Fouencamps (API: /fwɛ̃kɑ̃/) est une commune française située dans le département de la Somme, en région Hauts-de-France.
Cet article est une ébauche concernant une commune de la Somme.
Vous pouvez partager vos connaissances en l’améliorant (comment?). Le bandeau {{ébauche}} peut être enlevé et l’article évalué comme étant au stade «Bon début» quand il comporte assez de renseignements encyclopédiques concernant la commune. Si vous avez un doute, l’atelier de lecture du projet Communes de France est à votre disposition pour vous aider. Consultez également la page d’aide à la rédaction d’un article de commune de France.
Le village est bâti le long d'une route, la RD 90 (Boves - Ailly-sur-Noye) qui remonte en pente douce le flanc d'une colline. Il est aisément accessible par l'ex-RN 35 (actuelle RD 935) (Compiègne - Abbeville).
Lorsqu'on vient d'Amiens, après avoir traversé Boves, on arrive à Fouencamps par le nord-ouest, en traversant les champs situés entre la voie ferrée et l'Avre. Puis la route descend, passe le long de quelques constructions isolées juste avant d'atteindre le pont de l'Avre et les sous-bois marécageux qui s'étalent ensuite des deux côtés de la route. Là, un virage à angle droit délaisse un chemin de terre toujours livré aux herbes humides. Alors que la route tourne pour passer sous la voie ferrée puis faire un second virage, ce chemin longe le talus de plus de cinq mètres qui supporte la ligne de Paris-Nord à Lille. Cette ligne a perdu de son importance depuis la mise en service, en 1993, de la LGV Nord qui accueille désormais les services Eurostar et Thalys.
Localisation
Boves
Boves
N
Thézy-Glimont
OFouencampsE
S
Cottenchy
Dommartin
Hailles
Transports en commun routiers
La localité est desservie par les autocars du réseau inter-urbain Trans'80, Hauts-de-France (ligne no60, Davenescourt - Moreuil - Amiens)[1].
Hydrographie
Le village est situé entre deux petites rivières, très marécageuses, la Noye et l'Avre près de leur confluent. L'Avre se jette ensuite dans la Somme à plus de 10 km de là, à Amiens même.
On observe, en 1990-1992, des nids de hérons cendrés[2].
Urbanisme
Typologie
Fouencamps est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[3],[4],[5].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Amiens, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 369 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[6],[7].
Occupation des sols
Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (68,9% en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (68,9%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
terres arables (61,6%), eaux continentales[Note 3] (15,8%), forêts (15,3%), zones agricoles hétérogènes (7,3%)[8].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[9].
Toponymie
Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue! Comment faire?
Histoire
Le 28 mars 1697, un incendie survient au presbytère et les registres paroissiaux sont détruits[10],[11].
Le village a été décoré de la Croix de guerre 1914-1918 le [12].
Article détaillé: Croix de guerre 1914-1918 des communes de la Somme.
Politique et administration
Rattachements administratifs et électoraux
La commune se trouvait de 1793 à décembre 2016 dans l'arrondissement d'Amiens du département de la Somme[13], date à laquelle elle a été rattachée à l'arrondissement de Montdidier[14]. Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 2012 de la deuxième circonscription de la Somme.
Elle faisait partie depuis 1793 du canton de Boves[13]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune est intégrée au canton d'Ailly-sur-Noye.
Intercommunalité
La commune était membre de la communauté de communes du Val de Noye, créée par un arrêté préfectoral du [15], et qui succèdait, conformément aux dispositions de la Loi Chevènement, au district du Val de Noye, créé en 1994.
Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du 7 août 2015, qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants, la préfète de la Somme propose en octobre 2015 un projet de nouveau schéma départemental de coopération intercommunale (SDCI) prévoyant la réduction de 28 à 16 du nombre des intercommunalités à fiscalité propre du département.
Après des hypothèses de regroupement des communautés de communes du Grand Roye (CCGR), du canton de Montdidier (CCCM), du Santerre et d’Avre, Luce et Moreuil[16], la préfète dévoile en octobre 2015 son projet qui prévoit la «des communautés de communes d’Avre Luce Moreuil et du Val de Noye», le nouvel ensemble de 22 440 habitants regroupant 49 communes[17],[18]. À la suite de l'avis favorable des intercommunalités[19] et de la commission départementale de coopération intercommunale en janvier 2016[20] puis des conseils municipaux et communautaires concernés, la fusion est établie par un arrêté préfectoral du 22 décembre 2016[21], qui prend effet le .
La commune est donc désormais membre de la communauté de communes Avre Luce Noye (CCALN).
Agriculteur propriétaire exploitant Réélu pour le mandat 2020-2026[23],[24],[25]
Population et société
Démographie
Articles connexes: Histoire du recensement de la population en France et Démographie de la France.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[26]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[27].
En 2019, la commune comptait 204 habitants[Note 5], en diminution de 10,92% par rapport à 2013 (Somme: −0,2%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
223
200
232
245
325
364
391
398
374
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
351
346
312
310
294
264
268
267
268
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
242
221
213
212
212
211
184
215
231
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2007
2012
225
219
196
184
214
239
228
224
230
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2017
2019
-
-
-
-
-
-
-
208
204
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[13] puis Insee à partir de 2006[28].)
Histogramme de l'évolution démographique
Enseignement
La scolarisation des élèves du primaire se fait au sein du regroupement pédagogique intercommunal (RPI) constitué des communes de Cottenchy, Dommartin, Fouencamps, Guyencourt-sur-Noye, Remiencourt. L'aspect financier est géré par un SISCO (syndicat intercommunal scolaire) basé à Cottenchy[29].
La commune accueille l'École nationale de gardes-pêche[30].
Manifestations culturelles et festivités
De 1977 à 1983, Ches Maraudeux d'flencamps (association locale) a animé le village: bals populaires, projections de films dans le café du village, sorties au cinéma, pièce de théâtre amateur sur la légende des saints du canton: saint Domice, sainte Ulphe[réf.nécessaire].
Cultes
Fouencamps fait partie de la paroisse catholique Saint-Domice[31].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Le monument aux morts.
La mairie.
Le monument aux morts.
L'église Saint-Pierre-aux-Liens[32]: bâtie en pierre à l'origine, elle a été réhabilitée avec des briques et contient un vitrail représentant la délivrance de saint Pierre par un ange de la fin du XIXesiècle conçu par le peintre-verrier Latteux-Bazin[33].
Parmi ses objets liturgiques, elle contient des fonts baptismaux du XIIesiècle[34],[35], une clochette de 1597 ornée d'une guirlande comportant des têtes de chérubins, des palmettes, des banderoles de personnages burlesques[36],[37], un bénitier du XVIesiècle aux armes de Barbe de Parthenay, dix-neuvième abbesse de l'abbaye du Paraclet[38], une statue de saint Pierre en bois polychrome du XVIesiècle[39] ainsi qu'une sainte Ulphe de la même époque, qui serait probablement une vierge de poutre de gloire[40], une statue de sainte Catherine probablement du XVIIIesiècle[41].
L'église comprend de nombreuses œuvres d'art religieux du XIXesiècle: une sainte (sainte Gertrude ou sainte Judith) en bois taillé peint [42], un saint Roch en bois polychrome[43] et un groupe sculpté saint Nicolas et les trois clercs au saloir en bois[44], ainsi qu'une statue de procession représentant la Vierge à l'Enfant en bois doré[45] et un christ en croix[46].
On note également un tableau du milieu du XVIIIesiècle de L. Depage représentant la Crucifixion[47].
Chapelle Saint-Domice, sur la route de Hailles[48], bâtie à l'emplacement supposé de l'ermitage du saint, diacre et confesseur au VIIIesiècle.
Elle est appareillée en brique posée en « lame de couteau » et pierre depuis 1755. La chapelle primitive appartenait à l'abbaye du Paraclet des Champs en 1267. Elle a perdu son campenard au début des années 1990[49].
La chapelle contient un christ en croix en bois peint[50] et une statue de sainte Ulphe[51] ainsi que de sainte Colette en bois peint ton pierre[52] du XVIIIesiècle, tous classés monuments historiques.
Chapelle Sainte-Ulphe, sur la route de Cottenchy.
Personnalités liées à la commune
Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue! Comment faire?
Carte spéciale des régions dévastées: 21 NE, Montdidier [Nord-Est], Service géographique de l'armée, (lire en ligne) sur Gallica.
Notes et références
Notes
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
Jacques Berlancourt: conseiller municipal (1971-2001), adjoint au maire (1977-1980) - (1989-2001).
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Gilles Neveu et Pierre Royer, «La nidification du héron cendré ardea cinerea dans le département de la somme: historique et installation d’une colonie dans la vallée de la Noye», L'avocette, Centrale ornithologique picarde, vol.18, no1994 (1-2), , p.5-10 (ISSN0181-0782, lire en ligne[PDF], consulté le ).
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Vincent Fouquet et Cécile Latinovic, «Haute-Somme: La nouvelle carte du territoire fait réagir les présidents: La révélation de la nouvelle carte du département, et des découpages des intercommunalités fait réagir les présidents, qui sont majoritairement satisfaits», Le Courrier picard, (lire en ligne).
Carlos Da Silva, «Intercommunalité - Moreuil accepte l’idée de fusionner avec le Val de Noye, mais veut voir plus grand: Les élus de la CCALM (Communauté de communes Avre, Luce et Moreuil) ont validé le projet de fusion avec Ailly-sur-Noye, mais veulent aussi étudier l’idée d’un rapprochement plus élargi, avec notamment Montdidier et Roye», Le Courrier picard, édition du Santerre, (lire en ligne).
«Somme, la CDCI valide des projets de fusion d’ECPI», Décideurs en région, (lire en ligne).
«tableau: Crucifixion», notice noPM80004940, base Palissy, ministère français de la Culture.
Photos et de la chapelle Saint-Domice (site Panoramio)]
André Guerville, Chapelles et oratoires en Pays de Somme, Abbeville, imp. Frédéric Paillart, coll.«Richesses en Somme», 4e trimestre 2003, 302p., p.202 (ASINB000WR15W8).
Другой контент может иметь иную лицензию. Перед использованием материалов сайта WikiSort.org внимательно изучите правила лицензирования конкретных элементов наполнения сайта.
2019-2025 WikiSort.org - проект по пересортировке и дополнению контента Википедии