Buzet-sur-Tarn (en occitan Buset de Tarn) est une commune française située dans le nord-est du département de la Haute-Garonne, en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le Frontonnais, un pays entre Garonne et Tarn constitué d'une succession de terrasses caillouteuses qui ont donné naissance à de riches terroirs, réputés pour leus vins et leurs fruits.
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Buzet-sur-Tarn | |
![]() Buzet-sur-Tarn - Vue depuis la rive droite du Tarn. | |
![]() Blason |
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Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Occitanie |
Département | Haute-Garonne |
Arrondissement | Toulouse |
Intercommunalité | Communauté de communes Val'Aïgo |
Maire Mandat |
Gilles Joviado 2020-2026 |
Code postal | 31660 |
Code commune | 31094 |
Démographie | |
Gentilé | Buzétois, Buzétoises |
Population municipale |
2 870 hab. (2019 ![]() |
Densité | 95 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 43° 46′ 47″ nord, 1° 38′ 02″ est |
Altitude | Min. 95 m Max. 247 m |
Superficie | 30,19 km2 |
Type | Commune rurale |
Unité urbaine | Buzet-sur-Tarn (ville isolée) |
Aire d'attraction | Toulouse (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Villemur-sur-Tarn |
Législatives | Deuxième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | Site officiel |
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Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par le Tarn, le ruisseau de Palmola, le ruisseau de Marignol et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable : un site Natura 2000 (Les « vallées du Tarn, de l'Aveyron, du Viaur, de l'Agout et du Gijou ») et trois zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Buzet-sur-Tarn est une commune rurale qui compte 2 870 habitants en 2019, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1975. Elle appartient à l'unité urbaine de Buzet-sur-Tarn et fait partie de l'aire d'attraction de Toulouse. Ses habitants sont appelés les Buzétois ou Buzétoises.
Le patrimoine architectural de la commune comprend un immeuble protégé au titre des monuments historiques : l'église Saint-Martin, inscrite en 1926.
La commune de Buzet-sur-Tarn se trouve dans le département de la Haute-Garonne, en région Occitanie[I 1].
Elle se situe à 25 km à vol d'oiseau de Toulouse[1], préfecture du département, et à 14 km de Villemur-sur-Tarn[2], bureau centralisateur du canton de Villemur-sur-Tarn dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales[I 1]. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Bessières[I 1].
Les communes les plus proches[Note 1] sont[3] : Mézens (3,1 km), Bessières (3,3 km), Roquemaure (3,9 km), Saint-Sulpice-la-Pointe (4,3 km), Roquesérière (5,0 km), Gémil (5,9 km), Mirepoix-sur-Tarn (6,3 km), Paulhac (6,7 km).
Sur le plan historique et culturel, Buzet-sur-Tarn fait partie du Frontonnais, un pays entre Garonne et Tarn constitué d'une succession de terrasses caillouteuses qui ont donné naissance à de riches terroirs, réputés pour leurs vins et leurs fruits[4].
Buzet-sur-Tarn est limitrophe de huit autres communes.
Bessières | Roquemaure (Tarn) |
Mézens (Tarn) |
Paulhac | ![]() |
Saint-Sulpice-la-Pointe (Tarn) |
Gémil | Roquesérière |
La superficie de la commune est de 3 019 hectares ; son altitude varie de 95 à 247 mètres[6].
La commune est dans le bassin de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[7]. Elle est drainée par le Tarn, le ruisseau de Palmola, le ruisseau de Marignol, le ruisseau de Castagne, le ruisseau de la Sauzière, le ruisseau de Merdayrols, le ruisseau de Panteyot, le ruisseau de Ribatel, le ruisseau des Vergnettes, le ruisseau de Vermas et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 37 km de longueur totale[8],[Carte 1].
Le Tarn, d'une longueur totale de 380 km, prend sa source sur le mont Lozère, dans le nord de la commune du Pont de Montvert - Sud Mont Lozère en Lozère, et se jette dans la Garonne à Saint-Nicolas-de-la-Grave, en Tarn-et-Garonne.
Le ruisseau de Palmola, d'une longueur totale de 12,8 km, prend sa source dans la commune de Montastruc-la-Conseillère et s'écoule vers le nord. Il traverse la commune et se jette dans le Tarn à Mirepoix-sur-Tarn, après avoir traversé 6 communes[9].
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat du Bassin du Sud-Ouest », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[10]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[11].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[13] complétée par des études régionales[14] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Villematier », sur la commune de Villematier, mise en service en 1994[15] et qui se trouve à 11 km à vol d'oiseau[16],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 13,5 °C et la hauteur de précipitations de 722,1 mm pour la période 1981-2010[17]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Toulouse-Blagnac », sur la commune de Blagnac, mise en service en 1947 et à 25 km[18], la température moyenne annuelle évolue de 13,3 °C pour la période 1971-2000[19], à 13,8 °C pour 1981-2010[20], puis à 14,3 °C pour 1991-2020[21].
Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 5]. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive habitats : Les « vallées du Tarn, de l'Aveyron, du Viaur, de l'Agout et du Gijou »[23], d'une superficie de 17 144 ha, s'étendent sur 136 communes dont 41 dans l'Aveyron, 8 en Haute-Garonne, 50 dans le Tarn et 37 dans le Tarn-et-Garonne. Elles présentent une très grande diversité d'habitats et d'espèces dans ce vaste réseau de cours d'eau et de gorges. La présence de la Loutre d'Europe et de la moule perlière d'eau douce est également d'un intérêt majeur[24].
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Deux ZNIEFF de type 1[Note 6] sont recensées sur la commune[25] : les « bois des Costes, des Graves et Grand bois » (491 ha), couvrant 3 communes dont une dans la Haute-Garonne et deux dans le Tarn[26] et la « forêt de Buzet » (921 ha), couvrant 4 communes du département[27] et une ZNIEFF de type 2[Note 7],[25] : la « basse vallée du Tarn » (3 623 ha), couvrant 49 communes dont huit dans la Haute-Garonne, 20 dans le Tarn et 21 dans le Tarn-et-Garonne[28].
Buzet-sur-Tarn est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 8],[29],[I 2],[30]. Elle appartient à l'unité urbaine de Buzet-sur-Tarn, une unité urbaine monocommunale[I 3] de 2 870 habitants en 2019, constituant une ville isolée[I 4],[I 5].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Toulouse, dont elle est une commune de la couronne[Note 9]. Cette aire, qui regroupe 527 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[I 6],[I 7].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (59,1 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (62 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (46,3 %), forêts (31,3 %), zones agricoles hétérogènes (12 %), zones urbanisées (3,4 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (2,8 %), eaux continentales[Note 10] (2,2 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,2 %), prairies (0,8 %)[31].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
Accès par l'autoroute A68 (sortie 4 Gémil, direction Bessières - Buzet-sur-Tarn (demi-échangeur) et depuis sortie
5 Saint-Sulpice Portes du Tarn), et les routes départementales RD 630 (ancienne RN 630) et RD 988 (ancienne RN 88), ainsi que par le train en gare de Roquesérière.
La ligne express Hop!304 du réseau Arc-en-Ciel relie la commune à la station Balma - Gramont du métro de Toulouse ; la ligne 354 relie le cimetière de la ville à la station Borderouge ; la ligne 355 relie le centre de la ville à la gare routière de Toulouse ou la station Borderouge et à Villemur-sur-Tarn ; la ligne 375 relie le cimetière de la ville au lycée de Fronton. La ligne 717 du réseau liO relie la commune à Saint-Sulpice-la-Pointe et à Montauban.
Voir aussi : l'ancienne Gare de Buzet-sur-Tarn sur la Ligne de Montauban-Ville-Bourbon à La Crémade.
Le territoire de la commune de Buzet-sur-Tarn est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts et séisme (sismicité très faible)[32]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[33].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment le ruisseau de Palmola. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1999 et 2009[34],[32].
Un plan départemental de protection des forêts contre les incendies a été approuvé par arrêté préfectoral du 25 septembre 2006. Buzet-sur-Tarn est exposée au risque de feu de forêt du fait de la présence sur son territoire du massif de Buzet. Il est ainsi défendu aux propriétaires de la commune et à leurs ayants droit de porter ou d’allumer du feu dans l'intérieur et à une distance de 200 mètres des bois, forêts, plantations, reboisements ainsi que des landes. L’écobuage est également interdit, ainsi que les feux de type méchouis et barbecues, à l’exception de ceux prévus dans des installations fixes (non situées sous couvert d'arbres) constituant une dépendance d'habitation[35],[36]
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (88,8 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 1 079 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 1 079 sont en en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 98 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[37],[Carte 3].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[38].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 1991, 2003 et 2017 et par des mouvements de terrain en 1999[32].
Buzet : de l'ancien provençal buza (« bouse »).
La ville aurait été fondée une première fois en 814, puis rebâtie au XIe siècle. En effet, le cartulaire de Saint-Sernin mentionne la construction d'un pont sur le Tarn pour relier l'Albigeois au Toulousain.
À la suite du traité de Meaux, conclu en 1229 avec le roi de France, Louis IX, pour mettre fin à la croisade des Albigeois, le comte de Toulouse Raimond VII choisit de construire un bourg, protégé par une enceinte, pour contrôler le pont. Le terrain pour construire la bastide est acheté en 1235 à un certain Pilfort de Rabastens. Le , le comte de Toulouse accorde une charte de coutumes aux habitants.
En , après l'assassinat de son mari Jean V d'Armagnac à Lectoure, Jeanne de Foix est conduite, enceinte, au château de Buzet-sur-Tarn. Bien qu'elle soit morte après le , un avocat de la famille d'Armagnac prétendra, lors des États généraux de 1484, qu'elle a succombé en 1473 à un poison destiné à son enfant à naître[39]. Au XVIIe siècle, cette fable est reprise par Pierre de Guibours qui en fait un tragique et sinistre épisode du règne de Louis XI. Ainsi, à en croire le père Anselme, après le siège de Lectoure et le meurtre de Jean V d'Armagnac, Jeanne de Foix aurait été dépouillée de ses bijoux et de ses joyaux avant d'être traînée au château de Buzet-sur-Tarn, devenu, pour la circonstance, prison royale. Bien qu'enceinte de sept mois, la veuve y fut enfermée à côté du cadavre de son mari. Là, sur l'ordre de Louis XI qui aurait cherché l'extinction de la Maison d'Armagnac, elle vit entrer le soir dans son cachot le cardinal Jouffroy, évêque d'Albi. Le religieux donna l'ordre aux apothicaires et aux soldats qui l'accompagnaient de contraindre la comtesse à absorber un breuvage pour détruire l'enfant qu'elle portait[40].
Commune faisant partie de la deuxième circonscription de la Haute-Garonne, de la communauté de communes de Val'Aïgo et du canton de Villemur-sur-Tarn (avant le redécoupage départemental de 2014, Buzet-sur-Tarn faisait partie de l'ex-canton de Montastruc-la-Conseillère).
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
1944 | 1947 | Augustin Pech | ||
1947 | 1965 | Joseph Constans | ||
1965 | 1977 | Jean-Pierre Decavèle | ||
1977 | 1983 | Maurice Thiard | ||
1983 | 1989 | Jacques Dorsène | DVD | |
1989 | 2003 | Jean-Michel Fauré | ||
2003 | 2014 | Jean-Claude Carrie | SE | retraité Agriculteur |
mars 2014 | En cours | Gilles Joviado | DVG | professeur |
Les données manquantes sont à compléter. |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[41]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[42].
En 2019, la commune comptait 2 870 habitants[Note 11], en augmentation de 12,73 % par rapport à 2013 (Haute-Garonne : +7,81 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
939 | 986 | 1 115 | 1 178 | 1 273 | 1 318 | 1 320 | 1 360 | 1 316 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 310 | 1 294 | 1 340 | 1 316 | 1 328 | 1 354 | 1 337 | 1 255 | 1 207 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 181 | 1 128 | 1 118 | 915 | 912 | 874 | 801 | 784 | 818 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2004 | 2006 | 2009 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
877 | 945 | 1 060 | 1 278 | 1 281 | 1 410 | 1 744 | 1 906 | 2 298 |
2014 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
2 622 | 2 870 | - | - | - | - | - | - | - |
selon la population municipale des années : | 1968[45] | 1975[45] | 1982[45] | 1990[45] | 1999[45] | 2006[46] | 2009[47] | 2013[48] |
Rang de la commune dans le département | 68 | 95 | 96 | 101 | 107 | 97 | 89 | 85 |
Nombre de communes du département | 592 | 582 | 586 | 588 | 588 | 588 | 589 | 589 |
La commune comptait en 2016 un nombre de 2 716 habitants, population en hausse continue depuis la deuxième moitié du XXe siècle.
Buzet-sur-Tarn fait partie de l'académie de Toulouse.
L'éducation est assurée sur la commune par l'école maternelle Arc-en-Ciel et l'école élémentaire Émile Massio.
Buzet possède une bibliothèque et de nombreuses associations telles que pour la danse la peinture la musique[49]...
Tennis, cyclisme, pétanque, football, chasse, yoga, golf de Palmola...
La collecte et le traitement des déchets des ménages et des déchets assimilés ainsi que la protection et la mise en valeur de l'environnement se font dans le cadre du SICTOM (syndicat intercommunal de collecte et de traitement des ordures ménagères) de la région de Lavaur[50].
En 2018 (données Insee publiées en ), la commune compte 1 113 ménages fiscaux[Note 12], regroupant 2 823 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 23 790 €[I 8] (23 140 € dans le département[I 9]). 55 % des ménages fiscaux sont imposés[Note 13] (55,3 % dans le département).
2008 | 2013 | 2018 | |
---|---|---|---|
Commune[I 10] | 4,4 % | 6,7 % | 7,3 % |
Département[I 11] | 7,7 % | 9,6 % | 9,3 % |
France entière[I 12] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 1 777 personnes, parmi lesquelles on compte 83,6 % d'actifs (76,3 % ayant un emploi et 7,3 % de chômeurs) et 16,4 % d'inactifs[Note 14],[I 10]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Toulouse, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 4],[I 13]. Elle compte 378 emplois en 2018, contre 334 en 2013 et 242 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 1 364, soit un indicateur de concentration d'emploi de 27,7 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 69,5 %[I 14].
Sur ces 1 364 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 172 travaillent dans la commune, soit 13 % des habitants[I 15]. Pour se rendre au travail, 87,4 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 6,7 % les transports en commun, 2,2 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 3,7 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 16].
212 établissements[Note 15] sont implantés à Buzet-sur-Tarn au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 16],[I 17].
Secteur d'activité | Commune | Département | |
---|---|---|---|
Nombre | % | % | |
Ensemble | 212 | 100 % | (100 %) |
Industrie manufacturière, industries extractives et autres | 23 | 10,8 % | (5,7 %) |
Construction | 40 | 18,9 % | (12 %) |
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration | 41 | 19,3 % | (25,9 %) |
Information et communication | 10 | 4,7 % | (4,1 %) |
Activités financières et d'assurance | 12 | 5,7 % | (3,8 %) |
Activités immobilières | 11 | 5,2 % | (4,2 %) |
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien | 36 | 17 % | (19,8 %) |
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale | 26 | 12,3 % | (16,6 %) |
Autres activités de services | 13 | 6,1 % | (7,9 %) |
Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 19,3 % du nombre total d'établissements de la commune (41 sur les 212 entreprises implantées à Buzet-sur-Tarn), contre 25,9 % au niveau départemental[I 18].
Les cinq entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[51] :
L'agriculture basée sur la culture de céréales (maïs, blé...) a encore une place importante mais tend à diminuer en faveur de zones résidentielles liées à la proximité de l'agglomération toulousaine puisque étant dans son aire urbaine.
La commune est entre le frontonnais, le midi toulousain et l'albigeois, une petite région agricole occupant le nord-est du département de la Haute-Garonne, dont les coteaux portent des grandes cultures en sec avec une dominante blé dur et tournesol[52]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 17] sur la commune est la polyculture et/ou le polyélevage[Carte 5].
1988 | 2000 | 2010 | 2020 | |
---|---|---|---|---|
Exploitations | 43 | 31 | 28 | 22 |
SAU[Note 18] (ha) | 1 410 | 1 319 | 1 579 | 1 526 |
Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 43 lors du recensement agricole de 1988[Note 19] à 31 en 2000 puis à 28 en 2010[54] et enfin à 22 en 2020[Carte 6], soit une baisse de 49 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 57 % de ses exploitations[55],[Carte 7]. La surface agricole utilisée sur la commune a quant à elle augmenté, passant de 1 410 ha en 1988 à 1 526 ha en 2020[Carte 8]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 33 à 69 ha[54].
La nef est divisée en quatre travées. Huit chapelles, dont deux ont été murées. La façade, avec une porte terminée en ogive, est surmontée d'une galerie. Du côté nord, s'élève le clocher qui servait de tour de guetteur à l'ancien château, pour la surveillance du pont. Sa base conserve sa forme massive sur 23 mètres. L'extrémité est couronnée par une ceinture de mâchicoulis portés sur des consoles. Sur cette élévation, la tour de guetteur octogonale est divisée en trois étages[56]. L'église est inscrite au titre des monuments historiques[57].
Dans la même chapelle un reliquaire inscrit aux monument historiques de la fin du XVIIIe travail remarquable par l'emploie du papier roulé[64].
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Son blasonnement est : De gueules, à un oiseau essorant d'or posé sur une terrasse de sinople tenant de sa patte dextre une plante ou feuille du même et la becquetant, au chef cousu d'azur chargé de trois fleurs de lys d'or[65]. |
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