Cottenchy est une commune française située dans le département de la Somme en région Hauts-de-France.
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La commune est limitée à l'est par la Noye, sous-affluent de la Somme par l'Avre.
Transports en commun routiers
La localité est desservie par les lignes d'autocars du réseau Trans'80, Hauts-de-France, tous les jours sauf le dimanche et les jours fériés (ligne no41, Montdidier - Ailly-sur-Noye - Amiens)[1].
Urbanisme
Typologie
Cottenchy est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[2],[3],[4].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Amiens, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 369 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[5],[6].
Occupation des sols
Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (75,3% en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (75,5%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
terres arables (72,1%), forêts (17,2%), zones urbanisées (3,4%), zones humides intérieures (3,4%), prairies (1,7%), zones agricoles hétérogènes (1,5%), eaux continentales[Note 3] (0,7%)[7].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[8].
Toponymie
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Histoire
Roger Agache a découvert grâce à la photographie aérienne des substructions d'une villa gallo-romaines au Bois de Cottenchy[9].
Au XVIesiècle, les artisans du village réparent la flèche de la cathédrale d'Amiens après un incendie[10].
En 1653, lors de la Fronde, les Espagnols ravagent le village et le détruisent presque complètement[10].
Des pèlerinages sont organisés vers l'église Saint-Marcel pour vénérer saint Druon qui accomplit régulièrement des miracles[10].
Première Guerre mondiale
Le village a subi des destructions durant la Première Guerre mondiale[11].
La commune a été décorée de la Croix de guerre 1914-1918 le [12].
Articles détaillés: Croix de guerre 1914-1918 des communes de la Somme et Reconstruction en France et en Belgique après la Première Guerre mondiale.
Deuxième Guerre mondiale
Hébérgé par le docteur Antonin Mans, résistant, Jean Moulin réside à Cottenchy en mai 1941[13].
Politique et administration
Rattachements administratifs et électoraux
La commune se trouvait de 1793 à décembre 2016 dans l'arrondissement d'Amiens du département de la Somme[14], date à laquelle elle a été rattachée à l'arrondissement de Montdidier[15]. Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 2012 de la deuxième circonscription de la Somme.
La commune était membre de la communauté de communes du Val de Noye, créée par un arrêté préfectoral du [16], et qui succèdait, conformément aux dispositions de la Loi Chevènement, au district du Val de Noye, créé en 1994.
Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du 7 août 2015, qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants, la préfète de la Somme propose en octobre 2015 un projet de nouveau schéma départemental de coopération intercommunale (SDCI) prévoyant la réduction de 28 à 16 du nombre des intercommunalités à fiscalité propre du département.
Après des hypothèses de regroupement des communautés de communes du Grand Roye (CCGR), du canton de Montdidier (CCCM), du Santerre et d’Avre, Luce et Moreuil[17], la préfète dévoile en octobre 2015 son projet qui prévoit la «des communautés de communes d’Avre Luce Moreuil et du Val de Noye», le nouvel ensemble de 22 440 habitants regroupant 49 communes[18],[19]. À la suite de l'avis favorable des intercommunalités[20] et de la commission départementale de coopération intercommunale en janvier 2016[21] puis des conseils municipaux et communautaires concernés, la fusion est établie par un arrêté préfectoral du 22 décembre 2016[22], qui prend effet le .
La commune est donc désormais membre de la communauté de communes Avre Luce Noye (CCALN).
Articles connexes: Histoire du recensement de la population en France et Démographie de la France.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[26]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[27].
En 2019, la commune comptait 571 habitants[Note 4], en stagnation par rapport à 2013 (Somme: −0,2%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
495
551
575
621
727
732
760
712
678
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
672
638
615
532
520
467
463
455
441
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
394
414
404
350
360
322
339
368
361
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2008
2013
292
296
341
368
385
372
453
439
571
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2018
2019
-
-
-
-
-
-
-
573
571
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[14] puis Insee à partir de 2006[28].)
Histogramme de l'évolution démographique
Enseignement
L'école primaire locale fait partie du Regroupement pédagogique intercommunal (RPI) constitué des communes de Cottenchy Dommartin, Fouencamps, Guyencourt-sur-Noye, Remiencourt. L'aspect financier est géré par un SISCO (syndicat scolaire intercommunal)[29].
L'école maternelle établie à Cottenchy compte 22 élèves pour l'année scolaire 2016-2017[30].
La commune abrite le lycée professionnel d'enseignement agricole du Paraclet[31].
Économie
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Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
L'Échaut à Pont-d'Grès.
Monument aux morts: le nom de 18 soldats tués y est gravé.
Église Saint-Marcel[32], du XVesiècle. C'était un lieu de pèlerinage à saint Druon que l'on invoquait pour la gravelle et les maladies des intestins. Dans le chœur, se trouve une dalle en mémoire de Louis Cardon, charpentier de Cottenchy qui réalisa la première flèche en bois de la cathédrale Notre-Dame d'Amiens[33].
Si le village a compté jusqu'à quatre moulins sur la Noye, il n'en compte plus qu'un, le moulin du château, de la fin du XIXesiècle, situé rue de l'Abreuvoir[34],[35],[36]. Seize charpentiers ont été dénombrés dans le village, par le passé[10].
Ferme du Paraclet. C'est à l'origine l'abbaye du Paraclet des Champs fondée en 1219 par Enguerrand II, seigneur de Boves[37]. Elle est abandonnée en 1648, à la fin de la guerre de Trente Ans devant la menace des Espagnols. Elle est détruite en 1714 et reconstruite après la Révolution française pour devenir une école d'agriculture en 1886[38]. La Vierge à l'enfant en pierre date du XIVesiècle. Elle est classée monument historique[39].
Le Paraclet comprend une zone humide de 28 hectares dont 20 ont été classés Natura 2000, avec une trentaine d’étangs alimentés par un canal de dérivation de la Noye. Il abrite un centre de formation technique pour les professionnels de l’environnement et de la nature[40].
Le lycée agricole a ouvert en 2015 une boutique qui distribue ses productions, ainsi que celles de 3 autres établissements et de 23 producteurs locaux[41].
Article détaillé: Abbaye du Paraclet des Champs.
Chapelle Sainte-Ulphe[42], sur l'emplacement d'une source, détruite en 1756, restaurée en 1989-1991 par les élèves du lycée[38].
Héraldique
Blason
Écartelé: aux 1er et 4e de gueules au chevron d'argent accompagné de trois besants d'or, aux 2e et 3e d'azur à la fasce d'argent chargée de trois hures de sanglier de sable, accompagnée de trois étoiles d'or; à la crosse d'abbesse d'or brochant sur le tout.
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.
Il s'avère que le conseil municipal n'a pas connaissance de ces armoiries, et envisageait d'en faire composer (entretien avec un adjoint).
Personnalités liées à la commune
Sébastien Boucher, porcher de la commune, a effectué ses campagnes de guerre avec l'empereur Napoléon Ier[10].
Henri Magny (1910-1944), officier de la France Libre, mort au combat en Italie, y est inhumé
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Vincent Fouquet et Cécile Latinovic, «Haute-Somme: La nouvelle carte du territoire fait réagir les présidents: La révélation de la nouvelle carte du département, et des découpages des intercommunalités fait réagir les présidents, qui sont majoritairement satisfaits», Le Courrier picard, (lire en ligne).
Carlos Da Silva, «Intercommunalité - Moreuil accepte l’idée de fusionner avec le Val de Noye, mais veut voir plus grand: Les élus de la CCALM (Communauté de communes Avre, Luce et Moreuil) ont validé le projet de fusion avec Ailly-sur-Noye, mais veulent aussi étudier l’idée d’un rapprochement plus élargi, avec notamment Montdidier et Roye», Le Courrier picard, édition du Santerre, (lire en ligne).
«Somme, la CDCI valide des projets de fusion d’ECPI», Décideurs en région, (lire en ligne).
André Guerville, Chapelles et oratoires en Pays de Somme, Abbeville, imp. Frédéric Paillart, coll.«Richesses en Somme», 4e trimestre 2003, 302p., p.201 (ASINB000WR15W8).
Émilie Da Crux, «Un site unique à découvrir à Cottenchy: Une partie du site du Paraclet, à Cottenchy, a été classée Natura 2000. Des opérations de sensibilisation vont être lancées pour le grand public. De quoi admirer des espèces rares», Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le ).
Audrey Genjusz, «Le lycée agricole de Cottenchy sait se vendre: Ouvert il y a près d’un an et demi, le magasin de produits locaux du lycée agricole le Paraclet, veut voir plus loin», Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le ).
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