Bray-sur-Somme est un bourg picard de la vallée de la Haute-Somme, situé sur la courbe nord d'un des méandres de ce fleuve côtier, à 29 km à l'est d'Amiens et à 17 km à l'ouest de Péronne.
Représentations cartographiques de la commune
Carte OpenStreetMap
Carte topographique
Géographie physique
Nature du sol et du sous-sol
Le sol de la commune est le plus souvent marécageux ou tourbeux à l'ouest et au sud. Au nord, le sol est calcaire[1].
Relief, végétation et paysage
La commune est entourée de collines à l’est et à l’ouest. Au sud, on rencontre les falaises de la rive gauche. Le bourg s'étage sur le coteau ouest. Au nord, sur le plateau, se situe le bois de Bray.
Hydrographie
Au sud, les marais sont traversés par la Somme navigable à partir de Bray (avant la construction du canal).
Le village fut un emplacement stratégique, au cours des siècles, entre l’Artois et la Picardie grâce au passage de la Somme par quatre gués.
Le bourg de Bray-sur-Somme occupe un site de carrefour sur la route d'Amiens à Péronne et sur la route d'Albert à Montdidier. Malgré cette position, Bray-sur-Somme souffre de son enclavement car elle est située sur des routes secondaires assez éloignées des grands axes. De plus, Bray est située à proximité de villes comme Albert à 9 km ou Péronne à 12 km ce qui limite son rayonnement. Groupée autour de l'église et de la mairie, l'agglomération ne polarise que très modérément le territoire du canton qui est écartelé entre les aires d'influence de Corbie, Albert et Péronne.
Urbanisme et aménagement du territoire
Le village, construit sur la rive droite de la Somme, s'est progressivement étendu sur le versant nord de la vallée.
Activités économiques et de services
Du fait de son enclavement, la commune offre assez peu d'activités industrielles. L'offre commerciale et artisanale est celle de la proximité. Les établissements scolaires vont de la maternelle au collège. Les services de santé sont eux aussi ceux de la proximité. La commune dispose d'une maison de retraite.
Transports en commun routiers
La localité est desservie par les autocars du réseau inter-urbain Trans'80, chaque jour de la semaine, sauf le dimanche et les jours fériés (ligne no38 (Albert - Bray-sur-Somme - Péronne)[2].
Bray-sur-Somme est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[3],[4],[5].
La commune est en outre hors attraction des villes[6],[7].
Occupation des sols
Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (86,7% en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (90%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
terres arables (84,4%), zones urbanisées (4,9%), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (4%), eaux continentales[Note 2] (2,6%), zones agricoles hétérogènes (2,3%), forêts (1,8%)[8].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[9].
Toponymie
Braium serait attesté depuis environ 630.
Bray est un toponyme d’origine celtique braco, attesté dans une glose en ancien français signifiant «terrain fangeux», «marais». Les termes français brai (au sens de «boue, goudron») et braye («terre grasse»), aujourd'hui tombés en désuétude en proviennent peut-être aussi.
En 1956, Bray change de nom pour devenir officiellement Bray-sur-Somme.
Histoire
Préhistoire
Paléolithique
Le site de Bray-sur-Somme fut occupé par l'homme dès la préhistoire. Des silex polis y ont été retrouvés. Les archéologues de l'Institut national de recherches archéologiques préventives (I.N.R.A.P.) ont mis au jour un atelier de débitage de silex datant du Paléolithique final (~13 000 av. J.-C.)[10].
Âge du bronze
Des instruments en bronze ont été retrouvés dans la commune.
Antiquité
L'implantation gauloise et la romanisation furent confirmées par des armes, des objets divers, des monnaies trouvées lors de fouilles archéologiques.
Moyen Âge
Haut Moyen Âge
Période mérovingienne
Au Riez Bazin, un cimetière mérovingien a été découvert en 1850 et fouillé en 1875.
En 630, Braium appartenait au domaine de l’abbaye de «Centule» (qui prendra le nom de Saint-Riquier).
Période carolingienne
En 868, sous le règne de Charles le Chauve, une forteresse contrôlait déjà cette partie de la Somme en amont de Corbie et d'Amiens.
Moyen Âge classique
Xesiècle, après rachat par Hugues Capet à l'abbé Ingelard, le bourg fut rattaché à la châtellenie de Péronne.
Ayant appartenu tantôt à Péronne tantôt aux comtes de Vermandois, le fief fut acquis, en 1210, par le roi de France, Philippe-Auguste, qui lui octroya une charte communale.
Développement de la cité au Moyen Âge
La ville était fortifiée à l'ouest et au nord par des remparts et des fossés profonds. À l'est, un talus en terre, entouré de marais et surmonté d'une palissade en bois, longeait les Catiches, cours d’eau se jetant dans la rivière d’Arleux et traversant en longueur le sud de Bray jusqu'au port de la Gayette.
À chaque entrée de la ville, se trouvait une porte avec deux tours, des mâchicoulis et une herse ainsi qu'un pont à franchir. Ces portes étaient au nombre de quatre:
Bray avait un château fort, dans la rue du Castel. Sur l’autre rive de la Somme, on pouvait apercevoir un pont-levis, une porte avec ses deux tours. Il existait sur la Somme un autre pont-levis.
Bas Moyen Âge
Octobre 1359: résistance de la garnison locale à l'assaut du duc de Lancastre.
Juillet 1373: le duc de Warwick, repoussé, se vengea en incendiant Cappy.
1378: attaque du duc de Buckingham.
1423: les Écorcheurs ravagèrent la banlieue de la cité, détruisant les moulins et les fours banaux..
Juin 1472: Charles le Téméraire réduisit la ville en ruines.
Époque moderne
Novembre 1522: siège des Anglais et des Impériaux qui pillèrent, incendièrent la ville et massacrèrent la population. La rue des Massacres porte depuis le souvenir de cette tragédie.
Septembre 1536: Adrien de Croÿ, comte de Rœux, incendia la ville.
1553: saccage de la cité par Adrien de Croÿ.
1595: assaut de Pedro Enríquez de Acevedo, comte de Fuentès, gouverneur des Pays-Bas espagnols.
1598: Bray jouit d'une période de redressement économique, on y intensifia la culture de la vigne.
Juillet 1636: les Espagnols menacèrent la cité en tirant 600 coups de canon.
4 août 1636: attaque des Espagnols, commandés par Jean de Werth.
1649: les murailles furent détruites, la ville fut de nouveau incendiée par les Espagnols, une cloche fut emportée.
12 avril 1653: lors de l'assaut du prince de Condé, la porte d’Encre fut détruite puis le bourg lui-même.
30 avril 1653: l’église, les autres portes, le château fort furent détruits à leur tour. La ville perd alors toute valeur stratégique importante.
1680: Louis XIV fut de passage à Bray avec sa cour.
Époque contemporaine
1793: un grand pont fut construit sur la Somme.
Pendant la guerre de 1870: l'armée du général Faidherbe cantonna à Bray du 5 septembre au 24 décembre.
Le 26 décembre 1870, ce fut au tour de l'armée prussienne commandée par Manteuffel en personne de séjourner à Bray.
Première Guerre mondiale
Bray-sur-Somme fut durement touchée par la Première Guerre mondiale.
En 1914, l’armée allemande, arrivée à Bray par la route de Proyart, se dirigea vers Amiens. Dans les premiers mois, la commune ne subit aucun dégât et n'eut à souffrir que d'une réquisition des chariots. Après le bombardement d'Albert le 28 septembre, par les Allemands, et son évacuation le 4 octobre 1914, le front se stabilisa autour de Bray-sur-Somme, en un arc de cercle constitué par Fricourt, Carnoy, Curlu, Frise, Herbécourt, Dompierre-Becquincourt. Bray eut la fonction très importante, 28 mois durant, de centre de ravitaillement et de repos.
En février 1915, les vitraux et la tour du clocher furent endommagés par des obus allemands tombés près de l’église. Les blessés du front furent soignés dans un grand cantonnement aménagé dans la localité.
Le 329erégiment d'infanterie du Havre, constitué de réservistes, cantonna à Bray-Sur-Somme du 15 octobre 1914 au 18 avril 1915 pour organiser les premières tranchées, les fortins, ainsi que différentes opérations militaires. Le , il résista (17e, 21e et 24ecompagnies renforcée par une section de la 18ecompagnie, ainsi que le 236erégiment d'infanterie) énergiquement à une attaque allemande lancée pour reprendre l'entonnoir. Dans le secteur de Carnoy, les pertes du régiment se sont chiffrées à 47 tués, 96 blessés et 6 disparus, dont 23 tués et 70 blessés à la suite de l'opération de l'entonnoir. Le régiment perdit durant la Grande guerre, 2 097 hommes, 58 officiers, 158 sous-officiers et 1 881 caporaux et soldats[11]. Une plaque commémorative, apposée dans l’église Saint-Nicolas, témoigne de leurs actions.
En 1916, les armées franco-britanniques préparent l’offensive et stockent munitions, armes et matériels divers. Le à 7 h 30, la bataille de la Somme fut lancée et infligea jusqu’en novembre 1916 de lourdes pertes à l'armée allemande, qui dut reculer.
Au printemps 1918, les Allemands, voulant reconquérir du terrain en lançant des attaques sur Péronne et Saint-Quentin, passèrent en force la Somme le . Bray-sur-Somme fut évacuée. Après la signature à Doullens du commandement unique et la désignation du général Foch comme unique chef des armées alliées, Bray fut libérée le , après de durs combats dans la vallée de la Somme et avec l’aide des Australiens.
Pour ses quatre années d'épreuves, le bourg se vit attribuer par le ministre André Lefèvre, le , la Croix de guerre avec citation à l’ordre de l’armée.
La reconstruction de Bray prit de nombreuses années.
Un village meurtri par la Première Guerre mondiale
Plaque à la mémoire du 329erégiment d'infanterie, dans l'église.
Le monument aux morts.
Cimetière militaire allemand
Cimetière britannique de la ferme de Bronfay
Nécropole nationale
Seconde Guerre mondiale
La Seconde Guerre mondiale débuta par la mobilisation générale de 1939, et l’attente très longue de la drôle de guerre.
La Wehrmacht attaqua le 10 mai 1940, et subitement, les troupes allemandes traversèrent la Meuse, voulant atteindre la Somme et couper la retraite des alliés stationnés en Belgique. Le général Gamelin ordonna aux divisions de se porter sur la Somme pour interdire leur passage. De furieux combats se déroulèrent dans les villages voisins de Chuignolles, Proyart, Méricourt-sur-Somme. Beaucoup de soldats allemands furent tués et les soldats français continrent l'offensive allemande, autour de Bray, pendant plusieurs jours.
La localité subit l'Occupation quatre années durant, comme le reste du pays. Quelques troupes allemandes séjournèrent à Bray.
Fin 1942, commença la Résistance face à l'occupant.
Après le débarquement de Normandie, le 6 juin 1944, Bray-sur-Somme fut libérée par l’armée américaine, le 1er septembre 1944.
La localité a obtenu deux fleurs en 2016 au concours des villes et villages fleuris. En 2019, une troisième fleur récompense les efforts fournis au niveau du fleurissement[17].
Jumelages
Au 23 octobre 2019, Bray-sur-Somme est jumelée avec la ville suivante[18]:
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[19]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[20].
En 2019, la commune comptait 1 275 habitants[Note 3], en augmentation de 6,78% par rapport à 2013 (Somme: −0,2%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
964
1 065
1 077
1 339
1 447
1 405
1 450
1 544
1 545
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
1 542
1 468
1 468
1 421
1 394
1 340
1 326
1 310
1 325
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
1 215
1 219
1 125
816
968
1 064
1 085
1 085
1 076
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2011
2016
1 185
1 226
1 242
1 220
1 320
1 316
1 284
1 231
1 275
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2019
-
-
-
-
-
-
-
-
1 275
-
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[21] puis Insee à partir de 2006[22].)
Histogramme de l'évolution démographique
Enseignement
Le regroupement pédagogique intercommunal géré par un syndicat intercommunal scolaire accueille 146 élèves pour l'année scolaire 2017 - 2018, au sein de l'école maternelle Les Capucines et de l'école élémentaire Jean-de-La-Fontaine. Un service de cantine avec self-service a été mis en place[23].
Économie
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Culture locale et patrimoine
Monuments et lieux touristiques
Église Saint-Nicolas
L'édifice en pierre du pays (calcaire jaune et tendre), élevé sur les ruines d’un ancien moutier construit par les moines de Saint-Riquier, fut associé aux heures les plus tragiques que connut l’histoire de la cité brayonne. Cette église, construite en partie durant la transition entre le style roman et le style gothique (au XIIesiècle) a subi de nombreuses transformations. Le style gothique flamboyant (XVIesiècle) est net: grandes fenêtres, absence de chapiteau en haut des colonnes. Les deux travées sont du XVIesiècle. Le clocher massif du XVIIIesiècle fut achevé en 1745, et s’élève à 35 mètres de hauteur.
Article détaillé: Église Saint-Nicolas de Bray-sur-Somme.
La chaire.
La nef.
Statue de la Vierge à l'Enfant
Statues de la Vierge
rue des Catiches, un petit oratoire en pierre, avec une niche abritant une statuette de la Vierge à l'Enfant[24].
route de Cappy, stèle triangulaire symbolisant la Trinité avec devant une statue de la Vierge à l'Enfant. La forme de triangle symbolise la Trinité[24].
Musée historique
Ce musée, dans le bâtiment de la mairie, au niveau de la rue, il retrace la vie et l'histoire de la ville et ses environs au travers des siècles, de l’époque celte à nos jours.
Une partie de l’exposition est consacrée à la Grande Guerre. On peut y voir la maquette du canon allemand (appelé Grosse Bertha) installé sur le territoire de Chuignes en 1918. Cette maquette a été construite par Antonio Garcia, de Chuignolles, qui fut l'un des exploitants du site entre les deux guerres.
L'une des curiosités de cette exposition est sans doute la reconstitution au moyen de maquettes, de la dernière bataille livrée dans la région par Manfred von Richthofen dit le Baron Rouge et de son escadrille appelée le Cirque Volant.
Lavoirs
Bray possède encore deux lavoirs du XVIIIesiècle, toujours accessibles au public. Ils sont repérables par leur toit bas de tuile rouge et un petit escalier descendant depuis le trottoir.
Celui près du camping municipal (le lavoir de Béthisy) est annoncé par un panneau de présentation.
L'autre (le lavoir de Montplaisir) est situé entre le 12 et le 14 de la rue Pierre-Curie, en direction de Cappy[Note 4].
Étangs
Aux alentours de Bray-sur-Somme, dans la haute vallée de la Somme se trouvent de nombreux étangs, paradis des pêcheurs. Ces étangs sont pour la plupart d'origine artificielle, creusés par l'homme pour en extraire la tourbe.
Le marais du Levant devrait devenir un sanctuaire lié à la pédagogie[25].
Différentes espèces de poissons peuvent être pêchées:
Descendre une dizaine de marches pour accéder aux rebords de pierre du lavoir.
Calme, nature et verdure.
Tourbières
La tourbe est un combustible fossile noirâtre, constitué par un feutrage de fibres poreuses, légères, fournies par des roseaux, joncs, laiches, carex et autres espèces des marais à eau très claire et climat tempéré et encore d’autres matières végétales telles que les sphaignes (mousses aquatiques). La tourbe était utilisée comme engrais, combustible et aussi litière pour les chevaux.
L'extraction de la tourbe remonte au XVIIIesiècle pour pallier le manque de combustible en raison des défrichements.
La production se faisait en plusieurs étapes:
repérage des bancs de tourbe grâce à une sorte de pelle fixée au bout d'un manche de 1,10 m de long, puis extraction par effet de levier;
dépôt sur la berge et débitage en lingots;
séchage (si elle manque de consistance) ou broyage: travail réalisé par les femmes.
Les larris
Ces coteaux calcaires à la biodiversité remarquable sont entretenus par des ovins, sous le contrôle du Conservatoire d'espaces naturels de Picardie. Ils sont classés Natura 2000[26].
Cimetières militaires
Article détaillé: Cimetière militaire britannique de Bray Hill..
Article détaillé: Bray Military Cemetery.
Article détaillé: Bray Vale British Cemetery.
Article détaillé: Cimetière britannique de la ferme de Bronfay..
Article détaillé: Cimetière militaire allemand de Bray-sur-Somme.
Article détaillé: Nécropole nationale de Bray-sur-Somme.
Personnalités liées à la commune
Nicolas de Bray (XIIIesiècle) rédigea un poème de 1 800 vers, De Gestis Ludovici VIII, qui retrace les exploits du roi Louis VIII, dédié en 1228 à l'évêque de Paris, Guillaume d'Auvergne[27].
Jean Noiret, en 1712, pendant la Guerre de succession d'Espagne, cet habitant de Bray a fourni à Valenciennes des informations sur l'armée ennemie au maréchal de Villars, lui permettant de remporter la victoire de Denain[27].
Alexandre-Désiré Turquet (1799-1871), prêtre, curé d'Harbonnières (1830) puis de Péronne (1843), auteur des Ephémérides religieuses de Péronne[28]. Natif de Bray-sur-Somme, chevalier de la Légion d'Honneur, il est décédé à Péronne.
Claude-Hector Josse (1842-?), archéologue, naturaliste, vice-président de la Société des antiquaires de Picardie (1882), auteur de "Histoire de la ville de Bray-sur-Somme", natif de Croix-Moligneaux.
Marie-Antoinette Beleau[pourquoi?], restauratrice de l'ordre des Sœurs de la Charité après la Terreur. Elle mourut à Paris en 1804[27].
Héraldique
Les armes de la commune qui existaient avant la Révolution française remontent vraisemblablement au Moyen Âge, elles étaient sculptées au-dessus de l'ancienne porte de Corbie et au fronton de la gendarmerie au XIXe siècle[29]:
Blasonnement:
de gueules à la fasce cousue d'azur chargée de trois fleurs de lys d'or[29],[30].
Ornement extérieur:
Croix de guerre 1914-1918 avec palme. Citation à l'ordre de l'armée du 27 octobre 1920: «A supporté sans faiblesse des bombardements, qui l'ont en grande partie détruite. Par sa belle attitude morale, les dommages subis, les souffrances de sa population, a mérité la reconnaissance du pays[31].»
Pour approfondir
Bibliographie
Abbé Paul Decagny, Histoire de l'arrondissement de Péronne et de plusieurs localité circonvoisines, tome 1, Amiens, 1865, Société des antiquaires de Picardie.
Henri Douchet (dit Fasol), L'arrondissement de Péronne sous l'occupation (1914 - 1918), t.1 et 2, Inval-Boiron, Ed. de La Vague Verte, coll.«Jusant» (présentation en ligne).
Hector Josse, Histoire de la ville de Bray-sur-Somme, t.XXVII, Paris, Le Livre d'histoire, coll.«Mémoires de la Société des antiquaires de Picardie», (1reéd. 1882), 405p. (ISBN978-2-7586-0373-3, ISSN0993-7129).
Articles connexes
Liste des communes de la Somme
Liste des mémoriaux et cimetières militaires de la Somme
Reconstruction en France et en Belgique après la Première Guerre mondiale
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Cet autre lavoir rue Pierre-Curie, sur la droite quand on s'éloigne de l'hôtel de ville, est moins bien indiqué aux touristes qui sont invités (depuis la place de la Liberté) à suivre la direction d'une flèche, sans savoir jusqu'où. (Constat fin juillet 2007)
Références
Notice géographique et historique sur la commune de Bray-sur-Somme, rédigée par Monsieur Paucquet, instituteur, 1899, Archives départementales de la Somme.
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Info plate-forme, bulletin d'information de la plate-forme aéro-industrielle de Haute-Picardie no4, septembre 2005
Historique du 329e RI de 1914-1919 et de 1939-1940 "les anciens du 329" 40, rue Just-Viel Le Havre. Achevé d'imprimer en sur les presses de Bretteville Frères Yvetot (Seine-Inf).
«Philippe Lando est le nouveau maire de Bray-sur-Somme: Philippe Lando, pourtant deuxième sur la liste conduite par Monique Vaquette, a été élu maire dimanche 30 mars, après un premier tacle de l’opposition», Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le ).
«Le nouveau maire de Bray-sur-Somme élu le 23 mai», Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le )«Sans surprise, Monique Vaquette, qui conduisait l’unique liste proposée aux électeurs, va succéder à Philippe Lando, dont elle était première adjointe. Après un mandat à la tête de la commune, l’édile ne s’est pas représenté».
Emmanuelle Bobineau, «Philippe Lando, maire de Bray-sur-Somme: «Le maire reste l’élu le plus abordable, celui que les habitants connaissent le mieux»: Il avait dit qu’il ne ferait qu’un mandat. Il tiendra parole. Philippe Lando ne se représentera pas en mars 2020», Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le )«a commune s’est engagée dans le 0 phyto, a lancé la restauration d’une zone humide à vocation pédagogique et, surtout, a obtenu deux fleurs d’un coup au concours des villes et villages fleuris. C’était en 2016 et le premier magistrat espère que la commune aura sa 3e fleur avant la fin du mandat. (...) La création d’une police municipale, la sécurisation des rues (via un nouveau plan de circulation notamment), la restauration de l’ancienne école, et l’accent mis sur la communication sont aussi à ranger du côté des satisfactions».
Emmanuelle Bobineau, «Monique Vaquette est le nouveau maire de Bray-sur-Somme», Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le )«C’est le troisième mandat pour Monique Vaquette mais son premier en tant que maire (elle a fait deux mandats en tant qu’adjointe)».
Emmanuelle Bobineau, «Bray-sur-Somme décroche sa 3efleur: Les résultats ont été publiés sur le site internet du label. Pour le maire, cela récompense le travail effectué depuis le début du mandat», Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le ).
André Guerville, Chapelles et oratoires en Pays de Somme, Abbeville, Frédéric Paillart, coll.«Richesses en Somme», 4e trimestre 2003, 302p., p.234 (ASINB000WR15W8).
«Des espèces exotiques envahissantes menacent la biodiversité», Courrier picard, , B.
«Chèvres et moutons au secours de la biodiversité», Courrier picard, , p.4.
Abbé Paul Decagny, Histoire de l'arrondissement de Péronne et de plusieurs localités circonvoisines, tome 1, Amiens, 1865, Société des Antiquaires de Picardie
«Un livre pour que «ce qui passe à Doingt-Flamicourt ne soit pas oublié»: L’association Mémoire de Doingt-Flamicourt veut consacrer un ouvrage à la vie associative locale», Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le )«Jean-Paul Buire, le président (...) a retracé les différents temps forts de l’association, lors de l’assemblée générale, samedi soir. Il a d’ailleurs rappelé la publication de leur premier livre, Mémoire de Doingt-Flamicourt, qui s’est vendu à 1.250 exemplaires; puis, d’un deuxième ouvrage, Péronne sur les traces de son passé, sorti après la découverte en 2010 dans l’église de Péronne du manuscrit Éphémérides religieuses de la ville de Péronne, rédigé au milieu du XIXesièclepar le curé de l’époque, l’abbé Alexandre Turquet et qui raconte le long passé de la ville».
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