Cox (Còths en occitan) est une commune française située dans le nord du département de la Haute-Garonne, en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le pays de Rivière-Verdun, un petit pays d'élection de l'est de la Gascogne, à l'écart des grandes voies de communication, et s'étageant sur les terrasses de la rive gauche de la Garonne, entre la vallée de la Save et la Lomagne, et se prolongeant en Gascogne toulousaine.
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Cox | |
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![]() Blason |
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Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Occitanie |
Département | Haute-Garonne |
Arrondissement | Toulouse |
Intercommunalité | Communauté de communes des Hauts Tolosans |
Maire Mandat |
Céline Oudin 2020-2026 |
Code postal | 31480 |
Code commune | 31156 |
Démographie | |
Gentilé | Coxéens |
Population municipale |
358 hab. (2019 ![]() |
Densité | 88 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 43° 45′ 42″ nord, 1° 02′ 35″ est |
Altitude | Min. 179 m Max. 296 m |
Superficie | 4,07 km2 |
Élections | |
Départementales | Canton de Léguevin |
Législatives | Sixième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | https://www.mairie-cox.fr |
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Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par le ruisseau de Dère, le ruisseau de Nadesse et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable composé d'une zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Cox est une commune rurale qui compte 358 habitants en 2019, après avoir connu un pic de population de 777 habitants en 1856. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Toulouse. Ses habitants sont appelés les Coxéens ou Coxéennes.
Le patrimoine architectural de la commune comprend un immeuble protégé au titre des monuments historiques : la poterie Laballe, classée en 2005.
La commune de Cox se trouve dans le département de la Haute-Garonne, en région Occitanie[I 1].
Elle se situe à 37 km à vol d'oiseau de Toulouse[1], préfecture du département, et à 24 km de Léguevin[2], bureau centralisateur du canton de Léguevin dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales[I 1]. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Cadours[I 1].
Les communes les plus proches[Note 1] sont[3] : Puysségur (2,2 km), Laréole (3,0 km), Cabanac-Séguenville (3,6 km), Cadours (3,7 km), Drudas (4,7 km), Lagraulet-Saint-Nicolas (4,7 km), Brignemont (4,8 km), Gariès (5,1 km).
Sur le plan historique et culturel, Cox fait partie du pays de Rivière-Verdun, un petit pays d'élection de l'est de la Gascogne sis à l'écart des grandes voies de communication. Ce territoire s'étage sur les terrasses de la rive gauche de la Garonne, entre la vallée de la Save et la Lomagne, et se prolonge plein est en Gascogne toulousaine[4].
Cox est limitrophe de quatre autres communes.
Lagraulet-Saint-Nicolas | ||
Brignemont | ![]() |
Puysségur |
Laréole |
La commune est dans le bassin de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[6]. Elle est drainée par le ruisseau de Dère, le ruisseau de Nadesse, le ruisseau d'Aigues-Vives, le ruisseau d'en coupasse, le ruisseau d'en granet, le ruisseau de Tillos et par deux petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 6 km de longueur totale[7],[8].
Le ruisseau de Dère, d'une longueur totale de 15,7 km, prend sa source dans la commune de Puysségur et s'écoule du sud-ouest vers le nord-est. Il traverse la commune et se jette dans le ruisseau de Nadesse à Bouillac (82), après avoir traversé 8 communes[9].
Le ruisseau de Nadesse, d'une longueur totale de 23,9 km, prend sa source dans la commune et s'écoule du sud-ouest vers le nord-est. Il traverse la commune et se jette dans la Garonne à Verdun-sur-Garonne (82), après avoir traversé 7 communes[10].
La superficie de la commune est de 407 hectares ; son altitude varie de 179 à 296 mètres[11].
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1[Note 2] est recensée sur la commune[12] : la « forêt de Jouanicou et bois de Billère » (457 ha), couvrant 4 communes du département[13].
La ligne 326 du réseau Arc-en-Ciel relie la commune à la gare de Castelnau-d'Estrétefonds, permettant des correspondances avec les TER Occitanie en direction de Toulouse et Montauban.
Le territoire de la commune de Cox est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations et séisme (sismicité très faible)[15]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[16].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment le ruisseau de Dère. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1999 et 2009[17],[15].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (88,8 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 180 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 180 sont en en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 98 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[18],[Carte 1].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[19].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 1993, 1997, 2000, 2002, 2012 et 2016 et par des mouvements de terrain en 1999[15].
Cox est un ancien village de potiers.
Le nombre d'habitants au recensement de 2017 étant compris entre 100 habitants et 499 habitants, le nombre de membres du conseil municipal pour l'élection de 2020 est de onze[20],[21].
Commune faisant partie de la sixième circonscription de la Haute-Garonne, de la communauté de communes des Hauts Tolosans et du canton de Léguevin (avant le redécoupage départemental de 2014, Cox faisait partie de l'ex-canton de Cadours) et avant le de la communauté de communes des Coteaux de Cadours.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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Les données manquantes sont à compléter. | ||||
mars 2001 | mai 2020 | Roland Clémençon | DVG | Retraité |
mai 2020 | En cours | Céline Oudin | DVG | Agent immobilier |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[22]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[23].
En 2019, la commune comptait 358 habitants[Note 3], en augmentation de 4,37 % par rapport à 2013 (Haute-Garonne : +7,81 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
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650 | 582 | 614 | 717 | 538 | 762 | 722 | 722 | 529 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
777 | 750 | 767 | 772 | 740 | 729 | 709 | 677 | 584 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
543 | 507 | 504 | 398 | 372 | 340 | 330 | 287 | 275 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2005 | 2006 | 2010 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
243 | 236 | 224 | 214 | 237 | 267 | 321 | 318 | 342 |
2015 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
342 | 358 | - | - | - | - | - | - | - |
selon la population municipale des années : | 1968[26] | 1975[26] | 1982[26] | 1990[26] | 1999[26] | 2006[27] | 2009[28] | 2013[29] |
Rang de la commune dans le département | 247 | 308 | 314 | 303 | 297 | 294 | 295 | 299 |
Nombre de communes du département | 592 | 582 | 586 | 588 | 588 | 588 | 589 | 589 |
Cox fait partie de l'académie de Toulouse.
La collecte et le traitement des déchets des ménages et des déchets assimilés ainsi que la protection et la mise en valeur de l'environnement se font dans le cadre de la communauté de communes des Coteaux de Cadours[30].
Une déchetterie est présente sur la commune de Cadours[31].
En 2018 (données Insee publiées en ), la commune compte 143 ménages fiscaux[Note 4], regroupant 346 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 22 020 €[I 2] (23 140 € dans le département[I 3]).
2008 | 2013 | 2018 | |
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Commune[I 4] | 8,6 % | 10,7 % | 8 % |
Département[I 5] | 7,7 % | 9,6 % | 9,3 % |
France entière[I 6] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 214 personnes, parmi lesquelles on compte 79 % d'actifs (71 % ayant un emploi et 8 % de chômeurs) et 21 % d'inactifs[Note 5],[I 4]. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département, alors qu'en 2008 la situation était inverse.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Toulouse, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 2],[I 7]. Elle compte 34 emplois en 2018, contre 27 en 2013 et 41 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 154, soit un indicateur de concentration d'emploi de 22,4 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 62,6 %[I 8].
Sur ces 154 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 17 travaillent dans la commune, soit 11 % des habitants[I 9]. Pour se rendre au travail, 92,5 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 0,6 % les transports en commun, 2,4 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 4,3 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 10].
25 établissements[Note 6] sont implantés à Cox au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 7],[I 11]. Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 28 % du nombre total d'établissements de la commune (7 sur les 25 entreprises implantées à Cox), contre 25,9 % au niveau départemental[I 12].
1988 | 2000 | 2010 | 2020 | |
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Exploitations | 9 | 8 | 4 | 2 |
SAU[Note 8] (ha) | 293 | 322 | 296 | 164 |
La commune est dans les « Coteaux du Gers », une petite région agricole occupant une partie nord-ouest du département de la Haute-Garonne, caractérisée par une succession de coteaux peu accidentés, les surfaces cultivées étant entièrement dévolues aux grandes cultures[32]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 9] sur la commune est la culture de céréales et/ou d'oléoprotéagineuses[Carte 3]. Deux exploitations agricoles ayant leur siège dans la commune sont dénombrées lors du recensement agricole de 2020[Note 10] (neuf en 1988). La superficie agricole utilisée est de 164 ha[34],[Carte 4],[Carte 5].
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Blason | Écartelé : au 1er de gueules à la croix cléchée, vidée et pommetée de douze pièces d'or, au 2e d'argent à deux clés de sable passées en sautoir, au 3e à l'écuelle et à l'oule (poteries) au naturel, l'une au-dessus de l'autre, au 4e de sinople à l'épi de blé tigé et feuillé d'or[37]. |
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Détails | Armoiries composée par Jean-François Binon, adoptées par la municipalité le . |
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