Citerne ou Citernes est une commune française située dans le département de la Somme, en région Hauts-de-France.
Depuis le , la commune fait partie du parc naturel régional Baie de Somme - Picardie maritime.
Pour les articles homonymes, voir citerne (homonymie).
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Le village s'appelle officiellement Citerne (sans le s, graphie officielle de l'INSEE), mais les Citernois et villages voisins écrivent habituellement Citernes.
La localité est desservie par la ligne d'autocars no1 (Mers-lès-Bains - Oisemont - Amiens) du réseau Trans'80, Hauts-de-France, chaque jour de la semaine sauf le dimanche et les jours fériés[1] et par la ligne no20 (Oisemont - Abbeville) les jours du marché d'Abbeville, le mercredi et le samedi.
Citerne est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[2],[3],[4].
La commune est en outre hors attraction des villes[5],[6].
Occupation des sols
Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (85,2% en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (85,2%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
terres arables (76,3%), prairies (8,9%), forêts (8,7%), zones urbanisées (6%)[7].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[8].
Toponymie
Odonymie
Le nom des rues du village a été analysé par la section patrimoine du CIS de la communauté de communes de la Région d'Hallencourt. Si on exclut les noms des villages voisins, on peut noter:
la rue Brûlée: de la rue d’Airaines vers la plaine, ce nom proviendrait du fait qu’un habitant de Citerne anti-bonapartiste aurait mis le feu à une dizaine de maisons dans cette rue;
le chemin des Chasse-marées est le sentier des marins rappelant le souvenir de l'abbaye de Saint-Valery qui possédait dans la région d'importants biens[9].
Histoire
La présence humaine sur le territoire de la commune de Citerne est attestée à l'époque romaine par la présence de traces d'une grande villa gallo-romaine[10],[11].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[15]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[16].
En 2019, la commune comptait 243 habitants[Note 2], en diminution de 9,33% par rapport à 2013 (Somme: −0,2%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
581
598
552
526
525
526
514
522
512
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
505
519
497
499
485
478
491
467
483
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
445
439
420
355
331
322
314
340
327
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2005
2006
2010
309
313
301
287
279
262
256
251
275
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2015
2019
-
-
-
-
-
-
-
251
243
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[17] puis Insee à partir de 2006[18].)
Histogramme de l'évolution démographique
Enseignement
En matière d'enseignement primaire, maternel et élémentaire, les communes de Doudelainville, Vaux-Marquenneville, Citerne, Huppy et Frucourt sont associées au sein d'un regroupement pédagogique concentré (RPC) dont le siège est à Huppy[19].
Manifestations culturelles et festives
Santé
Sport
L'AS Citerne était le club de football du village. Il évoluait au niveau District et jouait au stade municipal. Désormais, les féminines du SC Templiers Oisemont jouent au stade du village.
Médias
Culte
Économie
Revenus de la population et fiscalité
Emploi
Entreprises et commerces
À Citerne est implantée une entreprise qui fabrique des présentoirs commerciaux et publicitaires.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Église Saint-Pierre (XVIesiècle). Elle était à l'origine la propriété de l'abbaye des moines cisterciens qui y étaient établis[20].
Château de Citerne et son parc.
Château d'Yonville et son parc de 15ha (chambres d'hôtes)[21].
Ruines du moulin à vent d'Yonville, situé dans la cour d'une ferme à la sortie de Citerne sur la route d'Oisemont. Construit en 1860, il a cessé son activité en 1950[22].
Chapelle d'Yonville. Située près du château de la famille Des Forts, elle était jadis l'église de Citerne. Sur les bases d'une construction du XVIesiècle, elle fut édifiée en galandage en 1838, dans sa version actuelle. Le cimetière qui l'entoure daterait du XVesiècle[20],[24].
L'église Saint-Pierre, côté sud.
L'espace devant le porche de l'église est particulièrement resserré.
L'école.
Le monument aux morts pour la patrie.
Le château de Citerne.
Patrimoine culturel
Personnalités liées à la commune
Philippe des Forts (1865-1940), capitaine d'armée, Croix de guerre et Légion d'honneur, château d'Yonville[25].
Voir aussi
Bibliographie
Dans le roman Madame Bovary, Yonville-l'Abbaye est un village imaginé par Gustave Flaubert.
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Compte-rendu de la section patrimoine des Amis du CIS vendredi 27 novembre 1998, «Les noms de rue des villages», Section Patrimoine du CIS de la Communauté de communes de la Région d'Hallencourt, 1998 (n°4) (lire en ligne).
Michel de La Torre, Guide de l'art et de la nature Somme, Paris, Éditions Nathan, 1985.
«À Citernes, dans la Somme, Luc Chatenay poursuit sa mission: Luc Chatenay, au conseil de Citernes depuis 1983, maire depuis 2008, a été réélu maire par son équipe», Paris-Normandie, (lire en ligne, consulté le )«C’est un nouveau mandat qui commence pour Luc Chatenay, habitué du conseil. Élu municipal depuis 1983, il a, après trois mandats, pris une place d’adjoint en 2001, avant de succéder à Micheline Petit en 2008».
Source: Mémorial morts pour la France (80): nombre de morts
André Guerville, Chapelles et oratoires en Pays de Somme, Abbeville, imp. Frédéric Paillart, coll.«Richesses en Somme», 4e trimestre 2003, 302p., p.113-114 (ASINB000WR15W8).
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