Camon est une commune française située dans le département de la Somme en région Hauts-de-France.
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Camon | |
![]() La mairie. | |
![]() Blason |
|
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Hauts-de-France |
Département | Somme |
Arrondissement | Amiens |
Intercommunalité | CA Amiens Métropole |
Maire Mandat |
Jean-Claude Renaux 2020-2026 |
Code postal | 80450 |
Code commune | 80164 |
Démographie | |
Gentilé | Camonois |
Population municipale |
4 436 hab. (2019 ![]() |
Densité | 344 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 49° 53′ 16″ nord, 2° 20′ 48″ est |
Altitude | Min. 22 m Max. 84 m |
Superficie | 12,9 km2 |
Type | Commune urbaine |
Unité urbaine | Amiens (banlieue) |
Aire d'attraction | Amiens (commune du pôle principal) |
Élections | |
Départementales | Canton d'Amiens-3 |
Législatives | 1re circonscription de la Somme |
Localisation | |
Liens | |
Site web | camon.fr |
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Camon est située au bord de la Somme dans la communauté d'agglomération Amiens Métropole au sud-est de la préfecture Amiens. Le territoire de la commune est limitrophe de ceux de huit communes :
Rivery | Allonville | Querrieu |
![]() |
Lamotte-Brebière | |
Amiens | Longueau | Glisy |
Camon est divisée entre le bourg, sur la rive droite de la Somme et le Petit-Camon, sur la RD 929 (ancienne RN 29) d'Amiens à Albert.
Le contournement routier d'Amiens, par l'est, est réalisé, sur le territoire de la commune, par un ouvrage d'art de 943 m, le viaduc Jules-Verne.
Camon est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3]. Elle appartient à l'unité urbaine d'Amiens, une agglomération intra-départementale regroupant 11 communes[4] et 164 433 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[5],[6].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Amiens, dont elle est une commune du pôle principal[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 369 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[7],[8].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (72,6 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (81,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (63,9 %), zones urbanisées (13,1 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (5,8 %), eaux continentales[Note 3] (5,5 %), zones agricoles hétérogènes (4,4 %), prairies (4,3 %), forêts (2,1 %), zones humides intérieures (0,9 %)[9].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[10].
Deux hypothèses coexistent sur l'origine du nom de la localité :
Des dépôts d'armes de l'âge du bronze attestent d'une présence humaine très ancienne.
En 1313, coexistent trois moulins situés chemin des Moutiers, aujourd'hui chemin des Prêtres[11].
En septembre 1914, l'armée allemande campe à Camon, l'artillerie occupe les hauteurs environnantes prête à bombarder le village et la ville d'Amiens au premier acte d’hostilité. Le septembre les Allemands quittent Camon. Le 23 septembre 1914, trois « espions » sont arrêtés à Camon. Le 1er octobre, un avion allemand bombarde la route de Corbie et le 7 octobre 1914, l'aviation anglaise et l'aviation française interviennent. Tout au long du mois d’octobre, des régiments passent par Camon et campent sur la place. Le 27 octobre 1914, le canon tonne avec une force incroyable[12].
La Résistance a été très active à Camon, face aux armées hitlériennes d’occupation[13].
De 1790 à 1801, la commune relève de l'administration et de la justice de paix du canton de Querrieux.
En l'an VII et jusqu'au 10 germinal de l'an VIII (30 mars 1800), tous les mariages civils du canton sont prononcés au chef-lieu, conformément à l'article IV de la loi du 13 fructidor de l'an VI (30 août 1798).
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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Les données manquantes sont à compléter. | ||||
mai 1945 | mai 1953 | Paul Garçon | SFIO | |
mai 1953 | novembre 1953 | Léandre Morel | Maire par intérim | |
novembre 1953 | mars 1959 | Paul Garçon | SFIO | |
mars 1959 | mars 1971 | Lucien Jovelin | PCF | |
mars 1971 | décembre 1982 | Émile Baheu[14] | PCF | Métreur-vérificateur Décédé en cours de mandat |
mars 1983 | juin 1995 | Albert Bécard | PCF | Maire par intérim de septembre 1982 à mars 1983 |
juin 1995 | mars 2001 | Michel Ponthieu | DVD | |
mars 2001 | En cours (au 25 mai 2020) |
Jean-Claude Renaux | PCF | Agent de maîtrise Conseiller départemental du canton d'Amiens-3 (2015 → ) Vice-président d'Amiens Métropole (2014 → ) Réélu pour le mandat 2020-2026[15] |
Classement des villes et villages fleuris : une fleur récompense les efforts locaux en faveur de l'environnement[16]. En 2016, la commune reçoit sa troisième fleur[17].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[18]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[19].
En 2019, la commune comptait 4 436 habitants[Note 4], en augmentation de 1,21 % par rapport à 2013 (Somme : −0,2 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
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827 | 909 | 956 | 1 182 | 1 409 | 1 446 | 1 433 | 1 459 | 1 561 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 537 | 1 512 | 1 523 | 1 432 | 1 413 | 1 452 | 1 538 | 1 553 | 1 569 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
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1 690 | 1 715 | 1 659 | 1 816 | 1 799 | 1 870 | 1 800 | 1 764 | 1 830 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2007 | 2012 |
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2 110 | 3 008 | 4 350 | 4 214 | 3 920 | 4 366 | 4 547 | 4 572 | 4 444 |
2017 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
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4 432 | 4 436 | - | - | - | - | - | - | - |
L'école maternelle Jean Jaurès, l'école Edmond-Marquis et l'école Paul-Langevin accueillent les élèves relevant de la scolarité primaire[17].
![]() |
Blason | De gueules au bateau d'hortillon au naturel flottant sur une mer d'azur, brochant sur un soleil non figuré issant d'or et soutenu de deux roses de gueules[22].
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Détails | Il rappelle la culture maraîchère pratiquée dans les hortillonnages accessibles en barque. Les deux roses rappellent la chanson Roses de Picardie Ce blason a été créé en 1960 à la demande de la municipalité. |
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