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Depuis le , la commune fait partie du parc naturel régional Baie de Somme - Picardie maritime.
Géographie
Description
La commune est implantée à l'ouest du département, au croisement de l'axe nord-sud reliant Limeux à Oisemont par la route départementale RD 93 et de l'axe est-ouest reliant Hallencourt et Doudelainville.
La commune s'est construite sur le versant d'une vallée sèche[1].
En 2019, elle est desservie par la ligne d'autocars no20 (Oisemont - Abbeville) du réseau Trans'80, Hauts-de-France, les jours du marché d'Abbeville, le mercredi et le samedi[2].
Frucourt est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[3],[4],[5].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Abbeville, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 73 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[6],[7].
Occupation des sols
Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (73,2% en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (73,2%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
terres arables (54,5%), forêts (21,6%), prairies (18,7%), zones urbanisées (5,2%)[8].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[9].
Toponymie
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Histoire
Au XVIIesiècle, Charles-Michel de Monthomer, est seigneur de Daméraucourt, de Frucourt, de Doudelainville, de Warcheville et de Saint-Martin. Son blasonnement est «d'azur à la fasce d'or, accompagnée de dix besants du même, 4 en chef, et 3, 2 et 1 en pointe.» Son épouse est alors Madeleine De Vassé dont le blasonnement est «d'or à trois fasces d'azur»[10].
Les cahiers de doléances de la commune sont consultables sur le site des archives départementales, p.187 à p.188[11].
Classement au concours des villes et villages fleuris: deux fleurs récompensent en 2015 les efforts locaux en faveur de l'environnement[15].
Population et société
Démographie
Articles connexes: Histoire du recensement de la population en France et Démographie de la France.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[16]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[17].
En 2019, la commune comptait 124 habitants[Note 3], en diminution de 6,06% par rapport à 2013 (Somme: −0,2%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
347
367
378
393
356
353
368
387
376
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
352
354
341
345
314
301
298
287
301
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
313
318
290
227
187
182
188
175
167
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2004
2006
2009
163
155
165
162
142
121
136
133
136
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2014
2019
-
-
-
-
-
-
-
128
124
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[18] puis Insee à partir de 2006[19].)
Histogramme de l'évolution démographique
Enseignement
En matière d'enseignement primaire, les communes de Doudelainville, Vaux-Marquenneville, Citerne, Huppy et Frucourt sont associées au sein d'un regroupement pédagogique concentré (RPC) dont le siège est à Huppy[20].
Économie et commerces
À Frucourt se trouve une société spécialisée dans l'étiquetage, le flocage et l'emballage.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Le Moulin: Frucourt est dotée d'un moulin fortifié, le dernier du département de la Somme à encore être debout[21] situé au sud du village sur la route de Citernes. La famille de Monthomer propriétaire de la seigneurie a décidé de relever l'ancien moulin dont les travaux de construction furent achevés en 1641. Bâti entièrement en brique, le moulin possède des murs d'une épaisseur de 1,80 m à la base et de 1,20 m au sommet. Il servait principalement de point d'observation et à moudre le grain. Lors d'une attaque, une brèche permettait de déverser de l'huile bouillante sur l'ennemi. Les provisions du moulin étaient convoitées par les maraudeurs et les troupes armées qui agressaient régulièrement la région. Il porte les armoiries du seigneur du château de Frucourt (famille Monthomer), effacées durant la Révolution. Inscrit à l'Inventaire des Monuments Historiques depuis le 17 avril 1931, il figure aussi sur la «route des moulins des vallées de la Bresle et de la Somme». Il a été entièrement rénové de 1997 à 2002 et, en juin 2004, il a reçu un prix du concours «Les Rubans du Patrimoine»[21]. Le dernier meunier était Cyrille Piedecoq, décédé en 1927. L'intercommunalité en assure l'entretien[21].
Article détaillé: Moulin à vent de Frucourt.
Le château: Certains éléments du château sont protégés: façades et toitures, hall d'entrée avec son décor de gypseries, escalier avec sa rampe en fer forgé; pièces avec leur décor: grand salon central, petit salon, salle à manger, bibliothèque, cuisine du rez-de-chaussée, chambre avec papiers peints, boudoir attenant, chambres jumelles au-dessus du grand salon, chambre d'angle, chambre dans l'aile sud-est sur cour, chapelle avec décor de gypseries, chambre jaune au premier étage.le classement date de l'arrêté du . les façades et toitures du pigeonnier font l'objet d'une inscription par arrêté du . L'ensemble des bâtiments de la ferme et le parc ordonnancé sont inscrits par arrêté du [22]. Sa construction date du XVIIesiècle et du XVIIIesiècle.
L'église Saint-Martin, toute en pierre blanche.
Chapelle néo-gothique de la famille Morgan, édifiée en 1867 près du cimetière. Son tympan porte trois bœufs dorés, disposés en triangle: les armoiries des propriétaires[23].
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
«Gilbert Duchemin poursuit son rôle de maire de Frucourt, dans la Somme: Le nouveau conseil municipal de Frucourt se retrouvait le 3 juillet pour élire son maire et ses adjoints», L'Éclaireur du Vimeu, (lire en ligne, consulté le )«Élu au conseil municipal depuis 1983 avec le Comte Philippe de Forceville, de 1983 à 1995, il devient premier adjoint à Jacques Picourt, jusqu’en 2001. Il garde cette fonction sous la mandature de Pierre Barbette de 2001 à 2008. En 2008, Gilbert Duchemin devient maire, et ne quittera plus ce siège depuis. C’est donc un troisième mandat de maire qui débute pour lui».
André Guerville, Chapelles et oratoires en Pays de Somme, Abbeville, imp. Frédéric Paillart, coll.«Richesses en Somme», 4e trimestre 2003, 302p., p.113 (ASINB000WR15W8).
Source:Mémorial morts pour la France (80): nombres de morts
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