Bayonvillers est une commune française située dans le département de la Somme en région Hauts-de-France.
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Bayonvillers est un village rural picard du Santerre situé à 23 km à l'est d'Amiens, à la même distance au sud-ouest de Péronne et à 50 km au sud d'Arras.
Géographie physique
Nature du sol et du sous-sol
La plus grande partie du territoire est constituée des couches argileuses du limon des plateaux. En dessous, se trouve une craie blanche ou jaune selon les endroits[1],[2].
La nappe phréatique qui alimentait les puits à la fin du XIXesiècle se situait alors à environ 18 mètres de profondeur[1].
Climat
Le climat de la commune est tempéré océanique.
On indiquait à la fin du XIXesiècle: «Étant situé entre la vallée de la Luce et la vallée de la Somme, le village ne redoute guère la grêle. Sa position élevée limite la présence des brouillards»[1].
Géographie humaine
Occupation des sols
Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (94,5% en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (94,5%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
terres arables (94,5%), zones urbanisées (5,5%)[3].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[4].
Urbanisme et aménagement du territoire
La commune présente un habitat groupé de maisons individuelles.
Voie de communication et transports
La commune est desservie par l'ancienne route nationale 29 (actuelle RD 1029), elle est traversée par l'Autoroute A29 (France)
En 2019, la localité est desservie par les autocars du réseau inter-urbain Trans'80, Hauts-de-France (ligne no47)[5].
Bayonvillers est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[6],[7],[8].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Amiens, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 369 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[9],[10].
Toponymie
Baienvillers est produit en 1147, Baconvillers et Bayenvillers en 1301. Puis, Bayonvilliers en 1567; la forme actuelle, Bayonvillers, est attestée dès 1710[1].
Le nom Bayonvillers est de formation germano-romane, Villers provient de nom latin, villa signifiant domaine rural puis villare signifiant une partie d'un domaine démembré. Bayo (Baio) dérivait du nom germanique d'un propriétaire du domaine[11].
D'après la légende, Bayonvillers tirerait son nom d'un seigneur nommé Bayon que saint Quentin aurait guéri de la lèpre[12],[1].
Histoire
Antiquité
Des armes de pierre et des monnaies gallo-romaines ont été trouvées sur le territoire[1].
La voie romaine Amiens - Saint-Quentin traverse le village (RD 1029)[13]. Les traces d'une villa gallo-romaine ont été retrouvées au lieu-dit le Chêne[14].
Selon la tradition catholique, saint Quentin qui parcourait la région à la fin du IIIesiècle, rencontra une femme qui lui proposa de porter la tunique de son maître nommé Bayon. Saint Quentin accepta et du fait, Bayon fut guéri de la lèpre[15].
La collégiale Saint-Firmin d'Amiens nommait à la cure. Nicolas Quesnel, bienfaiteur des pauvres, tient la cure en 1599[1].
La seigneurie dépendait du chapitre de Saint-Quentin[1].
Époque moderne
Des souterrains ou muches ont servi de refuge aux habitants en 1636, lors des invasions espagnoles[1].
Dès 1701 et peut-être même avant, le village a son école[1].
Époque contemporaine
Les biens du clergé vendus à la Révolution française comme biens nationaux sont alors achetés par les fermiers locaux[1].
À la fin de l'épopée napoléonienne, les Cosaques ont occupé le pays en 1814-1815[1].
Article connexe: Occupation de la France à la fin du Premier Empire.
Lors de la Guerre franco-allemande de 1870 et pendant l'occupation qui a suivi, l'armée allemande a effectué de nombreuses réquisitions. Sur les 30 jeunes du village qui ont combattu, deux sont morts, un a été blessé[1].
Durement éprouvé pendant la Première Guerre mondiale[16], le village a été décoré de la Croix de guerre 1914-1918 le [17].
Article détaillé: Croix de guerre 1914-1918 des communes de la Somme.
Des vestiges de la guerre sont encore retrouvés de nos jours dans le village[18].
Articles connexes: Croix de guerre 1914-1918 des communes de la Somme et Reconstruction en France et en Belgique après la Première Guerre mondiale.
Politique et administration
Rattachement administratifs et électoraux
La commune se trouvait de 1793 à 2016 dans l'arrondissement de Montdidier du département de la Somme. Par arrêté préfectoral du , la commune en est détachée le pour intégrer l'arrondissement de Péronne[19]. Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 1958 de la cinquième circonscription de la Somme.
Elle faisait partie depuis 1801 du canton de Rosières-en-Santerre[20]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune est intégrée au canton de Moreuil.
Intercommunalité
La commune faisait partie de la communauté de communes du Santerre créée le .
Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du 7 août 2015, qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants, la préfète de la Somme propose en octobre 2015 un projet de nouveau schéma départemental de coopération intercommunale (SDCI) qui prévoit la réduction de 28 à 16 du nombre des intercommunalités à fiscalité propre du département[21].
Le projet préfectoral prévoit la «fusion des communautés de communes de Haute Picardie et du Santerre», le nouvel ensemble de 17 954 habitants regroupant 46 communes[22],[23],[24]. À la suite de l'avis favorable de la commission départementale de coopération intercommunale en janvier 2016[25], la préfecture sollicite l'avis formel des conseils municipaux et communautaires concernés en vue de la mise en œuvre de la fusion le [26].
Cette procédure aboutit à la création au de la communauté de communes Terre de Picardie, dont la commune est désormais membre[27].
Articles connexes: Histoire du recensement de la population en France et Démographie de la France.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[33]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[34].
En 2019, la commune comptait 334 habitants[Note 3], en diminution de 6,18% par rapport à 2013 (Somme: −0,2%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
762
495
792
831
880
910
943
937
925
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
885
877
853
858
849
846
805
712
682
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
624
601
520
462
457
457
434
401
399
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2007
2012
391
368
288
295
269
345
355
357
355
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2017
2019
-
-
-
-
-
-
-
340
334
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[20] puis Insee à partir de 2006[35].)
Histogramme de l'évolution démographique
Article connexe: Exode rural dans la Somme.
Enseignement
Les communes de Bayonvillers, Lamotte-Warfusée et Guillaucourt se sont associées au sein d'un regroupement pédagogique intercommunal qui gère le fonctionnement des écoles primaires[36].
À la fin de l'année scolaire 2018-2019, l'école de Bayonvillers a fermé[37]. Fin 2020 et début 2021, le mobilier est vendu sur internet, la commune envisage de vendre l'école et le logement communal[38],[39].
Culture
L'estaminet est un lieu associatif destiné à rassembler les habitants autour de projets artistiques et de rendre accessibles toutes les créations artistiques[40].
Autres équipements
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La salle communale.
Plateau sportif communal.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Église Saint-Étienne[41]: au chevet de l'église, se trouve un calvaire en bois peint au décor sculpté représentant, entre autres, les instruments de la passion. Le christ en croix du XVIesiècle[42] est abrité par un demi-dôme en forme de cloche. Le calvaire est protégé en tant que monument historique au titre d'objet: classement par arrêté du 12 janvier 2004[43]. Le clocher en brique flanque le côté nord de la nef. L'intérieur un maître-autel en bois sculpté avec un retable de style Louis XIV, des fonts baptismaux en marbre blanc.
Article détaillé: Église Saint-Étienne de Bayonvillers.
Monument aux morts
Article connexe: Liste de monuments aux morts français surmontés d'un coq.
Chapelle Notre-Dame-de-Liesse: reconstruite en 1840 et 1938. Elle aurait marqué le passage des pèlerins se rendant à Liesse, dès le Moyen Âge[44].
L'église Saint-Étienne et le cimetière.
Monument aux morts
Personnalités liées à la commune
Amable Nicolas Lhomond (1770-1854), mécanicien, né à Bayonvillers, il prit part à l'expédition d'Égypte, en 1798.
Abbé Paul Decagny, Histoire de l'arrondissement de Péronne et de plusieurs localités circonvoisines, Amiens, Société des Antiquaires de Picardie, 1865, réédition partielle Bray-sur-Somme et ses environs, Paris, Le Livre d'histoire-Lorisse, Res Universis, p.149 à 151 (ISBN2 - 87 760 - 446 - 2).
Léon Gaudefroy, Monographie de Bayonvillers, 1905, Yvert et Tellier, (ASINB001C91DTK) , rééd. la Vague verte, (ISBN978 2 35637 054 9)
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Références
Notice géographique et historique réalisée par l'instituteur, M. Douay, 1er mars 1899, Archives départementales de la Somme, Amiens
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Abbé Paul Decagny, Histoire de l'arrondissement de Péronne et de plusieurs localités circonvoisines, Amiens, Société des Antiquaires de Picardie, 1865, réédition partielle Bray-sur-Somme et ses environs, Paris, Le Livre d'histoire-Lorisse, Res Universis, p.149-150
Vincent Fouquet, «Vers un mariage de la communauté de communes de Haute-Picardie avec celle de Rosières?: Le conseil communautaire, qui s’est déroulé jeudi soir à Soyécourt, a été l’occasion d’annoncer la volonté de l’intercommunalité de fusionner avec celle de Rosières-en-Santerre», Le Courrier picard, (lire en ligne).
Vincent Fouquet et Cécile Latinovic, «Haute-Somme: La nouvelle carte du territoire fait réagir les présidents: La révélation de la nouvelle carte du département, et des découpages des intercommunalités fait réagir les présidents, qui sont majoritairement satisfaits», Le Courrier picard, (lire en ligne).
«Un mariage entre Chaulnes et Rosières-en-Santerre est prévu pour 2017: L’annonce a été faite jeudi 1er octobre à Rosières-en-Santerre: les communautés de communes de Haute Picardie (CCHP) et du Santerre (CCS) souhaitent fusionner. Voici leurs arguments», Le Courrier picard, édition du Santerre, (lire en ligne).
«Somme, la CDCI valide des projets de fusion d’ECPI», Décideurs en région, (lire en ligne).
«Arrêté préfectoral du 15 avril 2016 portant projet de périmètre de la communauté de communes issue de la fusion de la communauté de communes de haute Picardie avec la communauté de communes du Santerre», Recueil des actes administratifs de la préfecture de la Somme, nos2016-031, , p.78-79 (lire en ligne[PDF]).
Ludovic Lascombe, «Quand on est maire, surtout d’un petit village, il faut apprendre à être po-ly-va-lent... et avoir la gnaque»: Haute-Somme - Ils ont été élus en 2014. Trois ans après, ils dressent un 1er bilan. Exemple à Bayonvillers», Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le ).
Adeline Collet, «France Chlon-David a présenté ses derniers vœux à la tête de Bayonvillers», Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le )«France Chlon-David, 44 ans, responsable communication et événementiel au pôle métropolitain du Grand Amiénois, a commencé sa carrière politique à Bayonvillers dès son arrivée dans la commune, il y a 12 ans. «Le maire m’a tout de suite proposé d’entrer au conseil municipal et d’être adjointe», rapporte-t-elle. En 2014, elle se présente pour être édile et est élue».
Le Courrier Picard, «Carte scolaire, ils restent mobilisés», dimanche 25 février 2018, p.8.
«Vent de tristesse à Bayonvillers et Guillaucourt: C’est fini. Les deux communes ont perdu la bataille de leur école. L’émotion était à son comble en ce dernier jour de classe, vendredi 5 juillet», Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le ).
Martin Levissse, «L’ancienne école de Bayonvillers est mise en vente: Alors que les enfants ne viennent plus entre les murs de l’école de Bayonvillers depuis 2019, la mairie a décidé d’organiser une visite collective ce 23 janvier. L’objectif: retrouver les anciens élèves et faire visiter les murs aux potentiels acquéreurs», Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le ).
«Nouvelle vente aux enchères à Bayonvillers: Cette fois, les acheteurs trouveront du mobilier, mais aussi des livres», Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le ).
Aude Colina, «L’estaminet de Bayonvillers change de mains: Devenu le point de rencontre du village de 350 habitants, l’Estaminet soufflera ses huit bougies avec les membres de l’association La Cerise sur le plateau, et plus sous l’égide des Pêcheurs de lune», Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le ).
André Guerville, Chapelles et oratoires en Pays de Somme, Abbeville, imp. Frédéric Paillart, coll.«Richesses en Somme», 4e trimestre 2003, 302p., p.243 (ASINB000WR15W8).
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