Cet article est une ébauche concernant une commune de la Somme.
Vous pouvez partager vos connaissances en l’améliorant (comment?). Le bandeau {{ébauche}} peut être enlevé et l’article évalué comme étant au stade «Bon début» quand il comporte assez de renseignements encyclopédiques concernant la commune. Si vous avez un doute, l’atelier de lecture du projet Communes de France est à votre disposition pour vous aider. Consultez également la page d’aide à la rédaction d’un article de commune de France.
La localité est desservie par les autocars du réseau inter-urbain Trans'80, Hauts-de-France (ligne no50, Péronne - Matigny - Ham)[1].
Hydrographie
La commune est limitée à l'ouest par le fleuve côtier la Somme, ainsi que ses marais et étangs.
La source Saint-Barthélemy, à côté de la mairie, a fourni de l'eau aux habitants jusqu'en 1960[2].
Urbanisme
Typologie
Villecourt est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[3],[4],[5].
La commune est en outre hors attraction des villes[6],[7].
Occupation des sols
Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (70,9% en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (70,9%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
terres arables (70,9%), forêts (17,8%), zones urbanisées (11,2%)[8].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[9].
Toponymie
Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue! Comment faire?
Histoire
Avant la Révolution française, Villecourt est le siège d'une seigneurie. Elle est détenue en 1764 par Henry-Gabriel de Béry, marquis d'Essertaux, seigneur d'Oresmaux, Jumelle, Treux, Villecourt, Villers-Saint-Paul. Il a épousé Anne Marie Claude De Berbier Du Metz[10].
Le dernier seigneur du village fut Philibert César de Vitasse[2].
Première Guerre mondiale
Pendant la Première Guerre mondiale, le village est occupé par l'armée allemande, qui y aménage un hôpital militaire souterrain. Le village lui sert alors de point d'observation[2].
Le village est considéré comme détruit à la fin de la guerre[11].
Il a été décoré de la Croix de guerre 1914-1918 le [12].
Articles détaillés: Occupation de la France du Nord-Est par l'Allemagne pendant la Première Guerre mondiale, Croix de guerre 1914-1918 des communes de la Somme et Reconstruction en France et en Belgique après la Première Guerre mondiale.
.
Politique et administration
Rattachements administratifs et électoraux
La commune se trouve dans l'arrondissement de Péronne du département de la Somme. Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 2012 de la cinquième circonscription de la Somme.
Elle fait partie depuis 1801 du canton de Ham[13]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, ce canton, dont la commune est toujours membre, est modifié, passant de 19 à 67 communes.
Intercommunalité
La commune faisait partie de la communauté de communes du Pays Neslois (CCPN), créée fin 2001, et qui succédait au district de Nesle, créé par arrêté préfectoral du .
La loi portant nouvelle organisation territoriale de la République (Loi NOTRe) du , prévoyant que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants[14], le schéma départemental de coopération intercommunale (SDCI) arrêté par le préfet de la Somme le prévoit notamment la fusion des communautés de communes du Pays Hamois et celle du Pays Neslois, afin de constituer une intercommunalité de 42 communes groupant 20 822 habitants, et précise qu'il «s'agit d'un bassin de vie cohérent dans lequel existent déjà des migrations pendulaires entre Ham et Nesle. Ainsi Ham offre des équipements culturels, scolaires et sportifs (médiathèque et auditorium de musique de grande capacité, lycée professionnel, complexe nautique), tandis que Nesle est la commune d'accueil de grandes entreprises de l'agroalimentaire ainsi que de leurs sous-traitants»[15].
La fusion intervient le et la nouvelle structure, dont la commune fait désormais partie, prend le nom de communauté de communes de l'Est de la Somme[16],[17].
Agriculteur retraité Vice-président de la CC Pays neslois (2014 → 2016) Membre du bureau de la CC de l'Est de la Somme (2017 → 2018) Décédé en fonction
Agriculteur, fils du précédent Réélu pour le mandat 2020-2026[21]
Politique de développement durable
Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue! Comment faire?
Labels
Classement au concours des villes et villages fleuris: une fleur récompense en 2015 les efforts locaux réalisés en faveur de l'environnement[22], puis une seconde en 2016[23].
Démographie
Articles connexes: Histoire du recensement de la population en France et Démographie de la France.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[24]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[25].
En 2019, la commune comptait 57 habitants[Note 2], en diminution de 3,39% par rapport à 2013 (Somme: −0,2%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
632
48
54
82
74
85
90
104
105
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
105
108
99
112
113
104
113
118
114
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
101
91
95
54
43
53
62
55
56
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2011
2016
61
60
48
49
46
58
59
62
58
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2019
-
-
-
-
-
-
-
-
57
-
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[13] puis Insee à partir de 2006[26].)
Histogramme de l'évolution démographique
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Église Saint-Barthélemy[27], reconstruite après les destructions de la Première Guerre mondiale.
Carte spéciale des régions dévastées: 22 NO, Laon [Nord-Ouest], Service géographique de l'armée, (lire en ligne) sur Gallica.
Notes et références
Notes
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Paul Denis du Péage, «Recueil de généalogies lilloises - tome I», Recueil de la société d'études de la province de Cambrai, vol.12, 1906-1909, p.172-173 (lire en ligne).
V.F.; C.La., «Les fusions ne vont pas toutes se faire en douceur», Le Courrier picard, (lire en ligne)«Imposée par l’État, la fusion des communautés de communes se fait parfois naturellement. Mais elle engendre aussi des difficultés, comme entre celles de Ham et Nesle».
«Dernière réunion pour les élus du pays hamois», Le Journal de Ham, no50, , p.5«Éric Legrand peut conclure: «Dans quelques jours, le Pays Hamois cédera définitivement la place à la communauté de communes de l’Est de la Somme: une nouvelle appellation pour un territoire nouveau mais aussi, et surtout, pour une ambition nouvelle».
Justine Esteve, «Le maire Alain Schiettecatte est décédé», Le Journal de Ham, no97, , p.15«Le maire de Villecourt était âgé de 70 ans et était retraité de son activité d’agriculteur. Élu depuis près de 50 ans dans son village, il en était devenu le maire en 2001. (...) Vice-président de l’ex Pays Neslois, Alain Schiettecatte siégeais depuis janvier 2017 au bureau de la communauté de communes de l’Est de la Somme».
«Il succède à son père à la mairie de Villecourt», Le Courrier picard,.
«Villes et villages fleuris c’est quoi?: La jury des villes et villages fleuris a fini sa tournée dans le Douaisis. Mais comment ça marche?», L'Observateur du Douaisis, no758, , p.16«Pour les Hauts-de-France comportent 3810 communes seules 315 communes sont labellisées «villes et villages fleuris» avec 26 communes «4 fleurs» d’Ebouleau (02) avec 202 habitants à Amiens et 133 448 habitants. 89 communes sont 3 fleurs de Serval (02) avec 41 habitants à Dunkerque et ses 68 292 habitants. 103 communes «2 fleurs» de Villecourt (80) et ses 59 habitants à Wattrelos avec 41 829 habitants Dans le Douaisis».
Другой контент может иметь иную лицензию. Перед использованием материалов сайта WikiSort.org внимательно изучите правила лицензирования конкретных элементов наполнения сайта.
2019-2025 WikiSort.org - проект по пересортировке и дополнению контента Википедии