La commune avec l'emplacement de la mairie dans le département
Carte OpenStreetMap
Carte topographique
Avec les communes environnantes
1: carte dynamique; 2: carte OpenStreetMap; 3: carte topographique; 4: avec les communes environnantes
Dans la moitié nord du département de la Dordogne, en Périgord central, la commune de Château-l'Évêque est incluse dans l'aire urbaine de Périgueux[1].
Situé à la confluence de la Beauronne et de son affluent le ruisseau de Mesplier, et traversé par la route départementale (RD) 939 (l'axe Périgueux-Angoulême), le bourg de Château-l'Évêque est situé, en distances orthodromiques, sept kilomètres au nord-ouest du centre-ville de Périgueux.
Le territoire communal est également desservi par les RD 2 et 3E7, ainsi que par la ligne ferroviaire de Limoges à Périgueux en gare de Château-l'Évêque.
Communes limitrophes
Château-l'Évêque est limitrophe de huit autres communes, dont Bussac à l'ouest, sur une distance d'environ 80 mètres et Périgueux au sud sur environ 500 mètres.
Situé sur la plaque nord du Bassin aquitain et bordé à son extrémité nord-est par une frange du Massif central, le département de la Dordogne présente une grande diversité géologique. Les terrains sont disposés en profondeur en strates régulières, témoins d'une sédimentation sur cette ancienne plate-forme marine. Le département peut ainsi être découpé sur le plan géologique en quatre gradins différenciés selon leur âge géologique. Château-l'Évêque est située dans le troisième gradin à partir du nord-est, un plateau formé de calcaires hétérogènes du Crétacé[2].
Les couches affleurantes sur le territoire communal sont constituées de formations superficielles du Quaternaire datant du Cénozoïque et de roches sédimentaires du Mésozoïque. La formation la plus ancienne, notée c3(2), date du Coniacien indifférencié, composée de calcaires gréseux, sables et marnes à la base puis calcaires bioclastiques et calcaires crayeux et glauconieux ou calcaires à huîtres au sommet. La formation la plus récente, notée CFvs, fait partie des formations superficielles de type colluvions carbonatées de vallons secs: sable limoneux à débris calcaires et argile sableuse à débris. Le descriptif de ces couches est détaillé dans les feuilles «no758 - Périgueux (ouest)» et «no759 - Périgueux (est)» de la carte géologique au 1/50 000 de la France métropolitaine[3],[4] et leurs notices associées[5],[6].
Carte géologique de Château-l'Évêque.
Légende de la carte géologique.
Ère
Période
Époque
Formations géologiques
Cénozoïque (0 - 66.0)
Quaternaire (0 - 2.58)
Holocène
CFvs :
Formations superficielles: colluvions carbonatées de vallons secs: sable limoneux à débris calcaires et argile sableuse à débris
Fy3-z :
Alluvions subactuelles à actuelles indifférenciées: argiles silteuses, argiles sableuses, argiles tourbeuses, sables argileux, sables fins à graviers (Pré-boréal à actuel)
Pléistocène
Fxb(b) :
Basses terrasses (RD Garonne) - Terrasse d'Izon (type 6) indifférenciée: limons et sables jaunes à graviers et galets siliceux et petits galets calcaires (Saalien - Riss)
Fwb(D) :
Moyennes terrasses - Terrasses de Malleret sup. indifférenciées (types 3 à 5): argiles à graviers, galets à la base et sables fins à moyens au sommet (Elstérien - '-Mindel'-)
Fvb(D) :
Hautes terrasses (RD Garonne) - Terrasse de Malleret inf. (type 2) indifférenciée: sables à graviers et galets rubéfiés (Ménapien-Bavélien - '-Gunz'-)
Néogène (2.58 - 23.03)
non présent
Paléogène (23.03 - 66.0)
non présent
Mésozoïque (66.0 - 252.17)
Crétacé (66.0 - ≃145.0)
Supérieur
Ac :
Altérites du Crétacé sup.: argiles kaoliniques, silteuses à sableuses, parfois rubéfiées, à gravier, à silex et chailles, avec apport local du Tertiaire (complexe des Doucins)
c5a(2) :
Campanien 1: calcaires packstone à wackstone crayo-marneux gris blanchâtres à subalvéolines à silex gris ou noirs avec localement des niveaux gréseux bioclastiques, marnes à rhynchonelles à la base (formations d'Atur, de Vergt, de Salon et de Trémolat)
c4b-c :
Santonien moy. à sup.: calcaire crayo-glauconieux avec niveaux à huîtres (P. vesicularis), devenant au sommet plus grossier à silex et rudistes (formation de Saint-Félix-de-Reillac). Faciès pouvant évoluer vers des sables fins et grès carbonatés à rudistes
c4a-c :
Santonien inf. à sup.: calcaires crayeux gris glauconieux en plaquettes évoluant dans le secteur sud avec apparition de silex noirs ou bruns et de rudistes (formation de Saint-Laurent-sur-Manoire)
c3(2) :
Coniacien indifférencié: calcaires gréseux, sables et marnes à la base puis calcaires bioclastiques et calcaires crayeux et glauconieux ou calcaires à huitres au sommet
inférieur
non présent.
Jurassique (≃145.0 - 201.3)
non présent
Trias (201.3 - 252.17)
non présent
Paléozoïque (252.17 - 541.0)
non présent
Relief et paysages
Le département de la Dordogne se présente comme un vaste plateau incliné du nord-est (491 m, à la forêt de Vieillecour dans le Nontronnais, à Saint-Pierre-de-Frugie) au sud-ouest (2 m à Lamothe-Montravel). L'altitude du territoire communal varie quant à elle entre 92 m[7] au sud, à l'est du lieu-dit Chamarat, là où la Beauronne quitte la commune et entre sur celle de Chancelade, et 233 m[7] à l'extrême nord-ouest, près du lieu-dit le Grand Claud[8].
Dans le cadre de la Convention européenne du paysage entrée en vigueur en France le , renforcée par la loi du 8 août 2016 pour la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages, un atlas des paysages de la Dordogne a été élaboré sous maîtrise d’ouvrage de l’État et publié en [9]. Les paysages du département s'organisent en huit unités paysagères[Note 1] et 14 sous-unités[10]. La commune fait partie du Périgord central, un paysage vallonné, aux horizons limités par de nombreux bois, plus ou moins denses, parsemés de prairies et de petits champs[11].
La superficie cadastrale de la commune publiée par l'Insee, qui sert de référence dans toutes les statistiques, est de 35,68 km2[7],[12],[Note 2]. La superficie géographique, issue de la BD Topo, composante du Référentiel à grande échelle produit par l'IGN, est quant à elle de 37,15 km2[4].
Hydrographie
Réseau hydrographique
La commune est située dans le bassin de la Dordogne au sein du Bassin Adour-Garonne[15]. Elle est drainée par la Beauronne, le ruisseau de Mesplier, et par deux petits cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de 20 km de longueur totale[16],[17].
La Beauronne, d'une longueur totale de 28,16 km, prend sa source dans la commune de Négrondes et se jette dans l'Isle en rive droite à Marsac-sur-l'Isle[18]. En amont de cette confluence, son bras oriental marque la limite avec Périgueux. Elle traverse la commune du nord-est au sud sur huit kilomètres.
La Beauronne à Preyssac.
Le ruisseau de Mesplier en contrebas du château de Château-l'Évêque.
Lavoir dans le bourg sur le ruisseau de Mesplier.
Réseaux hydrographique et routier de Château-l'Évêque.
Gestion et qualité des eaux
Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) «Isle - Dronne». Ce document de planification, dont le territoire regroupe les bassins versants de l'Isle et de la Dronne, d'une superficie de 7 500 km2, a été approuvé le . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est l'établissement public territorial de bassin de la Dordogne (EPIDOR)[19]. Il définit sur son territoire les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualité définis dans le troisième SDAGE du Bassin Adour-Garonne qui couvre la période 2022-2027, approuvé le [20].
La qualité des eaux de baignade et des cours d’eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité[Carte 1].
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de «climat océanique altéré», selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[21]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[22].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 3]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[21]
Moyenne annuelle de température: 12,3°C
Nombre de jours avec une température inférieure à −5°C: 4,3 j
Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C: 8,2 j
Nombre de jours de précipitation en janvier: 12,6 j
Nombre de jours de précipitation en juillet: 6,8 j
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[25] complétée par des études régionales[26] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, «La Tour Blanche», sur la commune de La Tour-Blanche-Cercles, mise en service en 1967[27] et qui se trouve à 23 km à vol d'oiseau[28],[Note 6], où la température moyenne annuelle est de 12,3°C et la hauteur de précipitations de 964,3 mm pour la période 1981-2010[29].
Sur la station météorologique historique la plus proche, «Bergerac», sur la commune de Bergerac, mise en service en 1988 et à 47 km[30], la température moyenne annuelle évolue de 13,2°C pour la période 1971-2000[31], à 13,1°C pour 1981-2010[32], puis à 13,3°C pour 1991-2020[33].
Urbanisme
Typologie
Château-l'Évêque est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 7],[34],[35],[36].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Périgueux, dont elle est une commune de la couronne[Note 8]. Cette aire, qui regroupe 49 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[37],[38].
Occupation des sols
En 2006, au niveau communal, les sols se répartissaient de la façon suivante: 61,5% de forêts ou de milieux semi-naturels, 34,3% de territoires agricoles et 4,1% de territoires artificialisés[39].
Villages, hameaux et lieux-dits
Outre le bourg de Château-l'Évêque proprement dit, le territoire se compose d'autres villages ou hameaux, ainsi que de lieux-dits[40]:
l'Aubède
Baccade
la Bagatelle
Balzac
les Barres
la Bayolle
la Bessède
la Beylie
Bléda
les Boigettes
Bois Blancs
le Bois de Lavergne
la Borde
Boschaud
Boulanger
Bournazeau
Boyer
les Brandes
les Brandissoux
Bûcher
la Chabrerie
Chamarat
Ciriex
les Colys
la Combe du Rat
Commentou
les Communaux
Cosse Noire
Coullarède
la Couturie
le Cros
Cul de Chien
Daille
la Fauternie
la Fontaine de Pessard
la Fontaine de Laguizat
Forêt de Feytaud
les Forêts
la Fouillarge
la Fouillouse
la Garenne
la Glauterie
le Godet
la Gorce
le Grand Daille
la Grande Pièce
Grands Bois
la Grange du Godet
la Grange du Treuilh
la Grange Haute
les Granges
les Granges de Crolus
les Granges de Preyssac
les Grangiéras
les Gravettes
le Gros Chêne
Lac Lacroix
le Ladoux
Laforêt
Laguizat
Lascaud Vieille
Leymérigie
la Libaudie
la Loube
Maine de Talus
les Maritoux
les Marsalies
les Martys
Mesplier
les Meyrans
la Missou
la Monnerie
la Monzie
Nouzarède
Paradis
les Payants
le Petit Daille
le Petit Maine
le Petit Rey
Peyssard
la Picou
Plaisance
le Poteau des Quatre Communes
Preyssac
Puy de Paris
Puy Long
le Relais
Rimolas
Rivière
Rodemiole
la Rouchière
le Rouchou
le Royer
Saint-Angel
la Sauvage
Sauvagie
la Tamanie
la Tamiserie
la Tamiserie Basse
la Tuilière
le Verdoyer
Verginas
Vessat
les Vincents.
Prévention des risques
Le territoire de la commune de Château-l'Évêque est vulnérable à différents aléas naturels: météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible)[41]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[42].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment la Beauronne. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1986, 1988, 1993, 1999, 2007 et 2018[43],[41]. Le risque inondation est pris en compte dans l'aménagement du territoire de la commune par le biais du plan de prévention des risques inondation (PPRI) de la «vallée de la Beauronne et de l'Alemps», couvrant 7 communes et approuvé le , pour les crues de la Beauronne. Le débit centennal de la Beauronne retenu pour l'élaboration du PPRI est de 72 m3/s[44],[45].
Château-l'Évêque est exposée au risque de feu de forêt. L’arrêté préfectoral du fixe les conditions de pratique des incinérations et de brûlage dans un objectif de réduire le risque de départs d’incendie. À ce titre, des périodes sont déterminées: interdiction totale du 15 février au 15 mai et du 15 juin au 15 octobre, utilisation réglementée du 16 mai au 14 juin et du 16 octobre au 14 février[46]. En septembre 2020, un plan inter-départemental de protection des forêts contre les incendies (PidPFCI) a été adopté pour la période 2019-2029[47],[48].
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Château-l'Évêque.
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[49]. Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[50]. 79,5% de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (58,6% au niveau départemental et 48,5% au niveau national métropolitain)[Carte 2]. Depuis le , en application de la loi ÉLAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 9],[51].
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 1991, 1992, 1997, 2003, 2009 et 2011 et par des mouvements de terrain en 1999[41].
Toponymie
La première mention écrite connue du lieu, sous la forme Ecclesia de Preisat concerne le hameau de Preyssac et date de 1169 dans une bulle pontificale[52],[53]. On trouve ensuite Preyshac en 1247, la mention d'une léproserie en 1318 (Leprosia de Preysac), Prechat en 1325, Preychacum dans un pouillé au XIVesiècle, Preyschacum en 1382 et Preysat en 1665 dans un acte notarié[53]. À la création des municipalités, on retrouve le nom de Peyssac Dagonat en 1793 puis de Pressac d'Agonnac en 1801 avant que la commune de Preyssac-d'Agonac ne prenne le nom définitif de Château-l'Évêque[7] le .
Le nom de Pressac est dérivé du nom d'un personnage gallo-roman Priscus auquel s'ajoute le suffixe -acum[52], l'ensemble signifiant le «domaine de Priscus».
Le nom de Château-l'Évêque est mentionné en 1329 en latin sous les formes Castrum Episcopi et Castrum Episcopale[52].
En occitan, la commune porte le nom de Lo Chasteu[54].
Histoire
Deux sites du Néolithique ont été retrouvés sur la commune.
On a décelé la présence de voies romaines[réf.nécessaire], passant par la Sauvagie. Au lieu-dit la Pierre Plantée, se trouve une borne anépigraphe (borne milliaire) datée du règne de l'empereur Florien en 270 ap. J.-C.[réf.nécessaire].
Au Moyen Âge, Preyssac dépendait de la châtellenie d'Agonac[55]. En 1347, Adhémar de Neuville, l’évêque de Périgueux fait construire le château de Château-l'Évêque qui devient une résidence d'été des évêques de Périgueux. En 1364, la paroisse est en partie détruite par les Anglais. En 1412, 280 combattants anglais sont sur Château-l'Évêque, brûlent trois maisons, puis prennent et détruisent Pressac (Pressac d'Agonnac, ancien nom de Château-l'Évêque).
Château-l'Évêque est restauré en 1515 par l'évêque de Périgueux, Gui Ier de Castelnau. Pierre VIII Fournier ( - 1575), évêque de Périgueux, est étranglé par ses domestiques le dans son château.
En 1581, Jean de Montardie, capitaine de l’armée catholique part de Preyssac pour reprendre la ville de Périgueux aux protestants.
Le , saint Vincent de Paul (1581-1660) est ordonné prêtre dans la chapelle du château épiscopal par l'évêque François de Bourdeilles (1516-1600).
Politique et administration
Rattachements administratifs
La commune de Château-l'Évêque (appelée dans un premier temps Peyssac Dagonnat puis Pressac-d'Agonnac) a été rattachée, dès 1790, au canton d'Agonat qui dépendait du district de Perigueux. Les districts sont supprimés en 1795 et le canton d'Agonat en 1800. La commune est alors rattachée au canton de Périgueux dépendant de l'arrondissement de Périgueux[7].
Ce n'est qu'en 1831 que la commune prend son nom actuel. Le canton de Périgueux est scindé en trois en 1973 et Château-l'Évêque fait partie du nouveau canton de Périgueux-Nord-Est.
Dans le cadre de la réforme de 2014 définie par le décret du 21 février 2014, ce canton disparaît aux élections départementales de mars 2015[56]. La commune est alors rattachée au canton de Trélissac.
Intercommunalité
Fin 2002, elle rejoint la communauté d'agglomération périgourdine. Celle-ci disparaît le 31 décembre 2013, remplacée au 1er janvier 2014 par une nouvelle intercommunalité élargie: Le Grand Périgueux.
Tendances politiques et résultats
Articles détaillés: Élections municipales de 2014 en Dordogne et Élections municipales de 2020 en Dordogne.
Administration municipale
La population de la commune étant comprise entre 1 500 et 2 499 habitants au recensement de 2017, dix-neuf conseillers municipaux ont été élus en 2020[57],[58].
Dans les domaines judiciaire et administratif, Château-l'Évêque relève[63]:
du tribunal judiciaire, du tribunal pour enfants, du conseil de prud'hommes, du tribunal de commerce, et du tribunal paritaire des baux ruraux de Périgueux;
Articles connexes: Histoire du recensement de la population en France et Démographie de la France.
Les habitants de Château-l'Évêque se nomment les Castelevêquois[64].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[65]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[66].
En 2019, la commune comptait 2 148 habitants[Note 14], en augmentation de 1,51% par rapport à 2013 (Dordogne: −0,88%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
1 462
1 481
1 510
1 509
1 590
1 610
1 360
1 566
1 605
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
1 557
1 553
1 570
1 544
1 515
1 598
1 578
1 582
1 563
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
1 491
1 372
1 377
1 265
1 221
1 216
1 211
1 130
1 186
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2005
2006
2010
1 191
1 173
1 235
1 378
1 701
1 760
1 883
1 915
2 086
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2015
2019
-
-
-
-
-
-
-
2 128
2 148
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[7] puis Insee à partir de 2006[67].)
Histogramme de l'évolution démographique
Sports
Tenue actuelle du CLC (saison 2021-2022)
En 2000, à la suite d'un échange sportif avec la commune jumelée d'Argonay, le club «Castel Cyclo», composé de sept membres, voit le jour. En janvier 2006, le club en plein essor est de plus en plus présent avec les cyclosportives, les cyclotouristes et sur les circuits cyclistes; il devient le «Château-l'Évêque Cyclo» (CLC). En 2022, le club compte une cinquantaine de licenciés dont la moitié sont compétiteurs sur des courses UFOLEP. De nombreuses sorties sont organisées chaque année pour les randonneurs licenciés[68]. Depuis 2018, le CLC arbore les couleurs vert et blanc puis vert et noir, du fait de son partenariat avec Škoda[69]. Le club organise chaque année une randonnée VTT La Castelvêquoise et participe à plusieurs courses UFOLEP sur route en Dordogne[68].
Économie
Emploi
L'emploi est analysé ci-dessous selon qu'il concerne les habitants de Château-l'Évêque ou qu'il est proposé sur le territoire de la commune.
L'emploi des habitants
En 2016[70], parmi la population communale comprise entre 15 et 64 ans, les actifs représentent 1 004 personnes, soit 46,7% de la population municipale. Le nombre de chômeurs (100) a augmenté par rapport à 2011 (70) et le taux de chômage de cette population active s'établit à 10,0%.
L'emploi sur la commune
En 2016, la commune offre 232 emplois pour une population de 2 149 habitants[71]. Le secteur administratif prédomine avec 45,8% des emplois mais le secteur tertiaire est également très présent avec 36,4%.
Au , la commune compte 136 établissements[72], dont soixante-sept au niveau des commerces, transports ou services, trente dans la construction, dix-neuf dans l'agriculture, la sylviculture ou la pêche, quinze relatifs au secteur administratif, à l'enseignement, à la santé ou à l'action sociale, et cinq dans l'industrie[73].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Patrimoine civil
Château de Château-l'Évêque (parfois aussi appelé château Saint-Vincent), XIVe, XVeetXVIesiècles, inscrit au titre des monuments historiques depuis 1938[74], visitable depuis le changement de propriétaire
Manoir de la Beylie, XVesiècle[75], fief des Montardit de la Beylie jusqu'en 1713. Cette famille joua un rôle pendant la Fronde. Le fief passa ensuite aux Jehan.
Maison noble de la Chabrerie, XVIIeetXVIIIesiècles, avec une chapelle: demeure des Cluzel puis des Cossé de Brissac[76].
Manoir de Coularède, XVIIIesiècle, repaire noble attesté en 1586[77].
Manoir des Rivères, XVIeetXVIIesiècles, fief des Tortel, des Tessière, des Malet, des Mercier-Lacombe, des Aveline, des Vial d’Aram et des Bernard[79], implanté dans un site inscrit[80].
Gentilhommière (ou manoir) de Preyssac du XVIesiècle, ancienne propriété des Cluzel de la Chabrerie et des Jehan[81].
Domaine du Cros XIXesiècle, où naquit la romancière Rachilde (1860-1953)[82].
Château de Mesplier, XVIeetXVIIIesiècles, qui appartint aux Mesplier, aux de Vessat, aux de Méredieu au XVIIesiècle, et aux Fourichon[83] de Mesplier de 1799 à 1919, aux Picard de 1919 à 1961. Réquisitionné en 1939 pour recevoir des réfugiés Alsaciens. Le , des Allemands de la division "B" exécutent quatre otages. Une stèle de Mesplier le commémore.
Maison noble de Vessat, ancien fief des Barbarin[84], des de Méredieu et des Jehan, sur la route de l’ancien relais de poste de Vessat.
Ancien lavoir sur le ruisseau de Mesplier, dans le bourg, au bas du château.
Le château de Château-l'Évêque.
La maison noble de la Chabrerie.
Le manoir de Coularède.
Le château de Daille.
La ferme de Daille.
Le manoir des Rivières.
Le manoir de Preyssac.
Le château de Mesplier.
La maison noble de Vessat.
Lavoir sur le ruisseau de Mesplier.
Le monument aux morts.
Patrimoine religieux
Église Saint-Jean-Baptiste de Preyssac-d'Agonac, romane, XIIesiècle, classée au titre des monuments historiques depuis 2003[85].
Église Saint Julien, XIVesiècle, au bourg.
L'église Saint Julien.
Vitraux du chœur de l'église Saint Julien.
Puits à côté de l'église.
Patrimoine naturel
Partagée avec les communes de Chancelade et La Chapelle-Gonaguet, la forêt de chênes de Feytaud, occupe environ 350hectares dans le sud-ouest du territoire communal. Elle est protégée en tant que zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) de type II[86],[87].
Elle héberge deux espèces de rapaces protégées sur le territoire national[88]: la
Buse variable (Buteo buteo) et la Bondrée apivore (Pernis apivorus).
En ce qui concerne sa flore, deux espèces de plantes y sont considérées comme déterminantes: l'Aubépine à deux styles (Crataegus laevigata), et le Groseillier à grappes (Ribes rubrum).
Sur sept hectares de part et d'autre de la route départementale 939, à un kilomètre et demi au sud du bourg, le site «Rivière nord» est inscrit depuis 1977, pour l'intérêt pittoresque de sa longue allée de tilleuls[80].
Personnalités liées à la commune
Statue de Saint-Vincent-de-Paul sur la façade du couvent de Château-l'Évêque.
Saint Vincent de Paul (1581-1660), fut ordonné prêtre en 1600 dans la chapelle du château, devenue ensuite l'église paroissiale.
Jean-Chrétien de Macheco de Prémeaux (1697-1771), évêque de Périgueux de 1731 à 1771, est mort au château de Château-l'Évêque.
Rachilde (1860-1953), romancière française, est née à Château-l'Évêque.
Jenny Sacerdote (1868-1962), grande couturière française née à Périgueux, résidente et propriétaire du château de Château-l'Évêque entre 1923 et 1936.
Xavier Arsène-Henry (1919-2009), architecte et urbaniste français (concepteur entre autres du Quartier du Lac à Bordeaux), y est inhumé.
Héraldique
Blason
De sinople au château d'argent, maçonné et ajouré de sable, flanqué d'une tour carrée à senestre et d’une autre plus petite à dextre; au chef de pourpre chargé d'une mitre d'or et d'une crosse du même[89].
Une unité paysagère est un pan de territoire qui présente des caractéristiques paysagères propres.
La superficie publiée par l’Insee est la superficie évaluée en 1975 par le service du cadastre de la Direction Générale des Impôts, corrigée des modifications communales intervenues depuis 1975. Elle comprend toutes les surfaces du domaine public et privé, cadastrées ou non cadastrées, à l'exception des lacs, étangs et glaciers de plus d'un kilomètre carré ainsi que des estuaires et ne correspond pas obligatoirement à la surface géographique[13],[14]
Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[23].
L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[24].
La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent:
au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA;
au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire;
au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.
Démissionnaire.
Élu maire en mai 1912 après refus du mandat par un autre conseiller municipal, Jean-Baptiste Passerieux.
Élu maire en décembre 1944 après trois refus successifs du mandat par un autre conseiller municipal, Léon Valégeas.
Décédé en fonctions.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, «Les types de climats en France, une construction spatiale», Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no501, (DOIhttps://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
Carte de localisation de la ZNIEFF 720012867, INPN, consulté le 4 février 2020. Afin de visualiser correctement la zone par rapport aux limites communales, cliquer à droite sur «Fonds de cartes», déplacer le curseur «Fond Cartographique» complètement sur la droite et barrer le curseur «Orthophotos».
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