Saint-Sulpice-la-Pointe, anciennement appelée Saint-Sulpice et en occitan Sant Somplesi, est une commune française située dans le département du Tarn, en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le Lauragais, l'ancien « Pays de Cocagne », lié à la fois à la culture du pastel et à l’abondance des productions, et de « grenier à blé du Languedoc ».
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Saint-Sulpice-la-Pointe | |
![]() Vue aérienne (avant 2015) | |
![]() Blason |
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Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Occitanie |
Département | Tarn |
Arrondissement | Castres |
Intercommunalité | Communauté de communes Tarn-Agout (siège) |
Maire Mandat |
Raphaël Bernardin 2020-2026 |
Code postal | 81370 |
Code commune | 81271 |
Démographie | |
Gentilé | Saint-Sulpiciens |
Population municipale |
9 336 hab. (2019 ![]() |
Densité | 389 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 43° 46′ 30″ nord, 1° 41′ 14″ est |
Altitude | 112 m Min. 95 m Max. 195 m |
Superficie | 23,99 km2 |
Type | Commune urbaine |
Unité urbaine | Saint-Sulpice (ville isolée) |
Aire d'attraction | Toulouse (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton des Portes du Tarn (bureau centralisateur) |
Législatives | Troisième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | ville-saint-sulpice-81.fr |
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Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par l'Agout, le Tarn, le ruisseau de Sieurac, le ruisseau de Sézy, le ruisseau de Toupiac et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable : un site Natura 2000 (Les « vallées du Tarn, de l'Aveyron, du Viaur, de l'Agout et du Gijou ») et deux zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Saint-Sulpice-la-Pointe est une commune urbaine qui compte 9 336 habitants en 2019, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1962. Elle est dans l'unité urbaine de Saint-Sulpice et fait partie de l'aire d'attraction de Toulouse. Ses habitants sont appelés les Saint-Sulpiciens ou Saint-Sulpiciennes.
Commune de l'aire d'attraction de Toulouse située sur le Tarn au confluent avec l'Agout, la commune se trouve au nord-est de Toulouse à 32 km, au sud-ouest d'Albi à 46 km et au sud-est de Montauban à 48 km. C'est une commune limitrophe avec le département de la Haute-Garonne.
Saint-Sulpice-la-Pointe est limitrophe de huit autres communes dont trois dans le département de la Haute-Garonne.
Mézens | Rabastens | Coufouleux |
Buzet-sur-Tarn (Haute-Garonne) |
![]() |
Saint-Lieux-lès-Lavaur |
Roquesérière (Haute-Garonne) |
Azas (Haute-Garonne) |
Lugan |
La superficie de la commune est de 2 399 hectares ; son altitude varie de 95 à 195 mètres[2].
La commune est dans le bassin de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[3]. Elle est drainée par l'Agout, le Tarn, le ruisseau de la Mouline d'Azas ou ruisseau de Sieurac, le ruisseau de Sézy, le ruisseau de Toupiac, le ruisseau de bonnet, le ruisseau de la Planquette, le ruisseau de Merdayrols, le ruisseau de Rivayrole et par divers petits cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de 38 km de longueur totale[4],[Carte 1].
L'Agout, d'une longueur totale de 194,4 km, prend sa source dans la commune de Cambon-et-Salvergues et s'écoule d'est en ouest. Il traverse la commune et se jette dans le Tarn sur le territoire communal, après avoir traversé 35 communes[5].
Le Tarn, d'une longueur totale de 380 km, prend sa source sur le mont Lozère, dans le nord de la commune du Pont de Montvert - Sud Mont Lozère en Lozère, et se jette dans la Garonne à Saint-Nicolas-de-la-Grave, en Tarn-et-Garonne.
Le ruisseau de Sieurac ou ruisseau de la Mouline d'Azas, d'une longueur totale de 11,9 km, prend sa source dans la commune de Garrigues et s'écoule du sud-est vers le nord-ouest puis vers le nord. Il traverse la commune et se jette dans le Tarn à Mézens, après avoir traversé 5 communes[6].
Le ruisseau de Sézy, d'une longueur totale de 12,8 km, prend sa source dans la commune de Lavaur et s'écoule du sud-est vers le nord-ouest puis vers l'est. Il traverse la commune et se jette dans l'Agout à Giroussens, après avoir traversé 7 communes[7].
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat du Bassin du Sud-Ouest », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[8]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[9].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré suivant[8].
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[11] complétée par des études régionales[12] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Lavaur », sur la commune de Lavaur, mise en service en 1985[13]et qui se trouve à 14 km à vol d'oiseau[14],[Note 3], où la température moyenne annuelle est de 13,4 °C et la hauteur de précipitations de 724,9 mm pour la période 1981-2010[15]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Toulouse-Blagnac », sur la commune de Blagnac, dans le département de la Haute-Garonne, mise en service en 1947 et à 28 km[16], la température moyenne annuelle évolue de 13,3 °C pour la période 1971-2000[17], à 13,8 °C pour 1981-2010[18], puis à 14,3 °C pour 1991-2020[19].
La commune est desservie par son propre réseau de transports en commun, Le Sulpicien, qui se compose de deux lignes régulières ainsi que d'un service de transport à la demande.
Le réseau des Lignes intermodales d'Occitanie dessert la commune avec 3 lignes régulières : les lignes 702 (Albi ↔ Saint-Sulpice), 709 (Albi ↔ Saint-Sulpice en express), 717 (Montauban ↔ Bessières ↔ Saint-Sulpice) et 765 (Castres ↔ Saint-Sulpice). Les deux premières sont issues de l'ancien réseau Tarn'Bus, alors que la dernière est ouverte en pour le réseau LiO.
Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 4]. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive habitats : Les « vallées du Tarn, de l'Aveyron, du Viaur, de l'Agout et du Gijou »[21], d'une superficie de 17 144 ha, s'étendant sur 136 communes dont 41 dans l'Aveyron, 8 en Haute-Garonne, 50 dans le Tarn et 37 dans le Tarn-et-Garonne. Elles présentent une très grande diversité d'habitats et d'espèces dans ce vaste réseau de cours d'eau et de gorges. La présence de la Loutre d'Europe et de la moule perlière d'eau douce est également d'un intérêt majeur[22].
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Deux ZNIEFF de type 2[Note 5] sont recensées sur la commune[23] :
Saint-Sulpice-la-Pointe est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[26],[I 1],[27]. Elle appartient à l'unité urbaine de Saint-Sulpice, une unité urbaine monocommunale[I 2] de 9 336 habitants en 2019, constituant une ville isolée[I 3],[I 4].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Toulouse, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 527 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[I 5],[I 6].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (66,9 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (82,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (48,1 %), zones urbanisées (20,3 %), zones agricoles hétérogènes (18,7 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (6,2 %), forêts (5,7 %), eaux continentales[Note 8] (0,9 %), prairies (0,1 %)[28].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
En 2009, le nombre total de logements dans la commune était de 3 296, alors qu'il était de 2 041 en 1999[a 1].
Parmi ces logements, 92,9 % étaient des résidences principales, 1,7 % des résidences secondaires et 5,4 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 81,5 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 18,3 % des appartements[a 2].
La proportion des résidences principales, propriétés de leurs occupants était de 65,7 %, quasiment stable par rapport à 1999 (64,7 %)[a 3].
L'équipement automobile des 3 062 ménages était le suivant : 77,9 % avaient un emplacement réservé au stationnement (contre 70,7 %), 90,6 % avaient au moins une voiture (contre 84,5), 49,1 % avaient au moins deux voitures (contre 36,8)[a 4].
Le territoire de la commune de Saint-Sulpice-la-Pointe est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à trois risques technologiques, le transport de matières dangereuses et le risque industriel et la rupture d'un barrage[29]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[30].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment le Tarn, l'Agout et le ruisseau de Sieurac. La cartographie des zones inondables en ex-Midi-Pyrénées réalisée dans le cadre du XIe Contrat de plan État-région, visant à informer les citoyens et les décideurs sur le risque d’inondation, est accessible sur le site de la DREAL Occitanie[31]. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1988, 1992, 1994, 1996, 1997, 2002 et 2003[32],[29].
Saint-Sulpice-la-Pointe est exposée au risque de feu de forêt. En 2022, il n'existe pas de Plan de Prévention des Risques incendie de forêt (PPRif). Le débroussaillement aux abords des maisons constitue l’une des meilleures protections pour les particuliers contre le feu[Note 9],[33].
La commune est vulnérable au risque de mouvements de terrains constitué principalement du retrait-gonflement des sols argileux[34]. Cet aléa est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (76,3 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 3 229 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 3 229 sont en en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 90 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[35],[Carte 3].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[36].
La commune est exposée au risque industriel du fait de la présence sur son territoire d'une entreprise soumise à la directive européenne SEVESO[37].
Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[38].
La commune est en outre située en aval d'un barrage de classe A[Note 10]. À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture de cet ouvrage[40].
Le nom de la commune était Saint-Sulpice jusqu'au 7 novembre 2013[41].
Saint-Sulpice d'Albigeois appartenait aux comtes de Toulouse. L'un d'eux l'a donné avant la fin du XIIe siècle à l'abbaye d'Aurillac comme on l'apprend dans un acte de confirmation, en 1234, par le comte Raymond VII de Toulouse. Géraud, abbé d'Aurillac, l'a inféodé à Dieudonné d'Alaman en 1200. Sicard Alaman, gouverneur du domaine des deux derniers comtes de Toulouse, est ensuite devenu seigneur de Saint-Sulpice. Il a attiré un grand nombre d'habitants en leur donnant de concessions en 1247. Il a aussi construit un château qui a été détruit au XVIIe siècle, d'un couvent et d'un hôpital qu'il a doté en 1242. Bertrand, vicomte de Lautrec, héritier de Sicard Alaman le jeune, a accordé des franchises à la ville en 1279[42].
Saint-Sulpice fait partie des premières bastides albigeoises. C’est en quatre ans que la bastide de Saint-Sulpice fut construite de 1243 à 1247.
Cette bastide est une bastide de plaine, sa finalité est politique et non défensive. Elle respecte un modèle architectural spécifique : les rues sont rectilignes, les gâches ordonnées ; sa place à couvert a disparu pour permettre la construction de l’église (à l’origine elle était hors des murs). Ce plan d'urbanisation vise à faciliter les activités commerciales et la surveillance des espaces publics (rues et places). Cette organisation de l'espace urbain fut très utilisé jusqu’au XIVe siècle. Le négoce et une certaine indépendance, ont permis le développement de la ville à travers les siècles.
D' à , au lieu-dit les Pescayres, sur un terrain réquisitionné de 3,5 ha, un camp est construit dans le but d'abriter d'éventuels réfugiés. À la fin de la drôle de guerre, le camp est amené à accueillir 1 500 réfugiés belges qui sont répartis dans des familles du Tarn.
En , le ministre de l'Intérieur (à l'époque, Marcel Peyrouton) décide de transformer les installations existantes en « camp d'indésirables ». À compter de , des travaux de clôturage sont effectués. Le camp est composé de 20 baraquements en bois, d'une cuisine, d'un réfectoire, de lavoirs et de sanitaires. Il accueille le , un premier contingent de 258 « communistes, syndicalistes, anarchistes et autres indésirables (Allemands chrétiens déchus de leur nationalité, individus accusés de fraude économique ou de travailler pour un service de renseignements étranger) » suivi, le , de 800 détenus dont 293 personnes extraites du camp d'Oraison qui ferme.
Après l'internement des « suspects au niveau national » on interne des Soviétiques puis des juifs étrangers à partir de 1942[43].
Avec l'instauration du STO, les effectifs du camp sont quelque peu « dégraissés » au cours des années 1943 et 1944[44].
Du au 4 600 personnes ont séjourné au camp de Saint-Sulpice.
Après la Libération, des collaborateurs ou présumés tels seront internés (ou assignés à résidence) dans le camp. Il est évacué en décembre 1944 puis en 1 100 Allemands, dont 800 femmes, en provenance de Strasbourg y sont internés[45],[46].
Le camp est dissous le . Le le ministère de l'Intérieur cède gratuitement le camp au ministère de la Justice qui en fait d'abord un centre pénitentiaire « prison asile Pescayre » puis un centre de semi-liberté destiné aux relégués après l'abolition du bagne[47] et enfin un centre de détention régional[48].
Commune faisant partie de la troisième circonscription du Tarn de la communauté de communes Tarn et Agout et du canton des Portes du Tarn (avant le redécoupage départemental de 2014, Saint-Sulpice-la-Pointe faisait partie de l'ex-canton de Lavaur).
Le nombre d'habitants de la commune étant compris entre 5 000 et 9 999 au dernier recensement, le nombre de membres du conseil municipal est de 29[49].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
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1944 | 1965 | Auguste Milhès (1883-1967) |
SFIO | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
mars 1965 | mars 1981 | Georges Spénale | SFIO-PS | Député | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
mars 1981 | mars 1989 | Denis Poulet | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
mars 1989 | mars 2014 | Bernard Soulet | Centre-gauche (DVG) |
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mars 2014 | décembre 2017 | Dominique Rondi-Sarrat[50] | PS | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
décembre 2017 | En cours | Raphaël Bernardin | LREM | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Suite de la liste des maires
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Saint-Sulpice-la-Pointe relève du tribunal d'instance de Castres, du tribunal de grande instance de Castres, de la cour d'appel de Toulouse, du tribunal pour enfants de Castres, du conseil de prud'hommes de Castres, du tribunal de commerce de Castres, du tribunal administratif de Toulouse et de la cour administrative d'appel de Bordeaux[51].
Au , Saint-Sulpice-la-Pointe n'est jumelée avec aucune commune[52].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[53]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[54].
En 2019, la commune comptait 9 336 habitants[Note 11], en augmentation de 10,04 % par rapport à 2013 (Tarn : +2,07 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 030 | 985 | 1 156 | 1 266 | 1 430 | 1 462 | 1 508 | 1 547 | 1 622 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 674 | 1 642 | 1 758 | 1 978 | 2 219 | 2 286 | 2 482 | 2 417 | 2 454 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
2 439 | 2 476 | 2 459 | 2 372 | 2 431 | 2 489 | 2 290 | 2 769 | 2 843 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2004 | 2006 | 2009 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
2 535 | 2 841 | 3 342 | 3 877 | 4 354 | 4 801 | 6 402 | 7 378 | 7 921 |
2014 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
8 642 | 9 336 | - | - | - | - | - | - | - |
selon la population municipale des années : | 1968[57] | 1975[57] | 1982[57] | 1990[57] | 1999[57] | 2006[58] | 2009[59] | 2013[60] |
Rang de la commune dans le département | 19 | 14 | 13 | 11 | 11 | 8 | 8 | 8 |
Nombre de communes du département | 326 | 324 | 324 | 324 | 324 | 323 | 323 | 323 |
Saint-Sulpice-la-Pointe est située dans l'académie de Toulouse.
La ville administre deux écoles maternelles et trois écoles élémentaires communales[61].
La commune dispose également d'une école élémentaire privée[61].
Le département gère deux collèges[62].
Une fête foraine a lieu au mois d'avril et la fête communale a lieu le premier week-end du mois d'août. La municipalité organise, quatre dimanches par an, des concerts « jeune public ».
Depuis 2014, le festival « Artistes en Herbe » comprend trois évènements, dans le théâtre de verdure, les trois derniers vendredi du mois de juillet.
L'association « Algorithme » organise dix concerts de septembre à juin, un vendredi par mois.
L'association « Le Pin des arts » organise également une dizaine de manifestations, plutôt axées sur le répertoire classique.
L'association « Un air d'Irlande » organise une grande manifestation au printemps avec de nombreux concerts, et un concert à l'automne.
L'association « ABC Bien », organise un festival du rire le second week-end du mois de novembre.
La MJC organise un carnaval au mois de mars auquel sont associées toutes les écoles, des « instant's d'art » périodiquement proposés aux habitants (danse, musique…) certains dimanches, et participe au festival Occitania, en organisant un mini-stage de danse, l'après midi et un bal occitan, le troisième ou le quatrième samedi d'octobre.
La « Compagnie du 4 » est en résidence et propose des pièces de théâtre originales chaque année.
L'« Harmonie saint-sulpicienne » accompagne de nombreux évènements (commémorations, vœux du maire…).
L'association « Troupe Atlantis » propose en été le spectacle « Les Mystères du Castela » de sons et lumière, ainsi que des animations pour les enfants lors du festival d'air d'Irlande, et pour Halloween un après-midi d'animation.
Centre communal d'action sociale (CCAS), maison de retraite type EHPAD, des médecins généralistes, un laboratoire d'analyse médicale, deux services d'ambulances, des infirmiers, des dentistes, ainsi que deux pharmacies.
En 2018, la commune compte 3 627 ménages fiscaux[Note 12], regroupant 9 006 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 23 190 €[I 7] (20 400 € dans le département[I 8]). 54 % des ménages fiscaux sont imposés[Note 13] (42,8 % dans le département).
2008 | 2013 | 2018 | |
---|---|---|---|
Commune[I 9] | 6,8 % | 7,3 % | 6,3 % |
Département[I 10] | 8,2 % | 9,9 % | 10 % |
France entière[I 11] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 5 741 personnes, parmi lesquelles on compte 77,5 % d'actifs (71,2 % ayant un emploi et 6,3 % de chômeurs) et 22,5 % d'inactifs[Note 14],[I 9]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Toulouse, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 4],[I 12]. Elle compte 3 083 emplois en 2018, contre 2 858 en 2013 et 2 486 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 4 119, soit un indicateur de concentration d'emploi de 74,8 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 62,4 %[I 13].
Sur ces 4 119 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 1 017 travaillent dans la commune, soit 25 % des habitants[I 14]. Pour se rendre au travail, 79,7 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 12 % les transports en commun, 4,9 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 3,4 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 15].
729 établissements[Note 15] sont implantés à Saint-Sulpice-la-Pointe au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 16],[I 16].
Secteur d'activité | Commune | Département | |
---|---|---|---|
Nombre | % | % | |
Ensemble | 729 | 100 % | (100 %) |
Industrie manufacturière, industries extractives et autres | 51 | 7 % | (13 %) |
Construction | 93 | 12,8 % | (12,5 %) |
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration | 180 | 24,7 % | (26,7 %) |
Information et communication | 32 | 4,4 % | (2,1 %) |
Activités financières et d'assurance | 28 | 3,8 % | (3,3 %) |
Activités immobilières | 31 | 4,3 % | (4,2 %) |
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien | 127 | 17,4 % | (13,8 %) |
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale | 125 | 17,1 % | (15,5 %) |
Autres activités de services | 62 | 8,5 % | (9 %) |
Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 24,7 % du nombre total d'établissements de la commune (180 sur les 729 entreprises implantées à Saint-Sulpice-la-Pointe), contre 26,7 % au niveau départemental[I 17].
Les cinq entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[63] :
En 2010, le revenu fiscal médian par ménage était de 33 090 €, ce qui plaçait Saint-Sulpice au 9 053e rang parmi les 31 525 communes de plus de 39 ménages en métropole[I 18].
Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est de 20 lors du recensement agricole de 2020[Note 17] et la surface agricole utilisée de 1530 ha[Carte 5],[Carte 6].
En 2009, la population âgée de 15 à 64 ans s'élevait à 4 965 personnes, parmi lesquelles on comptait 77,5 % d'actifs dont 70,8 % ayant un emploi et 6,7 % de chômeurs[a 5].
On comptait 2 601 emplois dans la commune, contre 1 511 en 1999. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune étant de 3 524, l'indicateur de concentration d'emploi[Note 18] est de 73,8 %, ce qui signifie que la commune offre moins d'un emploi par habitant actif[a 6].
Au , Saint-Sulpice-la-Pointe comptait 612 établissements : 37 dans l’agriculture-sylviculture-pêche, 55 dans l'industrie, 74 dans la construction, 344 dans le commerce-transports-services divers et 102 étaient relatifs au secteur administratif[a 7].
En 2011, 59 entreprises ont été créées à Saint-Sulpice-la-Pointe[a 8] dont 38 par des autoentrepreneurs[a 9].
Créée en 2017 par Jean-Philippe Dayraut à Saint-Sulpice-la-Pointe, Devinci cars est un constructeur automobile de voiture de sport électrique.
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Les armes de Saint-Sulpice se blasonnent ainsi : D'azur à une cloche d'argent bataillée de sable, au chef cousu de gueules chargé de trois étoiles d'or. |
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