme latinisée de Glisiacum en 1218 puis Glysys en 1579. L’étymologie du mot Glisy peut s'expliquer de deux manières :
Des enclos protohistoriques ont été mis au jour sur le territoire de la commune. Des silos, des vestiges d'habitats et de sépultures, des poteries datant du premier âge du fer (Civilisation de Hallstatt) ont été retrouvés.
Des vestiges de villa gallo-romaine ont été mis au jour.
Des pièces mérovingiennes ont été découvertes dans les tourbières ; elles sont déposées au musée de Picardie à Amiens.
Un château commandait la Somme. Il était tenu par la branche des Louvel de Glisy dont les armoiries se blasonnaient ainsi : « d'argent à la bande fuselée de gueules de cinq pièces : trois losanges entières et deux demies[8]. »
En 1636, les Espagnols brûlent Glisy[8].
Les terres du marquis de Caussam, seigneur du lieu émigré, sont vendues le 4 nivôse an II[8].
Sept soldats étrangers, australiens ou britanniques, sont enterrés dans le cimetière communal. Ils sont morts en avril ou à la bataille de Villers-Bretonneux[10].
L'aérodrome servit de base aérienne aux Allemands durant la Seconde Guerre mondiale.
Le monument aux morts évoque deux déportés politiques et un déporté du travail comme « victimes de la barbarie nazie »[10].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
1792 | juillet 1794 | Nicolas Corbillon | ||
août 1794 | août 1795 | Pierre Saguier | ||
janvier 1796 | mars 1799 | Antoine Corbillon[Note 4] | ||
juin 1799 | juin 1800 | François Bauduin | ||
juin 1800[12] | août 1801 | Antoine Corbillon[Note 5] | Laboureur. | |
septembre 1801[13] | mai 1809 | François Bauduin[Note 6] | Cultivateur. | |
mai 1809 | août 1815 | François Hennebert | ||
août 1815 | mai 1816 | Honoré Corbillon[Note 7] | ||
octobre 1816 | mai 1821 | Pierre Saguier[Note 8] | Tailleur. | |
mai 1821 | janvier 1826 | Pierre Léger Dubois | Démissionnaire | |
janvier 1826 | octobre 1831 | Nicolas Deflocques | Arpenteur. | |
octobre 1831 | 1835 | Frédéric Bellenger[Note 9] | Garde canal. | |
1835 | septembre 1843 | Jean François Hennebert | ||
septembre 1843 | août 1848 | Alexandre Boullé[Note 10] | Charpentier. | |
août 1848 | 1852 | Frédéric Déruy | ||
1852 | juillet 1865 | Isidore Cresson[Note 11] | Cultivateur. | |
juillet 1865 | 1880 | Alfred Dècle | Déjà maire en 1865. Démissionnaire | |
avril 1880 | 1881 | Lucien Guérin | ||
janvier 1881 | mai 1884 | Clément Léger | Cultivateur. | |
mai 1884 | octobre 1910 | Lucien Guérin[Note 12] | ||
novembre 1910 | [1919] | Emmanuel Poiré[Note 13] | Cultivateur. | |
décembre 1919 | août 1920 | Virgile Leroy[Note 14] | Cultivateur et entrepreneur de battage. | |
novembre 1920 | mai 1926 | Émile Léger[Note 15] | ||
juin 1926 | mai 1929 | Ovide Poiré[Note 16] | Cultivateur. | |
mai 1929 | après janvier 1945 | Théodore Sueur[Note 17] | Instituteur retraité. | |
mai 1945 | mars 1959 | Gaston Thuillier | employé SNCF | |
mars 1959 | mars 1977 | Robert Durlicq | employé SNCF | |
mars 1977 | mars 2008 | Jean Dheilly | Infirmier de secteur psychiatrique | |
mars 2008[14] | 2014 | Jean Noyelle | NC | |
mars 2014[15] | En cours | Guy Penaud | Vice-président de la CA Amiens Métropole (2020 → ) Secrétaire de mairie Réélu pour le mandat 2020-2026[16],[17] |
Au classement du concours des villes et villages fleuris, trois fleurs récompensent les efforts locaux en faveur de l'environnement[18],[19].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[20]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[21].
En 2019, la commune comptait 826 habitants[Note 18], en augmentation de 26,88 % par rapport à 2013 (Somme : −0,2 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
252 | 201 | 280 | 307 | 346 | 336 | 350 | 359 | 355 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
364 | 390 | 373 | 331 | 318 | 279 | 270 | 257 | 241 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
241 | 229 | 217 | 246 | 293 | 288 | 298 | 241 | 308 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2004 | 2006 | 2009 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
355 | 370 | 451 | 532 | 499 | 483 | 543 | 561 | 569 |
2014 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
684 | 826 | - | - | - | - | - | - | - |
Pour l'année scolaire 2016-2017, l’école fait partie d'un regroupement pédagogique intercommunal (RPI) avec celle de Blangy-Tronville depuis 1994 et comporte quatre classes.
La garderie et la restauration scolaire sont installées sur la commune[9].
Sur le territoire de la commune, se trouve l'aérodrome d'Amiens. Celui-ci est géré par la chambre de commerce et d'industrie d'Amiens.
Edifice tout en brique construit dans la seconde moitié du XIXe siècle.
Le monument aux morts de Glisy a la forme d'obélisque gravé d'une Croix de guerre, inauguré en 1930[10].
![]() |
Blason | D'argent à la bande fuselée de gueules de cinq pièces, accompagnée d'une aigle du même au canton senestre du chef[24]. |
---|---|---|
Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Sur les autres projets Wikimedia :