Latour-de-Carol Écouter (La Tor de Querol en catalan) est une commune française, située en Cerdagne, dans le sud-ouest du département des Pyrénées-Orientales en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans la Cerdagne, une haute plaine à une altitude moyenne de 1 200 m d'altitude, qui s'étend d'est en ouest sur une quarantaine de kilomètres entre Mont-Louis et Bourg-Madame.
Latour-de-Carol | |
![]() Début de la ligne ferroviaire de Cerdagne et de ses « petits trains jaunes » à Latour-de-Carol. | |
![]() Blason |
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Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Occitanie |
Département | Pyrénées-Orientales |
Arrondissement | Prades |
Intercommunalité | Communauté de communes Pyrénées Cerdagne |
Maire Mandat |
Cécile Houyau 2020-2026 |
Code postal | 66760 |
Code commune | 66095 |
Démographie | |
Gentilé | Carolans |
Population municipale |
439 hab. (2019 ![]() |
Densité | 35 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 42° 27′ 57″ nord, 1° 53′ 23″ est |
Altitude | Min. 1 209 m Max. 2 080 m |
Superficie | 12,63 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | Canton des Pyrénées catalanes |
Législatives | Troisième circonscription |
Localisation | |
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Exposée à un climat de montagne, elle est drainée par le Riu de Querol, Riu de Salit, Riu de Tarterès et par un autre cours d'eau. Incluse dans le parc naturel régional des Pyrénées catalanes, la commune possède un patrimoine naturel remarquable : un site Natura 2000 (« Capcir, Carlit et Campcardos ») et deux zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Latour-de-Carol est une commune rurale qui compte 439 habitants en 2019, après avoir connu un pic de population de 1 635 habitants en 1836. Ses habitants sont appelés les Carolans ou Carolanes.
La commune de Latour-de-Carol se trouve dans le département des Pyrénées-Orientales, en région Occitanie et est frontalière avec l'Espagne (Catalogne)[I 1].
Elle se situe à 86 km à vol d'oiseau de Perpignan[1], préfecture du département, et à 47 km de Prades[2], sous-préfecture.
Les communes les plus proches[Note 1] sont[3] : Enveitg (2,2 km), Ur (4,0 km), Dorres (4,6 km), Angoustrine-Villeneuve-des-Escaldes (5,4 km), Bourg-Madame (5,7 km), Palau-de-Cerdagne (8,4 km), Porta (8,5 km), Estavar (8,9 km).
Sur le plan historique et culturel, Latour-de-Carol fait partie de la région de la Cerdagne, une haute plaine à une altitude moyenne de 1 200 m d'altitude, qui s'étend d'est en ouest sur une quarantaine de kilomètres entre Mont-Louis et Bourg-Madame[4].
L'altitude de la commune varie de 1 209 à 2 080 mètres[7].
La commune est classée en zone de sismicité 4, correspondant à une sismicité moyenne[8].
Le Carol, affluent en rive droite du Sègre, traverse la commune du nord au sud.
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat des marges montargnardes », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[9]. En 2020, la commune ressort du type « climat de montagne » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, la température décroît rapidement en fonction de l'altitude. On observe une nébulosité minimale en hiver et maximale en été. Les vents et les précipitations varient notablement selon le lieu[10].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré suivant[9].
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[12] complétée par des études régionales[13] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Ste Léocadie », sur la commune de Sainte-Léocadie, mise en service en 1981[14] et qui se trouve à 10 km à vol d'oiseau[15],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 9,7 °C et la hauteur de précipitations de 567,3 mm pour la période 1981-2010[16]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Perpignan », sur la commune de Perpignan, mise en service en 1924 et à 86 km[17], la température moyenne annuelle évolue de 15,4 °C pour la période 1971-2000[18], à 15,7 °C pour 1981-2010[19], puis à 16,1 °C pour 1991-2020[20].
La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[21],[22]. Dans ce cadre, la commune fait partie[23]. Un espace protégé est présent sur la commune : le parc naturel régional des Pyrénées catalanes, créé en 2004 et d'une superficie de 139 062 ha, qui s'étend sur 66 communes du département. Ce territoire s'étage des fonds maraîchers et fruitiers des vallées de basse altitude aux plus hauts sommets des Pyrénées-Orientales en passant par les grands massifs de garrigue et de forêt méditerranéenne[24],[25].
Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 5].
Le site Natura 2000 Capcir-Carlit-Campcardos couvre une superficie de 39 760 ha sur le territoire de quinze communes du département dont celle-ci, à la fois au titre de la directive habitats et de la directive oiseaux. Cette zone présente de nombreux habitats naturels alpins (pelouses, landes) et des milieux rocheux majoritairement siliceux et héberge certaines espèces d'intérêt communautaire : Botrychium simplex, Ligularia sibirica pour les plantes, Desman des Pyrénées et Loche pour les animaux. Au titre de la directive oiseaux, elle recèle une grande diversité d'habitats naturels se traduisant par un patrimoine ornithologique remarquable puisqu'elle accueille la plupart des espèces caractéristiques des zones de montagne, que ce soit parmi les rapaces (Gypaète barbu, Circaète Jean-le-Blanc, aigle royal, Faucon pèlerin), les galliformes (Lagopède, grand Tétras) ou les espèces forestières (Pic noir) et d'autres de milieux plus ouverts[27],[28].
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1[Note 6] est recensée sur la commune[29] : la « vallée du Carol » (2 929 ha), couvrant 3 communes du département[30] et une ZNIEFF de type 2[Note 7],[29] : la « Basse Cerdagne » (3 916 ha), couvrant 12 communes du département[31].
Latour-de-Carol est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 8],[32],[I 2],[33]. La commune est en outre hors attraction des villes[I 3],[I 4].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (67,5 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (68,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (35,3 %), forêts (24,6 %), zones agricoles hétérogènes (13,5 %), prairies (11 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (7,6 %), mines, décharges et chantiers (4,1 %), zones urbanisées (3,3 %), terres arables (0,6 %)[34].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Latour-de-Carol est divisé en plusieurs hameaux, tous situés à proximité de la vallée du Carol. Ceux-ci sont, du nord au sud : Quers, Riutès, Latour-de-Carol et Iravals. On trouve également des hameaux plus isolés : San Pere de Sedret, au sud-ouest d'Iravals, et Salit au nord-est de Riutès[5].
La commune de Latour-de-Carol compte, en 2009, 486 logements. Parmi ceux-ci, 40,2 % sont des résidences principales, 48,6 % sont des résidences secondaires et 11,2 % sont vacants. 63,4 % des ménages de Latour-de-Carol sont propriétaires de leur résidence principale[I 5].
Le train jaune s’arrête en gare de Latour-de-Carol - Enveitg, gare internationale, entre les réseaux français et espagnol, située sur la commune voisine d'Enveitg. Elle possède trois écartements de voie différents : 1 000 mm (Ligne de Cerdagne), 1 435 mm (SNCF) et 1 668 mm (RENFE)[35].
De nombreuses lignes du réseau régional liO desservent la commune : la 560 (Porté-Puymorens - Perpignan), la 562 (Latour-de-Carol - Puyvalador) et la 566 (Latour-de-Carol - Porté-Puymorens).
Le territoire de la commune de Latour-de-Carol est vulnérable à différents aléas naturels : inondations, climatiques (grand froid ou canicule), feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité moyenne). Il est également exposé à deux risques technologiques, le transport de matières dangereuses et la rupture d'un barrage, et à un risque particulier, le risque radon[36],[37].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par crue torrentielle de cours d'eau du bassin du Sègre[38].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont soit des mouvements liés au retrait-gonflement des argiles, soit des glissements de terrains, soit des chutes de blocs[39]. Une cartographie nationale de l'aléa retrait-gonflement des argiles permet de connaître les sols argileux ou marneux susceptibles vis-à-vis de ce phénomène[40].
Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une route à fort trafic. Un accident se produisant sur une telle infrastructure est en effet susceptible d’avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu’à 350 m, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[41].
Sur le département des Pyrénées-Orientales, on dénombre sept grands barrages susceptibles d’occasionner des dégâts en cas de rupture. La commune fait partie des 66 communes susceptibles d’être touchées par l’onde de submersion consécutive à la rupture d’un de ces barrages, le barrage de Lanoux sur le ruisseau de Font Vive, un ouvrage de 42,5 m de hauteur construit en 1962[42].
Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Toutes les communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune de Latour-de-Carol est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[43].
En catalan, le nom de la commune est la Tor de Querol[44] ; les habitants sont els Querolans.
Le hameau de Carol qui a donné son nom à la tour (aujourd'hui disparue) se situe plus haut dans la vallée, au nord-ouest sur la commune de Porta[5].
Les premières traces d'habitation datent de 600 av. J.-C. et se trouvent à l'emplacement du hameau d'Iravals. Le peuplement s'est déplacé à partir du XIIIe siècle autour du hameau de Latour-de-Carol, délaissant en partie Iravals[45].
Le , la commune de Porta est créée par détachement de Latour-de-Carol[46].
À compter des élections départementales de 2015, la commune est incluse dans le nouveau canton des Pyrénées catalanes.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
1790 | 28 août 1793 | Bonaventure Moreno Vigo | ||
28 août 1793 | 1795 | Gil Duran | ||
1795 | 1799 | Étienne Rabat | ||
1799 | 1800 | Paul Garreta | ||
1800 | décembre 1807 | Laurent Vigo | ||
janvier 1808 | janvier 1810 | François Garreta | ||
janvier 1810 | juin 1811 | Augustin Vernis | ||
juin 1811 | janvier 1816 | Étienne Rabat | ||
janvier 1816 | décembre 1819 | Quentin Isern | ||
décembre 1819 | 4 mars 1831 | Bonaventure Vigo Grau | ||
4 mars 1831 | août 1831 | Étienne Rabat | ||
août 1831 | 22 décembre 1831 | Jacques Vernis | ||
22 décembre 1831 | 21 février 1838 | Étienne Garreta | ||
21 février 1838 | 10 avril 1848 | Paul Duran | ||
10 avril 1848 | 22 juillet 1849 | Quentin Yzern | ||
22 juillet 1849 | 25 avril 1852 | Paul Puig | ||
25 avril 1852 | 8 juin 1858 | Paul Duran | ||
8 juin 1858 | 4 septembre 1870 | Laurent Vigo | ||
4 septembre 1870 | 20 septembre 1877 | Augustin Garreta | ||
20 septembre 1877 | 31 décembre 1877 | Étienne Vernis | ||
31 décembre 1877 | 21 janvier 1878 | Thomas Vivès | ||
21 janvier 1878 | 20 juin 1880 | Augustin Garreta | ||
20 juin 1880 | 18 mai 1884 | Jean Barrère | ||
18 mai 1884 | 7 avril 1910 | Adolphe Ramonatxo | ||
7 avril 1910 | 17 mai 1925 | Jacques Vernis | ||
17 mai 1925 | 8 novembre 1942 | Joseph Naudon | ||
8 novembre 1942 | 18 mai 1945 | Pierre Monné | ||
18 mai 1945 | 31 octobre 1947 | François Marti | ||
31 octobre 1947 | 21 mars 1964 | Antoine Astor | ||
21 mars 1964 | 19 mars 1971 | Jacques Churet | ||
19 mars 1971 | 11 mars 1983 | Charles Churet | ||
11 mars 1983 | 29 février 1984 | Jean Delcor | ||
29 février 1984 | 25 mars 1989 | Francis Bosom | ||
25 mars 1989 | 23 juin 1995 | René Fourcade | ||
23 juin 1995 | 2008 | Albert Truno | ||
mars 2008 | 21 février 2014 | Marcel Peytavi[48],[49] | Ancien proviseur du lycée Joffre (Montpellier) | |
mars 2014 | En cours | Cécile Houyau[50] |
La population est exprimée en nombre de feux (f) ou d'habitants (H).
1359 | 1365 | 1378 | 1515 | 1553 | 1709 | 1720 | 1765 | 1774 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
90 f | 91 f | 26 f | 8 f | 3 f | 81 f | 95 f | 1 122 H | 1 156 H |
1789 | - | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
223 f | - | - | - | - | - | - | - | - |
Notes :
Le hameau de Sainte-Eulalie est aujourd'hui sur la commune d'Enveitg et celui de Carol sur la commune de Porta[5].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[51]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[52].
En 2019, la commune comptait 439 habitants[Note 9], en augmentation de 3,54 % par rapport à 2013 (Pyrénées-Orientales : +3,73 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 073 | 1 295 | 1 318 | 1 463 | 1 501 | 1 635 | 660 | 761 | 661 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
695 | 704 | 734 | 776 | 631 | 574 | 615 | 602 | 540 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
548 | 556 | 529 | 538 | 554 | 627 | 570 | 474 | 383 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2011 | 2016 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
359 | 359 | 381 | 390 | 364 | 367 | 386 | 410 | 421 |
2019 | - | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
439 | - | - | - | - | - | - | - | - |
selon la population municipale des années : | 1968[54] | 1975[54] | 1982[54] | 1990[54] | 1999[54] | 2006[55] | 2009[56] | 2013[57] |
Rang de la commune dans le département | 95 | 104 | 99 | 112 | 117 | 118 | 115 | 116 |
Nombre de communes du département | 232 | 217 | 220 | 225 | 226 | 226 | 226 | 226 |
L'école est un regroupement pédagogique intercommunal entre Latour-de-Carol et Enveitg. Latour possède une école primaire avec section maternelle et élémentaire entre le CE2 et le CM2, et Enveitg accueille l'école élémentaire pour le CP et CE1[58]. L'école est située au sud du bourg.
Le secteur du collège est Bourg-Madame[59].
Latour-de-Carol a vu le passage de la 15e étape du Tour de France 2021 (Céret-Andorre-la-Vieille) à 114,1 km après le départ de Céret[60].
En 2018, la commune compte 185 ménages fiscaux[Note 10], regroupant 426 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 20 490 €[I 6] (19 350 € dans le département[I 7]).
2008 | 2013 | 2018 | |
---|---|---|---|
Commune[I 8] | 3 % | 4,3 % | 7,8 % |
Département[I 9] | 10,3 % | 12,9 % | 13,3 % |
France entière[I 10] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 250 personnes, parmi lesquelles on compte 78,3 % d'actifs (70,5 % ayant un emploi et 7,8 % de chômeurs) et 21,7 % d'inactifs[Note 11],[I 8]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.
La commune est hors attraction des villes[Carte 2],[I 11]. Elle compte 138 emplois en 2018, contre 116 en 2013 et 135 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 183, soit un indicateur de concentration d'emploi de 75,1 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 57,2 %[I 12].
Sur ces 183 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 62 travaillent dans la commune, soit 34 % des habitants[I 13]. Pour se rendre au travail, 79,3 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 1,7 % les transports en commun, 13,4 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 5,6 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 14].
55 établissements[Note 12] sont implantés à Latour-de-Carol au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 13],[I 15].
Secteur d'activité | Commune | Département | |
---|---|---|---|
Nombre | % | % | |
Ensemble | 55 | ||
Industrie manufacturière, industries extractives et autres | 7 | 12,7 % | (8,7 %) |
Construction | 14 | 25,5 % | (14,3 %) |
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration | 15 | 27,3 % | (30,5 %) |
Activités financières et d'assurance | 1 | 1,8 % | (3 %) |
Activités immobilières | 5 | 9,1 % | (6,2 %) |
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien | 5 | 9,1 % | (13 %) |
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale | 6 | 10,9 % | (13,9 %) |
Autres activités de services | 2 | 3,6 % | (8,5 %) |
Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 27,3 % du nombre total d'établissements de la commune (15 sur les 55 entreprises implantées à Latour-de-Carol), contre 30,5 % au niveau départemental[I 16].
1988 | 2000 | 2010 | 2020 | |
---|---|---|---|---|
Exploitations | 7 | 8 | 7 | 6 |
SAU[Note 14] (ha) | 424 | 355 | 454 | 688 |
La commune est dans la Cerdagne, une petite région agricole située à l'extrême ouest du département des Pyrénées-Orientales[61]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 15] sur la commune est l'élevage de bovins, pour la viande[Carte 3]. Six exploitations agricoles ayant leur siège dans la commune sont dénombrées lors du recensement agricole de 2020[Note 16] (sept en 1988). La superficie agricole utilisée est de 688 ha[63],[Carte 4],[Carte 5].
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Blason | Écartelé: aux 1er et 4e d'or à quatre pals de gueules, aux 2e et 3e de sable à la tour d'or, maçonnée du champ, ouverte et ajourée d'argent. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
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