Grattepanche est une commune française située dans le département de la Somme en région Hauts-de-France.
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Grattepanche | |
![]() L'église paroissiale. | |
![]() Blason |
|
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Hauts-de-France |
Département | Somme |
Arrondissement | Amiens |
Intercommunalité | CA Amiens Métropole |
Maire Mandat |
Bruno Bardet 2020-2026 |
Code postal | 80680 |
Code commune | 80387 |
Démographie | |
Gentilé | Grattepanchois |
Population municipale |
324 hab. (2019 ![]() |
Densité | 50 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 49° 47′ 17″ nord, 2° 17′ 41″ est |
Altitude | Min. 69 m Max. 125 m |
Superficie | 6,43 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Amiens (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton d'Ailly-sur-Noye |
Législatives | 2e circonscription de la Somme |
Localisation | |
Liens | |
Site web | http://www.grattepanche-mairie.fr/ |
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Grattepanche est un village picard périurbain de l'Amienois situé sur un plateau à 13 km au sud d’Amiens, à 6 km au nord-ouest du bourg d'Ailly-sur-Noye et à 42 km au nord-est de Beauvais, aisément accessible depuis l'ex-RN 1 (actuelle RD 1001).
Le territoire communal, situé à environ 120 m d'altitude se caractérise par un lit de calcaire recouvert d'une couche de terre arable plus ou moins épaisse. La montagne de grès correspond à une colline ou affleure cette roche et a fait l'objet d'une exploitation dans une carrière[1].
Deux vallées étroites et profondes, orientées sud-ouest nord-ouest se rejoignent sur le territoire. Le point le plus élevé se trouve au lieu-dit le Grand Bapaume[1].
En 2019, il est desservi par les lignes de bus du réseau Trans'80, chaque jour de la semaine, sauf le dimanche[2].
Les communes voisines sont : Cottenchy et Estrées-sur-Noye à l’est, Jumel au sud, Oresmaux au sud-ouest, Rumigny au nord-ouest et Sains-en-Amiénois au nord.
![]() |
Rumigny | Sains-en-Amiénois | ![]() | |
N | Estrées-sur-Noye | |||
O Grattepanche E | ||||
S | ||||
Oresmaux | Jumel |
À la fin du XIXe siècle, l'approvisionnement en eau se fait par deux puits communaux qui sont creusés à 80 m de profondeur. Deux mares communales permettent d'abreuver le bétail[1].
Grattepanche est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[3],[4],[5].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Amiens, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 369 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[6],[7].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (90,4 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (90,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (90,4 %), zones urbanisées (4,8 %), forêts (4,8 %)[8].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[9].
Gratiani Pagus*, Bratuspance, Bractepanse, Grattechange, Grandpan, Gratpans, Grandpons en 1626, Gratepenche en 1627.
Grattepanche vient de « gratter » et « panse », et indique tout simplement la pauvreté des terres : plusieurs communes et lieux-dits, nommés Grattepanche, en Picardie et dans le Nord, avaient le sol ingrat, ils réduisaient ceux qui les cultivaient à se gratter la panse pour mieux tromper la faim[10],[11].
La découverte de silex taillés semble prouver l'occupation très ancienne des lieux[1].
En 1471, les habitants se réfugient dans leurs souterrains (ou muches) pour se protéger des combats liés aux affrontements entre Louis XI et le duc de Bourgogne, Charles le Téméraire[12].
Le village avait déjà son école au XVIIe siècle[1].
Après avoir compté 86 métiers à tisser le velours d'Utrecht en 1886, il n'en reste plus que sept en 1899[1]. Le voillage était également renommé pour sa production de dindes et de dindons, appréciés des amienois. Vers 1890, environ 800 bêtes étaient élevées chaque année[13].
Lors de la Guerre franco-allemande de 1870, le passage des armées prussiennes en 1870-1871 a été marqué de lourdes réquisitions[1].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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Les données manquantes sont à compléter. | ||||
janvier 1998 | mai 2020[14] | Maurice Navarre | EXG | |
2020[15] | En cours (au 7 octobre 2020[16]) |
Bruno Bardet |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[17]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[18].
En 2019, la commune comptait 324 habitants[Note 3], en augmentation de 12,5 % par rapport à 2013 (Somme : −0,2 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
255 | 216 | 258 | 212 | 270 | 291 | 310 | 290 | 300 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
293 | 306 | 286 | 264 | 256 | 252 | 239 | 218 | 211 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
175 | 163 | 139 | 119 | 115 | 111 | 106 | 95 | 133 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2011 | 2016 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
153 | 120 | 148 | 179 | 243 | 269 | 288 | 292 | 313 |
2019 | - | - | - | - | - | - | - | - |
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324 | - | - | - | - | - | - | - | - |
Le regroupement pédagogique Grattepanche-Rumigny-Hébécourt scolarise les enfants du village[21]. Une classe est située à Grattepanche pour l'année scolaire 2019-2020[14].
Les villages de Grattepanche et Saint-Sauflieu sont cités à plusieurs reprises par Jules Verne dans son roman « Le Chemin de France »[25].
Les habitants du village portaient aux XIXe siècle un sobriquet picard, « Chés codins d’Grattepanche », les dindons de Grattepanche. « on raconte qu’autrefois les villageois avaient fait placer par orgueil, au sommet de la flèche de l’église, un coq-girouette énorme. Les habitants des villages voisins se sentirent humiliés, en perdirent l’appétit, et étaient prêts à venir l’abattre. Un voyageur de passage à Saint-Sauflieu sut les convaincre que ce coq n’en était pas un, qu’il ressemblait bien plus à un dindon, et que cet animal était sans doute à la mesure de l’esprit des habitants de l’endroit[13] ».
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Blason | D'argent à l'anneau de sinople chargé de l'inscription de sable « COMMUNE DE GRATTEPANCHE », au portail d'église du lieu du champ, fermé de tenné, essoré d'azur, mouvant de la pointe, le clocher girouetté d'un coq contourné d'argent, au dindon contourné au naturel brochant sur le tout en cœur[26]. |
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Détails | Fronton de l'église locale sur lequel broche un dindon, renvoyant au surnom des habitants de Grattepanche : chés codins d'Grattepanche (les dindons de Grattepanche) ; surnom qui vient de l'ancienne production de dindons et dindes. Création de Maurice Navarre utilisée par la commune depuis 1993. |
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