Laréole (La Reula en occitan) est une commune française située dans le département de la Haute-Garonne, en région Occitanie.
Pour l’article ayant un titre homophone, voir La Réole.
Laréole | |
![]() Château de Laréole. | |
Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Occitanie |
Département | Haute-Garonne |
Arrondissement | Toulouse |
Intercommunalité | Communauté de communes des Hauts Tolosans |
Maire Mandat |
Fabien Gauthé 2020-2026 |
Code postal | 31480 |
Code commune | 31275 |
Démographie | |
Gentilé | Réolains |
Population municipale |
160 hab. (2019 ![]() |
Densité | 18 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 43° 44′ 20″ nord, 1° 01′ 23″ est |
Altitude | Min. 135 m Max. 272 m |
Superficie | 8,88 km2 |
Élections | |
Départementales | Canton de Léguevin |
Législatives | Sixième circonscription |
Localisation | |
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Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le pays de Rivière-Verdun, un petit pays d'élection de l'est de la Gascogne, à l'écart des grandes voies de communication, et s'étageant sur les terrasses de la rive gauche de la Garonne, entre la vallée de la Save et la Lomagne, et se prolongeant en Gascogne toulousaine. Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par le ruisseau du Pest et par divers autres petits cours d'eau.
Laréole est une commune rurale qui compte 160 habitants en 2019, après avoir connu un pic de population de 433 habitants en 1831. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Toulouse. Ses habitants sont appelés les Réolains ou Réolaines.
Le patrimoine architectural de la commune comprend un immeuble protégé au titre des monuments historiques : le château, classé en 1927 puis en 1991 et en 1994.
La commune de Laréole se trouve dans le département de la Haute-Garonne, en région Occitanie[I 1].
Elle se situe à 37 km à vol d'oiseau de Toulouse[1], préfecture du département, et à 23 km de Léguevin[2], bureau centralisateur du canton de Léguevin dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales[I 1]. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Cadours[I 1].
Les communes les plus proches[Note 1] sont[3] : Cadours (2,5 km), Ardizas (2,9 km), Cox (3,0 km), Puysségur (3,4 km), Cologne (4,0 km), Encausse (4,5 km), Sainte-Anne (4,6 km), Saint-Cricq (4,7 km).
Sur le plan historique et culturel, Laréole fait partie du pays de Rivière-Verdun, un petit pays d'élection de l'est de la Gascogne sis à l'écart des grandes voies de communication. Ce territoire s'étage sur les terrasses de la rive gauche de la Garonne, entre la vallée de la Save et la Lomagne, et se prolonge plein est en Gascogne toulousaine[4].
Laréole est limitrophe de six autres communes dont trois dans le département du Gers.
Sainte-Anne (Gers) |
Brignemont | Cox |
Ardizas (Gers) |
![]() |
Puysségur |
Cadours |
La commune est dans le bassin de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[6]. Elle est drainée par le ruisseau du Pest, le ruisseau de Barrats, le ruisseau de la Pérengle, le ruisseau d'en Blanguet, le ruisseau d'en coupasse, le ruisseau d'en granet, le ruisseau de tros et par deux petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 10 km de longueur totale[7],[8].
Le ruisseau du Pest, d'une longueur totale de 10,7 km, prend sa source dans la commune d'Encausse (32) et s'écoule du sud-est vers le nord-ouest. Il traverse la commune et se jette dans Le Sarrampion à Sainte-Anne (32), après avoir traversé 5 communes[9].
La superficie de la commune est de 888 hectares ; son altitude varie de 135 à 272 mètres[10].
Aucun espace naturel présentant un intérêt patrimonial n'est recensé sur la commune dans l'inventaire national du patrimoine naturel[11],[12],[13].
Accès avec lignes régulières de transport interurbain réseau Arc-en-ciel (anciennement SEMVAT).
Le territoire de la commune de Laréole est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse) et séisme (sismicité très faible)[14]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[15].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (88,8 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 89 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 89 sont en en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 98 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[16],[Carte 1].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[17].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 1993, 2003, 2011 et 2016 et par des mouvements de terrain en 1999[14].
Son histoire est liée à son château.
Le nombre d'habitants au recensement de 2017 étant compris entre 100 habitants et 499 habitants, le nombre de membres du conseil municipal pour l'élection de 2020 est de onze[18],[19].
Commune faisant partie de la sixième circonscription de la Haute-Garonne, de la communauté de communes des Hauts Tolosans et du canton de Léguevin (avant le redécoupage départemental de 2014, Laréole faisait partie de l'ex-canton de Cadours) et avant le de la communauté de communes des Coteaux de Cadours.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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mars 2001 | mars 2008 | Gérard Bousses | ||
mars 2008 | mai 2020 | Jean-Luc Gauthé | DVG | Cadre |
mai 2020 | En cours | Fabien Gauthé | DVG | Cadre |
Les données manquantes sont à compléter. |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[20]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[21].
En 2019, la commune comptait 160 habitants[Note 2], en augmentation de 0,63 % par rapport à 2013 (Haute-Garonne : +7,81 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
422 | 385 | 385 | 422 | 433 | 419 | 400 | 394 | 311 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
380 | 344 | 349 | 348 | 316 | 321 | 300 | 290 | 280 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
274 | 295 | 280 | 238 | 228 | 212 | 212 | 205 | 211 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2004 | 2006 | 2009 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
183 | 152 | 146 | 138 | 114 | 122 | 124 | 134 | 138 |
2014 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
168 | 160 | - | - | - | - | - | - | - |
selon la population municipale des années : | 1968[24] | 1975[24] | 1982[24] | 1990[24] | 1999[24] | 2006[25] | 2009[26] | 2013[27] |
Rang de la commune dans le département | 374 | 308 | 361 | 431 | 429 | 432 | 433 | 426 |
Nombre de communes du département | 592 | 582 | 586 | 588 | 588 | 588 | 589 | 589 |
Laréole fait partie de l'académie de Toulouse.
Circuit automobile de Cadours-Laréole, ancien circuit automobile.
La collecte et le traitement des déchets des ménages et des déchets assimilés ainsi que la protection et la mise en valeur de l'environnement se font dans le cadre de la communauté de communes des Coteaux de Cadours[28].
Une déchetterie est présente sur la commune de Cadours[29].
En 2018 (données Insee publiées en ), la commune compte 64 ménages fiscaux[Note 3], regroupant 159 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 21 710 €[I 2] (23 140 € dans le département[I 3]).
2008 | 2013 | 2018 | |
---|---|---|---|
Commune[I 4] | 1,3 % | 7,1 % | 7,7 % |
Département[I 5] | 7,7 % | 9,6 % | 9,3 % |
France entière[I 6] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 94 personnes, parmi lesquelles on compte 79,1 % d'actifs (71,4 % ayant un emploi et 7,7 % de chômeurs) et 20,9 % d'inactifs[Note 4],[I 4]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Toulouse, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 2],[I 7]. Elle compte 54 emplois en 2018, contre 56 en 2013 et 46 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 70, soit un indicateur de concentration d'emploi de 77,5 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 58,3 %[I 8].
Sur ces 70 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 17 travaillent dans la commune, soit 24 % des habitants[I 9]. Pour se rendre au travail, 89,6 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 1,5 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 9 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 10].
10 établissements[Note 5] sont implantés à Laréole au [I 11]. Le secteur de la construction est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 40 % du nombre total d'établissements de la commune (4 sur les 10 entreprises implantées à Laréole), contre 12 % au niveau départemental[I 12].
La commune est dans les « Coteaux du Gers », une petite région agricole occupant une partie nord-ouest du département de la Haute-Garonne, caractérisée par une succession de coteaux peu accidentés, les surfaces cultivées étant entièrement dévolues aux grandes cultures[30]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 6] sur la commune est la culture de céréales et/ou d'oléoprotéagineuses[Carte 3].
1988 | 2000 | 2010 | 2020 | |
---|---|---|---|---|
Exploitations | 20 | 12 | 10 | 18 |
SAU[Note 7] (ha) | 689 | 671 | 550 | 488 |
Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 20 lors du recensement agricole de 1988[Note 8] à 12 en 2000 puis à 10 en 2010[32] et enfin à 18 en 2020[Carte 4], soit une baisse de 10 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 57 % de ses exploitations[33],[Carte 5]. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de 689 ha en 1988 à 488 ha en 2020[Carte 6]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a baissé, passant de 34 à 27 ha[32].
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