Mazamet est une commune française située dans le département du Tarn, au centre de la région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans la Montagne Noire, un massif montagneux constituant le rebord méridional du Massif Central.
Exposée à un climat méditerranéen altéré, elle est drainée par le Thoré, l'Arnette, l'Orbiel, le Rieumajou, le Rieussoule, le ruisseau des Esclayracs et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable composé de six zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Mazamet est une commune urbaine qui compte 9 996 habitants en 2019. Elle est dans l'agglomération de Mazamet et fait partie de l'aire d'attraction de Mazamet. Ses habitants sont appelés les Mazamétains ou Mazamétaines.
Proche de l’Aude et de l’Hérault, au cœur du Parc naturel régional du Haut-Languedoc, la ville se situe à mi-chemin entre Toulouse et Béziers.
Elle est la capitale du majestueux massif de la Montagne Noire.
Ville d'environ 10 000 habitants, elle est la ville la plus importante de l'aire urbaine de Mazamet (25 141 habitants en 2016), et le centre d'une unité urbaine.
Surnommée la "Ville aux 3 Abeilles"[1], durant son histoire, Mazamet a vécu 150 ans de l'industrie du délainage et à un degré moindre de celle de la mégisserie. C'est la révolution industrielle de Mazamet.
Géographie
Localisation
Située dans le sud du département du Tarn, la commune est limitrophe du département de l'Aude.
Mazamet est située au pied de la montagne Noire et du village médiéval d'Hautpoul.
Le territoire de la ville s’étend de la plaine jusqu’au Pic de Nore, entre 213 mètres et 1 176 mètres d’altitude[3].
Hydrographie
Lac des Montagnès, à 7 km de la ville.
De par sa situation géographique particulière, Mazamet bénéficie d’influences méditerranéennes avec un climat ensoleillé (plus de 2300 heures d'ensoleillement par an[4]), grâce notamment au vent d’autan qui dégage le ciel en hiver.
Deux rivières traversent la ville: le Thoré et l'Arnette.
La ville de Mazamet est à proximité de nombreux lacs et bassins: lac des Montagnès, lac de Laprade basse, bassin du Lampy neuf, lac des Cammazes, lac du Pas-des-Bêtes, lac des Saints-Peyres, lac de la Raviège, lac du Merle.
Réseaux hydrographique et routier de Mazamet.
Voies de communication et transports
Routes
La ville est desservie par:
la RN 112 en direction de Toulouse;
la D 612 en direction de Béziers à l'est et Albi au nord;
l'autoroute Castres-Mazamet/Toulouse; début des travaux en 2022 pour une ouverture fin 2025[5]; la RN 126 sera doublée d'une autoroute dont certains tronçons sont déjà en service.
Transports en commun
La gare de Mazamet, située en centre-ville, est desservie quotidiennement par des TER Occitanie qui effectuent des missions entre les gares de Toulouse-Matabiau et de Mazamet[6].
Le réseau Libellus permet les déplacements dans toute l'agglomération, gratuitement. On retrouve Libellus à Mazamet, Castres et Aussillon. Mazamet est desservie par plusieurs lignes du réseau: la ligne 8 qui assure la desserte de l'ensemble de Mazamet; la ligne 9 qui relie la gare de Mazamet à Aussillon; la ligne 10 qui relie Mazamet à Castres[7].
Mazamet est également desservie par plusieurs lignes régulières du réseau régional liO: la ligne 753 la relie à Castres et à Béziers (prolongée jusqu'à Valras-Plage en période estivale); la ligne 762 la relie à Castres et à Saint-Pons-de-Thomières; la ligne 768 la relie à Sémalens[8]. Ces lignes transitent par la gare routière, située à proximité de la gare SNCF.
Transports aériens
L'aéroport de Castres-Mazamet est le plus proche de la commune. Il est desservi par plusieurs liaisons quotidiennes vers Paris et des liaisons vers la Corse l'été.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de «climat méditerranéen altéré», selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[9]. En 2020, la commune ressort du type «climat méditerranéen» dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents[10].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré suivant[9].
Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000
Moyenne annuelle de température: 13,1°C
Nombre de jours avec une température inférieure à −5°C: 2 j
Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C: 11,4 j
Nombre de jours de précipitation en janvier: 10,2 j
Nombre de jours de précipitation en juillet: 5,3 j
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[12] complétée par des études régionales[13] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, «Les Martys», sur la commune des Martys, mise en service en 1993[14]et qui se trouve à 10 km à vol d'oiseau[15],[Note 3], où la température moyenne annuelle est de 10,1°C et la hauteur de précipitations de 1 369,8 mm pour la période 1981-2010[16].
Sur la station météorologique historique la plus proche, «Carcassonne», sur la commune de Carcassonne, dans le département de l'Aude, mise en service en 1948 et à 31 km[17], la température moyenne annuelle évolue de 13,7°C pour la période 1971-2000[18], à 14,1°C pour 1981-2010[19], puis à 14,5°C pour 1991-2020[20].
Urbanisme
Typologie
Mazamet est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4],[21],[22],[23].
Elle appartient à l'unité urbaine de Mazamet, une agglomération intra-départementale regroupant 6 communes[24] et 24 683 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[25],[26].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Mazamet, dont elle est la commune-centre[Note 5]. Cette aire, qui regroupe 4 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[27],[28].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (77,7% en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (78,4%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
forêts (73,4%), prairies (9,1%), zones agricoles hétérogènes (6,1%), zones urbanisées (4,6%), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (4,3%), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1,8%), eaux continentales[Note 6] (0,4%), espaces verts artificialisés, non agricoles (0,2%)[29].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Mazamet est vulnérable à différents aléas naturels: météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à deux risques technologiques, le transport de matières dangereuses et la rupture d'un barrage, et à un risque particulier: le risque de radon[30]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[31].
Risques naturels
La commune fait partie du territoire à risques importants d'inondation (TRI) de Castres-Mazamet, regroupant 10 communes concernées par un risque de débordement de l'Agout et du Thoré, un des 18 TRI qui ont été arrêtés fin 2012 sur le bassin Adour-Garonne[32]. Les événements passés les plus significatifs sont les crues du 3 au où l'Agout atteint un débit de 3 000 m3/s au niveau du pont du chemin de fer de la Crémade (aval de Castres), avec des pertes humaines et dégâts matériels importants, et la crue des 12 et où le Thoré a atteint un débit de 900 m3/s à Labruguière, avec 4 victimes. Des cartes des surfaces inondables ont été établies pour trois scénarios: fréquent (crue de temps de retour de 10 ans à 30 ans), moyen (temps de retour de 100 ans à 300 ans) et extrême (temps de retour de l'ordre de 1 000 ans, qui met en défaut tout système de protection)[33]. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1991, 1995, 1996, 1999, 2011 et 2018[34],[30].
Mazamet est exposée au risque de feu de forêt. En 2022, il n'existe pas de Plan de Prévention des Risques incendie de forêt (PPRif). Le débroussaillement aux abords des maisons constitue l’une des meilleures protections pour les particuliers contre le feu[Note 7],[35].
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Mazamet.
La commune est vulnérable au risque de mouvements de terrains constitué principalement du retrait-gonflement des sols argileux[36]. Cet aléa est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 6,6% de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (76,3% au niveau départemental et 48,5% au niveau national). Sur les 4 009 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 932 sont en en aléa moyen ou fort, soit 23%, à comparer aux 90% au niveau départemental et 54% au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[37],[38].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[39].
Risques technologiques
Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[40].
La commune est en outre située en aval d'un barrage de classe A[Note 8]. À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture de cet ouvrage[42].
Risque particulier
Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune de Mazamet est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[43].
Toponymie
La ville de Mazamet est à l'origine peuplée d'habitants qui furent délogés d'Hautpoul. Lors de la croisade des albigeois, Simon de Montfort attaqua la forteresse et la détruisit après en avoir égorgé les habitants. Ceux qui en réchappèrent s'enfuirent, et, au retour de la paix en France, ils fondèrent le village de Mas aimat (pays aimé) sur les rives de l'Arnette, qui deviendra par la suite Mazamet[44].
Histoire
C'est en partie à ce travail des «délaineurs» que Mazamet doit sa notoriété internationale entre 1850 et 1980.
Au milieu du XIXesiècle, la petite ville de Mazamet créa une activité originale, le délainage, qui lui permit d'établir des liens commerciaux avec l'Argentine, l'Australie, l'Afrique du Sud, la Nouvelle-Zélande et l'Uruguay.
Par ailleurs, mais à un degré moindre, l'industrie de la mégisserie, qui dépend en partie du délainage, trouva une bonne place dans la cité lainière.
La renommée internationale de cette ville du Tarn remonte à plus de 150 ans. En effet, jusqu'au milieu des années 1980, cette commune atypique était un centre industriel et commercial international de premier plan.
Le 17 mai 1973, pour provoquer une forte sensibilisation dans l'opinion sur la mortalité routière, la Prévention routière propose à la population de Mazamet (qui compte à l'époque environ 16 000 habitants, soit autant que le nombre de tués sur les routes en France l'année précédente) de se coucher symboliquement sur le sol, à 14 h 30, pendant dix minutes. La population de la ville se prête à cette opération. La circulation s’arrête, à 14 h 29, au signal convenu: un long coup de sirène ainsi que les cloches de la ville. L'opération «Mazamet, ville morte» est photographiée, notamment par Michel Tauriac, à l'origine de l'idée et filmée. La ville est ainsi filmée du sol et des airs avec ses habitants allongés à même l'asphalte des rues et des trottoirs (comme s'ils étaient morts) et le documentaire qui en est tiré est diffusé sur la Première chaîne de l'ORTF peu après, sous le titre «Une ville rayée de la carte». C'est une des premières campagnes de sensibilisation de la Prévention routière et elle a un retentissement national[45],[46],[47],[48],[49].
Article détaillé: Histoire de Mazamet.
Politique et administration
Tendances politiques et résultats
Article connexe: Élections municipales de 2014 dans le Tarn.
Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue! Comment faire?
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de plus de 10000habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8% de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[51],[Note 9]
En 2019, la commune comptait 9 996 habitants[Note 10], en diminution de 1,21% par rapport à 2013 (Tarn: +2,07%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
5 474
5 474
6 055
6 101
7 098
8 151
8 584
9 662
9 894
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
10 368
10 924
12 864
13 968
14 168
14 429
14 666
14 361
13 712
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
13 978
14 386
14 764
13 748
14 615
15 428
15 447
15 083
17 070
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2011
2016
17 251
16 171
14 440
12 840
11 481
10 544
10 158
10 093
9 969
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2019
-
-
-
-
-
-
-
-
9 996
-
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[52] puis Insee à partir de 2006[53].)
On note une chute de la démographie importante depuis la fin des années 1960. En effet, avec le boum de la construction des années 1970, nombre de Mazamétains se sont installés dans les environs immédiats de la ville et de ce fait, ont changé de commune. Par exemple, Aussillon, la voisine de Mazamet, compte aujourd'hui un peu moins de 6 500 habitants, mais elle en comptait 8 200 en 1982. En fait les principaux bénéficiaires de cet exode urbain sont les communes d'Aiguefonde, Pont-de-Larn, Bout-du-Pont-de-Larn et Payrin-Augmontel qui entourent la ville de Mazamet.
Grâce au développement de son offre de logement (construction de nouveaux lotissements) et à la mise en place d’aides à la rénovation, la ville de Mazamet a retrouvé son attractivité et a vu sa population augmenter au dernier recensement.
Enseignement
Écoles maternelles
École maternelle de la République
École maternelle des Bausses
École maternelle Meyer
École maternelle de Labrespy
Écoles primaires et élémentaires
École primaire de la Lauze
École primaire de Negrin
École primaire de Notre-Dame
École primaire Jeanne d'Arc-Saint-Jean
École élémentaire de la République
École élémentaire du Gravas
École élémentaire des Bausses
École élémentaire de Labrespy
Collèges
Collège Jeanne-d'Arc
Collège Jean-Louis-Étienne
Collège Marcel Pagnol
Lycées généraux et professionnels
Lycée polyvalent Maréchal-Soult
Lycée Jeanne-d'Arc
Lycée professionnel des métiers de la vente Jeanne-d'Arc
Lycée professionnel Edouard-Barbey-M.A.-Riess
Lycée professionnel des métiers de l'hôtellerie et de la restauration du Tarn
Manifestations culturelles et festivités
Exposition de photographies sur le sentier de la passerelle.
Festival Optimômes, festival de théâtre de rue pour enfants, en lien avec la Fête du jeu près de la «Maison du Bois et du Jouet» au moulin de l'Oule à Mazamet, sur le thème du conte.
Les Fêtes médiévales, animées par «les Compagnons de la Rocque d'Hautpoul[58]», au mois de juillet. Des animations proposent un voyage dans le temps et l'histoire (grand banquet dans le château, kermesse médiévale, spectacle son et lumière).
De 1988 à 2008, le festival Fanfares sans frontières réunissait pendant une semaine une sélection européenne de fanfares, avec notamment la présence du groupe guadeloupéen Waka de Basse-Terre en 2003[59], la fanfare de la sixième flotte des États-Unis basée à Naples en 2004, ou encore une fanfare à vélo lors du passage du Tour de France 2007
Marchés des producteurs de pays: tous les lundis les mois de juillet et août, devant l'office de tourisme de Mazamet.
Cyclosportives Jalabert: tous les ans, le 3edimanche d'août
Les Floriales en avril: expositions florales, conférences, animations, troc plantes, marché aux plantes, artisanal et gourmand
Bourse aux monnaies, fin septembre
Festival Fanfares sans Frontières au début juillet
Marché de Noël dans la Halle
Feu d'artifice intercommunal en juillet (organisation communes de Mazamet, Bout du Pont de l'Arn et Pont de l'Arn)
Rallye Montagne Noire
Festival Musiques d'Eté co-organisé par l'AVPM et AGAPE qui propose plusieurs concerts de juillet à septembre
Fête de Labrespy
Fête de Roquerlan
Sports
La commune de Mazamet accueille, ou a accueilli, plusieurs manifestations sportives, notamment en:
Cyclisme
Mazamet est régulièrement ville étape de la Route du Sud.
En 2007, la commune accueillit le Tour de France 2007 lors de la 14eétape. En 2018, la commune est traversée par le Tour de France 2018 lors de la 15e étape.
Automobile
Le rallye Montagne Noire: rallye 1redivision coefficient 5 au cœur de la Montagne Noire a fêté ses 30 ans en 2009.
Jordan Berfa a décroché le titre de Champion de France des Rallyes Terre au terme du Rallye Terre de Vaucluse 2017.
Par ailleurs, certains de ses clubs, ou sportifs, ont réalisé des performances notables en:
Rugby
Le Sporting Club mazamétain a été vice-champion de France[60] et vainqueur du Challenge Yves du Manoir en 1958[61]. Cette équipe comptait dans ses rangs Lucien Mias[60] capitaine du XV de France. Après un titre de champion de France de 2edivision en 1985, le Sporting club mazamétain a définitivement quitté l'élite en 1992 et joue aujourd'hui en Fédérale 1.
Natation
Le Club Nautique Mazamet-Aussillon (CNMA), issu de la fusion du club Nautique de Mazamet et du Club d’Aussillon en 2008, a connu depuis sa création des résultats en forte progression. Deux nageurs se sont ainsi qualifiés pour les championnats de France de natation en 2009 et 2010 et une nageuse a intégré le groupe junior Europe.
Principales installations sportives
La ville dispose d'un stade municipal, où des terrains de sports pour la pratique du football, du rugby et du tennis sont disponibles, ainsi qu'une piste d'athlétisme.
L'aire de loisirs de Bonnecombe permet également la pratique de sports, avec deux aires couvertes, six terrains de sports, un boulodrome et un parcours sportif, notamment. Un skatepark et des gymnases équipent aussi la commune[62].
Économie
La ville dispose d'un palais des congrès de 1 300 places.
Mécanique de précision (groupe Valeo), accessoires de couverture (groupe Terreal), le laboratoire Pierre Fabre, SOFIC dental division (fabrication de dispositif d’injection dentaires), société Menguy's (graines et olives d'apéritif), Cabrol Construction Métallique, la Société de Filature et de Tissage Jules Tournier Et Fils, Frayssinet (fabrication fertilisants organiques), Fantastic Art (atelier destiné à la création artisanale de costumes, accessoires et décors pour l’événementiel) constituent les activités de la commune.
De plus, la ville dispose d'un Institut de commerce international et d'un lycée hôtelier.
Culture locale et patrimoine
Ruines de Saint-Sauveur.
Lieux et monuments
La cité médiévale d'Hautpoul: ruines du château d'Hautpoul et village médiéval d'Hautpoul avec ses ruelles piétonnes et pittoresques, vestiges d'enceinte et de deux châteaux; pierre funéraire gravée.
Menhir des Prats: menhir le plus élevé du Tarn (3,70 m), c’est le plus grand de la région. Voir aussi Menhirs du Tarn.
Maison des Mémoires de Mazamet, ancienne Maison Fuzier abritant l'Office de Tourisme, des salons réaménagés dans le style du XIXesiècle, le Musée «Mémoire du catharisme occitan», des expositions sur l'histoire locale et les archives municipales.
Les églises catholiques:
Église Saint-Sauveur de Mazamet. XVIIIesiècle (1740). L'édifice est inscrit au titre des monuments historique depuis 2022 notamment pour les peintures marouflés de Régagnon.
Église Notre-Dame de Mazamet. XIXesiècle (1872)
Église Saint-Augustin des Lombards.
Église Saint-Julien de Roquerlan du XIXesiècle (1846)
Église Saint-Pierre-des-Plots de Mazamet.
Église du Sacré-Cœur, art moderne XXesiècle (1959).
Monastère Sainte-Claire du Sacré-Cœur fondé au XIXesiècle (1887).
Église ruinée de village médiéval d'Hautpoul du XVesiècle.
Chapelle Saint-Pierre des Plots du XIXesiècle (1824).
Chapelle de La Higue.
Chapelle de Négrin.
Chapelle du couvent des Clarisses de Mazamet.
Chapelle Sainte-Bernadette de la Lauze.
Les temples protestants:
Temple Saint-Jacques de l’Église protestante unie de France, XVIesiècle.
Temple Neuf de Mazamet, classé au titre des monuments historiques.
Temple Rouvière.
Nef de l'église Saint-Sauveur.
Peinture dans les vaissaux latéraux de l'église Saint-Sauveur.
Chœur de l'église Saint-Sauveur.
Musées et centres culturels
Le musée «Musée du Catharisme[63]», situé dans le même bâtiment que l'office du tourisme: 300 m² d'exposition consacrés à la découverte des réalités humaines de la foi cathare et de son histoire.
La Maison du Bois et du Jouet, sur la route vers Hautpoul. Ce musée est complété d'un arboretum et d'un parcours naturel sur le thème des contes.
Tourisme
La passerelle de Mazamet
La passerelle de Mazamet est une passerelle piétonne de 140 mètres, construite en 2018. Elle franchit la vallée de l’Arnette à 70 mètres de hauteur et permet de relier l’ancienne église de Saint-Sauveur au village d’Hautpoul[64].
Personnalités liées à la commune
Jacques Garrigue (1677-1730): orfèvre, joaillier et presbytre de l’église française réformée à Magdebourg, né à Mazamet
Pierre Rouché dit Jacob (1751-1807), général des armées de la République y est né.
Clément Caraguel (1816-1882): journaliste et littérateur né à Mazamet;
Henri Pistre (1900-1981): prêtre surnommé le «Pape du rugby» et né à Mazamet;
Pierre Sancan (1916-2008), compositeur, pianiste et professeur de piano né à Mazamet;
Pierre Barraillé (1923-2005): maire de Mazamet de 1953 à 1977 et conseiller général du Tarn de 1954 à 1967. On lui doit notamment le Palais des Congrès en 1969 (le plus grand de Midi-Pyrénées à cette époque, rebaptisé Palais des Congrès Pierre-Barraillé le lors d'une cérémonie commémorative[65]) et le Stade Nautique, pourvu d'un bassin olympique, en 1970. Il était aussi à la tête d'une manufacture de tissus puis d'une entreprise de produits pétroliers[65];
Pierre Capretz(en) (1925-2014), auteur d'une série télévisée aux États-Unis pour l'enseignement du français, French in Action(en), né à Mazamet;
Michel Bourguignon (1928-2002): maire de Mazamet de 1991 à 2002, homme politique et photographe, né à Mazamet;
Jacques Lepatey (1929), rugbyman français semblant y être né aussi;
Lucien Mias (1930): joueur de rugby à XV du Sporting club mazamétain ayant joué en équipe de France;
Jean-Claude Raynaud (1937: organiste professeur au conservatoire national de Paris y est né;
Michel Mouïsse (1939): évêque de Périgueux né à Mazamet;
Rémy Cazals (1942): historien né à Mazamet;
François Girbaud (1945): styliste né à Mazamet;
Louis Ferrié (1946): footballeur né à Mazamet;
Claude Ferran (1948): animateur de radio et dessinateur de presse né à Mazamet,
François Auque (1956): dirigeant d’entreprise né à Mazamet;
Patrick Fort (1957): joueur de rugby à XV né à Mazamet;
Laurent Jalabert (1968): cycliste né à Mazamet;
Nicolas Jalabert (1973): cycliste né à Mazamet;
Espé (1974): dessinateur de bande dessinée né à Mazamet;
Jean-Louis Barcelona (1975): comédien né à Mazamet;
Alessandro Stoica (1976): joueur de rugby international italien du Sporting club mazamétain;
Thomas Ramos (1995): joueur de rugby à XV du Stade Toulousain né à Mazamet et jouant en Équipe de France depuis début 2019
Héraldique
Son blasonnement est: D'azur au coq d'or crêté, becqué et barbé de gueules, surmonté de trois abeilles aussi d'or rangées en chef. La devise de la ville est: Crescam et Lucebo. En français: «Je croîtrai et je brillerai».
Culture populaire
Littérature
La Rumeur de Mazamet, de Jean Cau, Pré aux Clercs, 1991.
Notes et références
Notes
Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[11].
L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
Le principe d’un débroussaillement efficace consiste à couper et éliminer tous les bois morts, les broussailles et les herbes sèches 50 mètres autour des habitations et 2 mètres de part et d’autre des voies, élaguer les branches basses des arbres, espacer les arbres et les arbustes situés dans la zone à débroussailler pour éviter que le feu ne se propage d’arbre en arbre, éliminer les arbustes sous les grands arbres pour éviter que le feu ne se propage vers la cime des arbres, toujours se débarrasser des végétaux coupés par compostage, par évacuation en décharge autorisée ou par incinération en respectant la réglementation sur le brûlage et entretenir régulièrement la zone débroussaillée, tous les 2 ou 3 ans maximum sur le pourtour, tous les ans à proximité de l’habitation
Le classement des barrages est fonction de deux paramètres: hauteur et volume retenu[41].
Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10000habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10000habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, «Les types de climats en France, une construction spatiale», Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no501, (DOIhttps://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
Jean Calvet, Histoire de la ville de Saint Amans, Le Livre d'histoire, page 22.
«Sécurité routière. Il y a 36 ans, «Mazamet, ville morte» défrayait la chronique», La Dépêche, (lire en ligne).
Michel Tauriac, «J'ai couché les Mazamétains dans leurs rues», Paris Match, (lire en ligne).
Frédéric Potet, «Sécurité routière: en 1972, la France à tombeau ouvert», Le Monde, (lire en ligne).
Benoît Zagdoun, «Vidéo. 17 mai 1973: le jour où la France a pris conscience de la mortalité routière», France Info, (lire en ligne).
Sébastien Le Pajolec, «Une ville morte pour sauver des vies/ Une opération médiatique. Mazamet le 17 mai 1973», Hypothèses, vol.1, no9, , p.391-401 (DOI10.3917/hyp.151.0391, lire en ligne).
Les travaux de Rémy Cazals, chercheur à l'université de Toulouse-Le Mirail, natif de Mazamet, apportent d'importantes connaissances du passé mazamétain.
Rémy Cazals (dir.), Histoire de Castres, Mazamet, la Montagne, Toulouse, Privat.
Rémy Cazals, Les Révolutions industrielles à Mazamet (1750-1900), Paris, La Découverte-Maspero, et Toulouse, Privat, 1983 (285 p.). Issu d'une thèse, c'est la grande synthèse de l'histoire industrielle et sociale de Mazamet. Malheureusement épuisé et plus réédité, on le trouve dans la plupart des bibliothèques universitaires et dans beaucoup de bibliothèques publiques dans toute la France.
Rémy Cazals, Avec les ouvriers de Mazamet dans la grève et l'action quotidienne, Carcassonne, Clef 89, 1995 (2eédition revue et augmentée) (270 p.). L'étude de la grande grève de 1909, mais au-delà, une fenêtre sur la vie et les mentalités ouvrières à Mazamet à la Belle Époque.
Rémy Cazals, Témoignages sur la vie ouvrière à Mazamet avant 1914, Carcassonne, FAOL, 1979 (50 p). Ce petit ouvrage de diffusion un peu confidentielle est la retranscription d'une série de témoignages ouvriers enregistrés par l'historien dans les années 1970.
Édouard Cormouls-Houles, Mazamet en 1930, Toulouse, Privat, 1933 (3 tomes). Un livre écrit par un industriel mazamétain pour célébrer la prospérité de sa ville, avec de nombreuses photos inédites. Mais c'est une vision apologétique et une source pour comprendre les mentalités des patrons de Mazamet.
Benjamin Assié, Dictionnaire historique et technique du délainage à Mazamet, Mémoire de maîtrise, Université de Toulouse-Le Mirail, 2002. Consultable à la Bibliothèque de l'UFR d'histoire de l'Université de Toulouse-Le Mirail et à la médiathèque de Mazamet, cet ouvrage est une synthèse des différentes études sur l'histoire industrielle et sociale de Mazamet et un recensement des aspects culturels de l'histoire particulière de Mazamet.
Roger Cussol, Marie-Rose Gelly, Couleurs du Tarn, 1987, collection «Terres du Sud» (ISSN0298-0231) - (ISBN2-86266-053-1), p. 2 et p. 20.
Pierre-Edouard Bonneville, Face à l’oppression et l’intolérance à la suite du règne de Louis XIV: le cas original de la résistance des huguenots dans la région de Mazamet (1685-1740), Mémoire de maîtrise, Université de Toulouse II Le Mirail, 2010. Cet ouvrage est disponible à la Bibliothèque de l'UFR d'histoire de l'Université de Toulouse-II-Le Mirail/Jean Jaurès et est également consultable aux archives municipales de la Maison des Mémoires de Mazamet.
Pierre-Edouard Bonneville, Relations entre protestants et catholiques dans le bassin Mazamétain (1740-1790), Mémoire de master, Université de Toulouse II Le Mirail, 2011. Ce mémoire de recherche est disponible aux archives municipales de la Maison des Mémoires de Mazamet. Il est également consultable à la Bibliothèque de l'UFR d'histoire de l'Université de Toulouse-II-Le Mrail/Jean Jaurès, ainsi qu'à la Bibliothèque de la Société de l'Histoire du Protestantisme Français à Paris (7e).
Mazamet, photographies de Michel bourguignon – 1961 - Textes de a. Ribes
Mazamet, deux églises, leur histoire - - de Georges Assémat
L'Académie de Mazamet - Par André Ribes - Illustrations de Jean Galinier dit «l’Oncle Jules»
Другой контент может иметь иную лицензию. Перед использованием материалов сайта WikiSort.org внимательно изучите правила лицензирования конкретных элементов наполнения сайта.
2019-2025 WikiSort.org - проект по пересортировке и дополнению контента Википедии