Cagny est une commune française située dans le département de la Somme en région Hauts-de-France.
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Cagny | |
![]() L'église, le monument aux morts et les stèles aux 4e et 7e D.I.C. | |
Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Hauts-de-France |
Département | Somme |
Arrondissement | Amiens |
Intercommunalité | CA Amiens Métropole |
Maire Mandat |
Alain Molliens 2020-2026 |
Code postal | 80330 |
Code commune | 80160 |
Démographie | |
Gentilé | Cagnisiens |
Population municipale |
1 203 hab. (2019 ![]() |
Densité | 227 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 49° 51′ 43″ nord, 2° 20′ 38″ est |
Altitude | Min. 23 m Max. 107 m |
Superficie | 5,29 km2 |
Type | Commune urbaine |
Unité urbaine | Amiens (banlieue) |
Aire d'attraction | Amiens (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton d'Amiens-5 |
Législatives | 2e circonscription de la Somme |
Localisation | |
Liens | |
Site web | http://www.ville-cagny.fr/ |
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Cagny est un bourg périurbain picard de l'Amienois jouxtant par le sud-est Amiens, situé à 52 km au nord d'Amiens, 67 km à l'ouest de Saint-Quentin et à 56 km au sud-ouest d'Arras.
Il est desservi par la rocade d'Amiens (sortie 33) et est traversé par le méridien de Paris.
La commune est desservie par le réseau de transport en commun d'Amiens, Ametis, et notamment sa ligne Nemo4.
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Amiens | Longueau | ![]() | |
N | Boves | |||
O Cagny E | ||||
S | ||||
Saint-Fuscien |
La commune est drainée par l'Avre, le principal affluent de la Somme en rive gauche, qui en constitue sa limite au nord-est. D'importantes zones humides jouxtent le cours d'eau.
En bordure du plateau picard, l'altitude moyenne de la commune est de 31 mètres environ. Les vallons - vallée aux Loups et vallée de Boves - incisent le plateau en rejoignant l'Avre et délimitent au nord-ouest et au sud-est la commune.
Au sud-ouest du cimetière communal sur le Haut des Vignes, on aperçoit les vallées de la Somme et de l'Avre et le petit bois de la Garenne qui abrite l'un des hauts-lieux de ia Préhistoire. Il y a près d'un demi-million d'années, l'Avre coule au niveau de la Garenne, l'environnement de la rivière offre aux petits groupes d'hommes paléolithiques saisonniers, un approvisionnement en matière première, le silex et un lieu de chasse. Dans les alluvions de l'Avre recouvertes par des dépôts de lœss et de limons, un outillage de pierre et les restes de la faune chassée puis consommée constituent de très anciennes et rares archives régionales[1].
Les successions de phases glaciaires et interglaciaires quaternaires ont modelé les versants et le fond de la vallée de l'Avre et la confluence. Lors de la glaciation du Mindel, l'eau abondante alimente la rivière Avre creusée dans le substratum crayeux et dépose des alluvions contenant des rognons de silex. La craie gorgée d'eau est facilement éclatée par le gel (gélifraction) et les débris nappent les versants. Lors de l'interglaciaire, la végétation se développe tandis que le débit de la rivière se réduit. Des hommes préhistoriques s'installent et taillent les silex (env. 450 000 ans). La végétation disparaît à la glaciation suivante, Riss. La rivière creuse le lit en se déplaçant vers l'est. Un sédiment éolien facilement déplacé en contexte périglaciaire et steppique (lœss ancien) se dépose. L'ancien lit de la rivière forme une terrasse alluviale. À l'interglaciaire suivant, la végétation se réinstalle. Un sol (plus tard paléosol) se met en place à la surface du lœss ancien. Lors de la dernière glaciation, Weichselien, la rivière gonfle à nouveau et approfondit le lit en se déplaçant vers l'est. Un nouveau dépôt de lœss couvre le plateau et les versants de vallée. Avec l'interglaciaire actuel, Holocène, la végétation forestière est à nouveau installée.
Le climat picard est tempéré soumis aux flux d'ouest de la façade maritime. Les précipitations moyennes annuelles sont comprises entre 600 et 800 mm. Les températures estivales présentent une moyenne en juillet de 17 °C environ et les temps pluvieux et frais alternent avec des météorologies chaudes et sèches. Les données météo-France pour Cagny (et l'ensemble de la communauté de communes amiénoise) proviennent de la station automatique de Glisy.
Cagny est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[2],[3],[4]. Elle appartient à l'unité urbaine d'Amiens, une agglomération intra-départementale regroupant 11 communes[5] et 164 433 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[6],[7].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Amiens dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 369 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[8],[9].
L'autoroute A29 coupe en deux l'agglomération et la dessert par un échangeur au niveau de l'Avre. Auparavant les deux axes principaux étaient la rue de Cagny et la rue Henri-Barbusse où se concentre l'habitat. L'essentiel de la commune est en openfield. Les parcelles du bourg se présentent avec une maison de briques donnant sur la rue et un long jardin. Il n'y a pas d'immeuble mais un habitat individuel (lotissements) plus quelques bâtiments à fonction artisanale ou agricole.
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (80,1 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (78,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (71,9 %), zones urbanisées (11,3 %), forêts (8,6 %), zones agricoles hétérogènes (8,2 %)[10].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[11].
Le territoire de Cagny était occupé par la tribu gauloise des Ambiani et à l'époque gallo-romaine, les traces d'une villa à cour rectangulaire au Bois de Cagny sont attestées. Les toponymes laissés dans les archives donnent : en 1146 Cannicum, en 1157 Cagneuim ou Caigneio, en 1176 Caomi, en 1195 Caisni, en 1210 Vadiniacum, Caignycum et Kagnaiacum, en 1301 Kaigny et en 1435 Quengni et Cay (la désignance -acum ou -y correspond en général à une installation de villa gallo-romaine). D'autres sources étymologiques rapportent que les habitants de Cagny étaient appelés Cagneux, Canards, Cagnards en référence aux malfaiteurs vivant en bord de rivière et qui marchaient comme des canards en raison des entraves qu'ils portaient aux pieds[12]. Les habitants sont désormais appelés les Cagnysiens.
Le département de la Somme possède un riche patrimoine préhistorique, en particulier paléolithique[13] et les fouilles de Cagny en constituent des jalons essentiels. En effet, depuis une quarantaine d'années, les recherches menées dans le bassin de la Somme et plus particulièrement à Cagny, Caours et Étricourt-Manancourt sont une référence pour la préhistoire française et l'étude des premiers peuplements en Europe du Nord-Ouest.
Le bois de La Garenne renferme une coupe archéologique reconnue mondialement, le site de la Garenne 1. Le site de Cagny-La-Garenne 2, occupé à l'Acheuléen, se présente comme un talus riche en craie et en silex, recouvert par un complexe de niveaux fluviatiles (appartenant à la moyenne terrasse de la Somme), correspondant en réalité à une ancienne rive de l'Avre (aujourd'hui plusieurs centaines de mètres plus bas). L'occupation est corrélable au stade isotopique 11 (400 000 - 350 000 BP), il s'agit donc d'une période interglaciaire (température légèrement plus élevée qu'aujourd'hui), avec une faune correspondant à un milieu humide dans un environnement boisé et de clairières.
Le site de Cagny-l'Épinette, correspond aussi à une occupation humaine de bord de rivière (complexe de la moyenne terrasse de la Somme), avec un cortège mammalien riche (aurochs, cervidés, chevaux) et des activités de boucherie (traces de découpes sur les os par des outils de silex), en contexte interglaciaire (OIS 9 c'est-à-dire vers 320 000 ans), avec un environnement boisé mais laissant place à de grandes clairières. En revanche, les niveaux lœssiques de la couverture correspondent à des occupations humaines en contexte beaucoup plus froid (milieu périglaciaire). Le type humain de l'époque doit être (aucun reste retrouvé) Homo heidelbergensis ou pré-Néandertalien.
Dès le début du XXe siècle, la carrière, encore en pleine activité a fait l'objet de toute l'attention de la communauté scientifique. De très nombreux vestiges paléolithiques y ont été étudiés par plusieurs générations de préhistoriens et géologues qui s'y sont succédé comme Victor Commont, premier à signaler les industries préhistoriques de la briqueterie Sanier (puis briqueterie Mouly) et, l'abbé Breuil qui a suivi le site pendant plus de 25 ans. François Bordes et Franck Bourdier ont laissé des publications fondamentales sur le Quaternaire régional. Roger Agache puis Alain Tuffreau et son équipe ont travaillé sur le gisement.
Les silex taillés par des chasseurs il y a près de 450 000 ans, étudiés par les préhistoriens H. Breuil, H. Kelley, F. Bordes, F. Bourdier, etc. ont été dispersés dans plusieurs collections publiques ou privées (musée de Picardie, collection Ponchon de l'école normale d'Amiens, collection Kelley et Vayson de Pradenne au Musée de l'Homme, collection Bordes au laboratoire de géologie du Quaternaire et de préhistoire de Bordeaux, etc.).
Lors des fouilles archéologiques entreprises pour des travaux de construction de la rocade d'Amiens (1996), les vestiges d'une villa gallo-romaine sont mis au jour près de la ferme de l'Épinette. Subsistent uniquement des vestiges de la partie agricole de la villa : cave avec escalier, four en forme de T, fosses d'extraction de matériaux de construction : limon pour le torchis, gravier et craie[14],[15].
Entre les XIe et XIIe siècles, les seigneurs de la région luttent contre les bourgeois d'Amiens et les rois de France (Louis VI et Philippe Auguste). Le village de Cagny dépendait alors de la chatellerie de Boves (Comté d'Amiens) appartenant à Enguerrand de Boves puis de son fils Thomas de Marle. Les seigneurs de Boves avaient droit de garenne ouverte, de chasse et de pêche, sur le territoire de Cagny.
La justice seigneuriale de Cagny s'étendait sur une partie des terres de Saint-Acheul[Note 3]. En 1406, Cagny comprenait les fiefs du Quesnel, de Coisy, d'Hébaricourt et de Vrély (fief Hévis), de Villers-Bocage, des pairies à Boves (chapelains d'Amiens) et une prairie le Quint de Cagny.
Les guerres de religion ravagèrent la région à plusieurs occasions. Les Espagnols pillèrent Cagny en 1643.
Le château fut construit en 1650, en briques et pierres sur l'emplacement du précédent. Il présentait une tour polygonale à une extrémité du corps de logis.
En 1811, la délimitation du territoire de Cagny n'était pas régularisée et dans l'attente du plan cadastral[16].
En 1835 fut acquis le terrain du cimetière, situé à la périphérie du village. Il fut agrandi vers 1865, avec l'aménagement des enclos des châtelains. Un cimetière privé, appartenant au couvent de la Sainte-famille, jouxtait le cimetière public[17],[18]
En 1839, le conseil municipal décida d'instaurer des tarifs variables selon les ressources des familles. La gratuité fut accordée aux plus pauvres[16].
En 1852, le Baron de Latapie de Ligonie, alors maire, donna lecture au conseil municipal et à la population convoquée sur la place publique du décret de proclamation du Second Empire[16]. A la fin de la Guerre franco-allemande de 1870, la commune fut occupée 17 jours par des cavaliers prussiens. La contribution de guerre imposée par la Prusse fut de 15 millions de francs pour le département de la Somme soit 25 francs par habitant des communes rurales et 40 francs pour ceux des villes. Une partie de la contribution de Cagny fut réglée par la vente d'arbres du marais communal[16].
En 1882, le communes de Longueau et de Cagny se mirent d'accord sur le financement du pont sur l'Avre qui relia les deux bourgs, avec une participation financière de Monsieur et Madame Latapie de Ligonie et de Messieurs Deneux[16].
En 1899, 509 des 529 ha de la commune avaient une fonction agricole, soit 320 ha de terres de labour, 12 de maraichage, 35 de plantations, 45 de bois et 25 étaient en friche. La rivière et les étangs, autrefois poissonneux, ne l'étaient plus, on essaya alors de développer un élevage de truites. On comptait à l'époque 40 ruches dans la commune[16].
Le château aurait servi d'hôpital militaire lors de la Première Guerre mondiale[16].
En 1923, Cagny est raccordée au réseau électrique par la société électrique du Nord-Ouest[16]. En 1925-26, l'eau courante est installée, grâce au raccordement au réseau public d'Amiens[16].
Lors de la Bataille de France, une partie du village souffrit de la bataille des 5 et , notamment la rue Mallet[16]. Des membres de la communauté, soldats ou civils, furent tués sur les routes lors de l'exode
Lors des bombardements de la Seconde Guerre mondiale par l'aviation anglo-américaine, qui eurent notamment lieu les et [16], Cagny a moins souffert que Longueau et Amiens. Cependant, aucune maison de la localité n'a été épargnée. Plusieurs raids ont fortement transformé le paysage urbain. En effet, en 1944, des convois d'armes et de munitions des troupes d'occupation allemandes stationnaient au triage de la proche gare de Longueau.
Les habitants privés de logement se réfugièrent dans les communes voisines. En 1945, des baraquements furent construits mais la reconstruction en dur se fit tardivement à l'instar d'autres communes[16].
La commune est décorée de la Croix de guerre 1939-1945, le , avec étoile de vermeil[19].
Quelques maires sont restés célèbres dans l'histoire du bourg. Le baron de Latapie de Ligonie a occupé la charge de maire quelque 40 ans au XIXe siècle. Pierre Bonnard a réalisé sept mandats de premier magistrat de la commune depuis mai 1953 jusqu'en juin 1995 (où il met fin à sa mission à l'âge de 80 ans).
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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Les données manquantes sont à compléter. | ||||
avant 1852 | André de Latapie de Ligonie[20] | Baron, propriétaire Conseiller général de Boves (1865 → 1870) Chevalier de la Légion d'honneur | ||
1944 | 1950 | Ernest Bazin | ||
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
mai 1953 | juin 1995 | Pierre Bonnard | Instituteur | |
mars 2001 | 2014[21] | Marcel Boinet | ||
mars 2014[22] | En cours (au 28 février 2021[23]) |
Alain Molliens | UDI | Cadre supérieur Réélu pour le mandat 2020-2026[24],[25] |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[26]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[27].
En 2019, la commune comptait 1 203 habitants[Note 4], en diminution de 1,72 % par rapport à 2013 (Somme : −0,2 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
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244 | 272 | 287 | 341 | 340 | 405 | 405 | 409 | 412 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
421 | 448 | 432 | 435 | 442 | 435 | 477 | 499 | 539 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
547 | 618 | 627 | 732 | 718 | 668 | 714 | 447 | 654 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2008 | 2013 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
712 | 730 | 801 | 1 026 | 1 407 | 1 400 | 1 305 | 1 277 | 1 224 |
2018 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
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1 205 | 1 203 | - | - | - | - | - | - | - |
La commune dispose de l'école primaire Louis-Balédent-Marcel-Martin[30]. Cantine et garderie complètent le dispositif éducatif[31].
La Sainte-Famille était une maison de retraite religieuse accueillant uniquement les sœurs. De nos jours[Quand ?], la maison de retraite de la Sainte-Famille est gérée par une société privée et accueille 65 personnes[réf. nécessaire].
En 1999, sont créées de nouvelles paroisses catholiques du district apostolique d’Amiens. Les clochers de Blangy-Tronville, Boves, Cagny, Fouencamps, Glisy et Longueau sont regroupés pour former la paroisse Saint-Domice qui est une des sept paroisses (Saint-François d’Assise, Saint-Jean-Baptiste, Saint-Esprit, Notre-Dame de la Pentecôte, Saints-Apôtres et de la Paix) du district. La paroisse a marqué l'événement le dimanche 2 mai, fête de la Saint-Domice, par une manifestation d’inauguration avec une marche sur les pas du saint, de Saint-Acheul à la chapelle Saint-Domice puis à la chapelle Sainte-Ulphe.
Les seigneurs de Cagny sont : Guillaume Chevalier Guillin ou Willin en 1237, son fils Robert Ferry chevalier en 1311, Marie de Bullecourt, dame de Cagny, veuve de Gallehaut d'Occoches en 1379[16]
En 1669, Cagny appartient au sieur de Candalle, succédant à la demoiselle de Thierry, dame de Cagny. Au milieu du XVIIIe siècle, le territoire appartient à la famille Thierry de la Genonville (cf. Moreuil) et la dernière héritière le transmet par mariage en 1790 à Nicolas de Herte seigneur d'Hailles[16],[38].
Le château a été vendu par Madame de Herte d'Hailles à Ambroise-Léopold Jourdain de l'Eloge. Il passa par succession à Monsieur de La Chaize, colonel de cavalerie[16].
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