Lamotte-Brebière est une commune française située dans le département de la Somme, en région Hauts-de-France.
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Lamotte-Brebière | |
Église et monument aux morts. | |
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Hauts-de-France |
Département | Somme |
Arrondissement | Amiens |
Intercommunalité | Communauté de communes du Val de Somme |
Maire Mandat |
Philippe Van Vynckt 2020-2026 |
Code postal | 80450 |
Code commune | 80461 |
Démographie | |
Population municipale |
216 hab. (2019 ![]() |
Densité | 51 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 49° 53′ 10″ nord, 2° 23′ 28″ est |
Altitude | Min. 22 m Max. 70 m |
Superficie | 4,25 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Amiens (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton d'Amiens-3 |
Législatives | Quatrième circonscription |
Localisation | |
modifier ![]() |
À proximité de la vallée de la Somme, desservie par la N 25 et la D 18, Lamotte-Brebière n'est séparée de l'agglomération amiénoise que par la commune de Camon.
Le sol de la commune est de nature calcaire et siliceuse avec une couche végétale peu épaisse sur le plateau. Dans la vallée, le sol est d nature tourbeuse[1].
Le relief de la commune présente deux entités distinctes, un plateau limoneux et une vallée tourbeuse. Le point culminant de la commune est situé au nord (70 m d'altitude).
La Somme canalisée traverse d'est en ouest, le territoire communale. La nappe phréatique est située entre 8 et 10 m en dessous du niveau du sol[1].
Le climat de la commune et tempéré océanique avec vents dominant de nord-est et de sud-ouest.
La commune présente un habitat groupé construit au bas d'un coteau.
L'activité dominante de la commune reste l'agriculture mais la plupart ds habitants ont une activité professionnelle dans l'agglomération amiénoise.
La route départementale 1 traverse la commune au nord, elle relie Amiens à Péronne. Lamotte-Brebières est également reliée à Camon et à Daours par des routes secondaires.
Le canal de la Somme limite la commune au sud, il n'est plus utilisé que pour le tourisme fluvial.
Le chemin de fer d'Amiens à Arras traverse la commune mais la commune n'est plus desservie, l'arrêt a été supprimé.
![]() |
Bussy-lès-Daours | ![]() | ||
Camon | N | Daours | ||
O Lamotte-Brebière E | ||||
S | ||||
Glisy | Blangy-Tronville |
Lamotte-Brebière est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[2],[3],[4].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Amiens, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 369 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[5],[6].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (89,8 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (89,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (68,8 %), zones agricoles hétérogènes (18,4 %), zones humides intérieures (7,8 %), prairies (2,6 %), forêts (2,4 %)[7].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[8].
On encontre plusieurs formes pour désigner Lamotte-Brebière dans les textes anciens : Lamotte Brebiriis, Motte Brebuze, Brebierœ. Le nom Lamotte laisse à penser à l'existence d'une ancienne motte castrale et le terme Brebière désignerait un territoire sur lequel on élevait de moutons[1].
En 1153, Baudoin de Dury et son épouse Bréatrice firent don de leur terre de Breberiis à l'évêque d'Amiens.
En 1390, Lamotte devint la propriété d'Enguerran d'Eudes, gouverneur du Dauphiné qui a son tour en fit don au chapitre cathédral d'Amiens[1].
En 1766, on dénombrait 13 feux à Lamotte-Brebière. Le premier mardi d'août, se déroulait à Lamotte-Brebière une chasse aux cygnes à laquelle prenait part le vidame d'Amiens qui détenait la seigneurie de Daours. Les couvées étaient partégées entre l'abbé de Corbie et les seigneurs de Rivery et de Blangy [1].
De 1790 à 1801, la commune releva de l'administration et de la justice de paix du canton de Querrieux.
En l'an VII et jusqu'au 10 germinal de l'an VIII (), tous les mariages civils du canton sont prononcés au chef-lieu, conformément à l'article IV de la Loy du 13 fructidor de l'an VI ().
En 1870, plus d’un demi-siècle après l’achèvement du creusement du canal de la Somme fut mise en service l'écluse de Lamotte-Brebière. Les cultures maraîchères des hortillonnages étant régulièrement inondées à cause du trafic fluvial entre Daours et Amiens, la construction d'une nouvelle écluse et de sa maison éclusière s'imposa[9].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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Les données manquantes sont à compléter. | ||||
avant 1981 | Dominique Trouvé | |||
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
mars 2001 | mai 2020 | Geneviève Lojtek[10],[11] | ||
mai 2020[12] | En cours (au 8 octobre 2020) |
Philippe Van Vynckt |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[13]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[14].
En 2019, la commune comptait 216 habitants[Note 3], en diminution de 8,47 % par rapport à 2013 (Somme : −0,2 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
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121 | 132 | 142 | 148 | 183 | 193 | 196 | 192 | 188 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
191 | 181 | 177 | 169 | 142 | 150 | 146 | 140 | 140 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
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133 | 140 | 137 | 142 | 148 | 153 | 146 | 163 | 144 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2007 | 2012 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
123 | 132 | 180 | 200 | 215 | 242 | 216 | 212 | 236 |
2017 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
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222 | 216 | - | - | - | - | - | - | - |
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