Louvrechy est une commune française située dans le département de la Somme, en région Hauts-de-France.
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Louvrechy
Un colombier se dresse dans une cour de ferme, derrière l'église entourée du cimetière.
La localité est desservie par les lignes d'autocars du réseau Trans'80, Hauts-de-France, tous les jours sauf le dimanche et les jours fériés (ligne no41, Montdidier - Ailly-sur-Noye - Amiens)[1].
Urbanisme
Typologie
Louvrechy est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[2],[3],[4].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Amiens, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 369 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[5],[6].
Occupation des sols
Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (93,4% en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (97,7%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
terres arables (93,4%), zones urbanisées (4,2%), forêts (2,3%)[7].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[8].
Toponymie
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Histoire
Première Guerre mondiale.
Le village est situé à l'arrière, notamment lors de l'Offensive du printemps de 1918[9],[10],[11].
La commune a subi des destructions pendant la Première Guerre mondiale[12].
Politique et administration
Rattachements administratifs et électoraux
La commune se trouve dans l'arrondissement de Montdidier du département de la Somme. Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 2012 de la quatrième circonscription de la Somme.
Elle fait partie depuis 1793 du canton d'Ailly-sur-Noye[13], qui a été modifié et agrandi dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France.
Intercommunalité
La commune était membre de la communauté de communes du Val de Noye, créée par un arrêté préfectoral du [14], et qui succèdait, conformément aux dispositions de la Loi Chevènement, au District du Val de Noye, créé en 1994.
Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du , qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants, la préfète de la Somme propose en un projet de nouveau schéma départemental de coopération intercommunale (SDCI) prévoyant la réduction de 28 à 16 du nombre des intercommunalités à fiscalité propre du département.
Après des hypothèses de regroupement des communautés de communes du Grand Roye (CCGR), du canton de Montdidier (CCCM), du Santerre et d’Avre, Luce et Moreuil[15], la préfète dévoile en son projet qui prévoit la «des communautés de communes d’Avre Luce Moreuil et du Val de Noye», le nouvel ensemble de 22 440 habitants regroupant 49 communes[16],[17]. À la suite de l'avis favorable des intercommunalités[18] et de la commission départementale de coopération intercommunale en [19] puis des conseils municipaux et communautaires concernés, la fusion est établie par un arrêté préfectoral du [20], qui prend effet le .
La commune est donc désormais membre de la communauté de communes Avre Luce Noye (CCALN).
Articles connexes: Histoire du recensement de la population en France et Démographie de la France.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[25]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[26].
En 2019, la commune comptait 201 habitants[Note 3], en diminution de 1,47% par rapport à 2013 (Somme: −0,2%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
244
214
240
261
254
255
273
275
259
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
263
275
271
224
204
224
202
204
209
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
208
216
202
153
164
154
146
179
177
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2004
2006
2009
166
185
153
149
144
162
153
152
191
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2014
2019
-
-
-
-
-
-
-
201
201
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[13] puis Insee à partir de 2006[27].)
Histogramme de l'évolution démographique
Enseignement
Le village possède une école primaire de 23 élèves pour l'année scolaire 2016-2017. Elle est située en zone B, dans l'académie d'Amiens[28].
Elle se transforme en 2017-2018 en un regroupement pédagogique concentré (RPC) bipolaire qui accueillera les enfants de Mailly-Raineval, Sauvillers-Mongival, Aubvillers, Thory, Louvrechy et Rouvrel dans deux sites. La moitié des élèves, soit une soixantaine de la petite section de maternelle au CP, sont scolarisés à Louvrechy; les autres sont scolarisés à Rouvrel afin de prendre en compte la croissance des effectifs. La construction des nouveaux locaux a lieu en 2017-2018. Lancienne école qui ne comptait qu'une classe est transformée pour servir de cantine et de cuisine[29],[30].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Église Saint-Martin de Louvrechy[31], des XVeetXVIesiècles[32].
Chapelle de l'Ecce Homo. Propriété communale, elle contient un christ aux liens[33].
Chapelle Anatolie. Chapelle funéraire Fournier-Vicart, en granit gris de Belgique[33].
Personnalités liées à la commune
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Carte spéciale des régions dévastées: 21 NE, Montdidier [Nord-Est], Service géographique de l'armée, (lire en ligne) sur Gallica.
Notes et références
Notes
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Section photographique de l'armée, «Photo: Louvrechy (près). Convois», Fonds des Albums Valois - Département de la Somme - Volume 10, Argonnaute - Bibliothèque de documentation internationale contemporaine, (consulté le ).
Section photographique de l'armée, «Photo: Louvrechy (près). Dépôt de fils de fer barbelés», Fonds des Albums Valois - Département de la Somme - Volume 10, Argonnaute - Bibliothèque de documentation internationale contemporaine, (consulté le ).
Vincent Fouquet et Cécile Latinovic, «Haute-Somme: La nouvelle carte du territoire fait réagir les présidents: La révélation de la nouvelle carte du département, et des découpages des intercommunalités fait réagir les présidents, qui sont majoritairement satisfaits», Le Courrier picard, (lire en ligne).
Carlos Da Silva, «Intercommunalité - Moreuil accepte l’idée de fusionner avec le Val de Noye, mais veut voir plus grand: Les élus de la CCALM (Communauté de communes Avre, Luce et Moreuil) ont validé le projet de fusion avec Ailly-sur-Noye, mais veulent aussi étudier l’idée d’un rapprochement plus élargi, avec notamment Montdidier et Roye», Le Courrier picard, édition du Santerre, (lire en ligne).
«Somme, la CDCI valide des projets de fusion d’ECPI», Décideurs en région, (lire en ligne).
Delphine Richard, «Le maire de Louvrechy, Didier Ricard, a démissionné: Élu maire depuis 2001, l’édile jette l’éponge, se sentant de plus en plus isolé au sein de son conseil», Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le )«J’ai l’impression que toute idée venant de moi est refusée par mon conseil», dit-il en pensant notamment à son projet de mieux sécuriser la traversée du village par les voitures».
«La maire sortante de Louvrechy veut rempiler: Anne Rihet souhaite poursuivre son action avec son équipe du conseil municipal», Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le )«En 2014, Anne Rihet a présenté sa candidature de conseillère municipale sans s’attendre à devenir maire en février 2018, après la démission de Didier Ricard».
«Louvrechy (80) Ici, on vote contre la création d’une classe: Face au nombre d’enfants toujours en hausse dans le regroupement pédagogique, la commune a été choisie pour créer une classe en plus. Mais six conseillers ont voté contre», Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le ).
Thierry Griois, «Le regroupement scolaire lancé: Le premier coup de pioche a été donné lundi à Louvrechy, qui accueillera maternelles et CP. À Rouvrel, où étudieront les écoliers du CE1 au CM2, ce sera le mois prochain», Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le ).
«L'église Saint-Martin», notice noPA00116192, base Mérimée, ministère français de la Culture.
André Guerville, Chapelles et oratoires en Pays de Somme, Abbeville, imp. Frédéric Paillart, coll.«Richesses en Somme», 4e trimestre 2003, 302p., p.211 (ASINB000WR15W8).
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