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Foix (/fwa/) est une commune française, ancienne capitale du comté de Foix, aujourd'hui préfecture du département de l'Ariège située en région Occitanie. Au recensement de 2017, la ville comptabilisait 9 880 habitants, ce qui en fait une des plus petites préfectures de France. Elle est moins peuplée que Pamiers, qui est l'une des deux sous-préfectures. Sur le plan historique et culturel, la commune fait partie du pays de Foix, composé de la partie centrale du Plantaurel, du massif de l'Arize et d'un tronçon de la vallée de l'Ariège avec ses quelques affluents.

Foix

Vue du château et de la ville à partir de Montgauzy.

Blason
Administration
Pays France
Région Occitanie
Département Ariège
(préfecture)
Arrondissement Foix
(chef-lieu)
Intercommunalité Communauté d'agglomération Pays Foix-Varilhes
(siège)
Maire
Mandat
Norbert Meler (PS)
2020-2026
Code postal 09000
Code commune 09122
Démographie
Gentilé Fuxéen, Fuxéenne
Population
municipale
9 493 hab. (2019 )
Densité 491 hab./km2
Population
agglomération
12 310 hab. (2019)
Géographie
Coordonnées 42° 57′ 59″ nord, 1° 36′ 28″ est
Altitude Min. 358 m
Max. 933 m
Superficie 19,32 km2
Unité urbaine Foix
(ville-centre)
Aire d'attraction Foix
(commune-centre)
Élections
Départementales Canton de Foix
(bureau centralisateur)
Législatives Première circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Foix
Géolocalisation sur la carte : France
Foix
Géolocalisation sur la carte : Ariège
Foix
Géolocalisation sur la carte : Occitanie
Foix
Liens
Site web Site officiel

    Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par l'Ariège, l'Alses, l'Arget, le Sios, le ruisseau de Becq et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable : deux sites Natura 2000 (le « pechs de Foix, Soula et Roquefixade, grotte de L'Herm » et « Garonne, Ariège, Hers, Salat, Pique et Neste »), un espace protégé (le « cours de l'Ariège ») et neuf zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

    Foix est une commune urbaine qui compte 9 493 habitants en 2019. Elle appartient à l'unité urbaine de Foix et fait partie de l'aire d'attraction de Foix. Ses habitants sont appelés les Fuxéens ou Fuxéennes.

    Le patrimoine architectural de la commune comprend quatre immeubles protégés au titre des monuments historiques : le château, classé en 1840, l'église Saint-Volusien de Foix, classée en 1964, une porte d'immeuble, classée en 1926, et l'Immeuble dit maison des Cariatides, inscrit en 2015.


    Géographie



    Localisation


    Cartographies de la commune
    La commune avec l'emplacement de la mairie dans le département
    Carte OpenStreetMap
    Carte OpenStreetMap
    Carte topographique
    Carte topographique
    Avec les communes environnantes
    Avec les communes environnantes
    • 1Carte dynamique
    • 2Carte Openstreetmap
    • 3Carte topographique
    • 4Carte avec les communes environnantes

    La commune de Foix se trouve dans le département de l'Ariège, en région Occitanie[I 1]. Elle est chef-lieu du département et ville-centre du bassin de vie.

    Les communes les plus proches[Note 1] sont[1] : Vernajoul (2,3 km), Ferrières-sur-Ariège (2,7 km), Cos (3,3 km), Arabaux (3,6 km), Pradières (3,7 km), Saint-Pierre-de-Rivière (3,9 km), Montgailhard (4,1 km), Ganac (4,1 km).

    Sur le plan historique et culturel, Foix fait partie du pays de Foix, composé de la partie centrale du Plantaurel, du massif de l'Arize et d'un tronçon de la vallée de l'Ariège avec ses quelques affluents, mais qui n'est plus que l'ombre du prestigieux comté qui s'étendit jusqu'à l'Espagne et même au-delà[2].

    Foix est limitrophe de dix autres communes.

    Communes limitrophes de Foix[3]
    Crampagna,
    Vernajoul
    Saint-Jean-de-Verges Arabaux
    Cos,
    Saint-Pierre-de-Rivière
    Pradières
    Ganac Ferrières-sur-Ariège Montgailhard

    Commune des Pyrénées située au centre de l'unité urbaine de Foix et de son aire d'attraction en Pays de Foix Haute-Ariège,

    Distances kilométriques : Foix-Pamiers : 20 km / Foix-Saint-Girons : 43 km / Foix-Toulouse : 83 km / Foix-Carcassonne : 82 km / Foix-Andorre-la-Vieille : 100 km / Foix-Perpignan : 139 km / Foix-Montpellier : 224 km / Foix-Barcelone : 247 km / Foix-Bayonne : 294 km / Foix-Bordeaux : 314 km / Foix-Marseille : 398 km / Foix-La Rochelle : 508 km / Foix-Lyon : 518 km / Foix-Nantes : 674 km / Foix-Paris : 744 km.


    Géologie et relief


    La commune est située dans les Pyrénées, une chaîne montagneuse jeune, érigée durant l'ère tertiaire (il y a 40 millions d'années environ), en même temps que les Alpes, certaines parties étant recouvertes par des formations superficielles. Elle est marquée par le front du chevauchement frontal nord-pyrénéen qui la traverse d'est en ouest, séparant la Zone nord-pyrénéenne (ZNP) au sud de la Zone sous-pyrénéenne (ZSP) au nord, qui constitue la frange sud du Bassin aquitain.Les terrains affleurants sur le territoire communal sont constitués de roches sédimentaires datant pour certaines du Cénozoïque, l'ère géologique la plus récente sur l'échelle des temps géologiques, débutant il y a 66 millions d'années, et pour d'autres du Mésozoïque, anciennement appelé Ère secondaire, qui s'étend de −252,2 à −66,0 Ma. La structure détaillée des couches affleurantes est décrite dans la feuille « n°1075 - Foix » de la carte géologique harmonisée au 1/50 000ème du département de l'Ariège[4],[5] et sa notice associée[6].

    La superficie cadastrale de la commune publiée par l’Insee, qui sert de références dans toutes les statistiques, est de 19,32 km2[7],[Note 2]. La superficie géographique, issue de la BD Topo, composante du Référentiel à grande échelle produit par l'IGN, est quant à elle de 19,51 km2[5]. Son relief est particulièrement escarpé puisque la dénivelée maximale atteint 575 mètres. L'altitude du territoire varie entre 358 m et 933 m[10].


    Hydrographie


    La commune est située au confluent de l’Ariège et de l’Arget.

    Un troisième cours d'eau, de faible importance, traverse la ville en un parcours enterré, du sud au nord, presque parallèlement au cours de l'Ariège. Il s'agit d'un ruisseau originaire du vallon de Raygnac. Il arrose le quartier de Lauquié, avant de passer sous le Boulevard Alsace-Lorraine (anciennement rue des Ruisseaux, qu'il longeait). Puis il traverse les allées de Villote au niveau de la statue de Lakanal et poursuit son chemin sous la rue Théophile Delcassé (anciennement rue des Tanneurs). Il termine son cours sous le début de la rue du Rival pour se jeter dans l'Ariège au point bas de cette rue, au niveau du quai non bâti formant une terrasse en surplomb de la rive de l'Ariège. Il apparaît encore sur le plan accompagnant le compoix de 1776, dans sa partie située entre Villote et la rue de Labistour. La partie située dans le faubourg (Boulevard Alsace-Lorraine) a été enterrée à la fin du XIXe siècle.


    Climat


    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[11]. En 2020, la commune est du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, la température décroît rapidement en fonction de l'altitude. On observe une nébulosité minimale en hiver et maximale en été. Les vents et les précipitations varient notablement selon le lieu[12].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[Note 3]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré suivant[11].

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000

    • Moyenne annuelle de température : 12,1 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 3,3 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 7,3 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 4] : 15,3 °C
    • Cumuls annuels de précipitation : 1 052 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 9,8 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 6,1 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[14] complétée par des études régionales[15],[16] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Cadarcet », sur la commune de Cadarcet, mise en service en 2000[17] et qui se trouve à 10 km à vol d'oiseau[18],[Note 5], où la température moyenne annuelle est de 12,3 °C et la hauteur de précipitations de 1 109,8 mm pour la période 1981-2010[19].

    Sur la station météorologique historique la plus proche, « Saint-Girons », sur la commune de Lorp-Sentaraille, mise en service en 1949 et à 40 km[20], la température moyenne annuelle évolue de 12,2 °C pour la période 1971-2000[21], à 12,3 °C pour 1981-2010[22], puis à 12,7 °C pour 1991-2020[23].


    Milieux naturels et biodiversité



    Espaces protégés

    La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[24],[25].

    Un espace protégé est présent sur la commune : le « cours de l'Ariège », objet d'un arrêté de protection de biotope, d'une superficie de 159,9 ha[26].


    Réseau Natura 2000

    Sites Natura 2000 sur le territoire communal.
    Sites Natura 2000 sur le territoire communal.

    Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 6]. Deux sites Natura 2000 ont été définis sur la commune au titre de la directive habitats[28] :


    Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

    L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.

    Six ZNIEFF de type 1[Note 7] sont recensées sur la commune[31] :

    et trois ZNIEFF de type 2[Note 8],[31] :


    Urbanisme



    Typologie


    Foix est une commune urbaine[Note 9],[41]. Elle fait en effet partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[I 2],[42].

    Elle appartient à l'unité urbaine de Foix, une agglomération intra-départementale regroupant 5 communes[I 3] et 12 310 habitants en 2019, dont elle est ville-centre[I 4],[I 5].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Foix, dont elle est la commune-centre[Note 10]. Cette aire, qui regroupe 38 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[I 6],[I 7].


    Occupation des sols


    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (38,6 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (42,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (26,8 %), forêts (26,6 %), zones agricoles hétérogènes (21,8 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (12 %), prairies (6,1 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (5 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (1,3 %), eaux continentales[Note 11] (0,5 %)[43].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].


    Habitat et logement


    En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 6 298, alors qu'il était de 6 023 en 2013 et de 5 776 en 2008[I 8].

    Parmi ces logements, 78 % étaient des résidences principales, 7,4 % des résidences secondaires et 14,6 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 51,6 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 46 % des appartements[I 8].

    Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Foix en 2018 en comparaison avec celle de l'Ariège et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (7,4 %) inférieure à celle du département (24,6 %) mais supérieure à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 49,2 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (50,4 % en 2013), contre 66,3 % pour l'Ariège et 57,5 % pour la France entière[I 9].

    Le logement à Foix en 2018.
    Typologie Foix[I 8] Ariège[I 10] France entière[I 11]
    Résidences principales (en %) 78 65,7 82,1
    Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 7,4 24,6 9,7
    Logements vacants (en %) 14,6 9,7 8,2

    Voies de communication et transports


    Logo du réseau de bus.
    Logo du réseau de bus.

    Carrefour touristique avec plus de 90 000 visiteurs par an, Foix se situe ainsi à 83 km au sud de Toulouse, sur la route nationale 20 entre Pamiers et la principauté d'Andorre et sur la route nationale 117 entre Perpignan et Saint-Girons. La ville est directement reliée à Toulouse par voie express (jusqu'à Pamiers) puis par autoroute (autoroute A66).

    Avec le train en gare de Foix sur la ligne du Transpyrénéen oriental, qui relie Toulouse à la Cerdagne par la vallée de l'Ariège et le col de Puymorens.

    En bus avec les lignes intermodales d'Occitanie, et à l'intérieur de la ville, un réseau de transport en commun par des navettes F'Bus dessert les principaux lieux de la ville.

    Article détaillé : Transports en commun de Foix.

    Risques majeurs


    Le territoire de la commune de Foix est vulnérable à différents aléas naturels : inondations, climatiques (grand froid ou canicule), feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité modérée). Il est également exposé à deux risques technologiques, le transport de matières dangereuses et la rupture d'un barrage, et à un risque particulier, le risque radon[44],[45].


    Risques naturels

    Zonage de l'aléa retrait-gonflement des argiles sur la commune de Foix.
    Zonage de l'aléa retrait-gonflement des argiles sur la commune de Foix.

    Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement, crue torrentielle d'un cours d'eau, l'Ariège, ou ruissellement d'un versant. L’épisode de crue le plus marquant dans le département reste sans doute celui de 1875. Parmi les inondations marquantes plus récentes concernant le cours d'eau de l'Ariège figurent la crue torrentielle de 1982 et les inondations de plaine de 1996 et de 2005 de la Basse vallée de l'Ariège[46].

    Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont soit des chutes de blocs, soit des glissements de terrains, soit des effondrements liés à des cavités souterraines, soit des mouvements liés au retrait-gonflement des argiles. Près de 50 % de la superficie du département est concernée par l'aléa retrait-gonflement des argiles, dont la commune de Foix[47]. L'inventaire national des cavités souterraines permet par ailleurs de localiser celles situées sur la commune[48].

    Ces risques naturels sont pris en compte dans l'aménagement du territoire de la commune par le biais d'un plan de prévention des risques (PPR) inondation et mouvement de terrain approuvé le 28 mai 2004et révisé le 3 avril 2017[49].


    Risques technologiques

    Le risque de transport de matières dangereuses par une infrastructure routière ou ferroviaire ou par une canalisation de transport de gaz concerne la commune. Un accident se produisant sur une telle infrastructure est en effet susceptible d’avoir des effets graves sur le bâti ou les personnes jusqu’à 350 m, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[50].

    Sur le département de l’Ariège, on dénombre cinq grands barrages susceptibles d’occasionner des dégâts en cas de rupture. La commune fait partie des 80 communes susceptibles d’être touchées par l’onde de submersion consécutive à la rupture d’un de ces barrages[51].


    Risque particulier

    Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Toutes les communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune de Foix est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[52].


    Toponymie


    L'étymologie du toponyme Foix est sujette à controverse. Deux théories principales s'opposent depuis plus d'un siècle et demi. La première est basée sur les Flussates, peuple aquitain cité par César, qui aurait donné Fuxenses et Fuxum. La seconde est simplement basée sur l'occitan Fois (en relation avec la 'fourche' que constitue la configuration des cours d'eau à la confluence de l'Arget et de l'Ariège).

    en occitan : Fois[53] /ˈfujs/, /ˈfujʃ/.


    Histoire



    Les origines (préhistoire)


    Les grottes et abris situés sur le territoire de la commune (grottes du Rocher, du Saint-Sauveur et du Pech) sont occupés au moins par intermittence durant la préhistoire. Pour ce qui est du Rocher, la première trace d'occupation appartient au moustérien final (env. -40 000 ans, abris des Lianes). Le périgordien (env. -20 000 ans) n'est attesté qu'au pied du Saint-Sauveur (grottes de la Carane). Les grottes de la rue du Rocher témoignent ensuite d'une importante occupation magdalénienne (env. -10 000 ans), avec notamment des gravures pariétales représentant des chevaux, dans la grotte du Cheval. Ensuite, le néolithique n'a rien laissé, et une occupation humaine à peu près permanente ne débute qu'à l'Âge du bronze (env. -2 000, grottes du Saint-Sauveur, du Rocher et du Pigeonnier)[54].

    L'époque gauloise (Âge du Fer et de La Tène, -800 à -500) a livré dans la ville quelques traces, mais leur interprétation dans un terrain remanié est difficile (débris et petits objets divers, notamment place Lazéma)[55].


    Antiquité et Haut Moyen Âge


    De multiples découvertes d'objets ou de débris attestent la présence humaine à Foix pour ces deux périodes[56]. Pour l'époque romaine, des monnaies et tessons d'amphores ont été trouvés sur le sommet du rocher, au sommet du Saint-Sauveur, et plus généralement un peu partout dans les environs, mais aucune trace d'urbanisation ou de substructions militaires romaines n'a été mise au jour, que ce soit sur le rocher ou dans la ville. Pour la fin de l'Empire Romain et le Haut Moyen Âge, le territoire de la ville a livré quelques menus vestiges, notamment des scories de forge dans le quartier de la Faurie, et des monnaies frappées entre le IIIe et le VIe siècle, mais toujours sans lien avec de quelconques substructions.

    Monnaie mérovingienne avec mentions CASTR FVSI et FRAMIGILLVS
    Monnaie mérovingienne avec mentions "CASTR FVSI" et "FRAMIGILLVS"
    Monnaie mérovingienne avec mentions CASTRO FVSCI et ODARENTE MON
    Monnaie mérovingienne avec mentions "CASTRO FVSCI" et "ODARENTE MON"

    Seize tiers de sou d'or (triens) mérovingiens (Ve – VIe siècles) portant des mentions «CASTRO FVS., FVC., FVSI, FVSCI» ont été trouvées à travers la France, dont certains frappés dans l'atelier monétaire toulousain de Framigillus[57]. Ces mentions sont généralement reconnues comme se rapportant à Foix (Castro Fuxi), témoignant de l'existence d'un castrum à Foix à cette époque, mais dont la localisation exacte n'est pas connue. Deux emplacements sont considérés comme les plus plausibles: le sommet du rocher, ou la confluence de l'Arget[58]

    En définitive, si les ateliers monétaires suggèrent la présence d'un bourg vers les Ve – VIe siècles, rien n'indique encore la naissance d'un réel développement urbain ; celui-ci ne débutera véritablement qu'au début du XIe siècle, avec l'installation de l'Abbaye et la création du comté comme entité indépendante de celui de Carcassonne[59]. Quant à la présence d'un fort ou d'un château sur le rocher avant le Xe siècle, cela reste purement spéculatif. La première mention du château sur une charte est le testament de Roger-le-vieux (1002) qui lègue la terre et le château de Foix à son fils Bernard Roger. L'abbaye occupant depuis peu le site du confluent, il y a lieu de penser que le château en question est bâti sur le rocher. Cependant, aucun élément de construction ou substruction datable d'avant le XIIe siècle n'a été trouvé sur le sommet du rocher à ce jour. De même, la fortification de la ville de Foix a débuté à la fin du Xe siècle[60].


    La christianisation


    La fondation, en 849, de l'abbaye Saint-Volusien permet le développement d'une vie urbaine du Xe siècle au XIIe siècle. La ville connaît son apogée au XIVe siècle.


    Les comtes de Foix


    Le plus connu est Gaston Phœbus, comte de Foix et vicomte de Béarn.

    Articles détaillés : Liste des comtes de Foix et Comté de Foix.

    La cité comtale et son château


    Le château, dont les premières bases datent du Xe siècle[réf. nécessaire], est une solide place-forte qui résiste aux assauts répétés de Simon IV de Montfort entre 1211 et 1217, lors de la croisade des Albigeois, mais qui ne l'empêchera pas de mettre à feu et à sang le reste du comté.

    En 1272, le comte de Foix refuse de reconnaître la souveraineté du roi de France. Philippe le Hardi prend en personne la direction d'une expédition contre la ville, le comte capitule.

    En 1290, réunion du Béarn et du comté de Foix, la ville est pratiquement abandonnée par les comtes. Gaston Fébus est le dernier à avoir vécu au château qui, au XVIe siècle perd son caractère militaire. Le château est ensuite transformé en prison (il le restera jusqu'en 1864).

    Différentes dynasties se succédèrent à la tête du comté comme les Grailly ou les Bourbons. Sous les Bourbons, la ville fit partie du royaume de Navarre.


    Les guerres de religion


    En 1536, commencent les premiers prêches réformés à Foix. En 1579, l'église de Montgauzy est détruite par les réformés. Le même sort est réservé à l'abbatiale Saint-Volusien de Foix en 1581[61]. L'année suivante, Foix est reprise par les catholiques, et en 1589, Henri de Navarre, comte de Foix, devient roi de France sous le nom d'Henri IV.


    La Révolution


    En tant que capitale comtale, la ville jouit d'un certain prestige et est choisie comme chef-lieu du département de l'Ariège en 1790.


    Au XIXe siècle


    Foix en 1880, Gravure du guide bleu d'Adolphe Joanne
    Foix en 1880, Gravure du guide bleu d'Adolphe Joanne

    Le Guide bleu d'Adolphe Joanne sur l’Ariège publié en 1880 décrit la ville de Foix comme ceci[62] :

    « La ville, mal bâtie, mal percée, au sol inégal, est dominée par un rocher, haut de 58 mètres. Du château qui le couronnait il reste trois grandes tours, dont deux carrées; le donjon cylindrique, haut de 43 mètres fut construit en 1361 par Gaston Phoebus. Une prison a été bâtie entre les tours. L'église gothique de St Volusien dépendait de l'abbaye de ce nom. Le chœur est entouré de jolies chapelles. La préfecture et la bibliothèque (collection de médailles trouvées dans le pays, livres de chant de la cathédrale de Mirepoix, ornés de miniatures et d'arabesques) occupent les bâtiments de l'abbaye, reconstruits après l'incendie de l'an XII, sur le plan primitif. Le palais de justice est installé dans l'ancien château des gouverneurs. Le pont de l’Ariège, commencé au XIIes, a été élargi en 1832. Les casernes sont modernes, ainsi qu'une belle halle en fer. La belle promenade de la Villote conduit à l'Ariège. L'ermitage de Saint-Sauveur est situé sur une colline au Nord de la ville. Au Sud de la ville, sur un terrain bien cultivé, s’élèvent l’école normale de Montgauzy, une grande caserne et la prison." »


    Seconde Guerre mondiale


    Après six heures de combat, Foix est libérée le par la 3e brigade de guérilleros, formée essentiellement d’Espagnols réfugiés en France lors de Retirada[63].


    Politique et administration



    Découpage territorial


    La commune de Foix est membre de la communauté d'agglomération Pays Foix-Varilhes[I 12], un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Foix. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[64].

    Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Foix, au département de l'Ariège, en tant que circonscription administrative de l'État, et à la région Occitanie[I 12].

    Sur le plan électoral, elle dépend du canton de Foix pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[I 12], et de la première circonscription de l'Ariège pour les élections législatives, depuis le redécoupage électoral de 1986[65].


    Administration municipale


    Le nombre d'habitants au recensement de 2011 étant compris entre 5 000 habitants et 9 999 habitants au dernier recensement, le nombre de membres du conseil municipal est de vingt neuf[66],[67].


    Liste des maires


    Article détaillé : Liste des maires de Foix.
    L'hôtel de ville.
    L'hôtel de ville.
    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    1848  ? Hippolyte Doumenjou    
    1870 1878 Louis Charles Laborde Rad.  
    1878 1878 Louis Charles Laborde Rad.  
    1919 1930 Georges Dutilh Rad.  ?
     ? 1941
    (révoqué)
    Raphaël Capdeville  ? Révoqué par le Gouvernement de Vichy[68]
    20 octobre 1950 14 mars 1965 Fernand Roques    ?
    20 mars 1965 11 novembre 1985 Olivier Carol PS Directeur d'école, député suppléant de Gilbert Faure (1967-1978), conseiller général (1966-1985)
    27 novembre 1985 27 juin 2012 Jean-Noël Fondère[69] PS Médecin
    juillet 2012 mars 2014 Richard Senssac PS Entrepreneur de transport
    28 mars 2014 En cours Norbert Meler[70] PS Retraité de l'enseignement
    Les données manquantes sont à compléter.

    Tendances politiques et résultats


    Article connexe : Élections municipales de 2020 dans l'Ariège.

    Foix est une ville ancrée à gauche depuis les débuts de la Troisième République.

    Aux élections municipales du , la liste PS EELV menée par le candidat socialiste, Norbert Meler est élu au premier tour avec 2 297 voix soit 58,84 % des suffrages exprimés. La liste « Vraiment à gauche » menée par Jean-Pierre Icre obtient 675 voix soit 17,75 % des suffrages exprimés. La liste « Foix autrement » menée par Jean Cholin a obtenu 890 vois soit 23,41 % des suffrages exprimés.

    Au premier tour des municipales de 2008, on a vu arriver en tête trois listes de gauche (Liste PS : 43,70 % ; Liste DVG : 30,26 % ; Liste communiste : 10,85 %), la liste de la majorité présidentielle se contente d'un petit 15,19 % des suffrages exprimés. Score décevant d'autant plus qu'au deuxième tour, la liste UMP ne fera que 9,09 %.

    Législatives 2012 (1er tour) : F. Massat réélue 53,20 %

    Présidentielle 2007 (2e tour) : Ségolène Royal 62,71 % / Nicolas Sarkozy 37,29 %

    Législatives 2007 (2e tour) : F. Massat (PS) 65,43 % / J. Rougé () 34,57 %

    Référendum 2005 (TCE) : Oui 40,95 % / Non 59,05 %

    Référendum 1992 (Maastricht) : Oui 60,66 % / Non 39,34 %

    Aux élections régionales de 2010, le candidat socialiste Martin Malvy arrive en tête avec 45,19 % des suffrages, suivi de très loin par Europe Écologie avec 16,47 %. La liste UMP recueille 15,98 %. Lors de ce premier tour, la gauche (parlementaire) fuxéenne est aux alentours des 70 %.

    Les résultats à la présidentielle 2012 sont sans surprise dans la « ville socialiste ». En effet, le candidat socialiste François Hollande arrive en tête des suffrages avec plus de 2 133 voix soit 39,45 % des suffrages exprimés. Arrive loin derrière le candidat président Nicolas Sarkozy avec 1 002 voix soit 18,53 % des suffrages exprimés. Contrairement à la tendance nationale, le troisième homme est Jean-Luc Mélenchon qui recueille 907 voix soit 16,77 %. Marine Le Pen se contente de 646 voix soit 11,95 % des suffrages exprimés. Le second tour n'est qu'une formalité pour le candidat socialiste qui obtient 67,73 % des suffrages exprimés (3 547 voix). L'ancien président n'a obtenu que 32,21 % soit 1 685 voix.

    Les résultats de l'élection présidentielle de 2017 indiquent un changement de préférences politiques pour les habitants de la ville de Foix, le candidat socialiste Benoît Hamon n'arrivant qu'en cinquième position avec 11, 34 % des suffrages. Il arrive derrière Jean-Luc Mélenchon, Emmanuel Macron, Marine Le Pen et François Fillon. En effet, Jean-Luc Mélenchon, le candidat du mouvement de La France insoumise arrive en tête avec 1 481 voix soit 28,61 % des suffrages exprimés. Il est suivi du favori national Emmanuel Macron du mouvement En marche !, qui récolte 1 321 voix soit 25,52 % des suffrages.

    Au second tour, Emmanuel Macron remporte 3 103 voix, soit 73,93 % des suffrages exprimés alors que Marine Le Pen, candidate du Front national, reçoit 26,07 % des suffrages (1 094 votes). Pour ce second tour un taux d'abstention de 25,78 % soit 1 735 habitants, ainsi 15,98 % de votes blancs ou nuls ; 62,36 % de la population s'est exprimée pour l'un ou l'autre des deux candidats proposés.

    Lors des municipales de 2020, le maire sortant Norbert Merler (Union de la gauche) est réélu dès le 1er tour avec 61,96 % des suffrages exprimés.


    Jumelages


    Foix est jumelée avec :


    Population et société



    Démographie


    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[71]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[72].

    En 2019, la commune comptait 9 493 habitants[Note 12], en diminution de 2,45 % par rapport à 2013 (Ariège : +0,39 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    3 2653 5093 9594 5524 8574 6994 7145 0864 684
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    5 2575 5076 7466 7066 3627 0767 3697 5686 722
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    7 0656 7506 8066 1656 4616 2797 0067 7987 632
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
    8 1569 3319 5999 2829 9649 1099 6059 7129 731
    2018 2019 - - - - - - -
    9 4529 493-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[73] puis Insee à partir de 2006[74].)
    Histogramme de l'évolution démographique
    Évolution du rang de la commune
    selon la population municipale des années : 1968[75] 1975[75] 1982[75] 1990[75] 1999[75] 2006[76] 2009[77] 2013[78]
    Rang de la commune dans le département 2 2 2 2 2 2 2 2
    Nombre de communes du département 340 328 330 332 332 332 332 332

    Enseignement et éducation



    Sports



    Équipements sportifs

    Stades : Le stade Jean-Noël Fondère (stade d'honneur) avec plus de 1 500 places, le complexe sportif de l'Ayroule comprenant deux stades de foot, un terrain de rugby de taille réglementaire et un petit terrain pour l'école de rugby, trois courts de tennis extérieurs sur terre battue, et deux intérieurs sur dur, un parcours de footing. Une descente de kayak d'une centaine de places assises environ (a accueilli les championnats du monde de kayak junior en 2010)- stade d'eaux vives. Un vélodrome en béton de 250 m (a accueilli les championnats de France de cyclisme sur piste en 1989, rénové en 2017). Trois gymnases, un au collège Lakanal, un à l’école primaire, et celui de la salle multi-sports du Lycée professionnel Jean-Duroux, de Ferrière avec environ 200 places assises. 1 dojo. salle de gymnastique. Une piscine avec bassins intérieurs et extérieurs. Un Skatepark. Les clubs : de rugby à XV qui évolue en Promotion d'honneur territoriale, l'Union sportive fuxéenne (USF)  ayant évolué en première division en 1967-1968, 1964-1965, 1963-1964, 1962-1963, 1961-1962, 1960-1961 et 1959-1960 , club de tennis, club de football de Division honneur régional, club de basket-ball d'excellence, club de cyclisme (cyclisme traditionnel et école de vélo), club de tennis de table, club de handball (Montgailhard), ainsi que plusieurs autres clubs[79].


    Activités sportives

    Lieu de passage ou d'étape du Tour de France comme en 2008 (11e étape), de la route d'Occitanie, du tour de l'Avenir...


    Économie



    Revenus


    En 2018, la commune compte 4 768 ménages fiscaux[Note 13], regroupant 9 375 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 20 160 [I 13] (19 820  dans le département[I 14]). 44 % des ménages fiscaux sont imposés[Note 14] (40,7 % dans le département).


    Emploi


    Taux de chômage
    Division200820132018
    Commune[I 15]8,8 %12,7 %12,7 %
    Département[I 16]8,9 %11,1 %11,2 %
    France entière[I 17]8,3 %10 %10 %

    En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 5 607 personnes, parmi lesquelles on compte 70,2 % d'actifs (57,5 % ayant un emploi et 12,7 % de chômeurs) et 29,8 % d'inactifs[Note 15],[I 15]. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supérieur à celui de la France et du département, alors qu'il était inférieur à celui du département en 2008.

    La commune est la commune-centre de l'aire d'attraction de Foix[Carte 2],[I 18]. Elle compte 7 181 emplois en 2018, contre 7 201 en 2013 et 7 669 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 3 291, soit un indicateur de concentration d'emploi de 218,2 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 49,6 %[I 19].

    Sur ces 3 291 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 1 874 travaillent dans la commune, soit 57 % des habitants[I 20]. Pour se rendre au travail, 75,2 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 4 % les transports en commun, 16,8 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 4,1 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 21].


    Activités hors agriculture


    1 158 établissements[Note 16] sont implantés à Foix au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 17],[I 22].

    Secteur d'activitéCommuneDépartement
    Nombre%%
    Ensemble1 158100 %(100 %)
    Industrie manufacturière,
    industries extractives et autres
    716,1 %(12,9 %)
    Construction1008,6 %(14,2 %)
    Commerce de gros et de détail,
    transports, hébergement et restauration
    33428,8 %(27,5 %)
    Information et communication353 %(1,8 %)
    Activités financières et d'assurance544,7 %(2,8 %)
    Activités immobilières685,9 %(4,2 %)
    Activités spécialisées, scientifiques et techniques
    et activités de services administratifs et de soutien
    17014,7 %(13,2 %)
    Administration publique, enseignement,
    santé humaine et action sociale
    20517,7 %(14,4 %)
    Autres activités de services12110,4 %(8,8 %)

    Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 28,8 % du nombre total d'établissements de la commune (334 sur les 1158 entreprises implantées à Foix), contre 27,5 % au niveau départemental[I 23].

    Les cinq entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[80] :


    Agriculture


    La commune fait partie de la petite région agricole dénommée « Région sous-pyrénéenne »[81]. En 2010, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 18] sur la commune est l'élevage de bovins, lait, élevage et viande combinés[82].

    198820002010
    Exploitations582615
    Superficie agricole utilisée (ha)562631498

    Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 58 lors du recensement agricole[Note 19] de 1988 à 26 en 2000 puis à 15 en 2010[82], soit une baisse de 74 % en 22 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 48 % de ses exploitations[84]. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de 562 ha en 1988 à 498 ha en 2010. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 10 à 33 ha[82].


    Culture locale et patrimoine


    Vue du sud est
    Vue du sud est

    Lieux et monuments


    Château de Foix.
    Château de Foix.

    Le château

    Article détaillé : Château de Foix.

    L'abbatiale Saint-Volusien

    Article détaillé : Abbatiale Saint-Volusien de Foix.

    Des chanoines réguliers de saint Augustin prennent possession en 1104 d'une abbaye abritant les reliques de saint Volusien[85]. C'est alors que la construction d'une vaste église à trois nefs, comprenant un transept, est entreprise. Au XIVe siècle, le chevet roman est remplacé par un nouveau chœur de forme polygonale.

    L'édifice est ruiné pendant les guerres de Religion ; les reliques sont brûlées. Les travaux de reconstruction sont entrepris à partir de 1609 et sont vraisemblablement achevés vers 1670 (voûte).

    De l'église médiévale, il subsiste principalement le portail et la base des murs de la nef[86].

    On y trouve un orgue de 40 jeux construit par Fermis en 1869 et restauré en 2007[87].

    Un cèdre que personne n'a jamais pris la peine de retirer a élu domicile vers 1900 à la base du mur ouest du clocher et pousse tout déformé dans l'espace restreint entre l'église, la grille de la préfecture et les maisons faisant face. La circonférence de son tronc atteint maintenant m.


    Autres monuments

    Les toits de la vieille ville, vus du château.
    Les toits de la vieille ville, vus du château.

    Autres lieux


    Personnalités liées à la commune



    Culture populaire



    Philatélie


    Folklore et traditions

    Une comptine enfantine évoque la ville de Foix avec des rimes de mots homophones :

    Il était une fois
    Une marchande de foie
    Qui vendait du foie
    Dans la ville de Foix

    Elle se dit ma foi
    C'est la première fois
    Et la dernière fois
    Que je vends du foie
    Dans la ville de Foix

    La Confrérie de la saucisse de Foix assure la promotion de cette spécialité locale.


    Héraldique et devise


    La devise de la ville de Foix est « Toca-i se gosas », ce qui signifie en occitan : « Touches-y si tu oses ». Cette devise fait référence au château de Foix, réputé imprenable au Moyen Âge.


    Notes et références



    Notes et cartes


    1. Les distances sont mesurées entre chef-lieux de communes à vol d'oiseau.
    2. La superficie publiée par l’Insee est la superficie évaluée en 1975 par le service du cadastre de la Direction Générale des Impôts, corrigée des modifications communales intervenues depuis 1975. Elle comprend toutes les surfaces du domaine public et privé, cadastrées ou non cadastrées, à l'exception des lacs, étangs et glaciers de plus d'un kilomètre carré ainsi que des estuaires et ne correspond pas obligatoirement à la surface géographique[8],[9]
    3. Les normales servent à représenter le climat dans lequel nous vivons. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[13].
    4. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    5. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    6. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[27].
    7. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
    8. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
    9. Selon le zonage publié en , en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    10. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    11. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    12. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
    13. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
    14. La part des ménages fiscaux imposés est le pourcentage des ménages fiscaux qui ont un impôt à acquitter au titre de l'impôt sur le revenu des personnes physiques. L'impôt à acquitter pour un ménage fiscal correspond à la somme des impôts à acquitter par les foyers fiscaux qui le composent.
    15. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
    16. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
    17. Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
    18. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
    19. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[83].
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le )
    2. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).

    Références



    Site de l'Insee

    1. « Métadonnées de la commune de Foix » (consulté le ).
    2. « Commune urbaine-définition » (consulté le ).
    3. « Unité urbaine 2020 de Foix », sur insee.fr (consulté le ).
    4. « Base des unités urbaines 2020 », sur insee.fr, (consulté le ).
    5. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », (consulté le ).
    6. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », (consulté le ).
    7. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consulté le ).
    8. « Chiffres-clés - Logement en 2018 à Foix - Section LOG T2 » (consulté le ).
    9. « Chiffres-clés - Logement en 2018 à Foix - Section LOG T7 » (consulté le ).
    10. « Chiffres clés - Logement en 2018 dans l'Ariège - Section LOG T2 » (consulté le ).
    11. « Chiffres clés - Logement en 2018 dans la France entière - Section LOG T2 » (consulté le ).
    12. « Code officiel géographique- Rattachements de la commune de Foix » (consulté le ).
    13. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Foix » (consulté le ).
    14. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 en Ariège » (consulté le ).
    15. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Foix » (consulté le ).
    16. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 en Ariège » (consulté le ).
    17. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
    18. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
    19. « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Foix » (consulté le ).
    20. « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
    21. « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
    22. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 à Foix » (consulté le ).
    23. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 en Ariège » (consulté le ).

    Autres sources

    1. « Communes les plus proches de Foix », sur villorama.com (consulté le ).
    2. Frédéric Zégierman, Le guide des pays de France - Sud, Paris, Fayard, (ISBN 2-213-59961-0), p. 307-308.
    3. Carte IGN sous Géoportail
    4. « Carte géologique de Foix » sur Géoportail (consulté le 22 avril 2022).
    5. « Caractéristiques géologiques et hydrogéologiques de la commune de Foix », sur le Système d’information pour la gestion des eaux souterraines (SIGES) en Occitanie (consulté le )
    6. « Notice associée à la feuille n°1075 - Foix de la carte géologique harmonisée au 1/50 000ème de la France métropolitaine », sur Infoterre, le site du BRGM (consulté le )
    7. Insee, « Comparateur de territoire - Commune de Foix », sur le site de l'Insee (consulté le )
    8. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Indicateurs en données ouvertes (superficie) », sur l'Observatoire des territoires (consulté le )
    9. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Répertoire géographique des communes d'Île-de-France - définition de certains champs (dont la superficie) », sur data.iledefrance.fr (consulté le )
    10. IGN, « Répertoire géographique des communes (RGC) 2014 », sur drive.google.com
    11. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    12. « Le climat en France métropolitaine », sur meteofrance.fr, (consulté le )
    13. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    14. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur ecologie.gouv.fr (consulté le ).
    15. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Occitanie », sur occitanie.chambre-agriculture.fr, (consulté le )
    16. [PDF]« Le changement climatique dans les Pyrénées : impacts, vulnérabilités et adaptation. », sur opcc-ctp.org (consulté le ).
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    Articles connexes



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    [de] Foix

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    [en] Foix

    Foix (French pronunciation: ​[fwa]; Occitan: Fois [ˈfujs, ˈfujʃ]; Catalan: Foix [ˈfoʃ]) is a commune, the former capital of the County of Foix. It is the capital of the department of Ariège as it is the seat of the Préfecture of that department. Foix is located in the Occitanie region of southwestern France. It is the second least populous French departmental capital, the least populous being Privas. Foix lies south of Toulouse, close to the borders with Spain and Andorra.
    - [fr] Foix

    [it] Foix

    Foix (in occitano Fois) è un comune francese di 10.335 abitanti situato nel dipartimento dell'Ariège nella regione del Midi-Pirenei, capoluogo di dipartimento (il più piccolo del paese).

    [ru] Фуа (город)

    Фуа (фр. Foix [fwa] слушать, окс. Fois [fujs, fujʃ], кат. Foix [foʃ]) — город в отрогах Пиренеев, на высоте 380 м над уровнем моря, чуть севернее границы с Андоррой, центр французского департамента Арьеж. Население — 9 712 жителей (2008).



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