Vielmur-sur-Agout est une commune française située dans le sud du département du Tarn, en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le Castrais, un territoire essentiellement agricole, entre la rive droite de l'Agout au sud et son affluent, le Dadou, au nord.
Pour les articles homonymes, voir Agout (homonymie).
Vielmur-sur-Agout | |
![]() Vue sur Vielmur-sur-Agout. | |
![]() Blason |
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Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Occitanie |
Département | Tarn |
Arrondissement | Castres |
Intercommunalité | Communauté de communes du Lautrécois et du Pays d'Agout |
Maire Mandat |
Catherine Rabou 2020-2026 |
Code postal | 81570 |
Code commune | 81315 |
Démographie | |
Gentilé | Vielmurois, Vielmuroises |
Population municipale |
1 421 hab. (2019 ![]() |
Densité | 122 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 43° 37′ 18″ nord, 2° 05′ 25″ est |
Altitude | 155 m Min. 145 m Max. 195 m |
Superficie | 11,61 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Castres (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Plaine de l'Agoût |
Législatives | Troisième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | vielmur-sur-agout.fr/ |
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Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par l'Agout, le ruisseau de Bagas, le ruisseau d'Auques, le ruisseau de Cabanac et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable : un site Natura 2000 (Les « vallées du Tarn, de l'Aveyron, du Viaur, de l'Agout et du Gijou ») et deux zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Vielmur-sur-Agout est une commune rurale qui compte 1 421 habitants en 2019, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1962. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Castres. Ses habitants sont appelés les Vielmurois ou Vielmuroises.
Commune de l'aire urbaine de Castres située à 13 km à l'ouest de Castres sur l'Agout à sa confluence avec le Sor.
Vielmur-sur-Agout est limitrophe de sept autres communes.
Cuq | Jonquières | |
Guitalens-L'Albarède | ![]() |
Carbes |
Puylaurens | Sémalens | Fréjeville |
La superficie de la commune est de 1 161 hectares ; son altitude varie de 145 à 195 mètres[2].
Accès avec les routes départementales D 112 (ex route nationale 112, D 92, D 59., les bus Tarn'bus et les lignes intermodales d'Occitanie. Ainsi qu'avec le train en gare de Vielmur-sur-Agout sur la ligne de Toulouse Matabiau - Mazamet.
La commune est dans le bassin de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[3]. Elle est drainée par l'Agout, le ruisseau de Bagas, le ruisseau d'Auques, le ruisseau de Cabanac, le ruisseau de Prats Nauts et par divers petits cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de 15 km de longueur totale[4],[Carte 1].
L'Agout, d'une longueur totale de 194,4 km, prend sa source dans la commune de Cambon-et-Salvergues et s'écoule d'est en ouest. Il traverse la commune et se jette dans le Tarn à Saint-Sulpice-la-Pointe, après avoir traversé 35 communes[5].
Le ruisseau de Bagas, d'une longueur totale de 21,1 km, prend sa source dans la commune de Montfa et s'écoule du nord-est au sud-ouest. Il traverse la commune et se jette dans l'Agout à Puylaurens, après avoir traversé 7 communes[6].
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat du Bassin du Sud-Ouest », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[7]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[8].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré suivant[7].
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[10] complétée par des études régionales[11] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Castres », sur la commune de Castres, mise en service en 1992[12] et qui se trouve à 12 km à vol d'oiseau[13],[Note 3], où la température moyenne annuelle est de 14,4 °C et la hauteur de précipitations de 849,1 mm pour la période 1981-2010[14]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Albi », sur la commune du Sequestre, mise en service en 1976 et à 33 km[15], la température moyenne annuelle évolue de 13,4 °C pour 1981-2010[16] à 13,8 °C pour 1991-2020[17].
Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 4]. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive habitats : Les « vallées du Tarn, de l'Aveyron, du Viaur, de l'Agout et du Gijou »[19], d'une superficie de 17 144 ha, s'étendant sur 136 communes dont 41 dans l'Aveyron, 8 en Haute-Garonne, 50 dans le Tarn et 37 dans le Tarn-et-Garonne. Elles présentent une très grande diversité d'habitats et d'espèces dans ce vaste réseau de cours d'eau et de gorges. La présence de la Loutre d'Europe et de la moule perlière d'eau douce est également d'un intérêt majeur[20].
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1[Note 5] est recensée sur la commune[21] : les « gravières de la Ginestière et bords de l'Agoût » (89 ha), couvrant 3 communes du département[22] et une ZNIEFF de type 2[Note 6],[21] : les « rivières Agoût et Tarn de Burlats à Buzet-sur-Tarn » (1 364 ha), couvrant 24 communes du département[23].
Vielmur-sur-Agout est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 7],[24],[I 1],[25].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Castres, dont elle est une commune de la couronne[Note 8]. Cette aire, qui regroupe 55 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[I 2],[I 3].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (91 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (97,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (53,4 %), prairies (23 %), zones agricoles hétérogènes (14,6 %), zones urbanisées (9,1 %)[26].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
Le territoire de la commune de Vielmur-sur-Agout est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à deux risques technologiques, le transport de matières dangereuses et la rupture d'un barrage[27]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[28].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment l'Agout et le ruisseau de Bagas. La cartographie des zones inondables en ex-Midi-Pyrénées réalisée dans le cadre du XIe Contrat de plan État-région, visant à informer les citoyens et les décideurs sur le risque d’inondation, est accessible sur le site de la DREAL Occitanie[29]. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1992, 1996, 1999, 2013, 2017 et 2020[30],[27].
Vielmur-sur-Agout est exposée au risque de feu de forêt. En 2022, il n'existe pas de Plan de Prévention des Risques incendie de forêt (PPRif). Le débroussaillement aux abords des maisons constitue l’une des meilleures protections pour les particuliers contre le feu[Note 9],[31].
La commune est vulnérable au risque de mouvements de terrains constitué principalement du retrait-gonflement des sols argileux[32]. Cet aléa est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 90,3 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (76,3 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 645 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 622 sont en en aléa moyen ou fort, soit 96 %, à comparer aux 90 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[33],[Carte 3].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[34].
Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[35].
La commune est en outre située en aval d'un barrage de classe A[Note 10]. À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture de cet ouvrage[37].
Ses habitants sont les Vielmurois[38].
Saint Géminien, porteur d'un patronyme unique en France[C'est-à-dire ?], est le saint patron de Vielmur. Fervent défenseur du culte à la Vierge Marie, il exerce une protection particulière sur les enfants qui apparaissent toujours sur les représentations du saint, statues ou tableaux. Vielmur possédait un tableau de lui, sur lequel à l'origine on pouvait certainement voir des enfants ; mais celui-ci ayant été découpé pour l’intégrer dans un cadre baroque, cette représentation dut disparaître.
Saint Géminien est cité deux fois, dont une fois à Vielmur entre 1090 et 1095.
En 951, Ermengaud d’Albi, fils de Raymond II comte de Rouergue, duc d'Aquitaine, marquis de Gothie et comte de Quercy et d’Albigeois et du comté de Narbonne, donne une terre dans la vicomté de Lautrec pour établir un futur monastère. C’est sur un emplacement situé à Vielmur qu’en 1028, le monastère Sainte-Marie sera fondé par Isarn de Lautrec et son épouse Guisle de Cerdagne.
En 1038, le monastère Sainte-Marie de Vielmur est remis par les Lautrec au chapitre du Puy-en-Velay. En 1041, Raymond IV de Saint-Gilles est seigneur du Velay et de la ville du Puy[39]. Il est marié en premières noces en 1065 avec Bertrande de Provence. Leur fils Bertrand, qui sera comte de Tripoli, épouse vers 1090 la nièce de Mathilde de Canossa (ou Mathilde de Toscane). Celle-ci amène certainement le culte de saint Géminien à Vielmur. Cette nièce ne vivra pas longtemps puisque Bertrand se remarie avec Alix de Bourgogne cinq ans après, en 1095. Mais elle eut le temps d’installer une chapelle en l’honneur de saint Géminien[40].
L'autorisation de fonder cette chapelle ne posa certainement aucun problème auprès de l’abbesse du monastère de Vielmur, vassale du comte de Toulouse et celle du chapitre du Puy puisque Raymond IV de Saint Gilles était seigneur du Puy (voir plus haut). Elle obtient par l’intermédiaire de sa tante (la grande) Mathilde de Toscane, les reliques du saint.
Autre hypothèse : comme la nièce de Mathilde ne vécut que cinq ans après son mariage avec Bertrand comte de Toulouse, il se pourrait que Mathilde de Canossa ait envoyé à sa nièce, atteinte d’une maladie grave, les reliques de saint Géminien pour la protéger, et les ait fait placer dans une chapelle du monastère de Vielmur.
Le nom de l'église du monastère Notre-Dame disparaîtra à la Révolution avec la vente du monastère au titre des biens nationaux. C'est saint Géminien qui en deviendra alors le titulaire[41].
Le nombre d'habitants au recensement de 2017 étant compris entre 500 habitants et 1 499 habitants, le nombre de membres du conseil municipal pour l'élection de 2020 est de quinze[42],[43].
Commune faisant partie de l'arrondissement de Castres de la communauté de communes du Lautrecois-Pays d'Agout et du canton de Plaine de l'Agoût (avant le redécoupage départemental de 2014, Vielmur-sur-Agout était le chef-lieu de l'ex-canton de Vielmur-sur-Agout).
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
1944 | 1945 | Antonin Sicard | ||
1945 | 1956 | Jean Tressens | ||
1956 | 1976 | Léon Zelmire | ||
1976 | 2008 | Robert Clarenc | ||
2008 | En cours | Catherine Rabou | PS | Institutrice Conseillère départementale |
Les données manquantes sont à compléter. |
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
1935 | 1944 | Jean Bernadou | ||
1929 | 1935 | Louis Rascol | ||
1925 | 1929 | Alfred Lavez | ||
1919 | 1925 | Jean Bernadou | ||
1916 | 1919 | Alfred Laveze | ||
1914 | 1916 | Joseph Maynadier | ||
1910 | 1914 | Alfred Laveze | ||
1884 | 1910 | Jean Frédéric Milhau | ||
1882 | 1884 | Joseph Bernadou | ||
1881 | 1882 | Jean Frédéric Milhau | ||
1880 | 1881 | Antoine Auguste Tournier | ||
1879 | 1880 | Adolphe Négrier | ||
1879 | 1879 | Louis Rivat | ||
1871 | 1879 | Jean Bernadou | ||
1870 | 1871 | Louis MOMET des FARGES | ||
1848 | 1870 | Jean Louis Rech | ||
1843 | 1848 | Alexis Louis Sirven | ||
1835 | 1843 | Louis Auguste Frezouls | ||
1826 | 1835 | Jean Joseph Fabre | ||
1821 | 1826 | Cazimir de Pignol | ||
1817 | 1821 | Jean Marie de Raynaud | ||
1812 | 1817 | Honoré de Raynaud | ||
1803 | 1812 | Jean Lugnan Larozerie | ||
1798 | 1803 | Philippe Combeguille | ||
1796 | 1798 | Marc Antoine Ramière | ||
1794 | 1796 | Philippe Combeguille | ||
1794 | 1794 | Antoine Sales | ||
1792 | 1794 | Louis Seguy | ||
Les données manquantes sont à compléter. |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[45]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[46].
En 2019, la commune comptait 1 421 habitants[Note 11], en diminution de 4,5 % par rapport à 2013 (Tarn : +2,07 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
942 | 748 | 935 | 950 | 1 035 | 1 114 | 1 142 | 1 198 | 1 179 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 153 | 1 187 | 1 170 | 1 153 | 1 114 | 1 128 | 1 096 | 974 | 994 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
877 | 933 | 910 | 783 | 756 | 798 | 765 | 763 | 810 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2008 | 2013 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
831 | 910 | 835 | 849 | 996 | 1 062 | 1 305 | 1 375 | 1 488 |
2018 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 440 | 1 421 | - | - | - | - | - | - | - |
selon la population municipale des années : | 1968[49] | 1975[49] | 1982[49] | 1990[49] | 1999[49] | 2006[50] | 2009[51] | 2013[52] |
Rang de la commune dans le département | 337 | 318 | 279 | 260 | 249 | 238 | 244 | 228 |
Nombre de communes du département | 592 | 582 | 586 | 588 | 588 | 588 | 589 | 589 |
Vielmur-sur-Agout fait partie de l'académie de Toulouse.
La commune possède une école primaire Robert Clarenc et un collège René Cassin.
Rugby à XV, tennis, football, basketball, athlétisme, gymnastique, randonnée pédestre, chasse, pétanque,
En 2018, la commune compte 602 ménages fiscaux[Note 12], regroupant 1 402 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 20 940 €[I 4] (20 400 € dans le département[I 5]).
2008 | 2013 | 2018 | |
---|---|---|---|
Commune[I 6] | 8,3 % | 7,7 % | 7,8 % |
Département[I 7] | 8,2 % | 9,9 % | 10 % |
France entière[I 8] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 912 personnes, parmi lesquelles on compte 75,9 % d'actifs (68,1 % ayant un emploi et 7,8 % de chômeurs) et 24,1 % d'inactifs[Note 13],[I 6]. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département, alors qu'en 2008 la situation était inverse.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Castres, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 4],[I 9]. Elle compte 312 emplois en 2018, contre 311 en 2013 et 275 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 624, soit un indicateur de concentration d'emploi de 50 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 59,1 %[I 10].
Sur ces 624 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 138 travaillent dans la commune, soit 22 % des habitants[I 11]. Pour se rendre au travail, 86,5 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 2,4 % les transports en commun, 6,6 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 4,5 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 12].
113 établissements[Note 14] sont implantés à Vielmur-sur-Agout au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 15],[I 13].
Secteur d'activité | Commune | Département | |
---|---|---|---|
Nombre | % | % | |
Ensemble | 113 | ||
Industrie manufacturière, industries extractives et autres | 13 | 11,5 % | (13 %) |
Construction | 17 | 15 % | (12,5 %) |
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration | 30 | 26,5 % | (26,7 %) |
Activités financières et d'assurance | 3 | 2,7 % | (3,3 %) |
Activités immobilières | 1 | 0,9 % | (4,2 %) |
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien | 12 | 10,6 % | (13,8 %) |
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale | 23 | 20,4 % | (15,5 %) |
Autres activités de services | 14 | 12,4 % | (9 %) |
Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 26,5 % du nombre total d'établissements de la commune (30 sur les 113 entreprises implantées à Vielmur-sur-Agout), contre 26,7 % au niveau départemental[I 14].
Les cinq entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[53] :
1988 | 2000 | 2010 | 2020 | |
---|---|---|---|---|
Exploitations | 31 | 16 | 11 | 7 |
SAU[Note 16] (ha) | 984 | 748 | 644 | 637 |
La commune est dans la « plaine de l'Albigeois et du Castrais », une petite région agricole occupant le centre du département du Tarn[54]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 17] sur la commune est la polyculture et/ou le polyélevage[Carte 5]. Sept exploitations agricoles ayant leur siège dans la commune sont dénombrées lors du recensement agricole de 2020[Note 18] (31 en 1988). La superficie agricole utilisée est de 637 ha[56],[Carte 6],[Carte 7].
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Son blasonnement est : Écartelé de sable et d'or. |
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