Croix-Moligneaux est une commune française située dans le département de la Somme, en région Hauts-de-France.
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Croix-Moligneaux est un village rural picard de plateau du pays Santerre Haute-Somme, proche de la vallée de la Somme (à Villecourt) et de la vallée de l'Omignon (à Athies).
La commune est située à 9km de Ham, 15km de Péronne, 25km de Saint-Quentin, 50km d'Amiens.
Elle est accessible par l'autoroute A29 (Amiens - Saint-Quentin), sortie Athies. La localité est traversée par l'ex-RN 337 (actuelle RD 937).
Communes limitrophes
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Transports en commun routiers
La localité est desservie par les autocars du réseau inter-urbain Trans'80, Hauts-de-France (ligne no50, Péronne - Matigny - Ham)[1].
Urbanisme
Typologie
Croix-Moligneaux est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[2],[3],[4].
La commune est en outre hors attraction des villes[5],[6].
Occupation des sols
Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (93,7% en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (93,6%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
terres arables (86,4%), zones agricoles hétérogènes (7,3%), zones urbanisées (6,3%)[7].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[8].
Toponymie
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Croix: Crucibus en 1015, Crois en 1292, Croy en 1567.
Moligneaux: ici se dressait le moulin de Mesnil. Le nom pourrait venir de l’association de moulin et eau («molin» et «iau» en vieux picard). D'ailleurs il y avait en ces lieux, à l’origine, une source, un étang et un ruisseau (flot Saint-Médard).
Histoire
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L'Institut national de recherches archéologiques préventives (INRAP) a installé son PC pour les travaux du canal Seine-Nord à Croix-Moligneaux[9].
Les fouilles archéologiques ont débuté fin septembre 2008 par un sondage diagnostic. Les travaux de construction du canal ne débuteront qu'après des fouilles sur l'ensemble du trajet. Il s'agit du plus important chantier de fouille de France sur 106km de long et 2 450 hectares à explorer.
En octobre 2009, après une année de fouille sur 10% de la surface d'emprise plus de cent sites archéologiques ont été découverts par la cinquantaine d'archéologues coordonnés par le PC de Croix-Moligneaux. Les découvertes vont du paléolithique moyen au Moyen Âge.
Le long de la RD 939, près de Marquion, une voie romaine et de nombreuses villas ainsi qu'un monument funéraire de l'âge de bronze ont été repérés.
Croix: le village est bâti sur une colline qui fut couverte de vignes introduites en Gaule sous l'empereur romain Probus.
Un pieu de justice[Quoi ?] se dressait à cet endroit à l'époque gallo-romaine. Le pieu est d'abord connu sous le terme latin de cruces (potences) qui se traduit ensuite en
«cruci» (croix).
Le village a déjà la qualité de paroisse sur un document du Xesiècle. Ceci est confirmé en 1015 quand Hardouin de Croÿ fit donation de la terre et de l'autel (altaria de crucibus) aux chanoines de Noyon.
Moligneaux: le hameau de Moligneaux est ce qui reste d’un village ruiné au XVesiècle, Mesnil Saint-Quentin.
Le Tortillard
Article détaillé: Chemins de fer départementaux de la Somme.
Le village a été desservi de 1889 à 1948 par une gare sur la ligne de chemin de fer secondaire à voie métrique des chemins de fer départementaux de la Somme reliant Albert à Ham[10].
Première Guerre mondiale
Pendant une partie de la guerre, la commune est occupée par l'armée allemande. L'occupant détruit systématiquement le village[11],[12],[13].
Après sa reconquête, l'armée française communique sur les travaux de remise en état du village[14],[15],[16],[17], en partie par la croix-rouge américaine[18],[19],[20] et de ses champs[21],[22],[23],[24],[25].
À la fin de la guerre, la commune est considérée comme totalement détruite[26]. Elle a été décorée de la Croix de guerre 1914-1918 le [27].
Articles détaillés: Occupation de la France du Nord-Est par l'Allemagne pendant la Première Guerre mondiale, Croix de guerre 1914-1918 des communes de la Somme et Reconstruction en France et en Belgique après la Première Guerre mondiale.
Politique et administration
Rattachements administratifs et électoraux
La commune se trouve dans l'arrondissement de Péronne du département de la Somme. Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 1958 de la cinquième circonscription de la Somme.
La commune fait partie depuis 1793 du canton de Ham[28]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, ce canton, dont la commune fait toujours partie, est modifié, passant de 19 à 67 communes.
Intercommunalité
La commune faisait partie de la communauté de communes du Pays Hamois, qui succédait au district de Ham, créé en 1960, que Brouchy avait rejoint en 1961.
La loi portant nouvelle organisation territoriale de la République (Loi NOTRe) du 7 août 2015, prévoyant que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants[29], le schéma départemental de coopération intercommunale (SDCI) arrêté par le préfet de la Somme le 30 mars 2016 prévoit notamment la fusion des communautés de communes du Pays Hamois et celle du Pays Neslois, afin de constituer une intercommunalité de 42 communes groupant 20 822 habitants, et précise qu'il «s'agit d'un bassin de vie cohérent dans lequel existent déjà des migrations pendulaires entre Ham et Nesle. Ainsi Ham offre des équipements culturels, scolaires et sportifs (médiathèque et auditorium de musique de grande capacité, lycée professionnel, complexe nautique), tandis que Nesle est la commune d'accueil de grandes entreprises de l'agroalimentaire ainsi que de leurs sous-traitants»[30].
La fusion intervient le et la nouvelle structure, dont la commune fait désormais partie, prend le nom de communauté de communes de l'Est de la Somme[31],[32].
Vice-président de la CC de l'Est de la Somme (2017 → ) Réélu pour le mandat 2020-2026[36]
Population et société
Démographie
Articles connexes: Histoire du recensement de la population en France et Démographie de la France.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[37]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[38].
En 2019, la commune comptait 272 habitants[Note 2], en diminution de 11,97% par rapport à 2013 (Somme: −0,2%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
590
523
526
519
517
503
507
485
505
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
506
503
470
481
475
516
496
488
469
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
425
424
442
288
379
375
351
373
390
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2007
2012
349
324
344
289
299
308
307
307
315
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2017
2019
-
-
-
-
-
-
-
278
272
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[28] puis Insee à partir de 2006[39].)
L'église saint Médard[41], édifiée au XIIesiècle. Elle est de style roman / transition gothique. L'importance de l'édifice s'explique par les revenus considérables dont jouissait le chapitre de chanoines de la cathédrale Notre-Dame de Noyon, co-seigneur du domaine de Croix.
La tour d'origine s'écroula et fut reconstruite au XVIIesiècle, puis à nouveau, après les destructions[42],[43],[44],[45] de la Première Guerre mondiale. Le chœur actuel date du XIIIesiècle. Le remarquable porche Renaissance (XVIesiècle) est adossé à la deuxième travée du bas-côté sud. Il s'ouvre par un grand arc de plein-cintre à l'archivolte ornée de losanges. Le portail sud est classé Monument historique[46]
L'intérieur offre de très beaux vitraux, de puissants piliers qui soutiennent une voûte hardie et élevée et un imposant maître-autel en bois, entièrement ouvragé d'élégantes sculptures aux délicats détails de style XVIIesiècle (classé à l'inventaire des monuments historiques).
Monument dédié au lieutenant de vaisseau Georges Feltz, aviateur français, et son radio, le second-maître Albert Nelias, abattus sur la commune le par la chasse allemande lors de la bataille de France[47].
Vieux colombier.
Personnalités liées à la commune
André Audinot, né le 23 septembre 1933 à Monchy-Lagache près de Croix-Moligneaux, décédé le 18 avril 1986 à Paris, patron de presse et député de la Somme de 1973 à 1986.
Charles Antoine Isebe né le 24 juin 1774 à Croix Moligneaux, décédé le 27 avril 1856 à Croix Moligneaux, Samarien sous l'empire, Capitaine d'infanterie, chevalier de la légion d'honneur.
Héraldique
Blason
De gueules à la croix cramponnée vers dextre d'argent.
Carte spéciale des régions dévastées: 22 NO, Laon [Nord-Ouest], Service géographique de l'armée, (lire en ligne) sur Gallica.
Notes et références
Notes
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Jennifer Alberts, «Croix-Moligneaux (80): l'Institut National de Recherches Archéologiques Préventives vous ouvre ses portes», France 3 Picardie, (lire en ligne, consulté le ).
V.F.; C.La., «Les fusions ne vont pas toutes se faire en douceur», Le Courrier picard, (lire en ligne)«Imposée par l’État, la fusion des communautés de communes se fait parfois naturellement. Mais elle engendre aussi des difficultés, comme entre celles de Ham et Nesle».
«Dernière réunion pour les élus du pays hamois», Le Journal de Ham, no50, , p.5«Éric Legrand peut conclure: «Dans quelques jours, le Pays Hamois cédera définitivement la place à la communauté de communes de l’Est de la Somme: une nouvelle appellation pour un territoire nouveau mais aussi, et surtout, pour une ambition nouvelle».
«Échos», Le Journal de Ham, no29, , p.7«Avant de commencer la dernière réunion avec les vacances, les élus communautaires ont rendu hommage à Bernard Brunel, maire de Croix-Moligneaux jusqu’en 2001 et qui nous a quitté fin juin: «Il a exercé son mandat de maire pendant trois mandats et était un homme très impliqué. C’est à lui que l’on doit les locaux de la gendarmerie à Ham. Dans son village, on se souvient d’un homme d’une grande générosité et toujours disponible» , résume Éric Legrand».
«Croix-Moligneaux: Hervé Frizon, élu maire: Yves Wilbert, ancien maire, ne se représentait pas aux dernières élections municipales. Une seule liste était en lice avec quatorze candidats», L'Aisne nouvelle, (lire en ligne).
«Ces maires déjà installés», Le Journal de Ham, no14, , p.3.
«Hervé Frison réélu pour 6 ans à Croix-Moligneaux», Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le ).
Section photographique de l'armée, «Photo: Croix-Moligneaux. L'église», Fonds des Albums Valois - Département de la Somme - Volume 43, Argonnaute - Bibliothèque de documentation internationale contemporaine, avant-guerre (consulté le ).
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