Cologne (Colonha en gascon) est une commune française située dans le département du Gers en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans la Lomagne, une ancienne circonscription de la province de Gascogne ayant titre de vicomté, surnommée « Toscane française ».
Pour les articles homonymes, voir Cologne (homonymie).
Cologne | |
Halle de Cologne. | |
![]() Blason |
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Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Occitanie |
Département | Gers |
Arrondissement | Condom |
Intercommunalité | Communauté de communes Bastides de Lomagne |
Maire Mandat |
Cyril Romero 2020-2026 |
Code postal | 32430 |
Code commune | 32106 |
Démographie | |
Gentilé | Colognais |
Population municipale |
927 hab. (2019 ![]() |
Densité | 142 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 43° 43′ 23″ nord, 0° 58′ 43″ est |
Altitude | 199 m Min. 134 m Max. 214 m |
Superficie | 6,52 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Toulouse (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Gimone-Arrats |
Législatives | Deuxième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | http://www.mairie-cologne.com/ |
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Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par le Sarrampion et par un autre cours d'eau.
Cologne est une commune rurale qui compte 927 habitants en 2019, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1968. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Toulouse. Ses habitants sont appelés les Colognais ou Colognaises.
Le patrimoine architectural de la commune comprend deux immeubles protégés au titre des monuments historiques : la halle, inscrite en 1944, et le presbytère (syndicat d'initiative), inscrit en 1944.
La commune est implantée en Rivière-Verdun à la limite du Fezensaguet et du Gimois. Elle marie avec élégance la pierre et la brique.
Le village est situé sur la D 654 entre Mauvezin et l'Isle-Jourdain.
Cologne est limitrophe de six autres communes.
Sainte-Anne | ||
Saint-Georges | ![]() |
Ardizas |
Sirac | Saint-Cricq | Encausse |
La superficie de la commune est de 652 hectares ; son altitude varie de 134 à 214 mètres[2].
Cologne se situe en zone de sismicité 1 (sismicité très faible)[3].
Accès avec la route départementale D 654 ancienne route nationale 654.
La commune est dans le bassin de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[4]. Elle est drainée par le Sarrampion et le ruisseau de Piquètis, qui constituent un réseau hydrographique de 2 km de longueur totale[5],[Carte 1].
Le Sarrampion, d'une longueur totale de 25,4 km, prend sa source dans la commune de Monferran-Savès et s'écoule vers le nord. Il traverse la commune et se jette dans la Gimone à Maubec, après avoir traversé 14 communes[6].
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat du Bassin du Sud-Ouest », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[7]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[8].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[10] complétée par des études régionales[11] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Ste-Anne », sur la commune de Sainte-Anne, mise en service en 1995[12] et qui se trouve à 3 km à vol d'oiseau[13],[Note 3], où la température moyenne annuelle est de 13,5 °C et la hauteur de précipitations de 653,6 mm pour la période 1981-2010[14]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Auch », sur la commune d'Auch, mise en service en 1985 et à 33 km[15], la température moyenne annuelle évolue de 13,1 °C pour 1981-2010[16] à 13,5 °C pour 1991-2020[17].
Aucun espace naturel présentant un intérêt patrimonial n'est recensé sur la commune dans l'inventaire national du patrimoine naturel[18],[19],[20].
Cologne est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4],[21],[I 1],[22].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Toulouse, dont elle est une commune de la couronne[Note 5]. Cette aire, qui regroupe 527 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[I 2],[I 3].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (94,9 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (94,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (80,9 %), zones agricoles hétérogènes (14 %), zones urbanisées (5,2 %)[23].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
Le territoire de la commune de Cologne est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse) et séisme (sismicité très faible)[24]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[25].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (94,5 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 321 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 321 sont en en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 93 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[26],[Carte 3].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[27].
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1999, 2009 et 2018. Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 1992, 2003, 2007, 2012 et 2017 et par des mouvements de terrain en 1999[24].
À l'instar de nombreuses autres villes neuves fondées à la même époque (« bastides »), Cologne emprunte son nom à une ville prestigieuse, Cologne en Allemagne, comme gage du succès de son développement[28]. L’hypothèse selon laquelle la ville aurait été une colonie romaine nommée Colonia alba ne repose sur aucune base sérieuse. Elle est mentionnée dans une vie de saint Clair d’Aquitaine, qui y aurait fait une halte dans son périple entre Albi et Lactora (Lectoure).
La cité actuelle est une bastide fondée en 1284 par le sénéchal Eustache de Beaumarchais qui représentait le roi de France et le comte de Toulouse. Il l'a fondé en paréage avec le seigneur local Otton, vicomte de Terride, sur la paroisse Notre-Dame-de-Sabolène. Aussitôt, le pal est dressé et les coutumes promulguées deux ans plus tard.
Le plan de la bastide est caractéristique des bastides royales de plaine. La ville s'étire le long de deux axes perpendiculaires. On retrouve ce plan pour d'autres bastides fondées par le sénéchal Eustache de Beaumarchais : Mirande ou Pavie. Dans un rectangle à pans coupés s'inscrivent neuf îlots de forme carrée ou rectangulaire, la place occupant le centre[29]. Le maire de Cologne en 1767 est Jean guillaume Cavaré, le juge, Me Bertrand Depié.
Le nombre d'habitants au recensement de 2011 étant compris entre 500 et 1 499 habitants, le nombre de membres du conseil municipal pour l'élection de 2014 est de quinze[30],[31].
Commune faisant partie de la communauté de communes des bastides de Lomagne et du canton de Gimone-Arrats (avant le redécoupage départemental de 2014, Cologne était le chef lieu de l'ex-canton de Cologne) et avant le 1er janvier 2017 elle faisait partie de la communauté de communes de Terride-Arcadèche.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
1791 | 1796 | Pierre Griffolet | ||
1796 | 1798 | Séberin Ducos | ||
1798 | 1800 | Michel Marie Samazan | ||
1800 | 1800 | Pierre Castin | ||
1800 | 1826 | Antoine Damade | ||
1826 | 1834 | Etienne Elisabeth Puyminet | ||
1834 | 1838 | Antoine Damade | ||
1838 | 1839 | Jean François Darolles | ||
1839 | 1840 | Euzèbe Daries | ||
1840 | 1846 | Benoit Marceillac | ||
1846 | 1870 | Osmin Guihaméde | ||
1870 | 1870 | Arthur Bastard (de) | ||
1870 | 1905 | Auguste Delibes | ||
1905 | 1919 | Auguste Daries | ||
1919 | 1920 | Frédéric Catalan | ||
1920 | 1927 | François Baubeste | ||
1927 | 1929 | Jules Chabanon | ||
1929 | 1931 | Camille Catalan | ||
1931 | 1935 | Joseph Boué | ||
1935 | 1941 | Camille Catalan | ||
1941 | 1944 | Paul Martres (de) | ||
1944 | 1945 | Camille Catalan | ||
1945 | 1953 | Frédéric Laïrle | ||
1953 | 1971 | Charles Moulié | ||
mars 1971 | septembre 2011 | Max Laborie[33] | UDF | Conseiller général (1973-2004). Décès en cours de mandat (septembre 2011) |
octobre 2011 | 2014 | Guy Durtaud | ||
mars 2014 | 2020 | André Touge | DVG | Retraité |
2020 | En cours | Cyril Roméro | PS | Conducteur de train, conseiller départemental suppléant |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[34]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[35].
En 2019, la commune comptait 927 habitants[Note 6], en augmentation de 2,89 % par rapport à 2013 (Gers : +0,58 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1841 | 1846 | 1851 | 1856 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
848 | 845 | 897 | 855 | 939 | 892 | 938 | 936 | 915 |
1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 | 1901 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
878 | 859 | 754 | 679 | 659 | 673 | 636 | 620 | 611 |
1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 | 1962 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
534 | 551 | 504 | 501 | 502 | 504 | 480 | 466 | 456 |
1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2004 | 2006 | 2009 | 2014 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
407 | 510 | 515 | 519 | 510 | 693 | 738 | 832 | 917 |
2019 | - | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
927 | - | - | - | - | - | - | - | - |
selon la population municipale des années : | 1968[38] | 1975[38] | 1982[38] | 1990[38] | 1999[38] | 2006[39] | 2009[40] | 2013[41] |
Rang de la commune dans le département | 60 | 61 | 57 | 56 | 54 | 40 | 37 | 36 |
Nombre de communes du département | 466 | 462 | 462 | 462 | 463 | 463 | 463 | 463 |
Cologne fait partie de l'académie de Toulouse.
L'éducation est assurée sur la commune de Cologne par une école primaires : Classes maternelles et élémentaires[42].
Maison de retraite type EHPAD[43].
Cologne possède un service départemental d'incendie et de secours, une gendarmerie, une poste, un office de tourisme.
Danse, musique, chorale, salle polyvalente, foyer rural, comité des fêtes,
Chasse, pétanque, randonnée pédestre[44], badminton, gymnastique, football, tennis, yoga, pêche[45],
En 2018 (données Insee publiées en ), la commune compte 332 ménages fiscaux[Note 7], regroupant 739 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 20 640 €[I 4] (20 820 € dans le département[I 5]).
2008 | 2013 | 2018 | |
---|---|---|---|
Commune[I 6] | 7 % | 8,3 % | 10,4 % |
Département[I 7] | 6,1 % | 7,5 % | 8,2 % |
France entière[I 8] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 527 personnes, parmi lesquelles on compte 77,2 % d'actifs (66,9 % ayant un emploi et 10,4 % de chômeurs) et 22,8 % d'inactifs[Note 8],[I 6]. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supérieur à celui de la France et du département, alors qu'il était inférieur à celui de la France en 2008.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Toulouse, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 4],[I 9]. Elle compte 358 emplois en 2018, contre 340 en 2013 et 336 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 356, soit un indicateur de concentration d'emploi de 100,6 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 54,1 %[I 10].
Sur ces 356 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 92 travaillent dans la commune, soit 26 % des habitants[I 11]. Pour se rendre au travail, 81,8 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 3,1 % les transports en commun, 10,4 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 4,7 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 12].
82 établissements[Note 9] sont implantés à Cologne au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 10],[I 13].
Secteur d'activité | Commune | Département | |
---|---|---|---|
Nombre | % | % | |
Ensemble | 82 | ||
Industrie manufacturière, industries extractives et autres | 10 | 12,2 % | (12,3 %) |
Construction | 10 | 12,2 % | (14,6 %) |
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration | 24 | 29,3 % | (27,7 %) |
Activités financières et d'assurance | 1 | 1,2 % | (3,5 %) |
Activités immobilières | 4 | 4,9 % | (5,2 %) |
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien | 11 | 13,4 % | (14,4 %) |
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale | 16 | 19,5 % | (12,3 %) |
Autres activités de services | 6 | 7,3 % | (8,3 %) |
Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 29,3 % du nombre total d'établissements de la commune (24 sur les 82 entreprises implantées à Cologne), contre 27,7 % au niveau départemental[I 14].
Les cinq entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[46] :
L'agriculture basée sur la culture de céréales (maïs, blé…) a une place importante et l'artisanat ainsi que le commerce y sont bien représentés[47].
1988 | 2000 | 2010 | 2020 | |
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Exploitations | 14 | 10 | 11 | 8 |
SAU[Note 11] (ha) | 513 | 486 | 719 | 707 |
La commune est dans les « Coteaux du Gers », une petite région agricole occupant l'est du département du Gers[48]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 12] sur la commune est la culture de céréales et/ou d'oléoprotéagineuses[Carte 5]. Huit exploitations agricoles ayant leur siège dans la commune sont dénombrées lors du recensement agricole de 2020[Note 13] (14 en 1988). La superficie agricole utilisée est de 707 ha[50],[Carte 6],[Carte 7].
Ce village présente la particularité d'être situé à l'intersection de la Gascogne gersoise et de la Gascogne toulousaine, et donc de présenter des caractéristiques architecturales appartenant à ces deux catégories.
La halle
Comme les autres bastides, nombreuses dans le Gers, Cologne se distingue par sa halle médiévale située sur la place, elle-même particulièrement vaste. Elle date du XIVe siècle. Bâtie sur des piliers de pierre aux angles et de bois ailleurs, elle était le lieu d'accueil des foires et des marchés hebdomadaires. La halle entoure un bâtiment à colombage qui est surmonté d'un petit beffroi avec une couverture en poivrière. Ce beffroi abrite une cloche ancienne datée de 1607. Exemple très rare, des mesures à grain du XVe siècle taillées dans la pierre sont installées sous la halle. La halle est l'édifice le plus important de Cologne avec l'église.
L'église Notre-Dame-de-l'Assomption
L'église est, comme dans de nombreuses autres fondations du sénéchal Eustache de Beaumarchais, séparée de la place par un îlot d'habitation. L'église a été profondément remaniée. Toutefois, elle conserve quelques vestiges du XIVe siècle, notamment une partie de la façade ouest et nord et le petit portail latéral nord. L'édifice est surtout intéressant par son décor intérieur, par son mobilier et par son trésor : bel autel de style Louis XVI, grande pietà de bois doré du XVIIe siècle, croix de procession du XVIe siècle. La salle du trésor rassemble de très beaux objets liturgiques des XVIIe et XVIIIe siècles. L'église est répertoriée dans la base Mérimée[51].
La place
La place est l'une des plus belles du Gers avec son ensemble de couverts magnifiquement restaurés. La place des bastides était, en effet, le plus souvent bordée par des galeries couvertes appelées cornières, ambans ou couverts. Ces lieux de passage, à l'abri du soleil et de la pluie offraient aux commerçants et aux artisans des avancées pour leur échoppes. La place doit être vaste comme à Cologne, car c'est un espace essentiel de convivialité. C'est aux côtés nord et sud que l'on trouve les plus anciens couverts. Ils sont à colombage et brique en fougère ou enduits, sur piliers de bois. Le mélange des matériaux utilisés pour la construction des bâtiments : bois, brique et calcaire, donne à cette place une âme bien particulière.
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Blasonnement :
Parti : au 1er de sinople grillagé en filet d'or, au 2e de gueules à onze besants d'or rangés en trois pals de 5, 4 et 2 pièces ; au chef d'azur chargé de trois fleurs de lis d'or soutenues (d'une divise de gueules chargée) d'une épée d'argent, garnie d'or et posée en fasce. |
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