Fricourt est une commune française située dans le département de la Somme, en région Hauts-de-France.
Cet article est une ébauche concernant une commune de la Somme.
Vous pouvez partager vos connaissances en l’améliorant (comment ?). Le bandeau {{ébauche}} peut être enlevé et l’article évalué comme étant au stade « Bon début » quand il comporte assez de renseignements encyclopédiques concernant la commune.
Si vous avez un doute, l’atelier de lecture du projet Communes de France est à votre disposition pour vous aider. Consultez également la page d’aide à la rédaction d’un article de commune de France.
Fricourt | |
Vue depuis le chemin de la Boisselle. | |
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Hauts-de-France |
Département | Somme |
Arrondissement | Péronne |
Intercommunalité | CC du Pays du Coquelicot |
Maire Mandat |
Myriam Demailly 2020-2026 |
Code postal | 80300 |
Code commune | 80366 |
Démographie | |
Gentilé | Fricourtois |
Population municipale |
490 hab. (2019 ![]() |
Densité | 43 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 49° 59′ 56″ nord, 2° 42′ 57″ est |
Altitude | Min. 54 m Max. 134 m |
Superficie | 11,3 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Méaulte (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton d'Albert |
Législatives | 5e circonscription de la Somme |
Localisation | |
Liens | |
Site web | http://www.paysducoquelicot.com/fricourt.htm |
modifier ![]() |
Le village est situé à 6 km d'Albert, 21 km de Péronne, 35 km d'Amiens. L'agglomération est bâtie sur le versant d'un coteau mais se trouvait autrefois aussi dans la vallée[1].
Au nord et à l'est de la commune, le sol est argilo-siliceux ; à l'ouest il est calcaire ainsi qu'au sud. Au sud-ouest, il est argileux[1].
Le territoire communal est accidenté, son altitude oscille entre 63 et 124 m[1].
Il n'y a aucun cours d'eau qui traverse la commune. Une nappe fournissant une eau très calcaire se trouve à une profondeur variant de 15 à 65 mètres[1].
Le climat de la commune est tempéré océanique.
La commune de Fricourt a un habitat groupé. Il n'y a ni hameau, ni habitat important à l'écart sur le territoire communal.
Il existe cependant une ferme isolée, la « ferme du Bois ».
En 2019, la localité est desservie par la ligne d'autocars no 39 (Albert - Péronne) et la ligne no 46 (Péronne - Cléry-sur-Somme - Albert), du réseau Trans'80, Hauts-de-France, chaque jour de la semaine sauf le dimanche et les jours fériés[2].
Ovillers-la-Boisselle | Contalmaison | |
Bécordel-Bécourt | ![]() |
Mametz |
Méaulte | Bray-sur-Somme |
Fricourt est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[3],[4],[5].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Méaulte, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 9 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[6],[7].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (92,7 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (93,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (92,7 %), zones urbanisées (3,6 %), forêts (3 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,6 %)[8].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[9].
On trouve Graudeharius, terre inculte, aride et déserte[1].
Fricort (1178), Frincourt (1246), Fricourt depuis 1536[1].
Ces noms de villages se terminant par -court sont le plus souvent des hameaux ou de petits villages ; l'appellatif toponymique -court (> français moderne cour) est issu du gallo-roman CORTE qui signifie « domaine ». Cet appellatif est généralement précédé d'un nom de personne germanique. Ces formations toponymiques datent du Moyen Âge. Cette façon de nommer les lieux serait liée à l'apport germanique du VIe siècle[Note 3],[10].
Des haches en silex et des monnaies romaines ont été découvertes sur le territoire, attestant d'une occupation très ancienne[1],[11].
En 1178, Anthérus de Fricourt fut un des signataires de la charte communale d'Encre[1].
Pendant la guerre de Trente Ans, les impériaux, sous les ordres du prince de Condé, ont brûlé le village qui était situé plus en amont dans la vallée[1].
Pingré de Fricourt était premier avocat au bailliage d'Amiens en 1716[1].
Le , le village fut pillé par deux fois par l'armée prussienne. Un habitant fut emmené comme otage pendant trois jours et la population a dû verser un tribut de 10 416 francs[1].
L'instituteur signale la présence d'un atelier de fabrication de boutons de nacre en 1899.
Fricourt fut au cœur des combats de la bataille de la Somme qui ont commencé le 1er juillet 1916. Aujourd'hui, des munitions de toutes sortes sont exhumées très régulièrement, des uniformes... Parmi les peintres et photographes ayant immortalisé ces lieux pendant les combats : François Flameng, peintre.
Fricourt disposait, de 1899 à 1948, d'une gare des chemins de fer départementaux de la Somme (chemin de fer secondaire à voie métrique), où se séparaient les lignes d'Albert à Montdidier et d'Albert à Ham.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
mars 1977 | Gustave Miette | |||
mars 1977 | mars 2001 | Maurice Miette | ||
mars 2001 | 2014 | Jacky Tonnel | ||
2014[12] | En cours (au 29 mai 2020) |
Myriam Demailly | Réélue pour le mandat 2020-2026[13] |
La commune fait partie de la communauté de communes du Pays du Coquelicot[14].
Les habitants s'appellent des Fricourtois(es)[15]. L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[16]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[17].
En 2019, la commune comptait 490 habitants[Note 4], en diminution de 2,97 % par rapport à 2013 (Somme : −0,2 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
640 | 644 | 713 | 707 | 782 | 792 | 809 | 812 | 783 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
727 | 767 | 716 | 710 | 705 | 640 | 643 | 609 | 620 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
611 | 612 | 593 | 293 | 383 | 418 | 479 | 473 | 503 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2007 | 2012 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
439 | 471 | 477 | 502 | 466 | 448 | 492 | 498 | 494 |
2017 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
490 | 490 | - | - | - | - | - | - | - |
Les communes de Fricourt, Bécordel et Mametz sont associées au sein d'un regroupement pédagogique intercommunal.
Le major Raper
La bataille de Fricourt fut le seul endroit de leur secteur où les soldats britanniques échouèrent le 1er juillet 1916, ils ne se rendirent maîtres du village que le lendemain matin, mais les soldats allemands se réfugièrent dans les bois au nord-est de Fricourt, et c'est là que l'un des principaux officiers britanniques à avoir dirigé l'attaque du village, le major Robert George Raper, fut abattu.
Les Fricourtois considérèrent alors le major comme le libérateur du village et baptisèrent une rue de son nom, qui partait symboliquement du mémorial des combattants 1914-1918, jusqu'à l'église. La famille du major Raper aida le village après la guerre en finançant l'église provisoire en bois et une partie de celle reconstruite en brique.
Totalement reconstruit après la Première Guerre mondiale, le village a aussi la particularité de se trouver sur le 50e parallèle et d'être bordé par le nouvel Aéroport Albert-Picardie, pour le moment principalement dédié aux vols de « Bélugas », nom d'usage des Airbus A300-600ST, ces mastodontes des airs qui transportent les éléments d'Airbus de l'usine voisine de Méaulte vers les autres sites du groupe aéronautique.