Quivières est une commune française située dans le département de la Somme, en région Hauts-de-France.
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L'autoroute A29 passe sur le territoire communal en limite nord, et son échangeur no54 (Athies) donne un accès aisé au village par l'ancien tracé de la route nationale 37 (actuelle RD 937).
À l'extrême est du département de la Somme, sur environ un kilomètre, le territoire est limitrophe du département de l'Aisne[1].
La localité est desservie par les autocars du réseau inter-urbain Trans'80, Hauts-de-France (ligne no51, Mesnil-Bruntel - Saint-Christ-Briost - Ham)[2].
Géographie physique
Le sol communal est argileux, les vallées sèches sont couvertes d'alluvions[1].
Le territoire correspond à un plateau parsemé de quelques modestes dépressions[1].
La nappe phréatique était située à 20 m de profondeur à la fin du XIXesiècle et alimentait alors les puits[1].
La façade maritime étant située à 120 km du village, son influence climatique est modeste.
Urbanisme
Typologie
Quivières est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[3],[4],[5].
La commune est en outre hors attraction des villes[6],[7].
Occupation des sols
Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (92,2% en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (92,3%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
terres arables (92,2%), zones urbanisées (7,8%)[8].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[9].
Toponymie
Les anciens noms relevés sont Quivers, Kivières, Quiviers, Quiéry[1].
Attestations anciennes: Cuverii en 1118, Chivières en 1142, Kiveres en 1143, Kivières en 1182 et Cuvières en 1226 puis Quivières en 1384 (je vous fais grâce de toutes les graphies intermédiaires).
L’origine de ce nom a donné lieu à de multiples hypothèses comme dans ce texte (qui ignore les formes les plus anciennes): page 373
La première forme Cuverii (1118) évoluée en Cuvières (1226) oriente vers un dérivé collectif en «ière» (latin aria) de l’oïl «cuve» (latin cupa). Il pourrait alors s’agir d’un atelier de fabrication de cuves ou tonneaux, c’est-à-dire une tonnellerie ou bien d’une métaphore décrivant un terrain fait de creux, de cuvettes
Histoire
À la fin du XIXesiècle, une pierre dressée, d'un mètre cinquante de haut, passe pour un vestige supposé des coutumes antiques[1].
Au XIIesiècle, le village dépend de l'abbaye de Prémontré. Le chapitre de Saint-Quentin en sera ensuite propriétaire[1].
Vers la fin du XVIesiècle, le village obtient le statut de commune, indépendamment de Guizancourt qui sera fusionné ultérieurement[1].
Vers 1700, disparaît le village de Mesnil-Saint-Quentin, entre Quivières et Croix. Les habitants se dirigent vers la localité qui croît alors de manière importante[1].
En 1891, une gare est créée à Quivières, sur la ligne du chemin de fer secondaire à voie métrique reliant Albert à Ham des chemins de fer départementaux de la Somme. La ligne transportait marchandises et voyageurs. L'exploitation cesse fin 1949.
En 1899, Quivières possède une fabrique de sucre[1].
Première Guerre mondiale
La commune est située dans la zone des combats de la Première Guerre mondiale
À la fin du conflit, le village est considéré comme détruit[10]. Il a été décorée de la Croix de guerre 1914-1918, le [11]. La reconstruction commence dès avant la fin de la guerre, par les soins de l'armée et, surtout, de la Croix-rouge américaine[12],[13],[14],[15],[16].
Articles détaillés: Occupation de la France du Nord-Est par l'Allemagne pendant la Première Guerre mondiale et Reconstruction en France et en Belgique après la Première Guerre mondiale.
Politique et administration
Rattachements administratifs et électoraux
La commune se trouve dans l'arrondissement de Péronne du département de la Somme. Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 1958 de la cinquième circonscription de la Somme.
La commune fait partie depuis 1793 du canton de Ham[17]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, ce canton, dont la commune fait toujours partie, est modifié, passant passe de 19 à 67 communes.
Intercommunalité
La commune faisait partie depuis 2008 de la communauté de communes du Pays Hamois, qui succédait au district de Ham, créé en 1960.
La loi portant nouvelle organisation territoriale de la République (Loi NOTRe) du , prévoyant que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants[18], le schéma départemental de coopération intercommunale (SDCI) arrêté par le préfet de la Somme le prévoit notamment la fusion des communautés de communes du Pays Hamois et celle du Pays Neslois, afin de constituer une intercommunalité de 42 communes groupant 20 822 habitants, et précise qu'il «s'agit d'un bassin de vie cohérent dans lequel existent déjà des migrations pendulaires entre Ham et Nesle. Ainsi Ham offre des équipements culturels, scolaires et sportifs (médiathèque et auditorium de musique de grande capacité, lycée professionnel, complexe nautique), tandis que Nesle est la commune d'accueil de grandes entreprises de l'agroalimentaire ainsi que de leurs sous-traitants»[19].
La fusion intervient le et la nouvelle structure, dont la commune fait désormais partie, prend le nom de communauté de communes de l'Est de la Somme[20],[21].
Retraitée de l’Éducation nationale Conseillère départementale de Ham (2016 → ) Vice-présidente du conseil départemental de la Somme (2021 → ) Vice-présidente de la CC Pays Hamois (? → 2016) Réélue pour le mandat 2020-2026[24],[25]
Population et société
Démographie
Articles connexes: Histoire du recensement de la population en France et Démographie de la France.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[26]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[27].
En 2019, la commune comptait 144 habitants[Note 2], en diminution de 7,69% par rapport à 2013 (Somme: −0,2%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
390
370
296
324
365
402
428
433
412
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
440
437
418
444
461
436
350
378
380
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
406
385
366
213
235
224
221
207
240
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2004
2006
2009
186
160
178
179
189
178
174
172
173
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2014
2019
-
-
-
-
-
-
-
149
144
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[17] puis Insee à partir de 2006[28].)
Histogramme de l'évolution démographique
En 1899, le hameau de Guizancourt compte 43 maisons et 192 habitants[1].
Tous les 3es dimanches de juin se déroulait le plus grand rassemblement de véhicules anciens de Picardie. La 23eédition, programmée en 2017 a été annulée en raison d'une trop forte croissance de la manifestation, qui ne pouvait plus être assurée par les bénévoles de l'association organisatrice, les amis de Quivières, et des subventions en baisse[30].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Église Saint-Quentin[31], reconstruite en briques après les destructions de la Première Guerre mondiale[32],[33].
L'église Saint-Quentin.
Façade de l'église.
Entrée de ferme.
Personnalités liées à la commune
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Carte spéciale des régions dévastées: 22 NO, Laon [Nord-Ouest], Service géographique de l'armée, (lire en ligne) sur Gallica.
Notes et références
Notes
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Références
Notice géographique et historique réalisée par l'instituteur, M Pétré, 1899, Archives départementales de la Somme, Amiens.
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
V.F.; C.La., «Les fusions ne vont pas toutes se faire en douceur», Le Courrier picard, (lire en ligne)«Imposée par l’État, la fusion des communautés de communes se fait parfois naturellement. Mais elle engendre aussi des difficultés, comme entre celles de Ham et Nesle».
«Dernière réunion pour les élus du pays hamois», Le Journal de Ham, no50, , p.5«Éric Legrand peut conclure: «Dans quelques jours, le Pays Hamois cédera définitivement la place à la communauté de communes de l’Est de la Somme: une nouvelle appellation pour un territoire nouveau mais aussi, et surtout, pour une ambition nouvelle».
Benjamin Mérieau, «C’est fini pour le rassemblement de véhicules anciens de Quivières: La 23eédition du rassemblement de véhicules anciens n’aura pas lieu. Ses organisateurs ont préféré couper le moteur devant le travail que demandait l’événement. C’est la fin (?) du plus gros rassemblement de ce type au nord de Paris.», Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le ).
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