Puylaurens [pɥiloʁɑ̃s] est une commune française située dans le sud du département du Tarn, en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le Lauragais, l'ancien « Pays de Cocagne », lié à la fois à la culture du pastel et à l’abondance des productions, et de « grenier à blé du Languedoc ».
Ne pas confondre avec Puilaurens, commune de l'Aude.
Puylaurens | |
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![]() Blason |
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Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Occitanie |
Département | Tarn |
Arrondissement | Castres |
Intercommunalité | Communauté de communes du Sor et de l'Agout |
Maire Mandat |
Jean-Louis Hormière 2020-2026 |
Code postal | 81700 |
Code commune | 81219 |
Démographie | |
Gentilé | Puylaurentais |
Population municipale |
3 160 hab. (2019 ![]() |
Densité | 39 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 43° 34′ 22″ nord, 2° 00′ 46″ est |
Altitude | Min. 147 m Max. 372 m |
Superficie | 81,83 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | Canton du Pastel |
Législatives | Troisième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | www.puylaurens.fr |
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Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par l'Agout, le Girou, le ruisseau de Bagas, le ruisseau d'en Guibaud, Beral Den Alric, le ruisseau de Caudiès, le ruisseau d'Oulmine et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable : un site Natura 2000 (Les « vallées du Tarn, de l'Aveyron, du Viaur, de l'Agout et du Gijou ») et cinq zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Puylaurens est une commune rurale qui compte 3 160 habitants en 2019. Ses habitants sont appelés les Puylaurentais ou Puylaurentaises.
Puylaurens domine de ses 375 m la plaine du Lauragais, aux portes de la montagne Noire. La commune est située à 41 km à l'est de Toulouse et à 25 km à l'ouest de Castres[1]. Vers le nord se trouve la vallée de l'Agout et, vers le sud, la montagne Noire et les Pyrénées.
Tout comme ses communes voisines, notamment sur l'axe Toulouse-Castres, Puylaurens profite de sa position de carrefour entre ces deux villes. La RN 126 permet de rejoindre l'est de la périphérie Toulousaine en moins de 45 minutes. L'étalement urbain s'accélérant, Puylaurens pourrait prochainement devenir une commune de l'aire urbaine de Toulouse, comme Cuq-Toulza et Cambon-lès-Lavaur depuis 2010.
Comme ses voisins Saint-Félix-Lauragais, Montgey ou Saint-Julia-de-Gras-Capou (de l'Occitan chapon gras), le village s'est construit sur un puy (puech ou puèg, en occitan) qui lui donne une situation « aérienne » privilégiée. Depuis 700 ans, Puylaurens a attiré les éleveurs du grand Sud par le commerce du bétail[réf. nécessaire].
Puylaurens est limitrophe de dix-sept autres communes.
Saint-Paul-Cap-de-Joux, Prades |
Guitalens-L'Albarède | Vielmur-sur-Agout |
Bertre, Appelle, Lacroisille, Cuq-Toulza |
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Sémalens, Saint-Germain-des-Prés |
Péchaudier, Saint-Sernin-lès-Lavaur, Péchaudier, Aguts (par un quadripoint), Montgey |
Poudis, Blan | Lempaut |
Le village est facilement accessible en voiture par un faisceau de routes (maintenant peu fréquenté avec la rocade et peu de circulation l'été) de campagne, hérité de l'époque où les éleveurs et maquignons de la région se retrouvaient sur la grand place, le mercredi matin, pour le marché au bétail[réf. nécessaire]. Le contournement de Puylaurens, ouvert en 2008, rend au village sa sérénité rurale[Interprétation personnelle ?].
La ligne 760 du réseau régional liO assure la desserte de la commune, en la reliant à Castres et à Toulouse[3].
La commune est dans le bassin de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[4]. Elle est drainée par l'Agout, le Girou, le ruisseau de Bagas, le ruisseau d'en Guibaud, Beral Den Alric, le ruisseau de Caudiès, le ruisseau d'Oulmine, Béral d'en Guibaud, la Garenne, le Riafs, Rec de la Ricaudié, Rec d'Engamel, et par divers petits cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de 107 km de longueur totale[5],[Carte 1].
L'Agout, d'une longueur totale de 194,4 km, prend sa source dans la commune de Cambon-et-Salvergues et s'écoule d'est en ouest. Il traverse la commune et se jette dans le Tarn à Saint-Sulpice-la-Pointe, après avoir traversé 35 communes[6].
Le Girou, d'une longueur totale de 64,5 km, prend sa source dans la commune et s'écoule du sud-est vers le nord-ouest. Il traverse la commune et se jette dans l'Hers-Mort à Saint-Jory, après avoir traversé 31 communes[7].
Le ruisseau de Bagas, d'une longueur totale de 21,1 km, prend sa source dans la commune de Montfa et s'écoule du nord-est au sud-ouest. Il traverse la commune et se jette dans l'Agout sur le territoire communal, après avoir traversé 7 communes[8].
Le ruisseau d'en Guibaud, d'une longueur totale de 10,5 km, prend sa source dans la commune et s'écoule vers le sud puis se réoriente vers le nord-ouest puis vers le nord-est. Il traverse la commune et se jette dans l'Agout à Saint-Paul-Cap-de-Joux, après avoir traversé 3 communes[9].
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[10]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer[11].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré suivant[10].
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[13] complétée par des études régionales[14] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Revel », sur la commune de Revel, mise en service en 1928[15]et qui se trouve à 13 km à vol d'oiseau[16],[Note 3], où la température moyenne annuelle est de 13,2 °C et la hauteur de précipitations de 845,4 mm pour la période 1981-2010[17]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Albi », sur la commune du Sequestre, mise en service en 1976 et à 39 km[18], la température moyenne annuelle évolue de 13,4 °C pour 1981-2010[19] à 13,8 °C pour 1991-2020[20].
Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 4]. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive habitats : Les « vallées du Tarn, de l'Aveyron, du Viaur, de l'Agout et du Gijou »[22], d'une superficie de 17 144 ha, s'étendant sur 136 communes dont 41 dans l'Aveyron, 8 en Haute-Garonne, 50 dans le Tarn et 37 dans le Tarn-et-Garonne. Elles présentent une très grande diversité d'habitats et d'espèces dans ce vaste réseau de cours d'eau et de gorges. La présence de la Loutre d'Europe et de la moule perlière d'eau douce est également d'un intérêt majeur[23].
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Quatre ZNIEFF de type 1[Note 5] sont recensées sur la commune[24] :
et une ZNIEFF de type 2[Note 6],[24] : les « rivières Agoût et Tarn de Burlats à Buzet-sur-Tarn » (1 364 ha), couvrant 24 communes du département[29].
Puylaurens est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 7],[30],[I 1],[31]. La commune est en outre hors attraction des villes[I 2],[I 3].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (89,9 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (90,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (59,4 %), zones agricoles hétérogènes (24,1 %), forêts (9 %), prairies (6,4 %), zones urbanisées (1,2 %)[32].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
Le territoire de la commune de Puylaurens est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à deux risques technologiques, le transport de matières dangereuses et la rupture d'un barrage[33]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[34].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment l'Agout, le Girou, le ruisseau de Bagas et le ruisseau d'en Guibaud. La cartographie des zones inondables en ex-Midi-Pyrénées réalisée dans le cadre du XIe Contrat de plan État-région, visant à informer les citoyens et les décideurs sur le risque d’inondation, est accessible sur le site de la DREAL Occitanie[35]. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1996, 2013, 2018 et 2020[36],[33].
Puylaurens est exposée au risque de feu de forêt. En 2022, il n'existe pas de Plan de Prévention des Risques incendie de forêt (PPRif). Le débroussaillement aux abords des maisons constitue l’une des meilleures protections pour les particuliers contre le feu[Note 8],[37].
La commune est vulnérable au risque de mouvements de terrains constitué principalement du retrait-gonflement des sols argileux[38]. Cet aléa est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 99,3 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (76,3 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 1 541 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 1 539 sont en en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 90 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[39],[Carte 3].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[40].
Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[41].
La commune est en outre située en aval d'un barrage de classe A[Note 9]. À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture de cet ouvrage[43].
Le nom de la commune en occitan est Puèglaurenç (prononcé localement [pɛlljaurens]), ce qui a été francisé en Puylaurens. Il est intéressant de noter qu'en occitan le g ne se prononce pas, mais provoque une gémination du l qui suit. Le premier élément, puèg, provient du latin podium « hauteur, lieu élevé », tandis que le deuxième laurenç est la forme occitane du prénom Laurent et fait probablement référence à un ancien notable de la ville.
L'édification du château Cap de Castel, dont la fin de construction date de 1258, a été confiée aux corvées cathares sur ordre de Saint Louis, dont les parents Blanche de Castille et Louis VIII auraient séjourné à Puylaurens. Ce bâtiment de briques inscrit à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques est situé à la tête du village (Lou Cap, en Occitan) et a servi les intérêts convergents de Rome et de Paris dans la répression des Cathares. Deux fonctions parallèles, politique et religieuse, lui étaient assignées : chapelle et prison du village. Il est aujourd'hui intégré à l'hôtel qui porte son nom.
En , par ses lettres patentes, le roi Louis XI (1423-1483) autorisa trois foires annuelles par an, en confirmant les privilèges de la ville attribuées par ses prédécesseurs[44].
En 1534 Jehan Baile est capitaine de Puylaurens, aux gages de 48 livres tournois par an. (Cf quittance en parchemin)
De 1660 à 1685, l'académie de Puylaurens joue un rôle important dans l’histoire de l’Église réformée.
C'est à Puylaurens, en 1792, que le cordonnier Guillaume Lavabre composa la musique La Garisou de Marianno, qui a donné son nom à Marianne, allégorie de la République française[45].
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Les armes de Puylaurens se blasonnent ainsi : D'argent au laurier terrassé de sinople, au chef d'azur chargé de trois fleurs de lys d'or, soutenu d'une divise du même. |
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La devise de Puylaurens est « Virescit vulnere virtus » en latin (« la blessure renforce le courage »).
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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octobre 1947 | mars 1971 | Léopold Raynaud | SFIO | Artisan Conseiller général du canton de Puylaurens (1951 → 1970) |
mars 1971 | mars 1983 | Louis Maruéjouls | CD puis UDF | Artisan Conseiller général du canton de Puylaurens (1970 → 1988) |
mars 1983 | mars 2001 | Louis Fournès | PS | Enseignant Conseiller général du canton de Puylaurens (1988 → 1994) |
mars 2001 | avril 2018[46] (démission) |
Anne Laperrouze | UDF puis MoDem puis AC puis DVC |
Directrice de projet Députée européenne (2004 → 2009) Conseiller général du canton de Puylaurens (2001 → 2015) Conseiller départemental du canton du Pastel (2015 → ) 3e vice-présidente de la CC du Sor et de l'Agout |
avril 2018[47] | 2020 | Patricia Rosenthal[48] | DVC | Biologiste retraitée |
2020 | En cours | Jean-Louis Hormière | Artisan plâtrier | |
Les données manquantes sont à compléter. |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[49]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[50].
En 2019, la commune comptait 3 160 habitants[Note 10], en diminution de 2,92 % par rapport à 2013 (Tarn : +2,07 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
Histogramme de l'évolution démographique ![]() |
En 2018, la commune compte 1 406 ménages fiscaux[Note 11], regroupant 3 193 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 20 040 €[I 4] (20 400 € dans le département[I 5]). 40 % des ménages fiscaux sont imposés[Note 12] (42,8 % dans le département).
2008 | 2013 | 2018 | |
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Commune[I 6] | 7,5 % | 10,2 % | 9,5 % |
Département[I 7] | 8,2 % | 9,9 % | 10 % |
France entière[I 8] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 1 815 personnes, parmi lesquelles on compte 76,7 % d'actifs (67,2 % ayant un emploi et 9,5 % de chômeurs) et 23,3 % d'inactifs[Note 13],[I 6]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.
La commune est hors attraction des villes[Carte 4],[I 9]. Elle compte 996 emplois en 2018, contre 991 en 2013 et 907 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 1 256, soit un indicateur de concentration d'emploi de 79,2 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 53,7 %[I 10].
Sur ces 1 256 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 416 travaillent dans la commune, soit 33 % des habitants[I 11]. Pour se rendre au travail, 84,1 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 1,5 % les transports en commun, 6,1 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 8,2 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 12].
295 établissements[Note 14] sont implantés à Puylaurens au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 15],[I 13].
Secteur d'activité | Commune | Département | |
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Nombre | % | % | |
Ensemble | 295 | 100 % | (100 %) |
Industrie manufacturière, industries extractives et autres | 37 | 12,5 % | (13 %) |
Construction | 38 | 12,9 % | (12,5 %) |
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration | 70 | 23,7 % | (26,7 %) |
Information et communication | 8 | 2,7 % | (2,1 %) |
Activités financières et d'assurance | 9 | 3,1 % | (3,3 %) |
Activités immobilières | 10 | 3,4 % | (4,2 %) |
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien | 39 | 13,2 % | (13,8 %) |
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale | 58 | 19,7 % | (15,5 %) |
Autres activités de services | 26 | 8,8 % | (9 %) |
Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 23,7 % du nombre total d'établissements de la commune (70 sur les 295 entreprises implantées à Puylaurens), contre 26,7 % au niveau départemental[I 14].
Les cinq entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[53] :
La commune est dans le Lauragais tarnais, une petite région agricole située dans le sud-ouest du département du Tarn[54]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 16] sur la commune est la polyculture et/ou le polyélevage[Carte 5].
1988 | 2000 | 2010 | 2020 | |
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Exploitations | 183 | 140 | 108 | 94 |
SAU[Note 17] (ha) | 5 863 | 5 266 | 4 792 | 4 992 |
Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 183 lors du recensement agricole de 1988[Note 18] à 140 en 2000 puis à 108 en 2010[56] et enfin à 94 en 2020[Carte 6], soit une baisse de 49 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 58 % de ses exploitations[57],[Carte 7]. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de 5 863 ha en 1988 à 4 992 ha en 2020[Carte 8]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 32 à 53 ha[56].
L'éducation est assurée sur la commune de Puylaurens depuis la crèche jusqu'au collège.
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