Sourdon est une commune française située dans le département de la Somme, en région Hauts-de-France.
Pour les articles homonymes, voir Sourdon (ruisseau).
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Le territoire est composé des couches argileuses du fertile limon des plateaux. Le village a été estimé, à tort, à une époque, le plus élevé de Picardie[1].
La nappe phréatique utilisée par les habitants en 1899 était alors située à 80 m de profondeur. Les eaux de ruissellement empruntent majoritairement le vallon d'Ainval et rejoignent l'Avre à Braches[1].
Communes limitrophes
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Transports en commun routiers
La localité est desservie par les lignes d'autocars du réseau Trans'80, Hauts-de-France, tous les jours sauf le dimanche et les jours fériés (ligne no41, Montdidier - Ailly-sur-Noye - Amiens)[2].
Urbanisme
Typologie
Sourdon est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[3],[4],[5].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Amiens, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 369 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[6],[7].
Occupation des sols
Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (85,6% en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (93,9%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
terres arables (85,6%), zones urbanisées (8,4%), forêts (6%)[8].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[9].
Toponymie
Parmi les formes anciennes, il est relevé, entre autres, Surdon en 1105, Surdu en 1164, Sordon en 1234 et Sourdon en 1258. Le nom du village pourrait venir du mot celtique dun, signe d'une situation élevée[1], la motte fortifiée, le lieu sûr[10].
Histoire
Préhistoire et antiquité
Des silex taillés et des poteries anciennes ont été découvertes sur le territoire.
Au nord-ouest du village une importante muche a été relevée. On la dénommait localement sous l'appellation fort et elle aurait servi de refuge lors des guerres[1].
Dès 1105, le village a son église. Elle est remplacée au XVesiècle par un autre édifice caractérisé par ses sculptures de têtes grotesques[1].
Temps modernes
En 1568, le village, possédé par le prince de Condé, est confisqué pour cause d'hérétisme[1].
Lors de la guerre de Trente Ans, en 1636, quand les Espagnols brûlent le village et l'église, les religieux bénédictins de l'abbaye Saint-Vaast de Moreuil sont les représentants locaux du clergé[1].
Sous Louis XIV, la chapelle Saint-Aubin est érigée[1].
Les lieux-dits la justice, vers la Justice, le fief Torlier rappellent l'administration féodale[1].
Les familles Pingré, Le Boucher et de Mailly détiennent la seigneurie de 1710 à la Révolution française[1].
Première Guerre mondiale
Le village subit d'importantes destructions pendant la Première Guerre mondiale[11],[12],[13]. Il a été décoré de la Croix de guerre 1914-1918 le [14].
Articles détaillés: Croix de guerre 1914-1918 des communes de la Somme et Reconstruction en France et en Belgique après la Première Guerre mondiale.
Seconde Guerre mondiale
Lors de la bataille de France, le , une unité du 78erégiment d'infanterie repliée dans les abords du village, attaquée par les éléments blindés allemands, contre-attaque à deux reprises avec l'appui de six chars[15].
Politique et administration
Rattachements administratifs et électoraux
La commune se trouve dans l'arrondissement de Montdidier du département de la Somme. Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 2012 de la quatrième circonscription de la Somme.
Elle fait partie depuis 1793 du canton d'Ailly-sur-Noye[16], qui a été modifié et agrandi dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France.
Intercommunalité
La commune était membre de la communauté de communes du Val de Noye, créée par un arrêté préfectoral du [17], et qui succédait, conformément aux dispositions de la Loi Chevènement, au District du Val de Noye, créé en 1994.
Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du , qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants, la préfète de la Somme propose en un projet de nouveau schéma départemental de coopération intercommunale (SDCI) prévoyant la réduction de 28 à 16 du nombre des intercommunalités à fiscalité propre du département.
Après des hypothèses de regroupement des communautés de communes du Grand Roye (CCGR), du canton de Montdidier (CCCM), du Santerre et d'Avre, Luce et Moreuil[18], la préfète dévoile en son projet qui prévoit la «des communautés de communes d’Avre Luce Moreuil et du Val de Noye», le nouvel ensemble de 22 440 habitants regroupant 49 communes[19],[20]. À la suite de l'avis favorable des intercommunalités[21] et de la commission départementale de coopération intercommunale en [22] puis des conseils municipaux et communautaires concernés, la fusion est établie par un arrêté préfectoral du [23], qui prend effet le .
La commune est donc désormais membre de la communauté de communes Avre Luce Noye (CCALN).
Articles connexes: Histoire du recensement de la population en France et Démographie de la France.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[29]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[30].
En 2019, la commune comptait 344 habitants[Note 3], en augmentation de 21,55% par rapport à 2013 (Somme: −0,2%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
323
296
320
327
324
296
296
318
307
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
292
296
320
301
290
251
280
284
264
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
258
254
242
225
270
270
224
237
241
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2007
2012
244
225
243
267
264
257
278
281
289
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2017
2019
-
-
-
-
-
-
-
325
344
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[16] puis Insee à partir de 2006[31].)
Histogramme de l'évolution démographique
Enseignement
En 2011, la commune fait partie d'un regroupement pédagogique intercommunal réunissant 9 communes. La maternelle se situe à Quiry-le-Sec et Coullemelle; les classes élémentaires à Grivesnes et Sourdon. Les collégiens se rendent à Ailly-sur-Noye, Montdidier et Moreuil et les lycéens vers Montdidier et Amiens.
La communauté de communes gère la compétence pour les transports scolaires.
Manifestations culturelles et festivités
Le Marché médiéval de Saint-Aubin, dont la 15eédition organisée par le comité des fêtes a eu lieu le week-end des 4 et , ainsi que le trail de la Bête, inspiré d'une légende médiévale et organisée par l'association Gravity running expérience.
Le marché médiéval marque désormais le début de la saison des festivités dans le Val de Noye[32],[33].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Église Saint-Firmin de Sourdon, initialement construite au XVesiècle et reconstruite en style néo-gothique[34] au XIXesiècle. Endommagée en 1918, à la fin de la Première Guerre mondiale[35], elle fut reconstruite par la suite.
Elle a conservé l'autel en bois peint du XVIIIesiècle[36] et contient un panneau d'oraison à Saint-Aubin en bois peint du XVIIIesiècle[37] ainsi que des statues d'art sacré du XVIeauXVIIIesiècle[38],[39],[40],[41].
Chapelle Saint-Aubin. En brique et pierre, couverte en tuiles, elle date de 1675[10] et contient un Christ de pitié en pierre du XVIesiècle[42].
Ecce Homo, dans une chapelle fermée par une simple barrière. Elle contient un Christ aux liens[10].
Patrimoine industriel: l'ancienne briqueterie Tattegrain Douvry, rue de Breteuil, construite au milieu du XXesiècle avec son four Hoffmann. Elle occupait 6 salariés en 1962 et a fermée au début du 3equart du XXesiècle[43].
L'église Saint-Firmin.
Le monument aux morts.
Personnalités liées à la commune
Georges Daressy, égyptologue né à Sourdon en 1864.
Soldats du 78erégiment d'infanterie tués à Sourdon le [44]:
Adjudant-chef Fernand André Martin Mercier, né le à Chambon-le-Château (Lozère), mort pour la France, enterré au cimetière du village[45];
Joseph Clément Mamert, né le à Saint-Jean-de-Monts (Vendée), mort pour la France;
André Charenton, né le à Angoisse (Dordogne), mort pour la France;
Pierre Gustave Philippon, né le à Loye-sur-Arnon (Cher), mort pour la France;
Eugène René Pornin, né le à Newy (Somme) [Cette commune n'existe pas en France N'est-ce par Neuvy dans l'Allier, le Loir-et-Cher ou la Marne?], mort pour la France;
Joseph Clément Mamert Bethus, né le à Saint-Jean-de-Monts (Vendée), mort pour la France;
Georges Honoré Adrien Brunet, né le à Champagne-les-Marais (Vendée), mort pour la France;
Pierre Marie Basile Joseph Dreno, né le à Saint-Dolay (Morbihan), mort pour la France.
Carte spéciale des régions dévastées: 21 NE, Montdidier [Nord-Est], Service géographique de l'armée, (lire en ligne) sur Gallica.
Notes et références
Notes
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Références
Notice géographique et historique réalisée par l'instituteur, Julien Robillart, 1899, archives départementales de la Somme.
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
André Guerville, Chapelles et oratoires en Pays de Somme, Abbeville, imp. Frédéric Paillart, coll.«Richesses en Somme», 4e trimestre 2003, 302p., p.212 (ASINB000WR15W8).
Section photographique de l'armée, «Photo: Sourdon. La grand'rue», Fonds des Albums Valois - Département de la Somme - Volume 9, Argonnaute - Bibliothèque de documentation internationale contemporaine, (consulté le ).
Section photographique de l'armée, «Photo: Sourdon. Place de l’Église», Fonds des Albums Valois - Département de la Somme - Volume 9, Argonnaute - Bibliothèque de documentation internationale contemporaine, (consulté le ).
Journal officiel du 7 novembre 1920, p.17721.
Historique du 78erégiment d'infanterie pendant la guerre 1939-1940, Charles-Lavauzelle & Cie, imprimeurs, Paris-Limoges-Nancy, 1er trimestre 1956, pages 64 à 66.
Vincent Fouquet et Cécile Latinovic, «Haute-Somme: La nouvelle carte du territoire fait réagir les présidents: La révélation de la nouvelle carte du département, et des découpages des intercommunalités fait réagir les présidents, qui sont majoritairement satisfaits», Le Courrier picard, (lire en ligne).
Carlos Da Silva, «Intercommunalité - Moreuil accepte l’idée de fusionner avec le Val de Noye, mais veut voir plus grand: Les élus de la CCALM (Communauté de communes Avre, Luce et Moreuil) ont validé le projet de fusion avec Ailly-sur-Noye, mais veulent aussi étudier l’idée d’un rapprochement plus élargi, avec notamment Montdidier et Roye», Le Courrier picard, édition du Santerre, (lire en ligne).
«Somme, la CDCI valide des projets de fusion d’ECPI», Décideurs en région, (lire en ligne).
«Claude Ennecent quitte la mairie», Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le )«Après 43 ans en tant que conseiller municipal et 25 ans dans le siège de maire, Claude Ennecent a annoncé avec émotion qu'il ne serait pas candidat aux prochaines élections municipales».
«Un trail légendaire en préparation: Le club Gravity Running Expérience proposera samedi 5 mars un parcours basé sur une légende du Moyen Âge à Sourdon, près d’Ailly-sur-Noye. Tout sera fait pour mettre les participants dans l’ambiance…», Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le ).
Patrick Ttrantan, «Marché médiéval et trail lancent la saison à Sourdon: Le 15emarché médiéval a lieu samedi 4 et dimanche 5 mars, sans oublier le trail de la bête sauvage», Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le ).
Section photographique de l'armée, «Photo: Sourdon. L'église; façade principale», Fonds des Albums Valois - Département de la Somme - Volume 9, Argonnaute - Bibliothèque de documentation internationale contemporaine, (consulté le ).
«L'adjudant-chef Mercier repose là où il est tombé: L'adjudant chef Fernand Mercier est mort au champ d'honneur le . Il repose au cimetière du village, comme il le souhaitait.», Le Courrier picard, (lire en ligne[jpg], consulté le ).
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