Castelnau-d'Estrétefonds est une commune française située dans le sud-ouest de la France, dans le nord du département de la Haute-Garonne, en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le Frontonnais, un pays entre Garonne et Tarn constitué d'une succession de terrasses caillouteuses qui ont donné naissance à de riches terroirs, réputés pour leus vins et leurs fruits.
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Castelnau-d'Estrétefonds | |
![]() Castelnau-d'Estrétefonds. | |
![]() Blason |
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Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Occitanie |
Département | Haute-Garonne |
Arrondissement | Toulouse |
Intercommunalité | Communauté de communes du Frontonnais |
Maire Mandat |
Sandrine Sigal 2022-2026 |
Code postal | 31620 |
Code commune | 31118 |
Démographie | |
Gentilé | Estrétefontains, Estrétefontaines |
Population municipale |
6 579 hab. (2019 ![]() |
Densité | 232 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 43° 47′ 00″ nord, 1° 21′ 33″ est |
Altitude | Min. 105 m Max. 224 m |
Superficie | 28,32 km2 |
Type | Commune rurale |
Unité urbaine | Toulouse (banlieue) |
Aire d'attraction | Toulouse (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Villemur-sur-Tarn |
Législatives | Cinquième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | Site de la mairie |
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Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par le canal latéral à la Garonne, le Girou, l'Hers-Mort, le ruisseau de Rival et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable : deux sites Natura 2000 (la « vallée de la Garonne de Muret à Moissac » et « Garonne, Ariège, Hers, Salat, Pique et Neste ») et quatre zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Castelnau-d'Estrétefonds est une commune rurale qui compte 6 579 habitants en 2019, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1975. Elle appartient à l'unité urbaine de Toulouse et fait partie de l'aire d'attraction de Toulouse. Ses habitants sont appelés les Estrétefontains ou Estrétefontaines.
La commune abrite l'un des plus grands pôles multimodaux de France, la zone Eurocentre.
Le patrimoine architectural de la commune comprend trois immeubles protégés au titre des monuments historiques : le calvaire, classé en 1979, le château, inscrit en 1987 puis classé en 1992, et l'église Saint-Martin, inscrite en 2001.
La commune de Castelnau-d'Estrétefonds se trouve dans le département de la Haute-Garonne, en région Occitanie[I 1].
Elle se situe à 21 km à vol d'oiseau de Toulouse[1], préfecture du département, et à 15 km de Villemur-sur-Tarn[2], bureau centralisateur du canton de Villemur-sur-Tarn dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales[I 1]. La commune est par ailleurs ville-centre du bassin de vie de Castelnau-d'Estrétefonds[I 1].
Les communes les plus proches[Note 1] sont[3] : Saint-Rustice (3,5 km), Bouloc (3,8 km), Ondes (3,9 km), Saint-Jory (4,6 km), Saint-Sauveur (5,0 km), Pompignan (5,3 km), Grenade (5,4 km), Villeneuve-lès-Bouloc (5,7 km).
Sur le plan historique et culturel, Castelnau-d'Estrétefonds fait partie du Frontonnais, un pays entre Gaonne et Tarn constitué d'une succession de terrasses caillouteuses qui ont donné naissance à de riches terroirs, réputés pour leus vins et leurs fruits[4].
Castelnau-d'Estrétefonds est limitrophe de dix autres communes, dont deux dans le département de Tarn-et-Garonne.
Grisolles (Tarn-et-Garonne) |
Pompignan (Tarn-et-Garonne), Saint-Rustice |
Fronton |
Ondes | ![]() |
Bouloc |
Grenade | Saint-Jory | Villeneuve-lès-Bouloc, Saint-Sauveur |
La superficie de la commune est de 2 832 hectares ; son altitude varie de 105 à 224 mètres[6].
La commune est dans le bassin de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[7]. Elle est drainée par le Girou, l'Hers-Mort, le ruisseau de rival, le ruisseau de Bégou, le ruisseau de Cazaux, le ruisseau de Clédade, le ruisseau de la Baïze, le ruisseau de la Canette, le ruisseau de la Nauze, le ruisseau d'Embrauge, le ruisseau d'en Bouet, le ruisseau des Jacous et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 30 km de longueur totale[8],[Carte 1].
Le Girou, d'une longueur totale de 64,5 km, prend sa source dans la commune de Puylaurens et s'écoule du sud-est vers le nord-ouest. Il traverse la commune et se jette dans l'Hers-Mort à Saint-Jory, après avoir traversé 31 communes[9].
L'Hers-Mort, d'une longueur totale de 89,3 km, prend sa source dans la commune de Laurac et s'écoule du sud-est vers le nord-ouest. Il traverse la commune et se jette dans la Garonne à Grenade, après avoir traversé 40 communes[10].
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat du Bassin du Sud-Ouest », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[11]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[12].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[14] complétée par des études régionales[15] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Villematier », sur la commune de Villematier, mise en service en 1994[16] et qui se trouve à 13 km à vol d'oiseau[17],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 13,5 °C et la hauteur de précipitations de 722,1 mm pour la période 1981-2010[18]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Toulouse-Blagnac », sur la commune de Blagnac, mise en service en 1947 et à 17 km[19], la température moyenne annuelle évolue de 13,3 °C pour la période 1971-2000[20], à 13,8 °C pour 1981-2010[21], puis à 14,3 °C pour 1991-2020[22].
Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 5]. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive habitats[24]. :
et un au titre de la directive oiseaux[24] :
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Trois ZNIEFF de type 1[Note 6] sont recensées sur la commune[27] :
et une ZNIEFF de type 2[Note 7],[27] : « la Garonne et milieux riverains, en aval de Montréjeau » (6 874 ha), couvrant 93 communes dont 64 dans la Haute-Garonne, trois dans le Lot-et-Garonne et 26 dans le Tarn-et-Garonne[31].
Castelnau-d'Estrétefonds est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 8],[32],[I 2],[33]. Elle appartient à l'unité urbaine de Toulouse, une agglomération inter-départementale regroupant 81 communes[I 3] et 1 035 280 habitants en 2019, dont elle est une commune de la banlieue. L'agglomération de Toulouse est la cinquième plus importante de la France en termes de population, derrière celles de Paris, Lyon, Marseille-Aix-en-Provence et Lille (partie française)[I 4],[I 5].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Toulouse, dont elle est une commune de la couronne[Note 9]. Cette aire, qui regroupe 527 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[I 6],[I 7].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (61,4 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (83,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (31 %), terres arables (19,2 %), forêts (13,5 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (10,5 %), zones urbanisées (10,2 %), cultures permanentes (7,8 %), prairies (3,4 %), eaux continentales[Note 10] (2,9 %), mines, décharges et chantiers (1,4 %)[34].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
La majeure partie des espaces construits et urbanisés se situent au sud du territoire communal, avec à l'est la zone Eurocentre et au centre le centre-ville historique[35], qui s'étend de plus en plus. On compté également quelques hameaux, au nord du territoire communal.
En 2014, le nombre total de logements dans la commune était de 2 660, alors qu'il était de 2 350 en 2009[I 8].
Parmi ces logements, 90,3 % étaient des résidences principales, 1,5 % des résidences secondaires et 8,2 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 72 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 27,8 % des appartements.
La proportion des résidences principales, propriétés de leurs occupants était de 59,6 %, en hausse par rapport à 2009 (56,3 %). La commune compte 116 logements HLM, en légère hausse par rapport à 2009 (107).
La commune est concernée par un risque d'inondations, du fait de la proximité de la Garonne[36].
Castelnau est également soumise à un risque de 1/5 (très faible) de séisme, et un risque moyen de retrait-gonflement des sols argileux et aussi un risque de mouvement de terrain approuvé.
On compte également des canalisations de gaz naturel passant par la commune, ainsi que 9 installations industrielles non Seveso, une carrière et un ancien site industriel.
La commune est traversée par l'autoroute A62, qui relie Bordeaux à Toulouse, et qui est accessible par la 10.1 - Eurocentre, située juste à côté du centre-ville.
Castelnau est également traversée par la route départementale 820 (ex-route nationale 20), qui relie l'autoroute A20 à Montbartier (Tarn-et-Garonne) à l'Avenue des Etats-Unis à Toulouse. On compte également la route départementale 945, qui traverse Eurocentre, la route départementale 45, qui va vers Garidech, la route départementale 29 qui va vers Laréole ou Villemur-sur-Tarn et la route départementale 77 qui va vers Saint-Rustice.
Enfin, le canal de Garonne traverse la commune parallèlement à la voie ferrée. Il y a deux écluses : la n°7 "L'Hers" précédée du pont-canal sur l'Hers, et la n°8 "Castelnau". La n°9 "Emballens, est à cheval sur les deux communes de Castelnau d'Estrétefonts et de Pompignan qui est en Tarn-et-Garonne. Cette écluse se trouve donc à cheval sur deux départements.
La commune compte une gare ferroviaire, la gare de Castelnau-d'Estrétefonds, située sur la ligne de Bordeaux à Sète, et desservie par des TER Occitanie effectuant des missions entre les gares de Toulouse-Matabiau, Montauban-Ville-Bourbon, Agen et Brive-la-Gaillarde.
La ligne express Hop!302 du réseau Arc-en-Ciel relie le centre de la commune et Eurocentre à la station Borderouge du métro de Toulouse, la ligne 326 relie la gare de la commune à des villages du secteur de Cadours, la ligne 377 relie le centre de la commune à la gare routière de Toulouse depuis Grisolles, et la ligne 848 du réseau liO relie le centre de la commune à la gare routière de Toulouse et à Montauban.
L'aéroport le plus proche est l'aéroport de Toulouse-Blagnac, situé à une vingtaine de kilomètres.
Castelnau-d'Estrétefonds provient de l'occitan Castel Nau d'Estretas Fonts, d'autres diront du latin Castellum Novum Strictis Fontibus, que l'on traduit par Château neuf aux étroites fontaines. Le toponyme latin apparaît dans les Mémoires pour l'histoire naturelle de la province Languedoc, écrites par Jean Astruc et parues en 1737.
Castelnau-d'Estrétefonds existe sous ce nom depuis le Xe siècle, mais l'endroit fut habité dès la préhistoire. En effet, de récentes[Ref] fouilles archéologiques ont permis de découvrir des pierres taillées avec une rare perfection. Les premiers vestiges datent de l'ère romaine, la voie Tolosa (Toulouse) - Aeginum (Agen) passait à côté de Castelnau. Castelnau entre dans l'Histoire à partir du Xe siècle avec les pèlerinages de Saint-Jacques de Compostelle. Des stations d'hébergement sont créées par les Hospitaliers, dont Fronton et le village de Saint-Martin qui devient Castelnau à l'arrivée des seigneurs féodaux.
En l'an 1159, le comte de Toulouse apprend qu'Henri II Plantagenêt, roi d'Angleterre, veut lui faire la guerre. Le roi attaque le comte de Toulouse et prend la ville de Cahors, il attaque d'autres châteaux dont celui de Castelnau où il demeura. Ses troupes sont installées au pied du château où un grand champ est encore appelé aujourd'hui Camp del Rei. Le château fut détruit par son chancelier, Thomas Becket (Saint Thomas de Cantorbury) avant de le quitter.
À la fin du XIIe siècle, des documents mentionnent pour la première fois la famille de Castelnau. Aymeric de Castelnau se verra céder la propriété du village par le comte Raymond IV de Toulouse ; le village a désormais son propre seigneur. Au XIVe siècle, Castelnau se distingue par l'existence d'un hôpital de garde renommé, c'est à cette même époque que le calvaire, classé monument historique de France, fait son apparition. En 1500, la famille de Vabres devient la nouvelle famille détentrice de Castelnau. En 1537, Michel de Vabres veut embellir le château, le château comptera 15 pièces avec cheminées, 2 salles d'apparat, 2 grandes salles superposées et un escalier à paliers. C'est au XVIe siècle qu'une nouvelle église est érigée à côté du château, l'église Saint-Martin. Les guerres de religion n'épargnent pas Castelnau ; le Roi Louis XIII séjourna au château en 1621 lors du siège de la ville de Montauban.
Le , Castelnau devient chef-lieu de canton avec Bouloc, Saint-Jory, Saint-Sauveur, Saint-Rustice, Fronton et Pompignan sous sa juridiction, son rôle comme centre politique grandit jusqu'en 1808 où Napoléon fit de Fronton le chef-lieu de canton (ce qui est toujours le cas aujourd'hui). Le , le maire Raynaud va à Toulouse pour adhérer à la Fédération. Le 28 brumaire an III, les anciens presbytères sont mis à la disposition de la municipalité pour installer des écoles; au château sont installés la gendarmerie et le corps de garde, le château servira aussi de prison.
Depuis 700 ans, Castelnau n'avait vu aucun ennemi sur ses terres. En 1814, les Anglais, alliés aux Espagnols, envahissent la vallée de la Garonne, la 3e division stationnera à Castelnau ; aucun combat et aucune destruction ne sont à déplorer.
En 1844, une école de filles voit le jour, dirigée jusqu'en 1974 par les sœurs dominicaines. Peu d'enfants de Castelnau poursuivaient les études, beaucoup restaient pour la culture des terres agricoles. Au XIXe siècle, Castelnau se spécialise dans la culture des artichauts, « Les artichaou de Castelnaou ». En 1855, la construction des chemins de fer facilite le transport des produits agricoles et industriels. En 1875, l'ère industrielle arrive à Castelnau avec la création des deux premières entreprises industrielles du village. Deux briqueteries y sont créées. L'une fermera ses portes en 1886 par manque de rentabilité, le seul vestige restant de cette industrie est la cheminée haute de 45 mètres. L'autre ferma ses portes lorsque sa mine de terre grasse fut épuisée[37].
Castelnau-d'Estrétefonds semble être une commune avec une sensibilité de gauche, malgré une récente montée de l'extrême droite.
A titre d'exemple, lors de l'élection présidentielle de 2017, à Castelnau-d'Estrétefonds, au premier tour, c'est Emmanuel Macron qui l'avait emporté avec 24,36 % des voix, suivi de près par Marine Le Pen avec 23,91 % des voix et par Jean-Luc Mélenchon avec 20,86 % des voix. Au second tour, c'est Emmanuel Macron qui l'avait emporté avec près de 62 % des voix face à Marine Le Pen.
Cette tendance se confirme lors des scrutins locaux, y compris lors de l'élection municipale de 2014 où un maire divers gauche a été élu.
Le nombre d'habitants au recensement de 2017 étant compris entre 5 000 habitants et 9 999 habitants, le nombre de membres du conseil municipal pour l'élection de 2020 est de vingt-neuf[38],[39].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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Les données manquantes sont à compléter. | ||||
1944 | 1983 | René Roudoulès | ||
1983 | 1989 | Georges Crouzil | ||
1989 | 2014 | Louis Vidal | PS | |
2014 | En cours de démission (janvier 2022) | Daniel Dupuy | DVG | Retraité, démission dépossée le 27/01/2022[40]. |
Castelnau-d'Estrétefonds est située dans la région Occitanie, dans le département de la Haute-Garonne et l'arrondissement de Toulouse.
La commune fait partie du canton de Villemur-sur-Tarn, qui englobe 19 communes, dont Fronton, Bessières et Villemur-sur-Tarn entre autres. Avant le redécoupage départemental de 2014, la commune faisait partie de l'ex-canton de Fronton.
Castelnau fait également partie de la cinquième circonscription de la Haute-Garonne, qui englobe une partie du nord-est de la Haute-Garonne, avec les communes de Fronton, Villemur-sur-Tarn et Grenade jusqu'au nord de la banlieue toulousaine.
Enfin, la ville fait partie de la communauté de communes du Frontonnais, qui englobe 10 communes du nord de la Haute-Garonne, autour de Fronton. Elle compte, en 2015, 25 509 habitants.
La commune a engagé une politique de développement durable en lançant une démarche d'Agenda 21 en 2009[41].
La collecte et le traitement des déchets des ménages et des déchets assimilés ainsi que la protection et la mise en valeur de l'environnement se font dans le cadre de la communauté de communes du Frontonnais[42].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[43]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[44].
En 2019, la commune comptait 6 579 habitants[Note 11], en augmentation de 11,28 % par rapport à 2013 (Haute-Garonne : +7,81 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 404 | 1 546 | 1 532 | 1 704 | 1 825 | 1 318 | 1 816 | 1 841 | 1 710 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 752 | 1 767 | 1 717 | 1 710 | 1 729 | 1 618 | 1 596 | 1 563 | 1 444 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 409 | 1 351 | 1 246 | 1 097 | 1 135 | 1 115 | 1 107 | 1 094 | 1 231 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2005 | 2006 | 2010 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 240 | 1 432 | 1 570 | 1 853 | 2 518 | 2 812 | 3 790 | 4 560 | 5 600 |
2015 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
6 145 | 6 579 | - | - | - | - | - | - | - |
selon la population municipale des années : | 1968[47] | 1975[47] | 1982[47] | 1990[47] | 1999[47] | 2006[48] | 2009[49] | 2013[50] |
Rang de la commune dans le département | 48 | 57 | 64 | 53 | 58 | 42 | 36 | 33 |
Nombre de communes du département | 592 | 582 | 586 | 588 | 588 | 588 | 589 | 589 |
Castelnau-d'Estrétefonds fait partie de l'académie de Toulouse.
L'éducation est assurée sur la commune par l'école maternelle les Petites Fontaines, l'école élémentaire, le nouveau groupe scolaire Fondada (école bioclimatique[51], construite en 2018) (maternelle et élémentaire) ainsi que par l'école privée Saint-Martin[52].
En 2020 la commune se dote d'une médiathèque et d'un nouveau groupe scolaire Fondada[53].
La commune fait partie du secteur du collège de Saint-Jory[54] et du lycée Pierre Bourdieu de Fronton.
Salle des fêtes, maison de la culture, maison des associations, maison des jeunes.
École de musique.
La commune compte plusieurs médecins généralistes d'une pharmacie, d'une maison de retraite type EHPAD. Les hôpitaux les plus proches sont situés sur Toulouse et Montauban.
Terrains de football, terrains de tennis, boulodrome, piste de skate, terrain multisport, terrain d'aéromodélisme,
La commune édite un bulletin d'informations deux fois par an[55].
Elle est couverte par le journal La Dépêche du Midi et par France 3 Occitanie.
La commune compte une église catholique, l'église Saint-Martin.
En 2018 (données Insee publiées en ), la commune compte 2 604 ménages fiscaux[Note 12], regroupant 6 518 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 23 730 €[I 9] (23 140 € dans le département[I 10]). 57 % des ménages fiscaux sont imposés[Note 13] (55,3 % dans le département).
2008 | 2013 | 2018 | |
---|---|---|---|
Commune[I 11] | 7,6 % | 8 % | 6,3 % |
Département[I 12] | 7,7 % | 9,6 % | 9,3 % |
France entière[I 13] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 4 288 personnes, parmi lesquelles on compte 82,8 % d'actifs (76,5 % ayant un emploi et 6,3 % de chômeurs) et 17,2 % d'inactifs[Note 14],[I 11]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Toulouse, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 3],[I 14]. Elle compte 3 754 emplois en 2018, contre 3 429 en 2013 et 2 379 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 3 315, soit un indicateur de concentration d'emploi de 113,3 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 71,4 %[I 15].
Sur ces 3 315 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 611 travaillent dans la commune, soit 18 % des habitants[I 16]. Pour se rendre au travail, 88,3 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 5,5 % les transports en commun, 3 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 3,2 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 17].
716 établissements[Note 15] sont implantés à Castelnau-d'Estrétefonds au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 16],[I 18].
Secteur d'activité | Commune | Département | |
---|---|---|---|
Nombre | % | % | |
Ensemble | 716 | 100 % | (100 %) |
Industrie manufacturière, industries extractives et autres | 40 | 5,6 % | (5,7 %) |
Construction | 126 | 17,6 % | (12 %) |
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration | 238 | 33,2 % | (25,9 %) |
Information et communication | 28 | 3,9 % | (4,1 %) |
Activités financières et d'assurance | 34 | 4,7 % | (3,8 %) |
Activités immobilières | 17 | 2,4 % | (4,2 %) |
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien | 107 | 14,9 % | (19,8 %) |
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale | 83 | 11,6 % | (16,6 %) |
Autres activités de services | 43 | 6 % | (7,9 %) |
Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 33,2 % du nombre total d'établissements de la commune (238 sur les 716 entreprises implantées à Castelnau-d'Estrétefonds), contre 25,9 % au niveau départemental[I 19].
Les cinq entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[56] :
En 2014, le revenu fiscal médian par ménage était de 21 819 €[I 20]. 61,9 % des foyers étaient alors imposables.
La commune est dans le Lauragais, une petite région agricole occupant le nord-est du département de la Haute-Garonne, dont les coteaux portent des grandes cultures en sec avec une dominante blé dur et tournesol[57]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 17] sur la commune est la polyculture et/ou le polyélevage[Carte 4].
1988 | 2000 | 2010 | 2020 | |
---|---|---|---|---|
Exploitations | 86 | 47 | 24 | 23 |
SAU[Note 18] (ha) | 1 349 | 1 045 | 789 | 943 |
Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 86 lors du recensement agricole de 1988[Note 19] à 47 en 2000 puis à 24 en 2010[59] et enfin à 23 en 2020[Carte 5], soit une baisse de 73 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 57 % de ses exploitations[60],[Carte 6]. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de 1 349 ha en 1988 à 943 ha en 2020[Carte 7]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 16 à 41 ha[59].
En 2014, la population âgée de 15 à 64 ans s'élevait à 3 969 personnes, parmi lesquelles on comptait 82,4 % d'actifs dont 74,4 % ayant un emploi et 8 % de chômeurs[I 8].
On comptait 3 532 emplois dans la zone d'emploi, contre 2 734 en 2009. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la zone d'emploi étant de 2 972, l'indicateur de concentration d'emploi est de 118,9 %, ce qui signifie que la zone d'emploi offre un peu plus d'un emploi pour un habitant actif.
Au , Castelnau-d'Estrétefonds comptait 3 025 établissements : 7 dans l’agriculture-sylviculture-pêche, 150 dans l'industrie, 101 dans la construction, 2 527 dans le commerce-transports-services divers et 240 étaient relatifs au secteur administratif[I 8].
En 2016, 65 entreprises ont été créées à Castelnau-d'Estrétefonds, dont 42 par des autoentrepreneurs.
Viticulture : la commune fait partie du secteur de Fronton (AOC).
Depuis 1995, Eurocentre, un pôle multimodal se développe à cheval sur les communes de Castelnau-d'Estrétefonds et de Villeneuve-lès-Bouloc. Il s'agit de l'un des premiers pôles multimodaux de France, si ce n'est d'Europe de l'Ouest.
La commune ne compte pas d'installation culturelle, mais il y a des salles de spectacles et des musées à proximité directe.
Castelnau-d'Estrétefonds compte plusieurs zones à préserver, d'après la dernière version de son Plan Local d'Urbanisme (PLU)[35].
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Son blasonnement est : De sinople aux deux fasces d'or. |
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