Saint-Jean-de-Verges est une commune française située dans le département de l'Ariège, en région Occitanie. Le Centre hospitalier intercommunal des vallées de l'Ariège s'y trouve. Sur le plan historique et culturel, la commune fait partie du pays de Foix, composé de la partie centrale du Plantaurel, du massif de l'Arize et d'un tronçon de la vallée de l'Ariège avec ses quelques affluents.
Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par l'Ariège, le ruisseau de Carol et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable: deux sites Natura 2000 (le «pechs de Foix, Soula et Roquefixade, grotte de L'Herm» et «Garonne, Ariège, Hers, Salat, Pique et Neste»), un espace protégé (le «cours de l'Ariège») et six zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Saint-Jean-de-Verges est une commune rurale qui compte 1 275 habitants en 2019, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1975. Elle appartient à l'unité urbaine de Pamiers et fait partie de l'aire d'attraction de Foix. Ses habitants sont appelés les Saint-Jeantains ou Saint-Jeantaines.
Le patrimoine architectural de la commune comprend un immeuble protégé au titre des monuments historiques : l'église Saint-Jean-Baptiste, classée en 1907.
Géographie
Localisation
La commune de Saint-Jean-de-Verges se trouve dans le département de l'Ariège, en région Occitanie[I 1].
Elle se situe à 5 km à vol d'oiseau de Foix[1], préfecture du département, et à 4 km de Varilhes[2], bureau centralisateur du canton du Val d'Ariège dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales[I 1].
La commune fait en outre partie du bassin de vie de Pamiers[I 1].
Sur le plan historique et culturel, Saint-Jean-de-Verges fait partie du pays de Foix, composé de la partie centrale du Plantaurel, du massif de l'Arize et d'un tronçon de la vallée de l'Ariège avec ses quelques affluents, mais qui n'est plus que l'ombre du prestigieux comté qui s'étendit jusqu'à l'Espagne et même au-delà[4].
Saint-Jean-de-Verges est limitrophe de huit autres communes.
Carte de la commune de Saint-Jean-de-Verges et de ses proches communes.
La commune est située dans le Bassin aquitain, le deuxième plus grand bassin sédimentaire de la France après le Bassin parisien, certaines parties étant recouvertes par des formations superficielles. Les terrains affleurants sur le territoire communal sont constitués de roches sédimentaires datant du Cénozoïque, l'ère géologique la plus récente sur l'échelle des temps géologiques, débutant il y a 66 millions d'années. La structure détaillée des couches affleurantes est décrite dans les feuilles «n°1057 - Pamiers» et «n°1075 - Foix» de la carte géologique harmonisée au 1/50 000ème du département de l'Ariège[6],[7] et leurs notices associées[8],[9].
La superficie cadastrale de la commune publiée par l’Insee, qui sert de références dans toutes les statistiques, est de 12,73 km2[10],[Note 2]. La superficie géographique, issue de la BD Topo, composante du Référentiel à grande échelle produit par l'IGN, est quant à elle de 12,9 km2[7]. Son relief est relativement accidenté puisque la dénivelée maximale atteint 374 mètres. L'altitude du territoire varie entre 335 m et 709 m[13].
Hydrographie
Réseaux hydrographique et routier de Saint-Jean-de-Verges.
La commune est dans le bassin versant de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[14]. Elle est drainée par l'Ariège, le ruisseau de Carol, un bras de l'Ariège, un bras de l'Ariège, le ruisseau de Bedel, le ruisseau de Cascarret, le ruisseau de Génevrières, le ruisseau de Loubières, le ruisseau de Ton et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 18 km de longueur totale[15],[16].
L'Ariège, d'une longueur totale de 162,91 km, prend sa source dans la commune de Porta et s'écoule du sud vers le nord. Elle traverse la commune et se jette dans la Garonne à Portet-sur-Garonne, après avoir traversé 56 communes[17].
Le ruisseau de Carol, d'une longueur totale de 13,4 km, prend sa source dans la commune de Saint-Martin-de-Caralp et s'écoule du sud vers le nord puis d'ouest en est. Il traverse la commune et se jette dans l'Ariègesur le territoire communal, après avoir traversé 5 communes[18].
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de «climat océanique altéré», selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[19]. En 2020, la commune ressort du type «climat de montagne» dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, la température décroît rapidement en fonction de l'altitude. On observe une nébulosité minimale en hiver et maximale en été. Les vents et les précipitations varient notablement selon le lieu[20]. À l'est du département, l’influence méditerranéenne accentue les contrastes saisonniers, le climat y est plus sec[21].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[Note 3]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré suivant[19].
Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000
Moyenne annuelle de température: 12,4°C
Nombre de jours avec une température inférieure à −5°C: 2,8 j
Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C: 8,5 j
Nombre de jours de précipitation en janvier: 9,5 j
Nombre de jours de précipitation en juillet: 6,1 j
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[23] complétée par des études régionales[24],[25] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, «Cadarcet», sur la commune de Cadarcet, mise en service en 2000[26] et qui se trouve à 9 km à vol d'oiseau[27],[Note 5], où la température moyenne annuelle est de 12,3°C et la hauteur de précipitations de 1 109,8 mm pour la période 1981-2010[28].
Sur la station météorologique historique la plus proche, «Saint-Girons», sur la commune de Lorp-Sentaraille, mise en service en 1949 et à 40 km[29], la température moyenne annuelle évolue de 12,2°C pour la période 1971-2000[30], à 12,3°C pour 1981-2010[31], puis à 12,7°C pour 1991-2020[32].
Milieux naturels et biodiversité
Espaces protégés
La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[33],[34].
Un espace protégé est présent sur la commune:
le «cours de l'Ariège», objet d'un arrêté de protection de biotope, d'une superficie de 159,9ha[35].
Réseau Natura 2000
Sites Natura 2000 sur le territoire communal.
Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 6].
Deux sites Natura 2000 ont été définis sur la commune au titre de la directive habitats[37]:
le «pechs de Foix, Soula et Roquefixade, grotte de l'Herm», d'une superficie de 2 211ha, un milieu souterrain exceptionnel (site reproduction trois espèces dechauves souris) avec une forte biodiversité[38];
«Garonne, Ariège, Hers, Salat, Pique et Neste», d'une superficie de 9 581ha, un réseau hydrographique pour les poissons migrateurs, avec des zones de frayères actives et potentielles importantes pour le Saumon en particulier qui fait l'objet d'alevinages réguliers et dont des adultes atteignent déjà Foix sur l'Ariège[39];
Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Trois ZNIEFF de type 1[Note 7] sont recensées sur la commune[40]:
le «cours de l'Ariège» (1 341ha), couvrant 112 communes dont 86 dans l'Ariège et 26 dans la Haute-Garonne[41];
«le Plantaurel entre Foix et Lavelanet» (11 312ha), couvrant 26 communes du département[42],
le «massif du Crieu» (8 998ha), couvrant 15 communes du département[43];
les «coteaux du Palassou» (26 749ha), couvrant 48 communes dont 43 dans l'Ariège et 5 dans l'Aude[44];
«L'Ariège et ripisylves» (1 975ha), couvrant 56 communes dont 43 dans l'Ariège et 13 dans la Haute-Garonne[45];
«le Plantaurel» (42 116ha), couvrant 72 communes dont 68 dans l'Ariège, 2 dans l'Aude et 2 dans la Haute-Garonne[46].
Carte des ZNIEFF de type 1 et 2 à Saint-Jean-de-Verges.
Carte des ZNIEFF de type 1 sur la commune.
Carte des ZNIEFF de type 2 sur la commune.
Urbanisme
Typologie
Saint-Jean-de-Verges est une commune rurale[Note 9],[47]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[I 2],[48].
Elle appartient à l'unité urbaine de Pamiers, une agglomération intra-départementale regroupant 10 communes[I 3] et 29 340 habitants en 2019, dont elle est une commune de la banlieue[I 4],[I 5].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Foix, dont elle est une commune de la couronne[Note 10]. Cette aire, qui regroupe 38 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[I 6],[I 7].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (47,7% en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (47,7%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
forêts (40,8%), prairies (27,6%), zones agricoles hétérogènes (15,1%), zones urbanisées (7,1%), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (6,9%), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (2,4%)[49].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Hameaux
La bastide de Villeneuve-du-Bosc est intégrée à la commune avec les hameaux de Bedel, la Borde, Bordenave, Marseillas, Siret.. le sous le régime de la fusion simple.
Les hameaux de Saint-Jean-de-Verges sont Baylé, Bergé, Castille, Caussade, Farinous, Gabadou, Garrigou, Loubencat, Patau, Perramond, la Terrasse…
Habitat et logement
En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 615, alors qu'il était de 573 en 2013 et de 523 en 2008[I 8].
Parmi ces logements, 87,2% étaient des résidences principales, 4% des résidences secondaires et 8,8% des logements vacants. Ces logements étaient pour 89,7% d'entre eux des maisons individuelles et pour 10,2% des appartements[I 8].
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Saint-Jean-de-Verges en 2018 en comparaison avec celle de l'Ariège et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (4%) inférieure à celle du département (24,6%) mais supérieure à celle de la France entière (9,7%). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 74,5% des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (72,9% en 2013), contre 66,3% pour l'Ariège et 57,5% pour la France entière[I 9].
Résidences secondaires et logements occasionnels (en%)
4
24,6
9,7
Logements vacants (en%)
8,8
9,7
8,2
Voies de communication et transports
Accès avec la route nationale 20 et la route départementale D 919 (ex-route nationale 628), ainsi qu'avec le train en gare de Saint-Jean-de-Verges sur la ligne de Portet-Saint-Simon à Puigcerda (frontière) qui permet de relier Toulouse et Latour-de-Carol en liaison directe.
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Saint-Jean-de-Verges est vulnérable à différents aléas naturels: inondations, climatiques (grand froid ou canicule), feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité modérée). Il est également exposé à deux risques technologiques, le transport de matières dangereuses et la rupture d'un barrage[50],[51].
Risques naturels
Zonage de l'aléa retrait-gonflement des argiles sur la commune de Saint-Jean-de-Verges.
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement, crue torrentielle d'un cours d'eau, l'Ariège, ou ruissellement d'un versant. L’épisode de crue le plus marquant dans le département reste sans doute celui de 1875. Parmi les inondations marquantes plus récentes concernant le cours d'eau de l'Ariège figurent la crue torrentielle de 1982 et les inondations de plaine de 1996 et de 2005 de la Basse vallée de l'Ariège[52].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont soit des chutes de blocs, soit des glissements de terrains, soit des effondrements liés à des cavités souterraines, soit des mouvements liés au retrait-gonflement des argiles. Près de 50% de la superficie du département est concernée par l'aléa retrait-gonflement des argiles, dont la commune de Saint-Jean-de-Verges[53]. L'inventaire national des cavités souterraines permet par ailleurs de localiser celles situées sur la commune[54].
Ces risques naturels sont pris en compte dans l'aménagement du territoire de la commune par le biais d'un plan de prévention des risques (PPR) inondation et mouvement de terrain approuvé le 2 juin 2005[55].
Risques technologiques
Le risque de transport de matières dangereuses par une infrastructure routière ou ferroviaire ou par une canalisation de transport de gaz concerne la commune. Un accident se produisant sur une telle infrastructure est en effet susceptible d’avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu’à 350 m, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[56].
Sur le département de l’Ariège on dénombre cinq grands barrages susceptibles d’occasionner des dégâts en cas de rupture. La commune fait partie des 80 communes susceptibles d’être touchées par l’onde de submersion consécutive à la rupture d’un de ces barrages[57].
Toponymie
Le nom de l'agglomération (dans la vallée) n'a pas varié notablement depuis l'époque médiévale.
Quelques mentions sur des actes anciens:
- 1195: sent johan de vergis, Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques, côte E392;
- 1272: Sanctum Johannem de Virginibus (Devic et Vaissette, Histoire générale de Languedoc, X col. 91);
- XIVesiècle: loco dicitur Virgines, actuellement 'les Verges' à l'est du village (codex Arch. Cap. S. Pietro, côte D175 folio 309 verso).
Histoire
Le pape Grégoire IX a demandé à Simon IV de Montfort de se rendre à Saint-Jean-de-Verges en l'église Saint-Jean-Baptiste pour répondre des plaintes contre lui formulées par le comte de Foix. Roger-Bernard II de Foix. En 1229, ce dernier rend hommage dans cette église au roi de France Louis IX, et a obtenu du légat du pape l'absolution de l'excommunication qui avait été prononcée contre lui pour avoir soutenu l'hérésie cathare. L'église est alors restituée au comte de Foix.
Politique et administration
Découpage territorial
La commune de Saint-Jean-de-Verges est membre de la communauté d'agglomération Pays Foix-Varilhes[I 12], un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Foix. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[58].
Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Foix, au département de l'Ariège, en tant que circonscription administrative de l'État, et à la région Occitanie[I 12].
Sur le plan électoral, elle dépend du canton du Val d'Ariège pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[I 12], et de la première circonscription de l'Ariège pour les élections législatives, depuis le redécoupage électoral de 1986[59].
Administration municipale
Le nombre d'habitants au recensement de 2011 étant compris entre 500 et 1 499 habitants, le nombre de membres du conseil municipal pour l'élection de 2014 est de quinze[60],[61].
Tendances politiques et résultats
Article connexe: Élections municipales de 2020 dans l'Ariège.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[65]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[66].
En 2019, la commune comptait 1 275 habitants[Note 11], en augmentation de 7,96% par rapport à 2013 (Ariège: +0,39%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
466
146
503
497
541
515
534
609
585
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
589
542
554
556
596
510
514
520
555
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
495
505
503
403
409
383
371
369
358
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2005
2006
2010
411
460
571
635
787
841
1 004
1 058
1 145
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2015
2019
-
-
-
-
-
-
-
1 220
1 275
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[67] puis Insee à partir de 2006[68].)
Saint-Jean-de-Verges fait partie de l'académie de Toulouse.
L'éducation est assurée par un regroupement pédagogique intercommunal, avec les communes de Crampagna et de Loubières[73].
Culture et festivités
Salle des fêtes, marché le jeudi matin.
Activités sportives
Pétanque.
Écologie et recyclage
Économie
Revenus
En 2018, la commune compte 530 ménages fiscaux[Note 12], regroupant 1 247 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 21 760 €[I 13] (19 820 € dans le département[I 14]).
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 738 personnes, parmi lesquelles on compte 77,6% d'actifs (70,2% ayant un emploi et 7,4% de chômeurs) et 22,4% d'inactifs[Note 13],[I 15]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Foix, du fait qu'au moins 15% des actifs travaillent dans le pôle[Carte 2],[I 18]. Elle compte 1 444 emplois en 2018, contre 1 471 en 2013 et 1 402 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 529, soit un indicateur de concentration d'emploi de 273% et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 58%[I 19].
Sur ces 529 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 100 travaillent dans la commune, soit 19% des habitants[I 20]. Pour se rendre au travail, 92% des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 1,7% les transports en commun, 3,1% s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 3,2% n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 21].
Activités hors agriculture
Centre hospitalier intercommunal du Val d'Ariège
141 établissements[Note 14] sont implantés à Saint-Jean-de-Verges au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 15],[I 22].
Secteur d'activité
Commune
Département
Nombre
%
%
Ensemble
141
100%
(100%)
Industrie manufacturière, industries extractives et autres
10
7,1%
(12,9%)
Construction
22
15,6%
(14,2%)
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration
29
20,6%
(27,5%)
Information et communication
1
0,7%
(1,8%)
Activités financières et d'assurance
3
2,1%
(2,8%)
Activités immobilières
4
2,8%
(4,2%)
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien
21
14,9%
(13,2%)
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale
43
30,5%
(14,4%)
Autres activités de services
8
5,7%
(8,8%)
Le secteur de l'administration publique, l'enseignement, la santé humaine et l'action sociale est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 30,5 % du nombre total d'établissements de la commune (43 sur les 141 entreprises implantées à Saint-Jean-de-Verges), contre 14,4% au niveau départemental[I 23].
Les cinq entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[74]:
Ambulances Ollivier Et Fils, ambulances (6 063 k€)
Reseaux, construction de réseaux pour fluides (2 942 k€)
Rouch Energies, travaux d'installation d'équipements thermiques et de climatisation (853 k€)
Alzieu Rodrigues, travaux d'installation d'eau et de gaz en tous locaux (678 k€)
Le Centre hospitalier intercommunal du Val d'Ariège (CHIVA)[75] s'y trouve. Inauguré en 2001, c'est le principal hôpital du département qui se substitua aux hôpitaux de Foix et Pamiers. Son importance lui donne un rôle économique majeur sur la vie locale.
Agriculture
1988
2000
2010
Exploitations
21
10
6
Superficie agricole utilisée (ha)
365
178
219
La commune fait partie de la petite région agricole dénommée «Région sous-pyrénéenne»[76]. En 2010, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 16] sur la commune est l'élevage d'herbivores hors bovins, caprins et porcins[77]. Six exploitations agricoles ayant leur siège dans la commune sont dénombrées lors du recensement agricole[Note 17] de 2010 (douze en 1988). La superficie agricole utilisée est de 219ha[77].
Culture locale et patrimoine
Lieux et bâtiments
Église Saint-Jean-Baptiste[79] (XIIesiècle), classée aux Monuments historiques en 1907. Il s'agit d'une des plus belles églises romanes de l'Ariège.
L'église a dépendu de l'abbaye Saint-Volusien de Foix à partir de 1104 comme l'a été l'église de Vals. L'église a une nef de trois travées à vaisseau unique avec chœur et abside. Elle a deux petites dépendances formant un transept bas munis d'absidioles.
Les distances sont mesurées entre chef-lieux de communes à vol d'oiseau.
La superficie publiée par l’Insee est la superficie évaluée en 1975 par le service du cadastre de la Direction Générale des Impôts, corrigée des modifications communales intervenues depuis 1975. Elle comprend toutes les surfaces du domaine public et privé, cadastrées ou non cadastrées, à l'exception des lacs, étangs et glaciers de plus d'un kilomètre carré ainsi que des estuaires et ne correspond pas obligatoirement à la surface géographique[11],[12]
Les normales servent à représenter le climat dans lequel nous vivons. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[22].
L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[36].
Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[78].
Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, «Les types de climats en France, une construction spatiale», Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no501, (DOIhttps://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
Marcel Durliat, «L'église de Saint-Jean-de-Verges», dans Congrès archéologique de France. 131esession. Pays de l'Aude. 1973, Société Française d'Archéologie, Paris, 1973, p.400-403
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