Caix est une commune française située dans le département de la Somme en région Hauts-de-France.
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À 90 km à vol d'oiseau de la côte picarde, le village s'est construit sur un sol accidenté[2].
Sol, sous-sol, hydrographie, relief
La partie la plus élevée de la commune est constituée du limon des plateaux de la période éocène[2]. Au-dessous, se trouve un bief à silex.
La vallée de la Luce détermine un relief particulièrement prononcé dont le fond est couvert d'alluvions tourbeuses, au moins dans sa partie la plus basse[2].
En 1899, les puits sont alimentés par une nappe phréatique qui se situe d'1 m à 22 m de profondeur. Les sources de la Luce alimentent le cours d'eau à 1 000 m à l'ouest du village[2].
Le point culminant du territoire se trouve sur le chemin de Beaucourt, en limite communale[2].
La localité est desservie par les autocars du réseau inter-urbain Trans'80, Hauts-de-France (ligne no47 et ligne no59)[3].
Urbanisme
Typologie
Caix est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[4],[5],[6].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Amiens, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 369 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[7],[8].
Occupation des sols
Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (92,5% en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (92,5%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
terres arables (89,7%), zones urbanisées (7,5%), zones agricoles hétérogènes (2,8%), forêts (0,1%)[9].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[10].
En passant par Cahys, Kaiex, Kais, Caiz, Quaits, le nom actuel a été adopté en 1733[11].
Le nom de la localité viendrait de «Casa», habitation[2].
Histoire
Des silex taillés, des poteries, des monnaies, des armes de fer et de bronze attestent d'une occupation antique des lieux. Ces objets sont rassemblés au sein de la collection Leblan, en 1899[2].
Des substructions d'une villa gallo-romaine[12],[13], d'un fanum[14] et d'autres bâtiments[15] ont été relevées.
Trente sarcophages mérovingiens ont été recueillis par M. Leblan vers 1865[2].
Le château est brûlé en 1400, sous Jean de Caix[2].
Un document daté de 1131 fait mention de Robert de Caix, seigneur du lieu.
Caix se trouve sur la route du Camp du drap d'or qui hébergea, du 7 au 23 juin 1520, la rencontre entre François Ier et Henri VIII d'Angleterre[11].
La seigneurie relevait du comté de Corbie, et fut rattachée en 1646, au marquisat de Feuquières-en-Vimeu[2].
1675, dernière mention de la famille de Caix en la personne d'Adrien de Caix, écuyer, garde du roi en la Grande Prévôté[16].
Au XIXème siècle, la ville comptait une bonneterie, une brasserie et une fabrique de métiers à tricots[17].
Caix, la rue d'Harbonnières, avant la Première Guerre mondiale.
La commune se trouve dans la zone des combats de la Première Guerre mondiale[18]. Un aérodrome militaire allemand a été aménagé entre Caix et Rosières-en-Santerre[19].
Le bourg a été décoré de la croix de guerre 1914-1918 le [20].
Articles détaillés: Croix de guerre 1914-1918 des communes de la Somme et Reconstruction en France et en Belgique après la Première Guerre mondiale.
Politique et administration
Rattachement administratifs et électoraux
La commune se trouvait de 1793 à 2016 dans l'arrondissement de Montdidier du département de la Somme. Par arrêté préfectoral du , la commune en est détachée le pour intégrer l'arrondissement de Péronne[21]. Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 1958 de la cinquième circonscription de la Somme.
La commune faisait partie de la communauté de communes du Santerre créée le .
Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du 7 août 2015, qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants, la préfète de la Somme propose en octobre 2015 un projet de nouveau schéma départemental de coopération intercommunale (SDCI) qui prévoit la réduction de 28 à 16 du nombre des intercommunalités à fiscalité propre du Département[23].
Le projet préfectoral prévoit la «fusion des communautés de communes de Haute Picardie et du Santerre», le nouvel ensemble de 17 954 habitants regroupant 46 communes[24],[25],[26]. À la suite de l'avis favorable de la commission départementale de coopération intercommunale en janvier 2016[27], la préfecture sollicite l'avis formel des conseils municipaux et communautaires concernés en vue de la mise en œuvre de la fusion le [28].
Cette procédure aboutit à la création au de la communauté de communes Terre de Picardie, dont la commune est désormais membre[29].
Articles connexes: Histoire du recensement de la population en France et Démographie de la France.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[35]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[36].
En 2019, la commune comptait 699 habitants[Note 3], en diminution de 6,68% par rapport à 2013 (Somme: −0,2%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
1 100
1 107
1 087
1 119
1 182
1 258
1 299
1 395
1 383
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
1 375
1 350
1 333
1 381
1 400
1 527
1 551
1 586
1 368
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
1 342
1 265
1 204
824
854
768
699
743
761
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2004
2006
2009
719
722
650
611
621
658
706
701
730
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2014
2019
-
-
-
-
-
-
-
755
699
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[22] puis Insee à partir de 2006[37].)
La commune a disposé d'une école publique gérée par l'intercommunalité, et qui, au printemps 2017, a scolarisé 45 élèves[39].
Un projet de regroupement pédagogique concentré à Harbonnières avait été envisagé en 2014, mais n'a pas abouti[40].
L'école ferme à la rentrée 2019. Les écoliers se répartissent dans les communes voisines[41].
Le collège Jules Verne de Rosières-en-Santerne et le lycée Jean Racine de Montdidier assurent la suite de la scolarité[11].
Économie
Le bourg ne dispose plus, en 2017, que d'un seul commerce de proximité, une boulangerie, dont le maintien est menacé par un trop faible chiffre d'affaires[42].
Église Sainte-Croix, datant des XIIIe, XVeetXVIesiècles, classée aux monuments historiques[43], et ses fonts baptismaux du XVIesiècle[44].
Article détaillé: Église Sainte-Croix de Caix.
Chapelle Notre-Dame du Bon Secours. Construite en 1828 et restaurée en 1931, sa façade est en pierre et ses murs en brique. Un pèlerinage devait favoriser la marche des enfants[45].
Chapelle à la Vierge, place du vieux château, collée à une habitation[45].
Cimetières militaires allemand, britannique, canadien de la Première Guerre mondiale.
Article détaillé: Cimetière militaire allemand de Caix.
L'église de Caix.
Cimetière militaire britannique.
Cimetière militaire allemand.
Personnalités liées à la commune
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Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Références
Viamichelin.
Notice géographique et historique réalisée par l'instituteur, M. Hullin, 1899, Archives départementales de la Somme, Amiens, lire en ligne., sur le site des archives départementales.
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Gustave Chaix d'Est-Ange, Dictionnaire des familles françaises anciennes ou notables à la fin du XIXesiècle, t.VIII: Bus à Cas, Évreux, impr. de C. Hérissey, , 418p. (lire en ligne), p.105-108 sur Gallica.
Adolphe Joanne, Dictionnaire géographique et administratif de la France et de ses colonies, t.II, Paris, Hachette, , p.681
Section photographique de l'armée, «Photo: Caix. Un carrefour», Fonds des Albums Valois - Département de la Somme - Volume 16, Argonnaute - Bibliothèque de documentation internationale contemporaine, (consulté le ).
Vincent Fouquet, «Vers un mariage de la communauté de communes de Haute-Picardie avec celle de Rosières?: Le conseil communautaire, qui s’est déroulé jeudi soir à Soyécourt, a été l’occasion d’annoncer la volonté de l’intercommunalité de fusionner avec celle de Rosières-en-Santerre», Le Courrier picard, (lire en ligne).
Vincent Fouquet et Cécile Latinovic, «Haute-Somme: La nouvelle carte du territoire fait réagir les présidents: La révélation de la nouvelle carte du département, et des découpages des intercommunalités fait réagir les présidents, qui sont majoritairement satisfaits», Le Courrier picard, (lire en ligne).
«Un mariage entre Chaulnes et Rosières-en-Santerre est prévu pour 2017: L’annonce a été faite jeudi 1er octobre à Rosières-en-Santerre: les communautés de communes de Haute Picardie (CCHP) et du Santerre (CCS) souhaitent fusionner. Voici leurs arguments», Le Courrier picard, édition du Santerre, (lire en ligne).
«Somme, la CDCI valide des projets de fusion d’ECPI», Décideurs en région, (lire en ligne).
«Arrêté préfectoral du 15 avril 2016 portant projet de périmètre de la communauté de communes issue de la fusion de la communauté de communes de haute Picardie avec la communauté de communes du Santerre», Recueil des actes administratifs de la préfecture de la Somme, nos2016-031, , p.78-79 (lire en ligne[PDF]).
Aude Collina, «L’au revoir du maire Daniel Mannens à Caix», Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le )«L’agriculteur de 79 ans ne briguera pas de mandat supplémentaire».
«Après le départ du maire, deux listes en lice à Caix: Jean-Michel Sailly et Sabine Scribe dévoilent leurs projets et le détail de leur liste pour l’avenir de Caix, bourg de 700 habitants proche de Rosières-en-Santerre», Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté en )«Le maire sortant, Daniel Mannens, cède sa place après trois mandats. C’est Jean-Michel Sailly l’un de ses conseillers qui reprend le flambeau au sein de l’équipe. Face à lui, une seconde liste portée par Sabine Scribe».
«À Caix, premier mandat de maire pour Sabine Scribe», Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté en )«Maire de Caix pendant trois mandats, Daniel Mannens n’était pas candidat aux élections de mars. C’est donc un nouveau maire qui a été élu lundi soir à huis clos dans la salle des fêtes. Seule candidate à ce siège, Sabine Scribe, ancienne conseillère de 40 ans et adjointe administrative a été élue maire».
Anne Kanaan, «Du changement au sein du conseil municipal de Caix: Jean-Claude Sacleux a été élu premier adjoint, en remplacement de Dominique Duval, qui avait présenté sa démission», Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le ).
«L’école de Caix ne fermera pas en 2017», Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le ).
Benjamin Merieau, «L’école de Caix ne disparaît pas, pour le moment: Les fermetures de classe ou d’école doivent être gelées pour trois ans avec la signature d’un contrat de ruralité pour l’intercommunalité Terre de Picardie. Ce qui ne fait que reporter les problèmes», Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le ).
«Courrier des lecteurs: Le monde rural du silence», Courrier picard, , p.7.
«La boulangerie de Caix est (aussi) menacée: Le village de Caix verrait-il disparaître son école et sa boulangerie? C’est sa crainte», Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le ).
«L'église», notice noPA00116111, base Mérimée, ministère français de la Culture.
«Les fonts baptismaux», notice noPM80000395, base Palissy, ministère français de la Culture.
André Guerville, Chapelles et oratoires en Pays de Somme, Abbeville, Frédéric Paillart, coll.«Richesses en Somme», 4e trimestre 2003, 302p., p.244 (ASINB000WR15W8).
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