Sancourt est une commune française située dans le département de la Somme, en région Hauts-de-France.
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La localité est desservie par les autocars du réseau inter-urbain Trans'80, Hauts-de-France (ligne no50, Péronne - Matigny - Ham)[1].
Hydrographie
La Germaine à Sancourt.
La commune, traversée par la Germaine, est limitée au sud-ouest par la Somme et le canal de la Somme.
Urbanisme
Typologie
Sancourt est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[2],[3],[4].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Ham, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 13 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[5],[6].
La commune a lancé l'aménagement en 2017 d'un lotissement de 18 lots, qui devrait permettre d'accueillir jusqu'à 50 nouveaux habitants[7].
Occupation des sols
Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (85,5% en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (85,5%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
terres arables (81,1%), forêts (9,5%), zones urbanisées (5%), prairies (4,4%)[8].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[9].
Toponymie
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Histoire
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Première Guerre mondiale
La commune est située dans la zone des combats de la Première Guerre mondiale, elle est occupée par l'armée allemande et subit d'importantes dégradations[10].
Le château sert à une époque de quartier général du général Von Hutier, avant sa destruction par l'armée allemande[11],[12],[13],[14]
À la fin du conflit, le village est considéré comme détruit[15]. Il a été décoré de la Croix de guerre 1914-1918, le [16].
Articles détaillés: Occupation de la France du Nord-Est par l'Allemagne pendant la Première Guerre mondiale et Reconstruction en France et en Belgique après la Première Guerre mondiale.
Seconde Guerre mondiale
Lors de la bataille de France, le 19 mai 1940, deux soldats du 140eRIA sont tués lors d'une patrouille[17].
Politique et administration
Rattachements administratifs et électoraux
La commune se trouve dans l'arrondissement de Péronne du département de la Somme. Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 1958 de la cinquième circonscription de la Somme.
La commune fait partie depuis 1793 du canton de Ham[18]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, ce canton, dont la commune fait toujours partie, est modifié, passant passe de 19 à 67 communes.
Intercommunalité
La commune faisait partie depuis 2002 de la communauté de communes du Pays Hamois, qui succédait au district de Ham, créé en 1960.
La loi portant nouvelle organisation territoriale de la République (Loi NOTRe) du 7 août 2015, prévoyant que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants[19], le schéma départemental de coopération intercommunale (SDCI) arrêté par le préfet de la Somme le 30 mars 2016 prévoit notamment la fusion des communautés de communes du Pays Hamois et celle du Pays Neslois, afin de constituer une intercommunalité de 42 communes groupant 20 822 habitants, et précise qu'il «s'agit d'un bassin de vie cohérent dans lequel existent déjà des migrations pendulaires entre Ham et Nesle. Ainsi Ham offre des équipements culturels, scolaires et sportifs (médiathèque et auditorium de musique de grande capacité, lycée professionnel, complexe nautique), tandis que Nesle est la commune d'accueil de grandes entreprises de l'agroalimentaire ainsi que de leurs sous-traitants»[20].
La fusion intervient le et la nouvelle structure, dont la commune fait désormais partie, prend le nom de communauté de communes de l'Est de la Somme[21],[22].
Articles connexes: Histoire du recensement de la population en France et Démographie de la France.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[30]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[31].
En 2019, la commune comptait 265 habitants[Note 3], en augmentation de 1,92% par rapport à 2013 (Somme: −0,2%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
353
402
456
402
418
452
439
437
457
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
459
475
492
468
442
423
395
374
389
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
402
370
353
196
255
241
261
272
356
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2007
2012
331
294
273
310
317
279
279
279
261
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2017
2019
-
-
-
-
-
-
-
267
265
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[18] puis Insee à partir de 2006[32].)
En 2022, la commune héberge un des deux éleveurs de canards de la Somme qui en produit toute l'année. Un élevage de plusieurs milliers de poules est également associé[34].
Un distributeur automatique de pains frais a été installé par une boulangerie de Ham en . Il vend, à son installation, entre 60 et 70 baguettes par jour[35].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Église Saint-Médard[36] du XVIesiècle, restaurée après les dégradations de la Première Guerre mondiale et bénie à nouveau après ces travaux en 1926.
Le monument aux morts, en forme de colonne quadrangulaire surmontée d'un coq[37].
L'église Saint-Médard.
Chevet de l'église
Salle communale.
Monument commémoratif du combat du 19 mai 1940
Personnalités liées à la commune
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Le sergent Germain et l'alpin Bonnavaud, du 140eRIA, tués au combat le [17].
La place du village a été renommée place Noël-Arnaud (1914-2006), sergent-chef du 140eR.I.A., survivant et mémoire de l'attaque du , par délibération du conseil municipal du [17]. Un monument commémoratif y a été érigé.
Carte spéciale des régions dévastées: 22 NO, Laon [Nord-Ouest], Service géographique de l'armée, (lire en ligne) sur Gallica.
Notes et références
Notes
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
V.F.; C.La., «Les fusions ne vont pas toutes se faire en douceur», Le Courrier picard, (lire en ligne)«Imposée par l’État, la fusion des communautés de communes se fait parfois naturellement. Mais elle engendre aussi des difficultés, comme entre celles de Ham et Nesle».
«Dernière réunion pour les élus du pays hamois», Le Journal de Ham, no50, , p.5«Éric Legrand peut conclure: «Dans quelques jours, le Pays Hamois cédera définitivement la place à la communauté de communes de l’Est de la Somme: une nouvelle appellation pour un territoire nouveau mais aussi, et surtout, pour une ambition nouvelle».
«Sancourt (80) L’ancien maire Bernard Demonchy n’est plus», Le Courrier picard, (www.courrier-picard.fr/archive/recup%3A/region/sancourt-80-l-ancien-maire-bernard-demonchy-n-est-plus-ia201b0n366475, consulté le )«L’ex-édile, originaire du Pas-de-Calais, avait été élu pour la première fois au conseil municipal en 1977. Cet ancien salarié de la DDE avait également occupé un mandat de vice-président chargé de l’urbanisme à la Communauté de communes du Pays hamois, entre 2008 et 2014».
Marjorie Michaud, «L’hommage à Bernard Demonchy», Le Journal de Ham, (lire en ligne, consulté le ).
«Toutes les écharpes ont trouvé preneur», Le Journal de Ham, nos15/2014, , p.2 (ISSN0755-1398).
Justine Esteve, «Sancourt: Christian Vilbert s’arrête après 37 ans», Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le ).
«Christian Vilbert, ancien maire de Sancourt, est décédé mardi soir», Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le )«Il aura été élu pendant 37 ans à Sancourt, village où il est né, avant de tirer sa révérence. Élu en 1983 comme conseiller municipal, il a ensuite occupé les postes d’adjoint puis de maire en 2014».
«Michel Martin élu maire de Sancourt, en attendant la décision du tribunal administratif», Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le )«La préfecture, après vérification des bulletins, s’est aperçue qu’un bulletin pour un des colistiers de Xavier Delorme, légèrement découpé sur un coin, était en fait valable. La différence s’étant faite d’une voix, ce bulletin en sa faveur lui aurait probablement apporté la majorité et permis d’être élu».
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