Fiac est une commune française située dans le département du Tarn en région Occitanie. Le gentilé est Fiacois[1]. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le Castrais, un territoire essentiellement agricole, entre la rive droite de l'Agout au sud et son affluent, le Dadou, au nord.
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Fiac | |
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![]() Blason |
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Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Occitanie |
Département | Tarn |
Arrondissement | Castres |
Intercommunalité | Communauté de communes du Lautrécois et du Pays d'Agout |
Maire Mandat |
Alain Berthon 2020-2026 |
Code postal | 81500 |
Code commune | 81092 |
Démographie | |
Gentilé | Fiacois |
Population municipale |
926 hab. (2019 ![]() |
Densité | 37 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 43° 42′ 09″ nord, 1° 54′ 28″ est |
Altitude | 250 m Min. 115 m Max. 252 m |
Superficie | 25 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | Canton de Plaine de l'Agoût |
Législatives | Troisième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | Site officiel |
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Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par l'Agout, le Ruisseau d'Assou, le Ruisseau de Léou et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable : un site Natura 2000 (Les « vallées du Tarn, de l'Aveyron, du Viaur, de l'Agout et du Gijou ») et une zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Fiac est une commune rurale qui compte 926 habitants en 2019. Ses habitants sont appelés les Ferriérols ou Ferriéroles.
Commune située sur la rive droite de l'Agout qui longe la commune sur 9 km et sert de frontière naturelle avec les communes de Lavaur et Viterbe, le village est situé sur une colline dominante où débute un paysage de coteaux argilo-calcaires. Le hameau de Brazis fait partie de la commune et est situé en bordure de l'Agout côté sud-est de la ville.
Fiac est limitrophe de neuf autres communes.
Ambres | Saint-Gauzens | Briatexte, Cabanès |
Labastide-Saint-Georges | ![]() |
Damiatte |
Lavaur | Viterbe | Teyssode |
La commune est dans le bassin de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[3]. Elle est drainée par l'Agout, le ruisseau d'Assou, le ruisseau de Léou, le ruisseau de Brandes, le ruisseau d'en Gary, le ruisseau d'en Gèlis et par divers petits cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de 25 km de longueur totale[4],[Carte 1].
L'Agout, d'une longueur totale de 194,4 km, prend sa source dans la commune de Cambon-et-Salvergues et s'écoule d'est en ouest. Il traverse la commune et se jette dans le Tarn à Saint-Sulpice-la-Pointe, après avoir traversé 35 communes[5].
Le ruisseau d'Assou, d'une longueur totale de 15,4 km, prend sa source dans la commune de Graulhet et s'écoule d'est en ouest. Il traverse la commune et se jette dans l'Agout à Lavaur, après avoir traversé 8 communes[6].
Le ruisseau de Léou, d'une longueur totale de 10,3 km, prend sa source dans la commune de Moulayrès et s'écoule vers l'ouest puis se réoriente au sud. Il traverse la commune et se jette dans l'Agout à Damiatte, après avoir traversé 5 communes[7].
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat du Bassin du Sud-Ouest », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[8]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[9].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré suivant[8].
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[11] complétée par des études régionales[12] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Lavaur », sur la commune de Lavaur, mise en service en 1985[13]et qui se trouve à 7 km à vol d'oiseau[14],[Note 3], où la température moyenne annuelle est de 13,4 °C et la hauteur de précipitations de 724,9 mm pour la période 1981-2010[15]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Albi », sur la commune du Sequestre, mise en service en 1976 et à 28 km[16], la température moyenne annuelle évolue de 13,4 °C pour 1981-2010[17] à 13,8 °C pour 1991-2020[18].
Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 4]. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive habitats : Les « vallées du Tarn, de l'Aveyron, du Viaur, de l'Agout et du Gijou »[20], d'une superficie de 17 144 ha, s'étendant sur 136 communes dont 41 dans l'Aveyron, 8 en Haute-Garonne, 50 dans le Tarn et 37 dans le Tarn-et-Garonne. Elles présentent une très grande diversité d'habitats et d'espèces dans ce vaste réseau de cours d'eau et de gorges. La présence de la Loutre d'Europe et de la moule perlière d'eau douce est également d'un intérêt majeur[21].
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Une ZNIEFF de type 2[Note 5] est recensée sur la commune[22] : les « rivières Agoût et Tarn de Burlats à Buzet-sur-Tarn » (1 364 ha), couvrant 24 communes du département[23].
Fiac est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[24],[I 1],[25]. La commune est en outre hors attraction des villes[I 2],[I 3].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (88,1 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (90,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (81,4 %), forêts (7,5 %), zones agricoles hétérogènes (6,7 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (2,5 %), zones urbanisées (1,8 %)[26].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
Le territoire de la commune de Fiac est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à deux risques technologiques, le transport de matières dangereuses et la rupture d'un barrage[27]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[28].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment l'Agout, le ruisseau de Léou et le ruisseau d'Assou. La cartographie des zones inondables en ex-Midi-Pyrénées réalisée dans le cadre du XIe Contrat de plan État-région, visant à informer les citoyens et les décideurs sur le risque d’inondation, est accessible sur le site de la DREAL Occitanie[29]. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1992, 1996, 1997, 1999, 2003, 2013 et 2020[30],[27].
Fiac est exposée au risque de feu de forêt. En 2022, il n'existe pas de Plan de Prévention des Risques incendie de forêt (PPRif). Le débroussaillement aux abords des maisons constitue l’une des meilleures protections pour les particuliers contre le feu[Note 7],[31].
La commune est vulnérable au risque de mouvements de terrains constitué principalement du retrait-gonflement des sols argileux[32]. Cet aléa est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 92,7 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (76,3 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 467 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 421 sont en en aléa moyen ou fort, soit 90 %, à comparer aux 90 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[33],[Carte 3].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[34].
Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[35].
La commune est en outre située en aval d'un barrage de classe A[Note 8]. À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture de cet ouvrage[37].
Le territoire de Fiac a depuis toujours été colonisé par les animaux et par l'homme. Dans la grande et fertile plaine qui, du pied de la colline où s'assied le village, vient effleurer l'Agout, la charrue a mis au jour et en déterrera encore, des dizaines d'objets préhistoriques.
Au village, les vestiges du château fort du XIIe siècle témoignent d'une histoire plus ou moins trouble, notamment au moment de l'hérésie cathare et des guerres de religion.
À partir de la Révolution, la vie de la population de Fiac a été très liée au soubresaut de l'histoire nationale. C'était une population essentiellement agricole et artisanale qui vivait beaucoup en autarcie grâce à la qualité agronomique des terres qui leur permettait de couvrir tous leurs besoins. Les deux guerres mondiales ont ponctionné un pourcentage important de la population masculine.
Les grandes familles de propriétaires terriens ont marqué la vie de la commune, soit parce qu'elles étaient appelées à exercer des responsabilités de gestion de la commune, soit par le poids économique que représentaient leurs propriétés. Elles résidaient dans des grandes maisons de maître ou des châteaux qui sont encore actuellement entre les mains de leurs descendants. Ces grandes bâtisses composent actuellement le patrimoine architectural de la commune.
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Son blasonnement est : D'azur aux trois feuilles de figuier d'or.
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Le nombre d'habitants au recensement de 2011 étant compris entre 500 et 1 499 habitants, le nombre de membres du conseil municipal pour l'élection de 2014 est de quinze[38],[39].
Commune faisant partie de la communauté de communes Tarn et Agout et du canton de Lavaur Cocagne (avant le redécoupage départemental de 2014, Fiac faisait partie de l'ex-canton de Lavaur).
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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juin 2019 | octobre 2022 | Alain Berthon | ||
mars 2014 | juin 2019 (démission) | Sophie Gilbert | ||
juin 2010 | 2014 | Jérôme Sarran[40] | ||
mars 2008 | juin 2010[41] | Louis Bouchet | ||
avant 1995 | mars 2008 | Jean-Paul Vidal | ||
Les données manquantes sont à compléter. |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[42]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[43].
En 2019, la commune comptait 926 habitants[Note 9], en augmentation de 1,31 % par rapport à 2013 (Tarn : +2,07 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
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801 | 749 | 1 237 | 1 121 | 1 503 | 1 503 | 1 511 | 1 509 | 1 508 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 521 | 1 437 | 1 401 | 1 390 | 1 384 | 1 362 | 1 287 | 1 238 | 1 132 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 102 | 1 118 | 1 042 | 943 | 905 | 905 | 875 | 934 | 970 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2008 | 2013 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
862 | 784 | 670 | 669 | 706 | 699 | 802 | 831 | 914 |
2018 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
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921 | 926 | - | - | - | - | - | - | - |
selon la population municipale des années : | 1968[46] | 1975[46] | 1982[46] | 1990[46] | 1999[46] | 2006[47] | 2009[48] | 2013[49] |
Rang de la commune dans le département | 71 | 87 | 86 | 82 | 91 | 81 | 79 | 81 |
Nombre de communes du département | 326 | 324 | 324 | 324 | 324 | 323 | 323 | 323 |
Fiac fait partie de l'académie de Toulouse.
Chasse, pétanque,
En 2018, la commune compte 386 ménages fiscaux[Note 10], regroupant 946 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 22 120 €[I 4] (20 400 € dans le département[I 5]).
2008 | 2013 | 2018 | |
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Commune[I 6] | 7 % | 9,4 % | 7,5 % |
Département[I 7] | 8,2 % | 9,9 % | 10 % |
France entière[I 8] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 589 personnes, parmi lesquelles on compte 76,1 % d'actifs (68,6 % ayant un emploi et 7,5 % de chômeurs) et 23,9 % d'inactifs[Note 11],[I 6]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.
La commune est hors attraction des villes[Carte 4],[I 9]. Elle compte 151 emplois en 2018, contre 174 en 2013 et 192 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 407, soit un indicateur de concentration d'emploi de 37,2 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 59 %[I 10].
Sur ces 407 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 67 travaillent dans la commune, soit 17 % des habitants[I 11]. Pour se rendre au travail, 89,2 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 2,5 % les transports en commun, 1,9 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 6,4 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 12].
85 établissements[Note 12] sont implantés à Fiac au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 13],[I 13].
Secteur d'activité | Commune | Département | |
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Nombre | % | % | |
Ensemble | 85 | 100 % | (100 %) |
Industrie manufacturière, industries extractives et autres | 13 | 15,3 % | (13 %) |
Construction | 11 | 12,9 % | (12,5 %) |
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration | 21 | 24,7 % | (26,7 %) |
Information et communication | 3 | 3,5 % | (2,1 %) |
Activités financières et d'assurance | 1 | 1,2 % | (3,3 %) |
Activités immobilières | 7 | 8,2 % | (4,2 %) |
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien | 16 | 18,8 % | (13,8 %) |
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale | 6 | 7,1 % | (15,5 %) |
Autres activités de services | 7 | 8,2 % | (9 %) |
Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 24,7 % du nombre total d'établissements de la commune (21 sur les 85 entreprises implantées à Fiac), contre 26,7 % au niveau départemental[I 14].
Les trois entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[50] :
De nos jours, la commune connaît un certain dynamisme dû à la proximité de l'agglomération toulousaine. Le nombre d'agriculteurs a fortement diminué du fait de l'agrandissement des exploitations, mais l'agriculture est toujours un secteur dynamique de l'économie locale. Une nouvelle population s'installe sur le territoire, composée de familles anglaises à la recherche du soleil et de la proximité du golf ainsi que les jeunes couples attirés par le cadre agréable et le caractère rural de la commune.
La commune est dans la « plaine de l'Albigeois et du Castrais », une petite région agricole occupant le centre du département du Tarn[51]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 14] sur la commune est la polyculture et/ou le polyélevage[Carte 5].
1988 | 2000 | 2010 | 2020 | |
---|---|---|---|---|
Exploitations | 61 | 34 | 33 | 29 |
SAU[Note 15] (ha) | 2 211 | 2 051 | 2 026 | 1 746 |
Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 61 lors du recensement agricole de 1988[Note 16] à 34 en 2000 puis à 33 en 2010[53] et enfin à 29 en 2020[Carte 6], soit une baisse de 52 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 58 % de ses exploitations[54],[Carte 7]. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de 2211 ha en 1988 à 1746 ha en 2020[Carte 8]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 36 à 60 ha[53].
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