Y Écouter, prononcée [i], est une commune française située dans le département de la Somme, en région Hauts-de-France.
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Y | |
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![]() Blason |
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Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Hauts-de-France |
Département | Somme |
Arrondissement | Péronne |
Intercommunalité | Communauté de communes de l'Est de la Somme |
Maire Mandat |
Vincent Joly 2020-2026 |
Code postal | 80190 |
Code commune | 80829 |
Démographie | |
Gentilé | Ypsiloniens |
Population municipale |
91 hab. (2019 ![]() |
Densité | 33 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 49° 48′ 14″ nord, 2° 59′ 34″ est |
Altitude | Min. 56 m Max. 82 m |
Superficie | 2,73 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | Canton de Ham |
Législatives | Cinquième circonscription |
Localisation | |
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Il s'agit du seul toponyme ne comportant qu’une seule lettre pour une commune en France (bien qu’il en existe plusieurs dans le monde).
La commune est située dans le Santerre, entre Ham à 10 km et Péronne à 15 km, surplombant la vallée de la Somme qui passe à l'ouest du territoire communal.
Le sol est en grande partie argileux. Le reste est calcaire et siliceux.
Le territoire est plat, légèrement accidenté[1].
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Falvy | Croix-Moligneaux | ![]() | |
N | ||||
O Y E | ||||
S | ||||
Villecourt | Matigny |
La localité est desservie par les autocars du réseau inter-urbain Trans'80, Hauts-de-France (ligne no 50, Péronne - Matigny - Ham)[2].
Y est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[3],[4],[5]. La commune est en outre hors attraction des villes[6],[7].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (89,6 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (88,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (89,6 %), zones urbanisées (10,4 %)[8].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[9].
M. de Cagny atteste de la forme latinisée Iacum (sans date). (Villa) Iei est relevé en 1050 par Guy, évêque d'Amiens dans Gallia Christiana. Puis, I nous est fourni par Baudoin, évêque de Noyon. Sous Philippe-Auguste, la forme Hy est mentionnée. La graphie actuelle, Y est notée en 1241-1242 dans un cartulaire de Noyon[10].
Il s'agit d'un type toponymique gallo-roman *Idiacum, composé du nom de personne germanique Ido, dont le [d] intervocalique s'est régulièrement amuï dès le plus ancien français, et du suffixe d'origine gauloise -(i)acum, signifiant « lieu de » ou « propriété de ».
La signification est « lieu habité par Ido », ou « lieu dont Ido est le propriétaire ».
Il existe d'ailleurs dans les environs immédiats une autre commune dont la terminaison -y (ou -igny) est issue du suffixe -(i)acum (ou de sa forme allongée -iniacum), à savoir : Matigny (Matheniacum XIe siècle).
Y est le seul nom de commune française composé d’une lettre.
Le territoire a appartenu à la famille d'Y, célèbre dans le Vermandois. Buny a autrefois été indépendant[1].
Le village a été détruit pendant les combats de la Première Guerre mondiale. Il a été décoré de la Croix de guerre 1914-1918 le [11].
La commune se trouve dans l'arrondissement de Péronne du département de la Somme. Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 1958 de la cinquième circonscription de la Somme.
La commune fait partie depuis 1801 du canton de Ham[12]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, ce canton, dont la commune fait toujours partie, est modifié, passant de 19 à 67 communes.
La commune faisait partie depuis 2002 de la communauté de communes du Pays Hamois, qui succédait au district de Ham, créé en 1960.
La loi portant nouvelle organisation territoriale de la République (Loi NOTRe) du , prévoyant que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants[13], le schéma départemental de coopération intercommunale (SDCI) arrêté par le préfet de la Somme le prévoit notamment la fusion des communautés de communes du Pays Hamois et celle du Pays Neslois, afin de constituer une intercommunalité de 42 communes groupant 20 822 habitants, et précise qu'il « s'agit d'un bassin de vie cohérent dans lequel existent déjà des migrations pendulaires entre Ham et Nesle. Ainsi Ham offre des équipements culturels, scolaires et sportifs (médiathèque et auditorium de musique de grande capacité, lycée professionnel, complexe nautique), tandis que Nesle est la commune d'accueil de grandes entreprises de l'agroalimentaire ainsi que de leurs sous-traitants »[14].
La fusion intervient le et la nouvelle structure, dont la commune fait désormais partie, prend le nom de communauté de communes de l'Est de la Somme[15],[16].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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Les données manquantes sont à compléter. | ||||
mars 2001[17] | 2014 | Charles Carpentier | ||
2014[18] | En cours (au 17 juillet 2020) |
Vincent Joly | Réélu pour le mandat 2020-2026 |
Le village a été distingué en 2018 et pour la troisième fois, par le prix d’honneur du jury des villes et villages fleuris du Santerre qui récompense la qualité du fleurissement. Celui-ci a une dominante verte et blanche[19].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[20]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[21].
En 2019, la commune comptait 91 habitants[Note 2], en diminution de 3,19 % par rapport à 2013 (Somme : −0,2 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
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160 | 156 | 148 | 161 | 179 | 202 | 208 | 218 | 205 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
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209 | 234 | 226 | 196 | 183 | 194 | 192 | 189 | 186 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
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210 | 199 | 148 | 106 | 116 | 114 | 121 | 125 | 143 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2007 | 2012 |
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123 | 116 | 86 | 90 | 82 | 89 | 81 | 80 | 93 |
2017 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
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92 | 91 | - | - | - | - | - | - | - |
Le syndicat intercommunal scolaire des 9 clochers (SISCO) regroupe en 2018 les élèves de Croix-Moligneaux, Douilly, Matigny, Offoy, Quivières, Sancourt, Ugny-l'Équipée , Voyennes et Y[23].
En 2020, cinq millions d'euros sont investis par des agriculteurs dans une unité de méthanisation qui produira du biogaz à partir de 2 500 m3 de matières organiques[24].
À 800 mètres des premières habitations du village, l'installation doit produire 1,5 million de mètres cubes de gaz par an et du digestat (engrais organique) destiné à nourrir les terres des deux exploitants agricoles à l'origine du projet. Chaque jour, 30 tonnes de matières essentiellement organiques nourrissent l'installation[25].
Famille d'Y