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Lavaur est une commune du département du Tarn, dans la région Occitanie, en France[1]. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le Lauragais, l'ancien « Pays de Cocagne », lié à la fois à la culture du pastel et à l’abondance des productions, et de « grenier à blé du Languedoc ».

Lavaur

Vue aérienne de Lavaur en 2016.

Blason
Administration
Pays France
Région Occitanie
Département Tarn
Arrondissement Castres
Intercommunalité Communauté de communes Tarn-Agout
Maire
Mandat
Bernard Carayon
2020-2026
Code postal 81500
Code commune 81140
Démographie
Gentilé Vauréens
Population
municipale
10 879 hab. (2019 )
Densité 173 hab./km2
Population
agglomération
12 601 hab. (2018)
Géographie
Coordonnées 43° 41′ 59″ nord, 1° 49′ 11″ est
Altitude 141 m
Min. 105 m
Max. 274 m
Superficie 62,83 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Lavaur
(ville-centre)
Aire d'attraction Toulouse
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Lavaur Cocagne
(bureau centralisateur)
Législatives Troisième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Lavaur
Géolocalisation sur la carte : France
Lavaur
Géolocalisation sur la carte : Tarn
Lavaur
Géolocalisation sur la carte : Occitanie
Lavaur
Liens
Site web www.ville-lavaur.fr

    Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par l'Agout, le Nadalou, le ruisseau d'Assou, le ruisseau de Laragou, le ruisseau de Sézy, le ravin de Nadille, le ruisseau de Font-Célarde, le ruisseau de la Boutié, le ruisseau de la mouline, le ruisseau d'en Tournié et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable : un site Natura 2000 (Les « vallées du Tarn, de l'Aveyron, du Viaur, de l'Agout et du Gijou ») et deux zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

    Lavaur est une commune urbaine qui compte 10 879 habitants en 2019, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1962. Elle est dans l'agglomération de Lavaur et fait partie de l'aire d'attraction de Toulouse. Ses habitants sont appelés les Vauréens ou Vauréennes.


    Géographie



    Localisation


    La commune de Lavaur est située à l'est-nord-est de Toulouse, au sud de Gaillac et à l'ouest de Castres. C'est une commune limitrophe au département de la Haute-Garonne.


    Communes limitrophes


    Lavaur est limitrophe de quinze autres communes dont une dans le département de la Haute-Garonne.

    Communes limitrophes de Lavaur[2]
    Lugan Saint-Jean-de-Rives Ambres,
    Labastide-Saint-Georges
    Garrigues,
    Saint-Agnan,
    Garrigues
    Fiac,
    Viterbe,
    Teyssode
    Verfeil
    (Haute-Garonne),
    Belcastel,
    Viviers-lès-Lavaur
    Lacougotte-Cadoul Massac-Séran,
    Marzens

    Géologie et relief


    La superficie de la commune est de 6 283 hectares ; son altitude varie de 105 à 274 mètres[3].


    Voies de communication et transports


    Lavaur est accessible par l'autoroute A68, par la sortie 6.

    La gare de Lavaur, située sur la ligne de Montauban-Ville-Bourbon à La Crémade, est desservie quotidiennement par des TER Occitanie qui effectuent des missions entre les gares de Toulouse-Matabiau et de Mazamet[4]. La gare des Cauquillous, située au nord-ouest du territoire communal, est aussi desservie par des TER Occitanie de la même relation[5].

    La commune est également desservie par des lignes régulières du réseau régional liO : la ligne 705 la relie à Albi (par Graulhet) ; la ligne express 709 la relie à Albi (par Saint-Sulpice-la-Pointe) ; la ligne 710 la relie à Gaillac ; la ligne 756 la relie à Toulouse et à Graulhet ; la ligne 765 la relie à Castres et à Saint-Sulpice-la-Pointe[6].

    L'aéroport de Toulouse-Blagnac est le plus proche de la commune. Il se situe à 51,5 km par voies routières[7].


    Hydrographie


    Seuil du moulin sur l'Agout
    Seuil du moulin sur l'Agout

    La commune est dans le bassin de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[8]. Elle est drainée par l'Agout, le Nadalou, le ruisseau d'Assou, le ruisseau de Laragou, le ruisseau de Sézy, le ravin de Nadille, le ruisseau de Font-Célarde, le ruisseau de la Boutié, le ruisseau de la mouline, le ruisseau d'en Tournié, un bras du Prat Vayssière, le ruisseau d'Argosas, le ruisseau de Cap Daurat, le ruisseau de la Barthe, et par divers petits cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de 83 km de longueur totale[9],[Carte 1].

    L'Agout, d'une longueur totale de 194,4 km, prend sa source dans la commune de Cambon-et-Salvergues et s'écoule d'est en ouest. Il traverse la commune et se jette dans le Tarn à Saint-Sulpice-la-Pointe, après avoir traversé 35 communes[10].

    Le Nadalou, d'une longueur totale de 11,3 km, prend sa source dans la commune de Lacougotte-Cadoul et s'écoule d'est en ouest. Il traverse la commune et se jette dans Le Girou à Teulat, après avoir traversé 8 communes[11].

    Le ruisseau d'Assou, d'une longueur totale de 15,4 km, prend sa source dans la commune de Graulhet et s'écoule d'est en ouest. Il traverse la commune et se jette dans l'Agout sur le territoire communal, après avoir traversé 8 communes[12].

    Le ruisseau de Laragou, d'une longueur totale de 13,4 km, prend sa source dans la commune et s'écoule d'est en ouest. Il traverse la commune et se jette dans Le Girou à Gragnague, après avoir traversé 6 communes[13].

    Le ruisseau de Sézy, d'une longueur totale de 12,8 km, prend sa source dans la commune et s'écoule du sud-est vers le nord-ouest puis vers l'est. Il traverse la commune et se jette dans l'Agout à Giroussens, après avoir traversé 7 communes[14].

    Réseaux hydrographique et routier de Lavaur.
    Réseaux hydrographique et routier de Lavaur.

    Climat


    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat du Bassin du Sud-Ouest », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[15]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[16].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré suivant[15].

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000

    • Moyenne annuelle de température : 13,5 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 1,7 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 12,6 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 16,3 °C
    • Cumuls annuels de précipitation : 692 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 9,8 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 5,1 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[18] complétée par des études régionales[19] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. La station météorologique de Météo-France installée sur la commune et mise en service en 1985 permet de connaître en continu l'évolution des indicateurs météorologiques[20]. Le tableau détaillé pour la période 1981-2010 est présenté ci-après.

    Statistiques 1981-2010 et records LAVAUR (81) - alt : 131 m 43° 41′ 36″ N, 1° 51′ 54″ E
    Statistiques établies sur la période 1985-2010 - Records établis sur la période du 01-07-1985 au 04-01-2022
    Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
    Température minimale moyenne (°C) 1,3 1,7 3,6 6 10,1 13,2 14,9 14,8 11,5 9,2 4,6 2,1 7,8
    Température moyenne (°C) 5,5 6,6 9,4 11,8 16,3 19,6 21,9 21,9 18,3 14,6 8,9 6 13,4
    Température maximale moyenne (°C) 9,7 11,6 15,3 17,7 22,5 26 28,8 29 25,2 20,1 13,2 9,9 19,1
    Record de froid (°C)
    date du record
    −18
    17.01.1987
    −13,1
    09.02.12
    −10,3
    01.03.05
    −3,7
    08.04.21
    −0,6
    06.05.19
    3,5
    06.06.1989
    7,1
    17.07.00
    4,6
    30.08.1986
    3,5
    26.09.02
    −2,9
    25.10.03
    −8
    23.11.1988
    −10,5
    25.12.01
    −18
    1987
    Record de chaleur (°C)
    date du record
    19,9
    13.01.1993
    23,9
    26.02.19
    26,8
    25.03.1994
    30,1
    30.04.05
    35,5
    31.05.1994
    40,4
    29.06.19
    39,4
    27.07.20
    40,8
    16.08.1987
    36,9
    13.09.1987
    31,3
    02.10.11
    25,3
    07.11.15
    20,6
    15.12.1989
    40,8
    1987
    Précipitations (mm) 50,8 48,2 46,5 76,9 73,4 72,6 40,6 52,6 67,5 69,9 66,7 59,2 724,9
    Source : « Fiche 81140002 » [PDF], sur donneespubliques.meteofrance.fr, édité le : 06/01/2022 dans l'état de la base

    Urbanisme



    Typologie


    Lavaur est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 3],[21],[22],[23]. Elle appartient à l'unité urbaine de Lavaur, une agglomération intra-départementale regroupant 2 communes[24] et 12 740 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[25],[26].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Toulouse, dont elle est une commune de la couronne[Note 4]. Cette aire, qui regroupe 527 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[27],[28].

    Le service « Urbanisme et développement économique » a été créé en 2008. La ville ne possède pas de PLU.


    Occupation des sols


    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (82,7 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (86,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (65,3 %), zones agricoles hétérogènes (12,1 %), zones urbanisées (9,1 %), forêts (6,3 %), cultures permanentes (4,4 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1,4 %), prairies (0,9 %), mines, décharges et chantiers (0,5 %), eaux continentales[Note 5] (0,1 %)[29].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].


    Risques majeurs


    Le territoire de la commune de Lavaur est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à deux risques technologiques, le transport de matières dangereuses et la rupture d'un barrage[30]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[31].


    Risques naturels

    Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment l'Agout, le Nadalou, le ruisseau de Laragou, le ruisseau d'Assou et le ruisseau de Sézy. La cartographie des zones inondables en ex-Midi-Pyrénées réalisée dans le cadre du XIe Contrat de plan État-région, visant à informer les citoyens et les décideurs sur le risque d’inondation, est accessible sur le site de la DREAL Occitanie[32]. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1992, 1996, 1997, 1999 et 2020[33],[30].

    Lavaur est exposée au risque de feu de forêt. En 2022, il n'existe pas de Plan de Prévention des Risques incendie de forêt (PPRif). Le débroussaillement aux abords des maisons constitue l’une des meilleures protections pour les particuliers contre le feu[Note 6],[34].

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Lavaur.
    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Lavaur.

    La commune est vulnérable au risque de mouvements de terrains constitué principalement du retrait-gonflement des sols argileux[35]. Cet aléa est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 97,1 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (76,3 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 4 020 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 3 958 sont en en aléa moyen ou fort, soit 98 %, à comparer aux 90 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[36],[Carte 3].

    Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[37].


    Risques technologiques

    Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[38].

    La commune est en outre située en aval d'un barrage de classe A[Note 7]. À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture de cet ouvrage[40].


    Toponymie


    Lavaur vient du gaulois vobero signifiant « ruisseau caché » ou « ravin ». Cette étymologie, ayant transité par l'occitan vaur, correspond totalement avec la topographie du site.


    Histoire


    En 1025 la petite ville fortifiée est décrite dans plusieurs écrits. En 1035, première mention du castro de vauro. Un castrum doit exister au nord de ce château primitif (site du Plô). En 1065, constitution de la Sauveté de Lavaur, accordée aux moines de l'abbaye Sainte-Foy de Conques. En 1098, construction de l'église Saint-Alain sur l'espace d'un prieuré offert aux moines de l'abbaye Saint-Pons de Thomières, par Isarn alors évêque de Toulouse.

    En (nouveau style)[41], le comte de Toulouse prend la ville au vicomte Roger Trencavel ; Raymond V avait demandé de l'aide à Henri de Marsiac, abbé de Clairvaux et ils assiègent Lavaur, qui constituait la dot d'Adélaïde épouse de Roger Trencavel. Une fois la ville prise, les cathares qui y vivent doivent abjurer, et Raymond conserve la ville.

    Le 3 mai 1211, Lavaur est prise par Simon de Montfort (croisades des Albigeois) après un siège de plus d'un mois. Dame Guiraude, châtelaine responsable de la ville, est précipitée dans un puits. Quatre-vingts chevaliers sont pendus et quatre cents parfaits et parfaites brûlés sur des bûchers. En 1213, a lieu le Concile ecclésiastique de Lavaur. En 1220, à la suite de la mort de Simon de Montfort lors du siège de Toulouse, Lavaur est repris par le futur Raymond VII. Il extermine la garnison de la ville. Vers 1220, création du consulat de Lavaur. En 1226, Louis VIII, à la suite de sa campagne pour soumettre le Languedoc, fait une escale à Lavaur. En 1229, les fortifications du castrum sont détruites à la suite du traité de Meaux entre Louis IX et Raymond VII. Vers 1230, les Cordeliers avec l'aide de Sicard VI vicomte de Lautrec, s'implantent à Lavaur en dehors de la ville et construisent l'église et le monastère Saint-François. Le , est établie la charte de construction de la nouvelle église de Saint-Alain. En 1271, la ville passe du comté de Toulouse au domaine royal.

    Le 26 septembre 1317, Jean XXII signe une bulle donnant naissance de l'évêché de Lavaur (territoire délimité en 1318). S'ensuit un important développement de la ville. Dans la longue liste des évêques de Lavaur, plusieurs prélats sont notables : Roger d'Armagnac (1317-1338), Archambaud de Lautrec (1348-1357), Gilles de Bellemère (1338-1390), Jean Belli (1415-1433), Georges de Selve (1526-1541), Pierre Danès (1557-1577), Charles Le Goux de La Berchère (1677-1685), Augustin de Mailly (1687-1712), Nicolas de Malézieu (1713-1748). En 1368 a lieu le Concile de Lavaur. Vers 1369-1370, les habitants de la ville contraignent les troupes anglaises conduites par Jean Chandos à se retirer lors de la guerre de Cent ans. En 1398, une communauté de Clarisses s'installe à Lavaur.

    En 1439, le Dauphin, futur roi Louis XI, passe à Lavaur. En 1462 ou 1468, Louis XI érige Lavaur en comté. En 1483, Lavaur revient dans le domaine royal de Charles VIII. Une terrible épidémie de peste décime la ville.

    Dans le dernier tiers du XVe siècle, le second palais épiscopal est construit, contre la cathédrale. À partir de 1450 Lavaur voit l'essor du pastel et ce jusqu'en 1600.

    En 1540, une session des États de Languedoc se tient à Lavaur et débat d'un projet d'un canal de navigation entre Garonne et Méditerranée, le futur canal du Midi. En 1562, des frères cordeliers sont martyrisés par les Huguenots. En 1589, les États de la Ligue en Languedoc, prêtent serment à Lavaur de ne jamais reconnaître comme roi un hérétique. En 1593, la confrérie des Pénitents bleus s'installe à Lavaur puis en 1600 celle des Pénitents blancs.

    En 1612, un monastère de Capucins s'installe à Lavaur puis, en 1641, celui des Pères de la doctrine chrétienne. En 1642 est fondé le monastère Sainte-Claire puis en 1685, l'ordre des Filles de la Croix.

    La construction de l'hôpital de Lavaur commence en 1729. Au milieu du XVIIIe siècle est créée une manufacture royale de soies et d'étoffes dans les bâtiments de l'hôpital. De 1773 à 1791, on construit le pont des États du Languedoc (pont Saint-Roch).

    De 1800 à 1926, Lavaur est sous-préfecture du Tarn.

    En 1892 est fondé le comité de l'Union des Femmes de France (Croix-Rouge)[42], puis à partir de 1913 le comité de la Société de Secours aux Blessés Militaires (Croix-Rouge).

    Pendant la 1ère guerre mondiale, les soldats blessés sont soignés à l'hospice ou à l'école supérieure de garçons rue de la Mairie transformé en hôpital bénévole puis complémentaire[43],[44].

    15 rue de la Mairie
    15 rue de la Mairie

    Les 2 et 3 mars 1930, la ville est ravagée par une inondation[45] (crue millénaire de l'Agout).


    Politique et administration



    Administration municipale


    Le nombre d'habitants au recensement de 2011 étant compris entre 10 000 habitants et 19 999 habitants au dernier recensement, le nombre de membres du conseil municipal est de trente trois[46],[47].


    Rattachements administratifs et électoraux


    La commune faisant partie de la communauté de communes Tarn et Agout et du canton de Lavaur Cocagne (avant le redécoupage départemental de 2014, Lavaur était le chef lieu de l'ex-canton de Lavaur).


    Tendances politiques et résultats


    Article connexe : Élections municipales de 2014 dans le Tarn.
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    Liste des maires


    Article détaillé : Liste des maires de Lavaur.

    Jumelages



    Population et société



    Démographie


    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[48],[Note 8]

    En 2019, la commune comptait 10 879 habitants[Note 9], en augmentation de 1,76 % par rapport à 2013 (Tarn : +2,07 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    5 5006 2376 5516 6727 1797 2057 0147 0157 331
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    7 3317 4387 3767 3317 5636 9296 9636 4776 382
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    6 5356 3886 1305 4435 7046 0455 5025 9135 934
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    6 2917 6657 8977 9728 1488 5379 86010 17810 783
    2019 - - - - - - - -
    10 879--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[49] puis Insee à partir de 2006[50].)
    Histogramme de l'évolution démographique
    Évolution du rang de la commune
    selon la population municipale des années : 1968[51] 1975[51] 1982[51] 1990[51] 1999[51] 2006[52] 2009[53] 2013[54]
    Rang de la commune dans le département 7 8 8 7 7 7 5 5
    Nombre de communes du département 326 324 324 324 324 323 323 323

    La population de son unité urbaine compte environ 12 500 habitants en 2013.


    Enseignement


    Lavaur fait partie de l'académie de Toulouse.

    Lavaur compte trois écoles maternelles et primaires publiques : l'école maternelle du Centre, l'école primaire du Centre, l'école maternelle des Clauzades, l'école primaire des Clauzades, l'école maternelle du Pigné, l'école primaire du Pigné, une école maternelle et primaire privée: l’école Sainte-Croix, une école maternelle et primaire occitane, la Canlendreta del Pastel (depuis 2014).

    Une cuisine centrale (créée en 2010) sert 1200 repas par jour et 200 000 par an, pour les scolaires, le centre de loisirs et les personnes âgées. Elle livre aussi les repas aux écoles des communes d’Ambres et Labastide-Saint-Georges. La cuisine centrale utilise des produits frais et, pour l’essentiel, locaux.

    Lavaur possède un collège public : le collège des Clauzades, le plus grand du Tarn, avec plus de 900 élèves et un collège privé, le collège Sainte-Germaine, dont les locaux ont été transférés à Massac-Seran (2009).

    Lavaur a également un lycée d’enseignement général, le lycée Las Cases et un lycée agricole, le LPA de Flamarens, et une école d'aide-soignants.


    Manifestations culturelles et festivités



    Santé


    L'hôpital

    La vocation hospitalière de l'hôpital de Lavaur remonte au XIIIe siècle, époque où hospice et hôpital, maladie et pauvreté étaient confondus. L'actuel site de Guiraud a été choisi en 1726 et le bâtiment principal, en brique, date de 1729. Depuis, l'hôpital de Lavaur n'a cessé d'évoluer. De nouveaux locaux ont été construits, amenant à l'agrandissement du site, notamment en 1934 avec la construction d'une maison de retraite, et l'ouverture de nouveaux locaux dans les années 1960 sur le site « Pinel » pour la psychiatrie.

    De 1971 à 1986 d’importants travaux modernisent et humanisent les services de médecine, de chirurgie et de maternité. En 1993, une nouvelle maison de retraite ouvre ses portes et un service de soins infirmiers à domicile (SSIAD) est créé.

    Avec la prise en charge de la santé mentale pour la population du Tarn Sud à la fin des années 90, l'hôpital s'est aussi développé sur d'autres sites pour offrir des structures et une offre de soins de proximité en psychiatrie, de Mazamet à Saint-Sulpice. Pour répondre à une activité croissante, les urgences déménagent dans de nouveaux locaux en 2004 et une nouvelle unité de soins de longue durée (USLD) est construite en 2008.

    Le bassin de vie sur lequel le Centre Hospitalier de Lavaur exerce son attractivité est estimé à environ 50 000 habitants pour la médecine, la chirurgie et l'obstétrique et à 150 000 pour le secteur de la psychiatrie.

    Le Centre Hospitalier de Lavaur continue son développement et son adaptation, avec la rénovation de certains locaux ou la construction de nouveaux bâtiments tels le Centre Médico-Psychologique de Graulhet en pédo-psychiatrie et les Centres Médico-Psychologiques et les hôpitaux de jour à Mazamet et Castres. L'ouverture d'un nouveau bâtiment sur le site Guiraud (centre-ville) en 2010 a permis la mise en fonction d'un scanner et la mise à disposition de nouveaux locaux pour les consultations externes réalisées, notamment, par le CHU de Toulouse. En 2016, la reconstruction de la maternité et du Service de Soins de Suites et de Réadaptation offrira des secteurs d’hospitalisations et un plateau technique modernes dans le domaine de la gynécologie-obstétrique et de la convalescence et de la rééducation.

    L’hôpital a su se réorganiser et s'adapter pour offrir une offre de soins qui allie proximité, qualité, spécialité et sécurité pour mieux répondre aux besoins des patients. Cette évolution s’est renforcée avec le développement de l'étroit partenariat – le premier de ce type au niveau national - mis en place avec le CHU de Toulouse, formalisé par une convention signée en présence de Roselyne Bachelot, alors Ministre de la Santé :

    1. Prise en charge et lorsque nécessaire, transfert vers le CHU des urgences chirurgicales nécessitant une intervention.
    1. Consultations avancées dans de nombreuses spécialités, assurées par des praticiens du CHU mais réalisées au CH de Lavaur. Ces consultations peuvent donner lieu à une intervention sur place, dans le cadre d’actes externes ou de chirurgie ambulatoire (entrée et sortie du patient le jour même jour) réalisés dans l’environnement sécurisé du bloc opératoire du CHL ou à une intervention programmée dans le cadre d’une hospitalisation complète sur le CHU de Toulouse.
    Services sociaux

    Les services sociaux sont installés à l’Espace Intercommunal Saint-Roch, anciens abattoirs de la ville.

    Le foyer pour personnes âgées Lagarrigue compte 65 studios, avec garde de nuit.

    Le « Resto des aînés » a été créé en 2012 : il permet aux personnes âgées démunies de bénéficier d’un repas complet pour une somme modique.


    Social



    Associations caritatives

    En 2021, le siège social de l'unité locale est avenue Malroux[55]. Dans les années 1930 un ouvroir se tenait rue Reillon[56]. Dans les années 2000, la Croix-Rouge a ses activités au 13 rue de la mairie[57].


    Sports


    Associations sportives

    Lavaur a été classée 2e ville la plus sportive de France par le journal l’Équipe et 1re ville pour le sport et le handicap (2014).

    Handiloisirs : la mairie accueille les enfants handicapés au centre de loisirs, une spécificité régionale.

    Équipements sportifs municipaux

    La Ville compte 105 000 m2 d’équipements sportifs, gratuitement mis à la disposition des associations, des scolaires et des institutions : piscine couverte – Gymnases – boulodrome couvert – 2 salles de sport polyvalentes – 3 stades, dont un avec tribunes (1100 places) et club house –salle de tir à l’arc et d’escrime- 7 terrains de tennis – 2 complexes de sports de combats – une aire d’athlétisme.

    Rugby à XV
    Événements

    Justice


    L’EPM – Établissement Pénitentiaire pour Mineurs

    En 2007, l’établissement pénitentiaire pour mineurs de Lavaur a été le premier des six EPM à entrer en fonction en France. Il accueille 60 jeunes détenus, âgés de 13 à 18 ans[58]. Tout en intégrant les exigences de sécurité carcérale, il place l’éducation au cœur de la prise en charge des jeunes détenus avec pour objectif de préparer leur sortie et leur réinsertion.

    D’une surface de 5 400 m², l’EPM de Lavaur s’étend sur un terrain de 3,36 hectares. Il dispose de 7 unités d’hébergement avec accès individuel : 5 unités garçons, une réservée aux filles et une pour les nouveaux arrivants, d’un terrain et une salle de sports, d’un pôle socio-éducatif, d’un pôle santé, d’un pôle parloir et d’une cour d’honneur en zone hors détention.

    La première évasion de ce type d'établissement en France a lieu à Lavaur en [59]. Une nouvelle évasion a lieu le .


    Économie


    Lavaur compte plusieurs zones industrielles, commerciale et artisanale – Cauquillous, Rouch, Sagnes, route de Caraman, avenue Jacques Besse, avenue Pierre Fabre – et de nombreux commerces de proximité, au cœur de la ville. La commune a été classée 11e ville plus dynamique de France sur 887 communes de plus de 10 000 habitants (le Journal du net, 2012) pour son économie, son niveau et sa qualité de vie.

    La chambre régionale des comptes (CRC) a rendu son rapport sur la gestion de la commune de 2005 à 2011. Ce document a été présenté lors du dernier conseil municipal. En préambule, la Chambre souligne la forte croissance démographique et le dynamisme économique de la ville. Mais ensuite, elle est très critique sur la façon dont a été gérée la commune durant cette période.

    Selon la CRC, la ville s’est affranchie des règles législatives et réglementaires en la matière comme l’avait rapporté la Dépêche du Midi à l’époque.

    L’installation du Groupe Pierre Fabre (centre dermo-cosmétique) en 2000, signe le début de la transformation de la ville : 700 salariés aujourd’hui (2018).

    Centre de développement et d’innovation, les Cauquillous abritent les équipes des marques dermo-cosmétiques et une partie des fonctions support, soutien des activités dermatologiques et cosmétologiques. L’innovation, la sécurité et la performance sont au cœur de son fonctionnement : du traitement des pathologies dermatologiques au soin de la peau. Dans la droite ligne d'une alliance réussie entre santé et beauté, le site lui-même est un joyau : créé par l’architecte du Parc des Princes en France, Roger Taillibert, membre de l’Institut, son esthétique se fond dans la nature vauréenne.


    Entreprises



    Agriculture


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    Culture locale et patrimoine



    Lieux et monuments



    Édifices civils

    Hôtel de Clauzade-Mazieux, ancien hôtel de ville
    Hôtel de Clauzade-Mazieux, ancien hôtel de ville
    Hôtel de ville
    Hôtel de ville

    Édifices religieux


    Équipements culturels


    La médiathèque Guiraude de Laurac, installée dans l’ancien couvent des sœurs du christ, en 2008. Elle comprend des espaces adultes, adolescents, jeunesse ; musique et multimédia ; une salle de conférence ; une salle de conte ; une cour aménagée pour des animations culturelles et un jardin.

    De nombreuses animations y sont proposées tout au long de l’année : club de lecture, expositions, lectures, cinéma pour les enfants, ateliers, signatures, cours d’informatique, conférences…

    Le musée du Pays cocagne possède près d’une centaine d’œuvres d'Édouard Debat-Ponsan, Georges Artemoff, Clément Gontier, ou encore Étienne Mazas.

    La chapelle du musée est une salle d’expositions temporaires et accueille chaque été une grande exposition : T'ang Haywen (2002) ; Dom Robert ; Édouard Debat-Ponsan ; Jean Dieuzaide ; Clément Gontier ; SIPA Story (2008) ; Coups de ventes orages et tempêtes (2009), Henri Rousseau (2015), entre autres.

    Il y a aussi une école de musique associative, la Lyre de Lavaur.

    Cinéma Espace des nouveautés. Une salle ; équipement de projection numérique.


    Personnalités liées à la commune



    Héraldique


    Son blasonnement est : De gueules au château à trois tours crénelées d'argent, maçonnées de sable, soutenu d'une onde d'azur et d'argent mouvant de la pointe et chargée d'une ancre d'or, le château surmonté d'une croix de Toulouse du même, au chef d'azur chargé de trois fleurs de lys d'or.


    Vie pratique



    Jeunesse


    L’espace jeunesse (Service municipal Sports et Jeunesse), pour les 11-25 ans, organise des sorties à tarifs préférentiels (concerts, spectacles) et des soirées gratuites pour les jeunes, participe à des actions de prévention, accompagne les jeunes dans leurs projets culturels, sportifs, professionnels et de voyages « Mobilité Internationale ». Le service municipal aide également les jeunes dans leurs recherches d’emploi.

    Bourse à projets : soutien municipal des projets culturels, sportifs ou artistiques des collégiens et lycéens.

    Bourse à permis de conduire : depuis 2008, la mairie finance jusqu’à 80 % du permis de conduire des jeunes en échange d’actions sociales auprès des personnes âgées, handicapées, isolées ou des scolaires.


    La régie municipale d’électricité et de gaz ESL


    ESL est une Entreprise Locale de Distribution (ELD) qui distribue l'électricité dans les communes de Lavaur, Ambres et Saint Agnan depuis plus de 100 ans et le gaz naturel dans les communes de Lavaur et de Labastide Saint Georges.

    Énergies Services Lavaur intervient dans plusieurs domaines d'activité :

    Le statut de la régie de Lavaur a évolué, d’un service municipal au début du XXe siècle à celui d’une Régie Municipale, à autonomie financière et personnalité morale, inscrite au registre du commerce et des sociétés.

    En 2005, le nom commercial de l’entreprise a évolué, passant de " Régie Municipale d’Électricité de Lavaur " à " Énergies Services Lavaur " (ESL).

    L’établissement a investi dans la construction de trois usines hydrauliques sur les sites de Saint Alain, du Carla et d’Ambres représentant une puissance de 3200 kVA. Un projet d’une 4e usine hydroélectrique est en cours sur le site de Fonteneau. Il portera la capacité de production hydroélectrique d’ESL à 5000 kVA.

    Au milieu des années 90, ESL s’est dotée d’une centrale de production thermique située sur le site du Carla d’une puissance de 6400 kVA.


    Le Centre des finances publiques



    Le SIEMN – Syndicat Intercommunal des Eaux de la Montagne Noire


    L’établissement public de coopération intercommunale (depuis 1957) a pour mission la construction et l'exploitation des ouvrages nécessaires à l'alimentation en eau potable des communes associées. Il assure la distribution de l'eau aux particuliers dans 49 communes du département du Tarn, dont Lavaur, où se trouve l’une de ses agences.

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    Culture


    La cathédrale Saint-Alain. Ses peintures intérieures sont en cours de restauration.

    La Tour des rondes abrite l’Office de Tourisme et comprend une salle d’expositions temporaires (toute l’année).


    Associations culturelles et de loisirs


    Écologie et recyclage



    SICTOM - Le Syndicat intercommunal de collecte et de traitement des ordures ménagères


    Le SICTOM de Lavaur a été créé en 1980. Il gère notamment la déchetterie des Brugues, acquise en 1981, située sur la commune.

    La mairie utilise la Protection Biologique Intégrée, les engrais naturels, le goutte à goutte enterré. L’arrosage des stades se fait avec l’eau de l’Agoût. Des Toutounets et des espaces réservés aux animaux sont mis à la disposition des habitants dans les différents quartiers de la ville. Lavaur compte trois aires de jeux, des pistes cyclables et deux bassins d’orage.

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    Voir aussi



    Bibliographie



    Articles connexes



    Liens externes


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    Notes et références



    Notes et cartes


    1. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[17].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    4. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    5. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    6. Le principe d’un débroussaillement efficace consiste à couper et éliminer tous les bois morts, les broussailles et les herbes sèches 50 mètres autour des habitations et 2 mètres de part et d’autre des voies, élaguer les branches basses des arbres, espacer les arbres et les arbustes situés dans la zone à débroussailler pour éviter que le feu ne se propage d’arbre en arbre, éliminer les arbustes sous les grands arbres pour éviter que le feu ne se propage vers la cime des arbres, toujours se débarrasser des végétaux coupés par compostage, par évacuation en décharge autorisée ou par incinération en respectant la réglementation sur le brûlage et entretenir régulièrement la zone débroussaillée, tous les 2 ou 3 ans maximum sur le pourtour, tous les ans à proximité de l’habitation
    7. Le classement des barrages est fonction de deux paramètres : hauteur et volume retenu[39].
    8. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
    9. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
    1. « Réseau hydrographique de Lavaur » sur Géoportail (consulté le 10 décembre 2021).
    2. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le )
    3. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )

    Références


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    2. Carte IGN sous Géoportail
    3. Répertoire géographique des communes, publié par l'Institut national de l'information géographique et forestière, [lire en ligne].
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    5. « TER Occitanie - Horaires et informations pratiques au départ de la gare de Les Cauquillous », sur www.ter.sncf.com (consulté le ).
    6. « Documents - Site web de la région Occitanie » (consulté le ).
    7. Calculé à partir de Google Maps via l'autoroute A68
    8. « Le réseau hydrographique du bassin Adour-Garonne. » [PDF], sur draaf.occitanie.agriculture.gouv.fr (consulté le )
    9. « Fiche communale de Lavaur », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Occitanie (consulté le )
    10. Sandre, « l'Agout »
    11. Sandre, « le Nadalou »
    12. Sandre, « le ruisseau d'Assou »
    13. Sandre, « le ruisseau de Laragou »
    14. Sandre, « le ruisseau de Sézy »
    15. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    16. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    17. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    18. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    19. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Occitanie », sur occitanie.chambre-agriculture.fr, (consulté le )
    20. « Fiche du Poste 81140002 » [PDF], sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    21. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    22. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
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    28. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
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    31. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le )
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    39. Article R214-112 du code de l’environnement
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    41. Gilles Séraphin, Christian Remy, Élodie Cassan, Najac, du castrum au château neuf, dans Congrès Archéologique de France, 2009, 167e session, Monuments de l'Aveyron, 2009, Société Française d'Archéologie, Paris, 2011, (ISBN 978-2-901837-40-4), p. 228.
    42. Union des Femmes de France, « Bulletin Union des Femmes de France », sur BNF,
    43. F. Olier et JL. Quénec'hdu, Hôpitaux militaires dans la guerre 1914-1918, Ysec éditions, (ISBN 9782846731379), tome 3 page 149
    44. Société de Secours aux Blessés Militaires, « Bulletin Société de Secours aux Blessés Militaires », sur BNF,
    45. Le risque inondation à Lavaur, Préfecture du Tarn
    46. art L. 2121-2 du code général des collectivités territoriales.
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    50. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
    51. INSEE, « Population selon le sexe et l'âge quinquennal de 1968 à 2012 (1990 à 2012 pour les DOM) », sur insee.fr, (consulté le ).
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    56. Société des Secours aux blessés militaires, « Bulletin Société des Secours aux blessés militaires », sur BNF,
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    58. « Une directrice pas comme les autres tournée vers les autres », Lavaur Le mag, no 26, , p. 16 (lire en ligne).
    59. Richard Bornia, « Un mineur s'évade de la prison de Lavaur », La Dépêche du Midi, (lire en ligne).
    60. Faites le tour des 18 pigeonniers de Lavaur
    61. Patrimoines en Occitanie : ancien collège des Doctrinaires actuellement lycée Las Cases
    62. Patrimoines en Occitanie : hôtel ; hôtel de ville
    63. Patrimoines en Occitanie : fortification d'agglomération, dite Tour des rondes
    64. Patrimoines en Occitanie : hôpital
    65. Ville de Lavaur : Le centre hospitalier
    66. Patrimoines en Occitanie : hôtel de Voisins-Lavernière, puis école supérieure de Jeunes Filles, actuellement école élémentaire du Centre
    67. Patrimoines en Occitanie : hôtel Bertrand, puis hôtel des postes
    68. Patrimoines en Occitanie : hôtel de Glanouze, aujourd'hui immeuble
    69. Patrimoines en Occitanie : halle aux grains, actuellement salle de spectacle
    70. « Eglise Saint-Alain », sur www.pop.culture.gouv.fr (consulté le )
    71. « Eglise Saint-François, ancienne église du couvent des Cordeliers », sur www.pop.culture.gouv.fr (consulté le )
    72. Patrimoines en Occitanie : couvent de clarisses
    73. « Saints Cyr et Julitte », sur nominis.cef.fr (consulté le )
    74. https://www.lelivrechezvous.fr/moise-zumero-dernier-mamelouk-de-la-garde-imperiale.html
    75. « Fiche artiste: Clément Gontier (Musées d'Occitanie) », sur musees-occitanie.fr (consulté le ).

    На других языках


    [de] Lavaur (Tarn)

    Lavaur (lateinisch Pulchravallis; okzitanisch La Vaur) ist eine südfranzösische Gemeinde mit 10.879 Einwohnern (Stand 1. Januar 2019) im Département Tarn in der Region Okzitanien. Sie gehört zum Arrondissement Castres und zum Kanton Lavaur Cocagne (bis 2015: Hauptort des Kantons Lavaur).

    [en] Lavaur, Tarn

    Lavaur (French pronunciation: ​[lavɔʁ]; Occitan: La Vaur) is a commune in the Tarn department in southern France.
    - [fr] Lavaur (Tarn)

    [ru] Лавор (Тарн)

    Лаво́р (фр. Lavaur, окс. La Vaur) — коммуна во Франции, находится в регионе Юг — Пиренеи. Департамент — Тарн. Административный центр кантона Лавор-Кокань. Округ коммуны — Кастр.



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