Belloy est une commune française située dans le département de l'Oise en région Hauts-de-France.
Pour les articles homonymes, voir Belloy (homonymie).
Cet article est une ébauche concernant une commune de l’Oise.
Vous pouvez partager vos connaissances en l’améliorant (comment?). Le bandeau {{ébauche}} peut être enlevé et l’article évalué comme étant au stade «Bon début» quand il comporte assez de renseignements encyclopédiques concernant la commune. Si vous avez un doute, l’atelier de lecture du projet Communes de France est à votre disposition pour vous aider. Consultez également la page d’aide à la rédaction d’un article de commune de France.
Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue! Comment faire?
Belloy est un village périurbain du Plateau picard situé à 19 km au nord-ouest de Compiègne, 24 km au nord-est de Clermont, 47 km au sud-est d'(Amiens et 55 km au sud-ouest de Saint-Quentin.
Le territoire communal est limité au nord par l'ancienne route nationale 38 (actuelle RD 938) et est facilement accessible par l'autoroute A1.
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de «climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord», selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type «climat océanique altéré» dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[2].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[1]
Moyenne annuelle de température: 10,3°C
Nombre de jours avec une température inférieure à −5°C: 3,3 j
Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C: 2,8 j
Nombre de jours de précipitation en janvier: 11,5 j
Nombre de jours de précipitation en juillet: 8 j
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, «Godenvillers», sur la commune de Godenvillers, mise en service en 1937[7] et qui se trouve à 9 km à vol d'oiseau[8],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 10,6°C et la hauteur de précipitations de 700,9 mm pour la période 1981-2010[9].
Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 5], «Beauvais-Tillé», sur la commune de Tillé, mise en service en 1944 et à 40 km[10], la température moyenne annuelle évolue de 10,4°C pour la période 1971-2000[11] à 10,6°C pour 1981-2010[12], puis à 11,1°C pour 1991-2020[13].
Urbanisme
Typologie
Belloy est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[14],[15],[16].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Compiègne dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 101 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[17],[18].
Occupation des sols
Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (90,2% en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (89,4%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
terres arables (90,2%), forêts (9,8%)[19].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[20].
Lieux-dits, hameaux et écarts
La commune compte un écart, la Ferme de Bauchemont, au sud du territoire communal.
Habitat et logement
En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 47, alors qu'il était de 43 en 2013 et de 39 en 2008[I 1].
Parmi ces logements, 91,5% étaient des résidences principales, 6,4% des résidences secondaires et 2,1% des logements vacants. Ces logements étaient pour 100% d'entre eux des maisons individuelles et pour 0% des appartements[I 2].
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Belloy en 2018 en comparaison avec celle de l'Oise et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (6,4%) supérieure à celle du département (2,5%) et à celle de la France entière (9,7%). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 89,5% des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (86,8% en 2013), contre 61,4% pour l'Oise et 57,5 pour la France entière[I 3].
Résidences secondaires et logements occasionnels (en%)
6,4
2,5
9,7
Logements vacants (en%)
2,1
7,1
8,2
Toponymie
Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue! Comment faire?
Histoire
Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue! Comment faire?
La terre de Belloy relevait de la seigneurie de Méry et du comté de Clermont. Elle appartint de bonne heure à la famille de Belloy qui tirait son nom de cette terre[21]
La commune, instituée par la Révolution française, a été fugacement réunie de 1826 à 1835 à celle de Lataule[22].
Le village est considéré comme largement détruit à la fin de la Première Guerre mondiale[23] et a été décoré de la Croix de guerre 1914-1918, le [24].
Article connexe: Reconstruction en France et en Belgique après la Première Guerre mondiale.
Politique et administration
Liste des maires
Rattachements administratifs et électoraux
Rattachements administratifs
La commune se trouve dans l'arrondissement de Compiègne du département de l'Oise.
Elle faisait partie depuis 1802 du canton de Ressons-sur-Matz[22]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.
Articles détaillés: Liste des cantons de l'Oise, Conseil départemental de l'Oise et Liste des conseillers départementaux de l'Oise.
Pour l'élection des députés, elle fait partie de la sixième circonscription de l'Oise.
Articles détaillés: Liste des circonscriptions législatives de l'Oise et Liste des députés de l'Oise.
Intercommunalité
Belloy est membre de la communauté de communes du Pays des Sources, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé en 1997 et auquel la commune a transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.
Articles connexes: Histoire du recensement de la population en France et Démographie de la France.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[29]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[30].
En 2019, la commune comptait 84 habitants[Note 8], en diminution de 6,67% par rapport à 2013 (Oise: +1,72%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1836
1841
1846
1851
1856
145
151
166
126
125
122
121
109
105
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
1901
98
103
89
95
86
95
99
78
77
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
1962
75
77
46
63
75
79
65
60
63
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1968
1975
1982
1990
1999
2005
2006
2010
2015
49
53
62
64
71
79
83
86
94
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2019
-
-
-
-
-
-
-
-
84
-
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[22] puis Insee à partir de 2006[31].)
Histogramme de l'évolution démographique
Pyramide des âges
La population de la commune est relativement âgée.
En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 21,5%, soit en dessous de la moyenne départementale (37,3%). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 34,2% la même année, alors qu'il est de 22,8% au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 45 hommes pour 44 femmes, soit un taux de 50,56% d'hommes, légèrement supérieur au taux départemental (48,89%).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[32]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
0,0
90 ou +
2,6
12,5
75-89 ans
12,8
20,0
60-74 ans
20,5
30,0
45-59 ans
28,2
10,0
30-44 ans
20,5
20,0
15-29 ans
10,3
7,5
0-14 ans
5,1
Pyramide des âges du département de l'Oise en 2018 en pourcentage[33]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
0,5
90 ou +
1,3
5,3
75-89 ans
7,5
15,1
60-74 ans
15,8
20,9
45-59 ans
20,1
19,5
30-44 ans
19,4
17,9
15-29 ans
16,5
20,8
0-14 ans
19,4
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Église Saint-Jean - Cloche de l'église sonnant 10h:
Église Saint-Jean-Baptiste, reconstruite en brique en 1924-1925 en s’inspirant des dispositions de l’édifice précédent, totalement détruit pendant la Première Guerre mondiale et qui remontait, semble-t-il, au XVIIe ou au XVIIIesiècle[34].
Personnalités liées à la commune
Quelques noms de seigneurs de Belloy nous sont parvenus[21]:
Lanfroy est qualifié d'optimus dans un échange qu'il fit avec Hilduin de Saint-Denis, abbé de Saint-Denis, de plusieurs biens qu'il possédait dans le Parisis, au territoire de Belloy, la quinzième année du règne de Louis le Débonnaire (824) et le 9 février 940, il donna avec Teutgilde, sa femme et avec ses fils à la même abbaye, plusieurs manses et des serfs qu'il possédait à Belloy.
Hugues et Gauthier de Belloy sont cités dans différents titres, comme sires de Belloy.
Alméric de Belloy, comparaît à la donation que fait en 1144 Gérard de Picquigny à l'abbaye du Gard. Garin de Belloy est témoin dans une charte de 1190 avec ses fils Hugues et Henri. Il eut pour femme Mathilde.
Guy, sire de Belloy, seigneur de Morangle, reconnaît en 1279, être homme-lige de Jean, vidame d'Amiens.
Jean de Belloy, chevalier, fit une transaction en 1333, avec Pierre de Chambly, concernant la haute, moyenne et basse justice sur la terre de Belloy. Il servit le roi Philippe VI de Valois et assista à la bataille de Crécy. L'un de ses fils, Jacques de Belloy, chevalier, seigneur de Belloy en France, servit dans les armées du roi. Il épousa d'abord Jeanne du Lys, puis Isabeau de Soizy, dame de Poncey, dans la châtellenie de Méry. De son premier mariage il eut Ancel ou Anceau de Belloy, seigneur de Belloy en France, de Morangle près de Beaumont-sur-Oise, du Lys, d'Estouteville, etc. Il épousa le 18 mai 1391, Marie des Essarts, en présence de Simon de Bucy, évêque de Soissons et fut échanson du roi Charles V et mourut le 18 septembre 1460. Il eut Jacques de Belloy, tué à la bataille de Verneuil le 17 août 1424.
Pierre de Belloy, seigneur de Belloy, Morangle, mort avant 1481. De sa femme Catherine, il eut neuf enfants, dont Antoine de Belloy, seigneur de Belloy, qui épousa Madeleine Le Boulanger de Montigny. Leur fils Guillaume de Belloy, seigneur de Belloy, Ronssoy, Fontenettes, Mesnil-Saint-Denis, etc., épousa Antoinette de Perthuis.
Antoine de Belloy, chevalier, seigneur de Belloy, gentilhomme de la chambre du roi et chevalier de Malte en 1551. Il mourut en1567 et fut inhumé dans l'église de Belloy, où est sa tombe avec ses armes. Il avait épousé en premières noces Julienne de Montmirail dont il eut une fille Mathilde, et en secondes noces Catherine de Bar.
Pierre de Belloy, chevalier, épousa par contrat du 6 novembre 1503 Blanche de Villers, il était homme d'armes du roi. Son fils Jean de Belloy est procureur du roi Charles IX en 1570.
François de Belloy, seigneur de Belloy, épousa Madeleine Hesselin. Lieutenant des nobles de Paris il fut tué au service du roi
Philippe de Belloy, chevalier, marquis de Morangles, épousa Thérèse le Picard, et en secondes noces Jeanne-Louise d'Anchy, il fut maintenu dans sa noblesse et mourut en 1736, âgé de quatre-vingt-deux ans, laissant vingt enfants de ses deux mariages...
Philippe-Sébastien-Claude de Belloy, chevalier, comte de Belloy, seigneur d'Apremont, Oreillers, etc., page du roi et lieutenant de cavalerie, épousa à Paris, Claude-Valentine de Roussel. Leur fils unique Claude-François-Marie de Belloy, chevalier, seigneur de Campneuville, né en 1719, épousa le 23 septembre 1742, Louise-Françoise de Messier dont il eut trois enfants, entre autres Françoise-Marie, dame d'Orvillers, née le 3 février 1746.
Carte spéciale des régions dévastées: 21 SE, Montdidier [Sud-Est], Service géographique de l'armée, (lire en ligne), lire en ligne sur Gallica.
Notes et références
Notes
Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[3].
L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[4].
La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, «Les types de climats en France, une construction spatiale», Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no501, (DOIhttps://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Émile Coët, Notice historique et statistique sur les communes de l'arrondissement de Compiègne, Compiègne, A. Mennecier, , 432p. (lire en ligne), p.314-316, sur Gallica.
EIP, Annuaire des Mairies de l'Oise (60), Cannes, Les Éditions Céline, coll.«Annuaire des maires de France», , 254p. (ISBN978-2-35258-160-4, lire en ligne), p.37.
«Quand les maires jouent à ni oui ni non», Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le ).
Другой контент может иметь иную лицензию. Перед использованием материалов сайта WikiSort.org внимательно изучите правила лицензирования конкретных элементов наполнения сайта.
2019-2025 WikiSort.org - проект по пересортировке и дополнению контента Википедии