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Ce village picard du Santerre est aisément accessible par l'ancienne RN 29 (RD 1029) et les autoroutes A29 et A1.
Guillaucourt est située à 24 km au sud-est d'Amiens.
Urbanisme
Typologie
Guillaucourt est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Amiens, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 369 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[4],[5].
Occupation des sols
Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (89,4% en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (90,7%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
terres arables (85,6%), zones urbanisées (7,4%), zones agricoles hétérogènes (3,8%), forêts (3,1%)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].
Toponymie
Gislocourt est relevé en 1145. Gissocourt puis Guillaucourt apparaissent en 1301[8]. Après l'absorption de Enguillaucourt, la commune porte fugacement le nom de Guillaucourt et Enguillaucourt[9].
Le nom du village pourrait provenir du nom d'un propriétaire, équivalent à «Guillaume»[10].
Histoire
Des grattoirs, des pointes de flèches et des haches polies en silex ont été retrouvés dans les champs[10].
Une voie romaine allant de Boves à Lihons traverse le territoire[8].
Une cave gothique du XIIIesiècle a appartenu à une commanderie militaire, au sud du village[10].
Les fiefs d'Achicourt et de Pierrepont sont attestés. Au XVesiècle, ils appartiennent à la famille de Lannoy. Ils seront transmis par mariage à la famille d'Averoult[8] (famille d'Averhoult).
En 1653, Guillaucourt souffre des ravages causés par les Espagnols[8].
Entre 1795 et 1800, la commune, instituée lors de la Révolution française, absorbe celle de Enguillaucourt[9].
À la fin de l'épopée napoléonienne, en 1814 et 1815, les habitants sont exposés aux contraintes des Cosaques[8].
Au terme de la guerre franco-allemande de 1870, le village est occupé deux mois par l'armée allemande, et la population subit de lourdes réquisitions[8].
La Première Guerre mondiale a durement éprouvé le village. La gare de Guillaucourt (aujourd'hui fermée), sur la ligne d'Amiens à Laon, a été utilisée pour les besoins militaires[11],[12].
Le village a été décoré de la Croix de guerre 1914-1918 le [13].
Articles détaillés: Croix de guerre 1914-1918 des communes de la Somme et Reconstruction en France et en Belgique après la Première Guerre mondiale.
La commune se trouvait de 1793 à 2016 dans l'arrondissement de Montdidier du département de la Somme. Par arrêté préfectoral du , la commune en est détachée le pour intégrer l'arrondissement de Péronne[15]. Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 1958 de la cinquième circonscription de la Somme.
La commune faisait partie de la communauté de communes du Santerre créée le .
Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du , qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants, la préfète de la Somme propose en un projet de nouveau schéma départemental de coopération intercommunale (SDCI) qui prévoit la réduction de 28 à 16 du nombre des intercommunalités à fiscalité propre du département[16].
Le projet préfectoral prévoit la «fusion des communautés de communes de Haute Picardie et du Santerre», le nouvel ensemble de 17 954 habitants regroupant 46 communes[17],[18],[19]. À la suite de l'avis favorable de la commission départementale de coopération intercommunale en [20], la préfecture sollicite l'avis formel des conseils municipaux et communautaires concernés en vue de la mise en œuvre de la fusion le [21].
Cette procédure aboutit à la création au de la communauté de communes Terre de Picardie, dont la commune est désormais membre[22].
Articles connexes: Histoire du recensement de la population en France et Démographie de la France.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[25]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[26].
En 2019, la commune comptait 413 habitants[Note 3], en augmentation de 1,98% par rapport à 2013 (Somme: −0,2%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
516
322
636
553
565
589
569
572
521
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
502
500
549
574
567
600
555
552
529
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
523
480
448
504
416
423
382
408
416
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2005
2006
2010
363
340
323
302
296
305
368
375
387
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2015
2019
-
-
-
-
-
-
-
422
413
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[9] puis Insee à partir de 2006[27].)
Histogramme de l'évolution démographique
Enseignement
Les communes de Bayonvillers, Lamotte-Warfusée et Guillaucourt gèrent l'enseignement primaire au sein d'un regroupement pédagogique intercommunal[28].
L'école primaire publique locale compte 24 élèves pour l'année scolaire 2016-2017. Elle est située en zone B, dans l'académie d'Amiens[29].
L'église Saint-Éloi[31], restaurée par Paul Martin, architecte à Guillaucourt, après les destructions de la Première Guerre mondiale. Les statues de l'ancienne église avaient été évacuées au château de Chantilly[32].
Chapelle de la Vierge. Elle a été édifiée en 1870, en brique et pierre. Ses ouvertures sont réalisées en forme d'ogive[10].
Monument aux morts de la Première Guerre mondiale financé par souscription publique et édifié en 1922 par Teisseire, entrepreneur à Vichy, sous la direction de Paul Martin, architecte à Guillaucourt, avec la collaboration du sculpteur amiénois Auguste Carvin[33] pour la sculpture[34].
Ancien site industriel de l'usine d'engrais créée vers 1925 par M. Seret, à côté de l'ancienne sucrerie Coquin Ch. et Th. Normand détruite au cours de la Première Guerre mondiale. Le site employait une cinquantaine de salariés en 1954[35].
Histoire locale.
Eglise Saint-Éloi.
Monument aux morts.
Salle des fêtes de Guillaucourt.
Personnalités liées à la commune
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Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Notice géographique et historique réalisée par l'instituteur de Guillaucourt, M. Lescureux, 1899, Archives départementales de la Somme, Amiens. Lire en ligne.
André Guerville, Chapelles et oratoires en Pays de Somme, Abbeville, Frédéric Paillart, coll.«Richesses en Somme», 4e trimestre 2003, 302p., p.243-244 (ASINB000WR15W8).
Cliché Templier, Section photographique de l'armée, «Photo: Guillaucourt (Somme). Gare», Fonds des Albums Valois - Catégories. Cat XI, transports 2 - Transports de munitions et de matériel, Argonnaute - Bibliothèque de documentation internationale contemporaine, 1914 à 1918 (consulté le ).
Vincent Fouquet, «Vers un mariage de la communauté de communes de Haute-Picardie avec celle de Rosières?: Le conseil communautaire, qui s’est déroulé jeudi soir à Soyécourt, a été l’occasion d’annoncer la volonté de l’intercommunalité de fusionner avec celle de Rosières-en-Santerre», Le Courrier picard, (lire en ligne).
Vincent Fouquet et Cécile Latinovic, «Haute-Somme: La nouvelle carte du territoire fait réagir les présidents: La révélation de la nouvelle carte du département, et des découpages des intercommunalités fait réagir les présidents, qui sont majoritairement satisfaits», Le Courrier picard, (lire en ligne).
«Un mariage entre Chaulnes et Rosières-en-Santerre est prévu pour 2017: L’annonce a été faite jeudi 1er octobre à Rosières-en-Santerre: les communautés de communes de Haute Picardie (CCHP) et du Santerre (CCS) souhaitent fusionner. Voici leurs arguments», Le Courrier picard, édition du Santerre, (lire en ligne).
«Somme, la CDCI valide des projets de fusion d’ECPI», Décideurs en région, (lire en ligne).
«Arrêté préfectoral du 15 avril 2016 portant projet de périmètre de la communauté de communes issue de la fusion de la communauté de communes de haute Picardie avec la communauté de communes du Santerre», Recueil des actes administratifs de la préfecture de la Somme, nos2016-031, , p.78-79 (lire en ligne[PDF]).
«Ludovic Kusnierak devient maire de Guillaucourt», Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le )«Ludovic Kusnierak, directeur de l’école publique de Rosières-en-Santerre, succède à Jérôme Holoet au poste de maire».
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