Saint-Sauflieu est une commune française située dans le département de la Somme, en région Hauts-de-France.
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Saint-Sauflieu | |
La mairie. | |
![]() Blason |
|
Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Hauts-de-France |
Département | Somme |
Arrondissement | Amiens |
Intercommunalité | Communauté d'agglomération Amiens Métropole |
Maire Mandat |
Laurence Duvivier 2020-2026 |
Code postal | 80160 |
Code commune | 80717 |
Démographie | |
Gentilé | Sessoliens |
Population municipale |
992 hab. (2019 ![]() |
Densité | 128 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 49° 47′ 24″ nord, 2° 15′ 14″ est |
Altitude | Min. 79 m Max. 137 m |
Superficie | 7,76 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Amiens (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton d'Ailly-sur-Noye |
Législatives | Deuxième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | saintsauflieu.fr |
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Le village de Saint-Sauflieu est situé à moins de dix kilomètres d’Amiens, au bord du plateau du Sud-Amiénois, dominant une vallée sèche qui débouche sur la vallée de la Selle, affluent de la Somme.
![]() |
Plachy-Buyon | Hébécourt | Rumigny | ![]() |
Nampty | N | Grattepanche | ||
O Saint-Sauflieu E | ||||
S | ||||
Lœuilly | Oresmaux |
La localité est desservie par les lignes de bus du réseau Trans'80, chaque jour de la semaine, sauf le dimanche[1].
Saint-Sauflieu est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[2],[3],[4].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Amiens, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 369 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[5],[6].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (85,5 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (87,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (85,5 %), zones urbanisées (11,1 %), forêts (3,4 %)[7].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[8].
Selon l'état actuel des connaissances, aucun saint du nom de Sauflieu n'a existé. Pourtant dès 1293, le lieu est désigné sous le nom de Saint-Sauflieu. On trouve précédemment Sainsolu (Sinsouillu, Souillu ou Souliu en picard), en 1251[9].
C'est une fausse interprétation du nom Sexoldium en 1066, devenu Sessoliu en 1144, issu du nom d'homme germanique Sahswald et du suffixe latin locus.
Roger Agache pense que le toponyme « Saint-Sauflieu » provient de Saxonum Locus et indiquerait la présence d’un camp de Saxons auxiliaires de l’armée romaine.
Immédiatement à l’ouest de la localité subsiste le tracé de la chaussée Brunehaut, ancienne voie gallo-romaine reliant Caesaromagus (Beauvais) et Samarobriva (Amiens). Des vestiges de constructions gallo-romaines ont été repérés au nord-est du village par Roger Agache par prospection aérienne.
Saint-Sauflieu fut, au Moyen Âge, le siège d'une seigneurie. La famille de Saint-Saulieu ou Saint-Sauflieu est connu depuis 1145 avec Drogon puis Adam de Saint-Saulieu. Simon de Saint-Saulieu prit part à la Troisième croisade. En 1464, Jean de Saint-Saulieu, chevalier, vendit la seigneurie de Saint-Sauflieu à Guillaume Lejosne de Contay[9].
À la fin du XVIIe siècle, Saint-Sauflieu était le plus gros village du Sud–Amiénois (actuels cantons de Boves, Conty et Ailly-sur-Noye). Avec 1 100 habitants en 1698, Saint-Sauflieu devançait largement Lœuilly (900 hab.), Ailly-sur-Noye (800), Sains (759), Boves (684), Sourdon ou Rogy (500). [réf. nécessaire]
En dépit du déficit démographique connu par la plupart des villages de la région, tant du fait de la disette et des épidémies générales dans le nord de la France en 1709-1711 que du fait d’une autre crise, moins connue[réf. nécessaire], caractérisant les années 1718-1719, Saint-Sauflieu, qui n’avait plus que 812 habitants en 1724, gardait cependant la première place qu'il allait conserver au moins jusqu’à la fin de l’Ancien Régime.
La seule culture des céréales ne pouvait suffire à une telle population, il fallait d’autres ressources pour les habitants de Saint-Sauflieu. C’est ainsi qu’ils étaient commerçants itinérants, en particulier ferrailleurs. Au milieu du XVIIIe siècle, les deux tiers des hommes actifs étaient « ferailliers », les autres activités (agricoles, artisanales et commerciales) se partageant le dernier tiers d’actifs. Vers la fin du siècle, il y eut une forte diminution du nombre des ferrailleurs liée à une diversification des activités artisanales au village et à l’apparition de commerçants itinérants (marchands de crin, de tabac, de poteries, de poissons - en particulier de morues et de harengs). Quant aux épouses, elles se faisaient rétribuer comme nourrices, prêtant leur « mamelle mercenaire » (suivant l’expression d’Emmanuel Le Roy Ladurie) aux bébés de « bourgeois » de Paris et Amiens (qui pouvaient être de simples artisans) ou provenant d’institutions charitables comme l’hospice des Enfants Trouvés de Paris (fondé en 1674 dans l’actuel XIIe arr.) ou l’hôpital général d’Amiens. Au XVIIIe siècle, Saint-Sauflieu se trouvait en effet au bord du chemin royal de Paris à Boulogne.
Chef-lieu de canton en l'an VII, Saint-Sauflieu fut par la suite rétrogradée pour être incluse dans les cantons de Sains puis de Boves. D’une étendue de 776 hectares, la commune compte un maximum de 1 600 habitants en 1836, 1 328 habitants en 1869, mais elle est dépassée par Boves qui a l'avantage d'être desservie par la ligne de chemin de fer de Paris à Amiens inaugurée en 1847. Au XIXe siècle, les habitants de Saint-Sauflieu, comme ceux de beaucoup d’autres villages de l’Amiénois, travaillent pour les manufactures d'Amiens, tissant et coupant le velours, qui sera ensuite teint dans les ateliers de Saint-Leu (quartier d'Amiens). Une briqueterie située au nord du village donne alors aussi du travail à une partie des habitants de Saint-Sauflieu.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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Les données manquantes sont à compléter. | ||||
avant 1981 | Henri Demolliens | |||
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
mars 2001 | mars 2008 | Gérard Sanier | ||
mars 2008[10] | 2014 | Alain Picot | ||
2014[11] | En cours (au 8 octobre 2020) |
Laurence Duvivier | Réélue pour le mandat 2020-2026[12] |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[13]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[14].
En 2019, la commune comptait 992 habitants[Note 3], en diminution de 0,8 % par rapport à 2013 (Somme : −0,2 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
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1 360 | 1 388 | 1 477 | 1 481 | 1 502 | 1 480 | 1 520 | 1 499 | 1 503 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
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1 447 | 1 378 | 1 328 | 1 176 | 1 114 | 1 013 | 972 | 941 | 816 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
748 | 660 | 611 | 586 | 578 | 544 | 490 | 454 | 570 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2008 | 2013 |
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623 | 691 | 770 | 787 | 904 | 901 | 880 | 874 | 1 000 |
2018 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
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985 | 992 | - | - | - | - | - | - | - |
![]() |
Blason | D'azur à la croix d'or cantonnée de quatorze croisettes du même, quatre ordonnées 2 et 2 dans chaque canton du chef et trois ordonnées 2 et 1 dans chaque canton de la pointe[17]. |
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Détails | Armes de la famille de Saint-Sauflieu (ou Saint-Saulieu). Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
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Alias | ![]() |
Les villages de Grattepanche et Saint-Sauflieu sont cités à plusieurs reprises par Jules Verne dans son roman « Le Chemin de France »[18].
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